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« La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné lundi [23 janvier 2023] la Lituanie pour violation de la liberté d'expression après l'apposition d'un avertissement présentant comme "nuisible pour les enfants" un recueil de contes mettant en scène des personnages LGBTI. »
« La Grande Chambre, formation suprême de la CEDH, estime que "la restriction de l'accès des enfants à ces contenus ne visait aucun but qu'elle pourrait considérer comme légitime", et note que "les mesures appliquées au livre avaient pour but de limiter l'accès des enfants à des contenus représentant des relations homosexuelles comme essentiellement équivalentes aux relations hétérosexuelles". »
« L'affaire avait été portée en 2019 devant la CEDH par Neringa Dangvyde Macate, auteure lituanienne de littérature pour enfants. En 2013, l'Université lituanienne des sciences de l'éducation publia l'un de ses recueils de contes, avec le soutien financier du ministère de la Culture. Deux des six contes du livre portaient sur des relations et des mariages entre personnes du même sexe, indique la CEDH. Après plusieurs plaintes adressées au ministère et à l'université, reprochant notamment à l'ouvrage d'"encourager les perversions", l'université avait décidé de suspendre la diffusion du livre et de rappeler les exemplaires en librairie. Sa distribution n'avait repris qu'un an plus tard, tandis que l'ouvrage, destiné aux enfants de neuf à dix ans, était marqué d'un avertissement le présentant comme "nuisible pour les enfants de moins de quatorze ans". »
« La Grande Chambre a estimé que le recueil de contes incitait au contraire "au respect et à l'acceptation de tous les membres de la société", et écarté la position du gouvernement lituanien : celui-ci assurait que le livre promouvait les familles homoparentales "au détriment des autres formes de famille". »
« La Grande Chambre, formation suprême de la CEDH, estime que "la restriction de l'accès des enfants à ces contenus ne visait aucun but qu'elle pourrait considérer comme légitime", et note que "les mesures appliquées au livre avaient pour but de limiter l'accès des enfants à des contenus représentant des relations homosexuelles comme essentiellement équivalentes aux relations hétérosexuelles". »
« L'affaire avait été portée en 2019 devant la CEDH par Neringa Dangvyde Macate, auteure lituanienne de littérature pour enfants. En 2013, l'Université lituanienne des sciences de l'éducation publia l'un de ses recueils de contes, avec le soutien financier du ministère de la Culture. Deux des six contes du livre portaient sur des relations et des mariages entre personnes du même sexe, indique la CEDH. Après plusieurs plaintes adressées au ministère et à l'université, reprochant notamment à l'ouvrage d'"encourager les perversions", l'université avait décidé de suspendre la diffusion du livre et de rappeler les exemplaires en librairie. Sa distribution n'avait repris qu'un an plus tard, tandis que l'ouvrage, destiné aux enfants de neuf à dix ans, était marqué d'un avertissement le présentant comme "nuisible pour les enfants de moins de quatorze ans". »
« La Grande Chambre a estimé que le recueil de contes incitait au contraire "au respect et à l'acceptation de tous les membres de la société", et écarté la position du gouvernement lituanien : celui-ci assurait que le livre promouvait les familles homoparentales "au détriment des autres formes de famille". »
« L'estonien Juri Vips n'a pas assez tourné sa langue dans sa bouche, surtout à l'heure des réseaux sociaux et des live où tout est scruté, enregistré et potentiellement explosif par la viralité des médias. Au cours d'une partie online diffusée en direct, l'Estonien, membre du programme jeunes Red Bull, a lâché contre un adversaire le mot "nigger" puis a plaisanté sur le port d'une casquette rose qui faisait "gay", un combo parfait pour déclencher désormais un tollé viral, réveiller le tribunal du net et susciter un appel immédiat au cancel. »
« Suspendu dans un premier temps par Red Bull, Vips est désormais purement et simplement envoyé du programme avec effet immédiat, alors qu'il avait pu participer à sa première séance d'essais libres F1 à Barcelone. »
« Les mauvaises langues diront que c'est aussi un pretexte pour écarter Jüri Vips, qui a enchaîne les bourdes cette saison. Il avait rejoint le programme junior de Red Bull en 2018 et court en Formule 2 depuis 2020. Malgré deux poles, Vips a connu bien des déboires et s'est manqué à Bakou avec une sortie de piste. L'erreur de trop pour certains, et le dérapage verbal est venu couronner le tout. Vips court sous les couleurs de l'équipe Hitech Grand Prix, qui n'a pas encore indiqué si son pilote allait poursuivre la saison alors que le prochain meeting du championnat arrive. »
« Cette affaire devrait rappeler à la jeune génération de pilotes, biberonnée à internet et adepte du gaming sur Twitch, qu'ils sont des personnages publics et que, même dans le cadre d'une partie entre amis, ils représentent leur employeur et doivent surveiller de près leur communication. N'oublions pas aussi que dans le monde anglo-saxon, le mot "nègre" est tabou et doit selon l'usage être remplacé par "N-Word", même s'il est cité de manière didactique et explicative. Plusieurs universitaires aux USA et au Canada ont été vilipendés pour avoir prononcé le "n-word", alors même qu'il s'agissait de le contextualiser dans le cadre de cours d'histoire et de sociologie. Lutter contre un terme et les préjugés raciaux qui s'y rattachent, sans pouvoir le nommer clairement...un paradoxe très orwellien n'est-ce pas ? »
« Suspendu dans un premier temps par Red Bull, Vips est désormais purement et simplement envoyé du programme avec effet immédiat, alors qu'il avait pu participer à sa première séance d'essais libres F1 à Barcelone. »
« Les mauvaises langues diront que c'est aussi un pretexte pour écarter Jüri Vips, qui a enchaîne les bourdes cette saison. Il avait rejoint le programme junior de Red Bull en 2018 et court en Formule 2 depuis 2020. Malgré deux poles, Vips a connu bien des déboires et s'est manqué à Bakou avec une sortie de piste. L'erreur de trop pour certains, et le dérapage verbal est venu couronner le tout. Vips court sous les couleurs de l'équipe Hitech Grand Prix, qui n'a pas encore indiqué si son pilote allait poursuivre la saison alors que le prochain meeting du championnat arrive. »
