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« Le 20 décembre 1966, la Lotus Europe est présentée à la presse, elle rejoindra les marchés continentaux (elle n'est pour le moment pas vendue en Grande-Bretagne) à partir de Février 1967. […] Le moteur est un Cléon Alu, emprunté à la Renault 16 TL ! Sa cylindrée de 1470 cm3 est conservée, par contre les techniciens de Lotus, en plus de l'inverser pour qu'il convienne à une propulsion, le dopent. Il atteint désormais 82 chevaux ! »
« La collection Prestige des éditions ETAI publie un superbe ouvrage écrit par Christian Rouxel, consacré à l'entreprise pionnière du raffinage et de la distribution de pétrole en France, Fenaille et Despeaux, qui deviendra plus tard la célèbre Esso. »
« Au-delà de l'histoire familiale et de celle de cette entreprise, l'ouvrage nous replonge pleinement dans les débuts de l'ère du pétrole. Source de méfiance initialement dans nos contrées en raison d'une tenace réputation de "dangerosité" mais aussi de préjugés politiques (le pétrole "lampant" servi lors de la Commune à déclencher les incendies lors de la semaine sanglante), le pétrole s'impose peu à peu en raison de sa praticité, de son rendement, de son prix attractif et de la qualité des produits raffinés en France. »
« La France se caractérise longtemps par une résistance aux Américains, qui n'arrivent pas, malgré la puissance de frappe du trust de Rockfeller, à pénétrer et dominer le marché de produits raffinés jalousement gardé par des compagnies françaises. Le raffinage à la française est protégé par une politique fiscale avantageuse, une protection étatique et le choix du "premium". Mais l'État commence à y mettre son grain de sel, à la fois pour y ponctionner une manne financière juteuse mais aussi essayer d'en prendre le contrôle. La question du monopole d'État est un véritable serpent de mer qui suscite des débats passionnés tout au long de ces années, avec des arguments qui font écho à notre époque sur les profits éhontés des compagnies pétrolières. »
« C'est la guerre de 14-18 qui change radicalement la donne. Avec des besoins en pétrole croissants pour répondre à la mécanisation de la guerre moderne, l'État français profite du contexte de mobilisation pour prendre en main la filière du pétrole et surtout les approvisionnements venant essentiellement des États-Unis, faisant perdre ainsi aux compagnies privées une grande partie de leurs prérogatives. L'État […] maintient après la guerre un contrôle étatique rigoureux, tout en essayant, à la faveur des traités, d'obtenir sa "part du gâteau" notamment en Irak. Toutefois, l'après-guerre finit par marquer le triomphe des majors anglo-saxonnes, qui tirent profit de la libéralisation progressive du secteur et de leur capacité à casser les prix pour prendre d'assaut le marché français et fragiliser les indépendants. »
« Le livre est d'une grande richesse. Le récit, très détaillé, abondamment sourcé et soucieux de replacer l'histoire de cette entreprise dans le contexte national et international, s'accompagne d'une abondante iconographie et documentation »
« Au-delà de l'histoire familiale et de celle de cette entreprise, l'ouvrage nous replonge pleinement dans les débuts de l'ère du pétrole. Source de méfiance initialement dans nos contrées en raison d'une tenace réputation de "dangerosité" mais aussi de préjugés politiques (le pétrole "lampant" servi lors de la Commune à déclencher les incendies lors de la semaine sanglante), le pétrole s'impose peu à peu en raison de sa praticité, de son rendement, de son prix attractif et de la qualité des produits raffinés en France. »
« La France se caractérise longtemps par une résistance aux Américains, qui n'arrivent pas, malgré la puissance de frappe du trust de Rockfeller, à pénétrer et dominer le marché de produits raffinés jalousement gardé par des compagnies françaises. Le raffinage à la française est protégé par une politique fiscale avantageuse, une protection étatique et le choix du "premium". Mais l'État commence à y mettre son grain de sel, à la fois pour y ponctionner une manne financière juteuse mais aussi essayer d'en prendre le contrôle. La question du monopole d'État est un véritable serpent de mer qui suscite des débats passionnés tout au long de ces années, avec des arguments qui font écho à notre époque sur les profits éhontés des compagnies pétrolières. »
« C'est la guerre de 14-18 qui change radicalement la donne. Avec des besoins en pétrole croissants pour répondre à la mécanisation de la guerre moderne, l'État français profite du contexte de mobilisation pour prendre en main la filière du pétrole et surtout les approvisionnements venant essentiellement des États-Unis, faisant perdre ainsi aux compagnies privées une grande partie de leurs prérogatives. L'État […] maintient après la guerre un contrôle étatique rigoureux, tout en essayant, à la faveur des traités, d'obtenir sa "part du gâteau" notamment en Irak. Toutefois, l'après-guerre finit par marquer le triomphe des majors anglo-saxonnes, qui tirent profit de la libéralisation progressive du secteur et de leur capacité à casser les prix pour prendre d'assaut le marché français et fragiliser les indépendants. »
« Le livre est d'une grande richesse. Le récit, très détaillé, abondamment sourcé et soucieux de replacer l'histoire de cette entreprise dans le contexte national et international, s'accompagne d'une abondante iconographie et documentation »
C'était un projet abandonné, dont une bonne partie du design fut toutefois repris sur la Visa, conçue sur une base technique complètement différente. Un projet qui fut toutefois ressorti des cartons pour une concrétisation en Roumanie, avec l'engagement du constructeur français d'écouler lui-même une partie de la production.
