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recyclage
« Les chercheurs ont réussi à mettre au point un polymère ayant la capacité de séparer l'or du reste d'une carte électronique lors d'un passage dans un bain d'acide spécifique. À la sortie de ce bain, l'or est de nouveau prêt à être utilisé sans avoir de trace de son usage précédent.[…] Une opération bien plus rentable que l'extraction de l'or dans les mines et qui, de plus, permet de créer de nouveaux appareils en recyclant l'or des anciens. »
« Dans le cadre du comité stratégique de filière Mines et métallurgie, un groupe de travail s'est penché sur les besoins de recyclage et de seconde vie des batteries, et sur l'organisation d’une filière nationale. […] Aujourd'hui, le recyclage des batteries n'est pas rentable. […] Le recyclage des batteries permet principalement aujourd'hui de produire des métaux d'alliages, "dont la pureté n'est cependant pas celle requise pour la fabrication de nouvelles batteries", note le rapport. À l'avenir, l'enjeu est de développer également un modèle en "boucle fermée", qui permettra de produire des précurseurs de matériaux actifs de cathodes (carbonate de lithium, lithium métal, sulfate de nickel et de cobalt, etc.), qui peuvent être réutilisés dans des batteries. Les acteurs asiatiques se sont déjà positionnés sur ce modèle et annoncent des investissements importants pour pouvoir traiter au minimum 100 000 tonnes par an chacun. »
« Total lance une étude de faisabilité pour construire une usine de polypropylène recyclé en Europe. Pour ce projet, le Français s'est associé à l'américain Pure Cycle Technologies, détenteur d'une technologie licenciée par Procter & Gamble et qui permettrait de retirer tous les contaminants de déchets à haute teneur en polypropylène pour produire un équivalent de polypropylène vierge. L'étude déterminera la viabilité économique du projet, en particulier à travers l'accès à des filières compétitives de matières premières. »
« Fondée en 2001, la start-up suédoise de vingt personnes a développé une technologie permettant de modifier la composition chimique et la phase physique du matériau pneumatique au cours du processus de pyrolyse, tout en assurant une consommation d'énergie minimale. » ; de quoi « obtenir des produits de haute qualité tels que du noir de carbone régénéré, de l'huile de pyrolyse, de l'acier ou encore du gaz, produits qui peuvent ensuite être réincorporés dans le circuit de production de différents secteurs industriels ».
« Alors qu'elle avait déjà fait parlé d'elle, la solution de recyclage enzymatique mise au point par la société française Carbios a figuré, le 8 avril dernier, en une de la prestigieuse revue scientifique Nature. Un coup de projecteur dont les effets se font déjà sentir : en moins d'une semaine, le cours de l'action de la PME auvergnate a plus que doublé pour dépasser les 16 euros à la réouverture de la bourse, mardi 14 avril. […] Concrètement, Carbios a mis au point une enzyme capable de "digérer" les déchets plastiques composés de polytéréphtalate d'éthylène (PET), pour mieux les recycler. Dérivé du pétrole, ce polymère […] se retrouve dans les bouteilles jetables, les barquettes d'emballage ou encore les fibres textiles. Contrairement au recyclage thermomécanique, qui dégrade la qualité du plastique, l'enzyme de Carbios s'attaque à la structure même du polymère pour le réduire à ses composants : les monomères. Qui peuvent ensuite être recombinés pour former du plastique comme neuf, se rapprochant ainsi du rêve d'un recyclage infini. »
Ces qualités ne vont pas toujours de pair : « Le recyclage des panneaux à couche mince serait plus rentable que celui des autres types de panneaux, car ils contiennent des métaux rares. En revanche, les panneaux en silicium cristallin, dont le recyclage est peu rentable, sont dotés d'une durée de vie bien plus longue parce que leurs composants se dégradent moins rapidement. »
Quand Dell fait du recyclage, c'est pour récupérer de l'or sur des cartes-mères et du plastique dans les océans. Mais étant donné la montagne de déchets accumulés régulièrement, il est vrai que cela ne doit pas encore peser grand-chose.
La visibilité leur fait défaut : « On nous dit au départ que la prime ne durera que quelques mois, puis on apprend au JT qu'elle sera finalement prolongée, puis même étendue dans son application. Dans ces conditions, comment avoir assez de visibilité pour investir sur la durée ? » Comme le rapporte Le Journal de la réparation, « une grande partie des pièces qui, en temps normal auraient dû être récupérées, prennent […] la direction du broyage faute de demandes suffisantes » ; par ailleurs, « en un an, l'âge des VHU a vieilli en moyenne d'une année supplémentaire pour atteindre dix-neuf ans ».