« Cette affaire devrait rappeler à la jeune génération de pilotes, biberonnée à internet et adepte du gaming sur Twitch, qu'ils sont des personnages publics et que, même dans le cadre d'une partie entre amis, ils représentent leur employeur et doivent surveiller de près leur communication. N'oublions pas aussi que dans le monde anglo-saxon, le mot "nègre" est tabou et doit selon l'usage être remplacé par "N-Word", même s'il est cité de manière didactique et explicative. Plusieurs universitaires aux USA et au Canada ont été vilipendés pour avoir prononcé le "n-word", alors même qu'il s'agissait de le contextualiser dans le cadre de cours d'histoire et de sociologie. Lutter contre un terme et les préjugés raciaux qui s'y rattachent, sans pouvoir le nommer clairement...un paradoxe très orwellien n'est-ce pas ? »
Extrait d'un communiqué du Syndicat national des journalistes (SNJ) publié le 28 février 2022 :
« L'Union européenne et les États membres […] s'apprêtent […] à interdire plusieurs chaînes et sites internet financés par la Russie, désignant notamment ceux de Russia Today (RT), qualifiés de "machines médiatiques" pratiquant une "désinformation toxique". »
« La rédaction de RT France, composée très majoritairement de journalistes professionnels français passés par différents médias, est clairement montrée du doigt. Cette équipe d'une centaine de journalistes est déjà la cible d'insultes intolérables sur les réseaux sociaux ("collabos", "ennemis de l'intérieur", etc.), mais également de menaces physiques. »
« Fort logiquement, le positionnement éditorial de RT France est souvent discuté et contesté (y compris au sein de la chaîne). Son traitement de l'actualité russe, en particulier, a été largement analysé, critiqué, moqué parfois. Mais s'en prendre ainsi à ses salariés est inacceptable. Les intimidations et menaces de représailles n'ont jamais fait avancer la cause de la liberté de la presse. »
« Confondre, sans la moindre nuance, le travail d'une rédaction avec la politique du pays qui la finance est un raccourci dangereux, parfois emprunté pour justifier des violences à l'égard de reporters. C'est faire peu de cas de la conscience professionnelle de ces journalistes, de leur volonté de traiter l'information avec sérieux et honnêteté. »
« En temps de guerre, la tentation est souvent grande de régler ses comptes en s'attaquant à des médias. S'en prendre à des journalistes, les expulser, interdire les chaînes ou les journaux dans lesquels ils travaillent constitue, quelles que soient les intentions affichées, un acte de censure qui réduit le pluralisme de l'information. Ce n'est jamais la bonne réponse. »
« L'Union européenne et les États membres […] s'apprêtent […] à interdire plusieurs chaînes et sites internet financés par la Russie, désignant notamment ceux de Russia Today (RT), qualifiés de "machines médiatiques" pratiquant une "désinformation toxique". »
« La rédaction de RT France, composée très majoritairement de journalistes professionnels français passés par différents médias, est clairement montrée du doigt. Cette équipe d'une centaine de journalistes est déjà la cible d'insultes intolérables sur les réseaux sociaux ("collabos", "ennemis de l'intérieur", etc.), mais également de menaces physiques. »
« Fort logiquement, le positionnement éditorial de RT France est souvent discuté et contesté (y compris au sein de la chaîne). Son traitement de l'actualité russe, en particulier, a été largement analysé, critiqué, moqué parfois. Mais s'en prendre ainsi à ses salariés est inacceptable. Les intimidations et menaces de représailles n'ont jamais fait avancer la cause de la liberté de la presse. »
« Confondre, sans la moindre nuance, le travail d'une rédaction avec la politique du pays qui la finance est un raccourci dangereux, parfois emprunté pour justifier des violences à l'égard de reporters. C'est faire peu de cas de la conscience professionnelle de ces journalistes, de leur volonté de traiter l'information avec sérieux et honnêteté. »
« En temps de guerre, la tentation est souvent grande de régler ses comptes en s'attaquant à des médias. S'en prendre à des journalistes, les expulser, interdire les chaînes ou les journaux dans lesquels ils travaillent constitue, quelles que soient les intentions affichées, un acte de censure qui réduit le pluralisme de l'information. Ce n'est jamais la bonne réponse. »
« France, tout le monde est pour la liberté d'expression. Mais pas sur tous les sujets. […] À l'instar de la laïcité qu'on souhaite rendre plus "inclusive", la liberté d'expression devrait s'assouplir pour ne pas offenser les populations "sensibles". Défendre la liberté d'expression, dans les limites de la loi, c'est la défendre complètement ou pas du tout. »
« Il aura fallu presque quinze jours aux médias pour afficher un soutien unanime à la journaliste Ophélie Meunier, menacée de mort, tout comme le juriste Amine Elbahi, à la suite du reportage de Zone interdite consacré au séparatisme islamiste dans la ville de Roubaix. Les dessinateurs de Charlie Hebdo sont morts pour avoir osé caricaturer le Prophète. Un crime de "blasphème" pour ceux, nombreux, qui avaient pensé qu'ils l'avaient "bien cherché". Désormais, nous sommes passés au stade supérieur : en France, on risque de mourir pour avoir montré la vie d'un quartier gangrené par l'islamisme. Pas de prophète, pas de caricatures, pas de propos insultants. Juste une caméra. »
« Le cas Ophélie Meunier en dit long sur nos abandons, nos résignations, la mollesse de nos convictions. Ce qui embarrassait une partie des médias, qui a tant tardé à réagir, c'était la possible instrumentalisation d'une émission de télévision dans le contexte d'une campagne électorale. Ce qui les inquiétait, c'était de "faire le jeu" des extrêmes, du Rassemblement national, d'Éric Zemmour. On s'affole à l'idée qu'on puisse "stigmatiser" une population. Alors que c'est exactement l'inverse : assimiler tous les musulmans à ces radicaux salafistes, c'est faire de l'amalgame, essentialiser une population et penser en raciste. »