C'est la première Alpine ! Mais toute sa conception n'a pas été dictée par Jean Rédélé : en effet, c'est seulement « le tour de force du cabriolet fabriqué par ses soins lui permettra de reprendre la main sur une auto qui n'était pas de lui » ; « ce que l'on ne peut pas dire des A108 et A110 qui portent bien plus sa marque ». Par ailleurs, « si une légende veut que le numéro 106 soit issu d'un numéro de course de Rédélé, il est en fait issu du type mine des 4CV sportives de l'époque, les 1060, 1062 et 1063 ».
Cet article n'entre pas trop dans les détails techniques. Par exemple, il donne peu d'explications pour comprendre l’origine de cette curiosité propre à la R16, dont l'espacement entre les roues avant et arrière n'était pas le même de chaque côté de la voiture ! Il en recense néanmoins toutes les évolutions esthétiques et mécaniques. Saviez-vous, par exemple, qu'aucun losange n'était présent sur la calandre des premiers modèles ? Ou qu'une version avait été adaptée aux spécificité du marché américain ?
Il n'était resté que quelques années à la tête de Renault. Sous son impulsion, cependant, le constructeur au losange était entré dans une nouvelle ère : celle de la qualité, symbolisée par le lancement de la Renault 19.
Né à la fin des années soixante, ce modèle a survécu jusqu'au milieu des années 2000 ! En fait, sa production n'a cessé que lorsque Renault a pris le contrôle de Dacia – avec le succès que l'on sait.
La voiture de l'an 2000, telle que Simca l'imaginait en 1958. En réponse à un concours lancé par Le Journal de Tintin ! Sans doute le XXIe siècle aura-t-il déçu ceux qui rêvaient d'en prendre le volant.
Dans les années soixante-dix, alors que la berlinette Alpine était produite de l'autre côté des Pyrénées, un pilote espagnol entreprit de lui greffer le moteur d'une Porsche 911 – entre autres organes mécaniques.
C'était il y a vingt ans ! Mercedes s'est plutôt bien tiré de cette crise. Qu'en serait-il aujourd'hui, avec l'effervescence des réseaux sociaux ? Quoique l'information puisse aussi être noyée dans la masse…
La Porsche 911 est une véritable icône. Son succès ne se dément pas ! Mais elle a bien failli disparaître au début des années quatre-vingt. De la même façon (si l'on peut dire), n'a-t-on pas jadis envisagé de raser Notre-Dame-de-Paris ?
C'était bien avant le rachat d'Alstom par Siemens ! Finalement, Volkswagen et BMW s'étaient partagé les deux marques britanniques. Mais ils n'étaient parvenus à s'accorder qu'après moult péripéties.
Un siècle ? Effectivement, comme on vient de le voir à Chantilly. À l'aube du XXe siècle, près d'un tiers des voitures en circulation étaient électriques !
La mondialisation est-elle l'apanage du XXIe siècle ? En tout cas, la nouvelle Alpine sera produite exclusivement en France, tandis que la moitié de ses ancêtres furent assemblées à l'étranger. Étonnant !
Cette voiture ne nous a jamais passionné, mais nous sommes étonné d'apprendre qu'elle fut produite dans tant de pays : France, Royaume-Uni, Espagne, mais aussi Colombie, Finlande et Nouvelle-Zélande !
La mondialisation ne date pas d'hier, certes, mais l'exemple est ici anecdotique : moins de quatre cents Peugeot 604 furent assemblées en Corée, sous l'égide de Kia, un constructeur alors méconnu en France.
Une voiture américaine fut jadis baptisée du nom de Versailles. Mais il n'est pas certain que cela soit à l'honneur de la ville de Roi-Soleil, car cette Lincoln ne présentait pas des prestations à la hauteur de ses ambitions.
Dans la série "la mondialisation ne date pas d'hier" : des berlinettes Alpine furent produites en Espagne, au Brésil, en Bulgarie et au Mexique.
L'internationalisation des constructeurs automobiles ne date pas d'hier. Nouvel exemple avec l'incursion en Bulgarie de Renault et même Alpine. C'était dans les années soixante. Mais cela n'a pas duré longtemps.
Le saviez-vous ? Dans les années quatre-vingt, des taxis Peugeot arpentèrent les rues de New York et Los Angeles. En effet, la 505 remporta un appel d'offres dans chacune de ces villes ! Elle rencontra même un relatif succès outre-Atlantique.