« Couvrir l'information dans certains quartiers en France est devenu dangereux. Se retrouver flanqué en permanence de deux gardes du corps, subir des insultes, des menaces de mort, faire vivre ses proches dans l'angoisse, simplement pour avoir filmé le délire idéologique d'islamistes proposant des poupées voilées sans visage dans des librairies salafistes à Roubaix… Le jeu en vaut-il la chandelle ? risque de se demander plus d'un journaliste. Michaëlle Gagnet, la réalisatrice du Zone interdite consacré à l'islam radical, a d'ailleurs précisé que certains journalistes de la rédaction de M6 avaient refusé d'effectuer ce reportage, "à cause de sa difficulté mais aussi par peur". »
« Être accusé d'"islamophobie", se faire menacer de boycott, de procédure pénale, voir la vie de vos salariés mise en danger, ce qui engage votre responsabilité, voilà qui va faire réfléchir plus d'un patron de médias. […] Des documentaires sur des quartiers sensibles dorment dans les tiroirs de certaines chaînes. "Encore un petit effort et ces sujets deviendront totalement tabous, un angle mort, un problème que plus aucun média n'osera traiter et aborder", déplore Richard Malka, défenseur de Charlie Hebdo, de Mila et désormais d'Ophélie Meunier. Dans son livre Le Droit d'emmerder Dieu (le texte initial de sa plaidoirie au procès Charlie), l'avocat parle de "l'arme de la peur", qui veut "nous faire abandonner un mode de vie construit au fil des siècles". »
« La liberté d'expression en France est en train de devenir un droit qui "ne nous apporte que des ennuis". Si l'autocensure se diffuse comme un poison lent, nous aurons donné aux islamistes la victoire dont ils rêvent : nous soumettre. Par peur, par lâcheté, par paresse. »
« Il aura fallu presque quinze jours aux médias pour afficher un soutien unanime à la journaliste Ophélie Meunier, menacée de mort, tout comme le juriste Amine Elbahi, à la suite du reportage de Zone interdite consacré au séparatisme islamiste dans la ville de Roubaix. Les dessinateurs de Charlie Hebdo sont morts pour avoir osé caricaturer le Prophète. Un crime de "blasphème" pour ceux, nombreux, qui avaient pensé qu'ils l'avaient "bien cherché". Désormais, nous sommes passés au stade supérieur : en France, on risque de mourir pour avoir montré la vie d'un quartier gangrené par l'islamisme. Pas de prophète, pas de caricatures, pas de propos insultants. Juste une caméra. »
« Le cas Ophélie Meunier en dit long sur nos abandons, nos résignations, la mollesse de nos convictions. Ce qui embarrassait une partie des médias, qui a tant tardé à réagir, c'était la possible instrumentalisation d'une émission de télévision dans le contexte d'une campagne électorale. Ce qui les inquiétait, c'était de "faire le jeu" des extrêmes, du Rassemblement national, d'Éric Zemmour. On s'affole à l'idée qu'on puisse "stigmatiser" une population. Alors que c'est exactement l'inverse : assimiler tous les musulmans à ces radicaux salafistes, c'est faire de l'amalgame, essentialiser une population et penser en raciste. »
« Couvrir l'information dans certains quartiers en France est devenu dangereux. Se retrouver flanqué en permanence de deux gardes du corps, subir des insultes, des menaces de mort, faire vivre ses proches dans l'angoisse, simplement pour avoir filmé le délire idéologique d'islamistes proposant des poupées voilées sans visage dans des librairies salafistes à Roubaix… Le jeu en vaut-il la chandelle ? risque de se demander plus d'un journaliste. Michaëlle Gagnet, la réalisatrice du Zone interdite consacré à l'islam radical, a d'ailleurs précisé que certains journalistes de la rédaction de M6 avaient refusé d'effectuer ce reportage, "à cause de sa difficulté mais aussi par peur". »
« Être accusé d'"islamophobie", se faire menacer de boycott, de procédure pénale, voir la vie de vos salariés mise en danger, ce qui engage votre responsabilité, voilà qui va faire réfléchir plus d'un patron de médias. […] Des documentaires sur des quartiers sensibles dorment dans les tiroirs de certaines chaînes. "Encore un petit effort et ces sujets deviendront totalement tabous, un angle mort, un problème que plus aucun média n'osera traiter et aborder", déplore Richard Malka, défenseur de Charlie Hebdo, de Mila et désormais d'Ophélie Meunier. Dans son livre Le Droit d'emmerder Dieu (le texte initial de sa plaidoirie au procès Charlie), l'avocat parle de "l'arme de la peur", qui veut "nous faire abandonner un mode de vie construit au fil des siècles". »
« La liberté d'expression en France est en train de devenir un droit qui "ne nous apporte que des ennuis". Si l'autocensure se diffuse comme un poison lent, nous aurons donné aux islamistes la victoire dont ils rêvent : nous soumettre. Par peur, par lâcheté, par paresse. »
« La journaliste Natacha Polony s'est défendue mardi [1er mars 2022] devant le tribunal correctionnel de Paris d'avoir remis en cause le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. "À aucun moment je n'ai minimisé ce qui m'apparaît comme une horreur absolue", a martelé la chroniqueuse, également directrice de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne. »
« Le 18 mars 2018 sur France Inter, elle avait évoqué le génocide rwandais en estimant "nécessaire de regarder en face ce qui s'est passé à ce moment-là et qui n'a rien finalement d'une distinction entre des méchants et des gentils". "Malheureusement, on est typiquement dans le genre de cas où on avait des salauds face à d'autres salauds. (...) C'est-à-dire que je pense qu'il n'y avait pas d'un côté les gentils et de l'autre les méchants dans cette histoire", avait-elle ajouté. »
« Or, depuis 2017, la loi sur la liberté de la presse punit le fait de nier, minorer ou banaliser de façon outrancière tous les génocides reconnus par la France, et pas seulement celui des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Fin 2020 et contre l'avis du parquet, un juge d'instruction avait renvoyé en procès la chroniqueuse pour "contestation de l'existence de crime contre l'humanité". »
« "Est-ce qu'évoquer la violence du FPR revient à nier le génocide?", a interrogé Me Jean-Yves Dupeux, défendant la journaliste. Ce à quoi l'historien Stéphane Audoin-Rousseau, cité comme témoin, a répondu en détaillant la "spécificité" du négationnisme du génocide des Tutsi lié, entre autres, au fait que "le groupe cible (du génocide) a pris le pouvoir" et mené ensuite "une guerre civile avec toute la violence d'une guerre". "Nous ne sommes plus dans le cas d'une victime parfaite. Nous sommes dans une complexité qui ouvre une porte permanente à la thèse du double génocide. Le problème c'est que ce ne sont pas les mêmes violences", a-t-il argumenté. »
Affaire à suivre.
« Le 18 mars 2018 sur France Inter, elle avait évoqué le génocide rwandais en estimant "nécessaire de regarder en face ce qui s'est passé à ce moment-là et qui n'a rien finalement d'une distinction entre des méchants et des gentils". "Malheureusement, on est typiquement dans le genre de cas où on avait des salauds face à d'autres salauds. (...) C'est-à-dire que je pense qu'il n'y avait pas d'un côté les gentils et de l'autre les méchants dans cette histoire", avait-elle ajouté. »
« Or, depuis 2017, la loi sur la liberté de la presse punit le fait de nier, minorer ou banaliser de façon outrancière tous les génocides reconnus par la France, et pas seulement celui des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Fin 2020 et contre l'avis du parquet, un juge d'instruction avait renvoyé en procès la chroniqueuse pour "contestation de l'existence de crime contre l'humanité". »
« "Est-ce qu'évoquer la violence du FPR revient à nier le génocide?", a interrogé Me Jean-Yves Dupeux, défendant la journaliste. Ce à quoi l'historien Stéphane Audoin-Rousseau, cité comme témoin, a répondu en détaillant la "spécificité" du négationnisme du génocide des Tutsi lié, entre autres, au fait que "le groupe cible (du génocide) a pris le pouvoir" et mené ensuite "une guerre civile avec toute la violence d'une guerre". "Nous ne sommes plus dans le cas d'une victime parfaite. Nous sommes dans une complexité qui ouvre une porte permanente à la thèse du double génocide. Le problème c'est que ce ne sont pas les mêmes violences", a-t-il argumenté. »
Affaire à suivre.
Extrait d'un communiqué diffusé le 19 octobre 2021 :
« Les attaques contre la liberté d'expression imputables aux gouvernements, associées au flux de mésinformation qui a déferlé sur le monde en cette période de pandémie de Covid-19, ont un impact dévastateur sur la capacité des personnes à avoir accès en temps voulu à des informations exactes pour les aider à faire face à une crise sanitaire mondiale en plein essor, a écrit Amnesty International le 19 octobre 2021 dans un nouveau rapport.
« Ce rapport intitulé "Parole muselée et mésinformation – La liberté d'expression menacée pendant la pandémie de Covid-19" révèle comment le fait que les gouvernements et les autorités se soient appuyés sur la censure et la sanction tout au long de la crise a réduit la qualité de l'information parvenant aux citoyen·ne·s. La pandémie a engendré une situation dangereuse dans laquelle les gouvernements invoquent de nouvelles lois pour bâillonner le journalisme indépendant et attaquer les personnes qui critiquent directement la réponse apportée par leur gouvernement à la pandémie de Covid-19 ou qui tentent simplement d'en savoir plus. »
Dans son communiqué, Amnesty International met ouvertement en cause la Chine, la Tanzanie, de la Russie et du Nicaragua. Son message n'en reste pas moins valable pour la France comme pour les autres pays : « Il est essentiel de disposer d'une diversité de sources et d'avoir la possibilité de contester les informations disponibles et d'en débattre. […] La censure ne permet pas de lutter contre la mésinformation, contrairement à des médias libres et indépendants et à une société civile forte. »
« Les attaques contre la liberté d'expression imputables aux gouvernements, associées au flux de mésinformation qui a déferlé sur le monde en cette période de pandémie de Covid-19, ont un impact dévastateur sur la capacité des personnes à avoir accès en temps voulu à des informations exactes pour les aider à faire face à une crise sanitaire mondiale en plein essor, a écrit Amnesty International le 19 octobre 2021 dans un nouveau rapport.
« Ce rapport intitulé "Parole muselée et mésinformation – La liberté d'expression menacée pendant la pandémie de Covid-19" révèle comment le fait que les gouvernements et les autorités se soient appuyés sur la censure et la sanction tout au long de la crise a réduit la qualité de l'information parvenant aux citoyen·ne·s. La pandémie a engendré une situation dangereuse dans laquelle les gouvernements invoquent de nouvelles lois pour bâillonner le journalisme indépendant et attaquer les personnes qui critiquent directement la réponse apportée par leur gouvernement à la pandémie de Covid-19 ou qui tentent simplement d'en savoir plus. »
Dans son communiqué, Amnesty International met ouvertement en cause la Chine, la Tanzanie, de la Russie et du Nicaragua. Son message n'en reste pas moins valable pour la France comme pour les autres pays : « Il est essentiel de disposer d'une diversité de sources et d'avoir la possibilité de contester les informations disponibles et d'en débattre. […] La censure ne permet pas de lutter contre la mésinformation, contrairement à des médias libres et indépendants et à une société civile forte. »
« "Même si nous dépensions tout notre argent dans la prévention, cela n'empêcherait quand même pas les gens de voir des choses qu'ils n'aiment pas. Cela n'éliminerait pas toutes les possibilités que les gens ont d'utiliser la plateforme de manière mal intentionnée". La phrase vient d'Andrew Bosworth, le vice-président de Facebook en charge de la réalité virtuelle, qui prendra en janvier le poste de CTO de Meta, la maison-mère de Facebook. »
« Le futur chief technology officier du réseau social était interviewé par Ina Fried, une journaliste d'Axios, qui lui demandait ce que Facebook pourrait faire de plus pour diminuer ses "effets néfastes". Et la réponse du futur chef de toute la technologie de la plateforme à de quoi laisser perplexe. »
« "Ce sont les individus qui choisissent ou non de croire aux posts qu'ils voient sur la plateforme, ce sont eux qui choisissent de partager ou non certains contenus, et jamais je ne me permettrais de dire qu'ils n'ont pas le droit de le faire parce que je ne suis pas d'accord avec ce qu'ils disent", explique-t-il. »
« "Si votre démocratie ne peut pas tolérer les discours de certaines personnes, alors je ne suis pas sûr de quel genre de démocratie il s'agit", a continué Andrew Bosworth lorsque la journaliste lui a demandé ce qu'il pensait du danger des fake news pour la démocratie. "Je comprends que les discours de ces gens peuvent être dangereux, je le comprends vraiment, mais fondamentalement nous sommes une technologie démocratique, et je crois que nous pouvons donner accès à plus d'informations aux utilisateurs, et permettre à tout le monde de se connecter avec d'autres, et il ne faut pas donner cette opportunité seulement à un petit groupe, à une élite. Je suis fier des outils que nous avons construits". »
« "Notre capacité à savoir ce qui est de la désinformation est en elle-même à remettre en question, donc je ne suis vraiment pas pour dire que nous possédons assez de connaissances et de légitimité à décider ce qu'un autre humain devrait dire, ou non, et qui il devrait écouter", conclut le futur-CTO, en contradiction avec le principe-mêmes des règles d'une plateforme de la tech, qui fait, jour après jour, des choix de modération en accord ou non avec ses règles d'utilisation. »
« Le futur chief technology officier du réseau social était interviewé par Ina Fried, une journaliste d'Axios, qui lui demandait ce que Facebook pourrait faire de plus pour diminuer ses "effets néfastes". Et la réponse du futur chef de toute la technologie de la plateforme à de quoi laisser perplexe. »
« "Ce sont les individus qui choisissent ou non de croire aux posts qu'ils voient sur la plateforme, ce sont eux qui choisissent de partager ou non certains contenus, et jamais je ne me permettrais de dire qu'ils n'ont pas le droit de le faire parce que je ne suis pas d'accord avec ce qu'ils disent", explique-t-il. »
« "Si votre démocratie ne peut pas tolérer les discours de certaines personnes, alors je ne suis pas sûr de quel genre de démocratie il s'agit", a continué Andrew Bosworth lorsque la journaliste lui a demandé ce qu'il pensait du danger des fake news pour la démocratie. "Je comprends que les discours de ces gens peuvent être dangereux, je le comprends vraiment, mais fondamentalement nous sommes une technologie démocratique, et je crois que nous pouvons donner accès à plus d'informations aux utilisateurs, et permettre à tout le monde de se connecter avec d'autres, et il ne faut pas donner cette opportunité seulement à un petit groupe, à une élite. Je suis fier des outils que nous avons construits". »
« "Notre capacité à savoir ce qui est de la désinformation est en elle-même à remettre en question, donc je ne suis vraiment pas pour dire que nous possédons assez de connaissances et de légitimité à décider ce qu'un autre humain devrait dire, ou non, et qui il devrait écouter", conclut le futur-CTO, en contradiction avec le principe-mêmes des règles d'une plateforme de la tech, qui fait, jour après jour, des choix de modération en accord ou non avec ses règles d'utilisation. »
« Le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, s'est dit opposé lundi [8 novembre 2021] à une régulation des réseaux sociaux. […] "Je crois qu'il faut faire attention à ce qu'il n'y ait pas de régulation, que l'on fasse confiance au citoyen et que l'on s'auto-contrôle", a déclaré le dirigeant de gauche lors de sa conférence de presse quotidienne, interrogé précisément sur le cas de Facebook. […] "Je suis pour qu'il n'y ait pas de censure, pour que personne ne voie sa liberté d'expression limitée, même que les excès soient acceptés, je préfère cela à la censure", a défendu le chef de l'État qui compte 8,2 millions d'abonnés sur Twitter et 7,7 millions d'amis Facebook. "Une entreprise économique, aussi puissante soit-elle […] ne peut faire taire le président d'un pays, cela ne se peut pas, c'est une atteinte, une attaque contre la liberté", a répété le président mexicain. »
« Dans un tweet, Jim Banks a mégenré Rachel Levine, secrétaire adjointe à la santé de l'administration Biden depuis le mois de mars. […] En début de semaine dernière, Rachel Levine a été nommée au titre "d'amiral" du service de santé publique des États-Unis, dont les membres portent des uniformes sans être militaires. Il s'agit de la plus haute fonction jamais atteinte par une personne transgenre dans l'administration américaine. »
« L'étoile montante de la frange la plus conservatrice du Parti républicain, le député de l'Indiana Jim Banks a réagi à cette nomination en tweetant : "Le titre de première femme officier quatre étoiles est pris par un homme", ce qui a entraîné la suspension de son compte Twitter, qui a depuis été rétabli. »
« Un porte-parole du réseau social a expliqué à USA Today que le compte du député était suspendu "jusqu'à ce qu'il supprime le tweet concerné", qui aurait enfreint les conditions d'utilisations de la plateforme. Ces règles proscrivent "de cibler autrui avec des insultes répétées ou d'autres contenus qui ont l'intention de déshumaniser, de dégrader ou de renforcer les stéréotypes négatifs ou préjudiciables à propos d'une catégorie protégée", ce qui inclut le fait de désigner une personne par un genre qui ne lui correspond pas. »
« "Mon tweet était une déclaration de fait. Les grandes plateformes du numérique n'ont pas à être d'accord avec moi, mais elles ne devraient pas pouvoir me censurer", a réagi Jim Banks, au média IndyStar. De son côté, Rachel Levine s'est félicitée de la suspension de ce compte Twitter, en espérant que ce soit "le premier d'une longue liste pour créer un futur plus divers et plus inclusif". »
« L'étoile montante de la frange la plus conservatrice du Parti républicain, le député de l'Indiana Jim Banks a réagi à cette nomination en tweetant : "Le titre de première femme officier quatre étoiles est pris par un homme", ce qui a entraîné la suspension de son compte Twitter, qui a depuis été rétabli. »
« Un porte-parole du réseau social a expliqué à USA Today que le compte du député était suspendu "jusqu'à ce qu'il supprime le tweet concerné", qui aurait enfreint les conditions d'utilisations de la plateforme. Ces règles proscrivent "de cibler autrui avec des insultes répétées ou d'autres contenus qui ont l'intention de déshumaniser, de dégrader ou de renforcer les stéréotypes négatifs ou préjudiciables à propos d'une catégorie protégée", ce qui inclut le fait de désigner une personne par un genre qui ne lui correspond pas. »
« "Mon tweet était une déclaration de fait. Les grandes plateformes du numérique n'ont pas à être d'accord avec moi, mais elles ne devraient pas pouvoir me censurer", a réagi Jim Banks, au média IndyStar. De son côté, Rachel Levine s'est félicitée de la suspension de ce compte Twitter, en espérant que ce soit "le premier d'une longue liste pour créer un futur plus divers et plus inclusif". »
« La censure est extrêmement brutale : le compte Instagram du Tamil Guardian, l'un des principaux médias d'information sur les communautés tamoules au Sri Lanka et dans le monde, est actuellement désactivé, sans que ses administrateurs aient été informés des raisons du blocage. »
« Comme elle l'a expliqué dans un communiqué, l'équipe du Tamil Guardian, dont le siège social est au Royaume-Uni, a été placée devant le fait accompli lorsqu'elle a découvert, le 27 octobre dernier, que son compte Instagram était désactivé. »
« Après plusieurs messages envoyés à Facebook, la maison-mère d'Instagram, le compte du Tamil Guardian a finalement été restauré le 29 octobre. Peine perdue : moins de douze heures plus tard, le compte était à nouveau inaccessible pour ses administrateurs. Et pour l'ensemble des internautes, il a tout simplement disparu du cyberespace. »
« "Sans la moindre explication, ni la moindre justification, les dirigeants d'Instagram privent près de 20 000 abonnés des informations que le Tamil Guardian diffuse habituellement depuis son compte Instagram, résume le responsable du bureau Asie-Pacifique de RSF, Daniel Bastard. Nous demandons aux dirigeants de Facebook, la maison-mère, de rétablir immédiatement ce compte et, plus largement, de faire preuve de davantage de transparence et de responsabilité quant à la gestion de leurs algorithmes. Ce type de censure est absolument inacceptable." »
« Selon la réponse-type envoyée par Facebook aux responsables du compte, sa suspension serait due au fait que "les standards de la communauté" auraient été violés. Aucun autre détail n'a été fourni. »
« Interrogé par RSF, l'un des codirecteurs du Tamil Guardian, Sharmini Vara, rappelle que ce n'est pas la première fois que le média est victime de censure de la part de Facebook et Instagram. […]
"Nous avons pu recouper des informations selon lesquelles l'État srilankais intervient pour signaler et faire disparaître notre travail sur les plateformes de réseaux sociaux.” De fait, faute de transparence, les algorithmes utilisés par Facebook pour réguler ses réseaux sociaux peuvent être manipulés par des armées de trolls ou des "social bots" – des comptes fantômes dont la seule fonction est de générer des messages automatiques – et ce, dans le but d'obtenir la suppression d'un message, ou la suspension d'un compte. »
« Comme elle l'a expliqué dans un communiqué, l'équipe du Tamil Guardian, dont le siège social est au Royaume-Uni, a été placée devant le fait accompli lorsqu'elle a découvert, le 27 octobre dernier, que son compte Instagram était désactivé. »
« Après plusieurs messages envoyés à Facebook, la maison-mère d'Instagram, le compte du Tamil Guardian a finalement été restauré le 29 octobre. Peine perdue : moins de douze heures plus tard, le compte était à nouveau inaccessible pour ses administrateurs. Et pour l'ensemble des internautes, il a tout simplement disparu du cyberespace. »
« "Sans la moindre explication, ni la moindre justification, les dirigeants d'Instagram privent près de 20 000 abonnés des informations que le Tamil Guardian diffuse habituellement depuis son compte Instagram, résume le responsable du bureau Asie-Pacifique de RSF, Daniel Bastard. Nous demandons aux dirigeants de Facebook, la maison-mère, de rétablir immédiatement ce compte et, plus largement, de faire preuve de davantage de transparence et de responsabilité quant à la gestion de leurs algorithmes. Ce type de censure est absolument inacceptable." »
« Selon la réponse-type envoyée par Facebook aux responsables du compte, sa suspension serait due au fait que "les standards de la communauté" auraient été violés. Aucun autre détail n'a été fourni. »
« Interrogé par RSF, l'un des codirecteurs du Tamil Guardian, Sharmini Vara, rappelle que ce n'est pas la première fois que le média est victime de censure de la part de Facebook et Instagram. […]
"Nous avons pu recouper des informations selon lesquelles l'État srilankais intervient pour signaler et faire disparaître notre travail sur les plateformes de réseaux sociaux.” De fait, faute de transparence, les algorithmes utilisés par Facebook pour réguler ses réseaux sociaux peuvent être manipulés par des armées de trolls ou des "social bots" – des comptes fantômes dont la seule fonction est de générer des messages automatiques – et ce, dans le but d'obtenir la suppression d'un message, ou la suspension d'un compte. »
« Pendant que le Gouvernement […] commémorait la mort du professeur Samuel Paty […], se déroulait, le 18 octobre dernier, devant la XVIIe chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, le procès de Jean-Pierre Maugendre, directeur de publication du site Internet Renaissance catholique. »
« Poursuivi par trois associations, Stop Homophobie, Mousse et Adheos, le prévenu était accusé de "provocation à la discrimination à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" pour avoir publié, le 13 juin 2019, un article intitulé "L'Église du Dieu vivant : la colonne et l'appui de la vérité", extrait d'un texte publié le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, placée à l'époque sous l'autorité du cardinal Josef Ratzinger, futur pape Benoît XVI. »
« L'incrimination visait les propos suivants : "Les autorités civiles ne doivent pas établir d'unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe qui clairement imitent l'union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d'un grave scandale pour d'autres." »
« Quand bien même, au grand étonnement d'ailleurs de la défense, la représentante du ministère public a requis la relaxe de Jean-Pierre Maugendre, arguant que les propos incriminés se limitaient à l'affirmation de la doctrine de l'Église catholique et qu'à ce titre, ils relevaient de la liberté d'expression et ne pouvaient être considérés comme une exhortation aux autorités civiles de ne pas unir des personnes de même sexe, la plainte déposée par les associations précitées a été déclarée recevable par le parquet, estimant que l'action engagée était donc susceptible de conduire à la condamnation du prévenu. Nos tribunaux peuvent-ils censurer le pape ? Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie et de s'interroger sur la l'état des libertés dans la patrie des droits de l'homme. »
« Poursuivi par trois associations, Stop Homophobie, Mousse et Adheos, le prévenu était accusé de "provocation à la discrimination à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" pour avoir publié, le 13 juin 2019, un article intitulé "L'Église du Dieu vivant : la colonne et l'appui de la vérité", extrait d'un texte publié le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, placée à l'époque sous l'autorité du cardinal Josef Ratzinger, futur pape Benoît XVI. »
« L'incrimination visait les propos suivants : "Les autorités civiles ne doivent pas établir d'unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe qui clairement imitent l'union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d'un grave scandale pour d'autres." »
« Quand bien même, au grand étonnement d'ailleurs de la défense, la représentante du ministère public a requis la relaxe de Jean-Pierre Maugendre, arguant que les propos incriminés se limitaient à l'affirmation de la doctrine de l'Église catholique et qu'à ce titre, ils relevaient de la liberté d'expression et ne pouvaient être considérés comme une exhortation aux autorités civiles de ne pas unir des personnes de même sexe, la plainte déposée par les associations précitées a été déclarée recevable par le parquet, estimant que l'action engagée était donc susceptible de conduire à la condamnation du prévenu. Nos tribunaux peuvent-ils censurer le pape ? Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie et de s'interroger sur la l'état des libertés dans la patrie des droits de l'homme. »
« Un tiers (37,5%) des contenus haineux en ligne signalés ne sont pas supprimés par les réseaux sociaux », annonce L'Usine digitale, qui n'est pourtant pas un mauvais média ! « Ce chiffre ressort du sixième rapport sur ce sujet publié par la Commission européenne », précise-t-elle, tout en prenant visiblement ses communiqués de presse pour argent comptant.
Et d'accuser les plus réticents à répondre aux injonctions de censure : « En mauvais élève, Twitter supprime seulement 49,8 % des signalements reçus (contre 35,9 % l'année précédente), Youtube 58,8 %, Instagram 66,2 % et Facebook 70,2 %. »
Tout au plus est-il concédé que « tous les réseaux ne sont pas non plus égaux en termes de notifications reçues » : « Facebook et Twitter sont largement en tête avec respectivement 1799 et 1595 notifications. Puis, viennent Youtube, Instagram, Tiktok, Jeuxvideo.com. Snapchat, Dailymotion et Microsoft n'ayant reçu quant à eux aucune notification. »
Quant à savoir si les notifications en question sont légitimes… C'est simple : la question n'est même pas posée !
Et d'accuser les plus réticents à répondre aux injonctions de censure : « En mauvais élève, Twitter supprime seulement 49,8 % des signalements reçus (contre 35,9 % l'année précédente), Youtube 58,8 %, Instagram 66,2 % et Facebook 70,2 %. »
Tout au plus est-il concédé que « tous les réseaux ne sont pas non plus égaux en termes de notifications reçues » : « Facebook et Twitter sont largement en tête avec respectivement 1799 et 1595 notifications. Puis, viennent Youtube, Instagram, Tiktok, Jeuxvideo.com. Snapchat, Dailymotion et Microsoft n'ayant reçu quant à eux aucune notification. »
Quant à savoir si les notifications en question sont légitimes… C'est simple : la question n'est même pas posée !
Révélation sidérante de Gilles Bornstein, journaliste politique sur France Info, lâche pendant son interview de Ian Brossat, directeur de campagne du communiste Fabien Roussel, mais aussi maire adjoint de Paris en charge du logement, de l'hébergement d'urgence et la protection des réfugiés. Éric Zemmour ? "Il n'a jamais... Il n'a pas le droit de venir ici !" Et pour quel motif ? On aimerait bien le savoir !
« L'ancienne porte-parole du mouvement d'ultradroite dissous Génération identitaire, Thaïs d'Escufon, a été condamnée à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) à deux mois de prison avec sursis "pour injures publiques", après la publication d'une vidéo anti-migrants, a-t-on appris de source judiciaire. Un autre militant de ce mouvement, Jérémie Piano, qui a également publié des vidéos hostiles aux migrants, a été condamné à la même peine pour "provocation à la haine raciale". Chacun d'entre deux a aussi été condamné à 3 000 euros d'amende. »
« L'audience s'était tenue le 16 juin en l'absence des prévenus. Le procureur de la République de Saint-Gaudens, Christophe Amunzateguy, avait requis quatre mois de prison avec sursis et réclamé 4 000 euros d'amende pour chacun. "C'est une procédure très particulière, la question porte sur la liberté d'expression politique", avait-il souligné. »
« Selon le procureur, la porte-parole du mouvement, Anne-Thaïs du Tertre d'Escœuffant, dite Thaïs d'Escufon, une étudiante toulousaine de vingt et un an ans, avait "stigmatisé" les migrants dans une vidéo Youtube publiée le 21 janvier en affirmant qu'il était "scandaleux qu’un migrant puisse traverser la frontière". Des propos qui caractérisent "ce passage de la frontière comme un danger, c'est une spéculation sur la notion de danger alors que rien n'est argumenté". »
« Concernant Jérémie Piano, le procureur avait dénoncé "un appel à la révolte" et "la construction d'un discours stigmatisant". Dans une autre vidéo Youtube […], il évoquait "une invasion migratoire", "des milliers de clandestins déjà en France" dont "probablement des voleurs, des violeurs et des terroristes en puissance". »
« L'audience s'était tenue le 16 juin en l'absence des prévenus. Le procureur de la République de Saint-Gaudens, Christophe Amunzateguy, avait requis quatre mois de prison avec sursis et réclamé 4 000 euros d'amende pour chacun. "C'est une procédure très particulière, la question porte sur la liberté d'expression politique", avait-il souligné. »
« Selon le procureur, la porte-parole du mouvement, Anne-Thaïs du Tertre d'Escœuffant, dite Thaïs d'Escufon, une étudiante toulousaine de vingt et un an ans, avait "stigmatisé" les migrants dans une vidéo Youtube publiée le 21 janvier en affirmant qu'il était "scandaleux qu’un migrant puisse traverser la frontière". Des propos qui caractérisent "ce passage de la frontière comme un danger, c'est une spéculation sur la notion de danger alors que rien n'est argumenté". »
« Concernant Jérémie Piano, le procureur avait dénoncé "un appel à la révolte" et "la construction d'un discours stigmatisant". Dans une autre vidéo Youtube […], il évoquait "une invasion migratoire", "des milliers de clandestins déjà en France" dont "probablement des voleurs, des violeurs et des terroristes en puissance". »
« Le Conseil supérieur de l'audiovisuel assure le respect de l'expression pluraliste des courants de pensée et d'opinion dans les programmes des services de radio et de télévision, en particulier pour les émissions d'information politique et générale. »
« Les services de radio et de télévision transmettent les données relatives aux temps d'intervention des personnalités politiques dans les journaux et les bulletins d'information, les magazines et les autres émissions des programmes au Conseil supérieur de l'audiovisuel selon les conditions de périodicité et de format que le conseil détermine. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel communique chaque mois aux présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat et aux responsables des différents partis politiques représentés au Parlement le relevé des temps d'intervention des personnalités politiques dans les journaux et les bulletins d'information, les magazines et les autres émissions des programmes. Ce relevé est également publié dans un format ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé. »
« Les services de radio et de télévision transmettent les données relatives aux temps d'intervention des personnalités politiques dans les journaux et les bulletins d'information, les magazines et les autres émissions des programmes au Conseil supérieur de l'audiovisuel selon les conditions de périodicité et de format que le conseil détermine. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel communique chaque mois aux présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat et aux responsables des différents partis politiques représentés au Parlement le relevé des temps d'intervention des personnalités politiques dans les journaux et les bulletins d'information, les magazines et les autres émissions des programmes. Ce relevé est également publié dans un format ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé. »
« Le collège du Conseil supérieur de l'audiovisuel, réuni ce jour en assemblée plénière, a décidé de demander aux médias audiovisuels de décompter les interventions de Monsieur Éric Zemmour portant sur le débat politique national. Cette décision s'appliquera à compter du 9 septembre 2021. »
« Le CSA rappelle que les dispositions de la loi du 30 septembre 1986 prévoient la prise en compte des interventions des personnalités politiques. Au regard des récents développements, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a considéré que M. Zemmour pouvait être regardé dorénavant, tant par ses prises de position et ses actions, que par les commentaires auxquels elles donnent lieu, comme un acteur du débat politique national. »
« Les règles du pluralisme garantissent la bonne marche de la vie démocratique. Le CSA a pour mission de veiller à leur juste application, dans le respect de la liberté éditoriale des médias audiovisuels, qui sont seuls responsables de leur programmation. »
« Le CSA rappelle que les dispositions de la loi du 30 septembre 1986 prévoient la prise en compte des interventions des personnalités politiques. Au regard des récents développements, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a considéré que M. Zemmour pouvait être regardé dorénavant, tant par ses prises de position et ses actions, que par les commentaires auxquels elles donnent lieu, comme un acteur du débat politique national. »
« Les règles du pluralisme garantissent la bonne marche de la vie démocratique. Le CSA a pour mission de veiller à leur juste application, dans le respect de la liberté éditoriale des médias audiovisuels, qui sont seuls responsables de leur programmation. »
« Le 3 juin dernier, Roch-Olivier Maistre, le président du CSA, avait assuré sur Europe 1 que "rien dans la loi" ne pourrait l'amener "à comptabiliser le temps de parole des éditorialistes". Tout en notant que Zemmour évoluait dans "une zone grise", le président du CSA répondait alors négativement aux appels du pied de certaines personnalités de la majorité présidentielle, comme le député européen Stéphane Séjourné qui suggérait de "compter dans le temps de parole des politiques les éditorialistes les plus engagés". »
« Le CSA a été alerté au sujet d'une séquence de l'émission L'Heure des pros diffusée le 26 avril 2021 sur C-News. »
« La délibération du Conseil du 18 avril 2018 prévoit en son article 1er que "l'éditeur (…) veille au respect d'une présentation honnête des questions prêtant à controverse, en particulier en assurant l'expression des différents points de vue par les journalistes, présentateurs, animateurs ou collaborateurs d'antenne". »
« Compte tenu du caractère controversé des propos tenus par l'auteur de la tribune débattue, le Conseil a estimé que l'absence de diversité des points de vue exprimés par les participants en plateau contrevenait à cette obligation. La circonstance que ce sujet ait de nouveau été évoqué lors de l'émission du 3 mai 2021, par les mêmes intervenants et en des termes comparables, est venue conforter ce constat. »
« Le Conseil a donc mis en garde la chaîne contre la répétition d'un tel manquement. Il lui a demandé de veiller à mieux respecter, à l'avenir, l'article 1er de la délibération précitée. »
On va regarder l'émission incriminée avant de porter un jugement définitif sur cette décision. À première vue, cependant, la mise en garde du CSA semble ahurissante, tant, sur le sujet, la diversité des points de vue a fait défaut dans la plupart des médias audiovisuels. Si C-News s'est distingué, c'est vraisemblablement en donnant précisément un coup de pied dans la fourmilière…
« La délibération du Conseil du 18 avril 2018 prévoit en son article 1er que "l'éditeur (…) veille au respect d'une présentation honnête des questions prêtant à controverse, en particulier en assurant l'expression des différents points de vue par les journalistes, présentateurs, animateurs ou collaborateurs d'antenne". »
« Compte tenu du caractère controversé des propos tenus par l'auteur de la tribune débattue, le Conseil a estimé que l'absence de diversité des points de vue exprimés par les participants en plateau contrevenait à cette obligation. La circonstance que ce sujet ait de nouveau été évoqué lors de l'émission du 3 mai 2021, par les mêmes intervenants et en des termes comparables, est venue conforter ce constat. »
« Le Conseil a donc mis en garde la chaîne contre la répétition d'un tel manquement. Il lui a demandé de veiller à mieux respecter, à l'avenir, l'article 1er de la délibération précitée. »
On va regarder l'émission incriminée avant de porter un jugement définitif sur cette décision. À première vue, cependant, la mise en garde du CSA semble ahurissante, tant, sur le sujet, la diversité des points de vue a fait défaut dans la plupart des médias audiovisuels. Si C-News s'est distingué, c'est vraisemblablement en donnant précisément un coup de pied dans la fourmilière…
« Ils étaient poursuivis pour "apologie de terrorisme" après avoir placardé dans Paris des affiches ambiguës qui singeaient les codes esthétiques de Charlie Hebdo. Les deux jeunes hommes, qui se réclament du mouvement des "enculistes" ont été relaxés. » Marianne fait le récit de cette histoire, où le procureur de distingue par sa mauvaise foi, tandis que Charlie Hebdo manifeste un dédain navrant, indigne même, à l'égard des accusés s'inscrivant maladroitement dans ses pas. Au moins la Justice ne s'est-elle pas fourvoyée dans une condamnation.
« Le parquet de Paris a classé sans suite une enquête ouverte fin janvier contre le chanteur Francis Lalanne […], a-t-on appris auprès de son avocat. À la suite d'une tribune publiée sur le site en ligne France Soir le 22 janvier, le parquet avait ouvert une enquête pour "provocation à la commission d'atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation", confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) qui avait entendu le chanteur le 5 février. Dans cette tribune intitulée "J'appelle", ce dernier assurait qu'"il faut à présent mettre l'État hors d'état de nuire au peuple français" et demandait la "destitution" du chef de l'État, Emmanuel Macron. […] Le parquet a jugé l'infraction insuffisamment caractérisée, selon Me Emmanuel Ludot, pour qui "cette décision est logique". »