4214 shaares
44 résultats
taggé
action_francaise
C'était le 2 septembre 1915. Le directeur de L'Action Française s'adressait en ces termes au président de la République : « Mon seul désir étant de servir le mieux possible, puisque je ne peux pas me battre, je me mets à la disposition du gouvernement français, qui peut avoir intérêt à telles ou telles suggestions utiles. » Dans ses mémoires, Raymond Poincaré raconte la suite qu'il donna à cette lettre : « J'ai répondu en proposant une audience à l'écrivain royaliste. Je l'ai remercié et lui ait dit que, si le gouvernement avait à lui donner des indications utiles pour la France, je m'empresserais de les lui faire tenir. La surdité de Charles Maurras dépasse malheureusement tout ce que je supposais. […] S'il ma mal compris et si jamais il rapporte inexactement mes paroles, je me consolerai de ses erreurs en relisant Anthinea ou les Amants de Venise. »
Coller un autocollant aux couleurs d'un mouvement politique, par ailleurs sans aucun slogan particulier ? Si c'est fait sur une boîte aux lettres bien choisie, c'est une « provocation » qui « ressemble même à une tentative d'intimidation », selon Muriel Ressiguier, député de l'Hérault.
À propos de Bolsonarao : « Les libéraux attendent Benjamin Constant mais ils finiront par s'apercevoir que le nouveau président est plus proche de Charles Maurras. L'influence du maître de Martigues dans le monde ibéro-américain a été grande, au Portugal, en Espagne, mais aussi en Argentine et au Brésil. » Un décryptage inattendu proposé par Alphonse Moura.
Un reportage de quelques minutes, plutôt bienveillant, où sont notamment interviewés deux représentants de l'Action française.
« Le général de Gaulle fut un meilleur maurrassien que Maurras lui-même », affirme Jacques Paugam ; de son point de vue, « l'organisation du processus d'indépendance de l'Afrique noire » serait un bon exemple d'empirisme organisateur.
Le nationalisme intégral peut-il être expurgé de l'antisémitisme ? Apparemment, Laurent Joly pense que non, tant la hantise des Juifs était prégnante chez Maurras.
Polémique à Marseille. Selon le MJS, par exemple, cela « fait ressurgir le souvenir d'un clergé qui soutenait la persécution antisémite en France durant la Seconde Guerre mondiale ».
Une fédération locale de la Libre-Pensée l'avait déjà suggéré. Mais L'Humanité l'affirme de façon plus catégorique : « au Mans, le préfet préfère l'Action française ». C'est tout à fait grotesque.
C'est en substance ce que suggère cette fédération de la Libre-Pensée, dénonçant la « censure déguisée » d'une pièce de théâtre controversée. Pas très crédible ! Cela étant, nous ne chercherons pas à faire taire qui que ce soit.
Extraits : « la vie, l'œuvre et l'action de Charles Maurras ne doivent surtout pas tomber dans l'oubli » ; « avec lui, l'antisémitisme accède au rang d'idéologie » ; « il a contribué à discréditer le conservatisme en France ».
Bernard Reynès, député des Bouches-du-Rhône, appelle la République à reconnaître le provençal comme langue de France – en prenant en compte le système orthographique mis en œuvre jadis par Frédéric Mistral.
Extrait : « Au sein de cette liste, établie à l'unanimité, la présence de Charles Maurras allait de soi, cette personnalité […] ayant joué dans l'histoire de notre pays un rôle intellectuel et politique considérable. »
« Maurras a participé à l'histoire de France et je crois que ce n'est pas une bonne idée […] de vouloir l'effacer ». Et si sa figure « ne m'a pas inspiré à titre personnel, elle a pu inspirer parfois certains des prédécesseurs ».
Un axe Gravier-Hidalgo ? Cela a été évoqué au micro de BFM Business le 21 février 2018 dans La Librairie de l'éco (36 min), à l'occasion d'une relecture de Paris et le désert français. Un livre signé en 1947 par un ancien militant d'AF.
Peut-être Jean Birnbaum connaît-il cette formule. En tout cas, au micro de France Culture, il a retracé brièvement le parcours de Georges Bernanos, dont l'arrière-petit-fils, militant d'extrême gauche, vient d'être condamné par la Justice.
Aurélien Bellanger semble l'avoir longuement observé dans le train, et même à son arrivée à la gare, après avoir remarqué les autocollants qui ornaient son ordinateur… Peut-être se reconnaîtra-t-il !
France Culture vient de consacrer une émission à Germaine Berton : c'est elle qui assassina Marius Plateau, le 22 janvier 1923, alors qu'elle avait vingt ans.
Cela se passe à Lamballe (Côtes-d'Armor). Ouest France parle d'un « proche de l'Action française ». Mais d'après Wikipedia, seul l'antisémitisme le rapprochait de Charles Maurras. Une opinion hélas assez convenue à l'époque.
Lu dans Causeur : « La vision de l'identité nationale par la IIIe République, jacobine et laïque, […] fit grincer des dents : l'Action française lui opposa les beautés du Félibrige et d'une France millénaire bâtie par la chrétienté. »
Royal Artillerie risque une comparaison inattendue : « l'Action française a la même histoire que la Indian Motorcycle », écrit Catoneo.
« Il faut prendre dans Lugan ce qu'il y a à y prendre », écrit Olivier Kempf. Or ce livre lui semble excellent : « traiter ensemble Égypte, Libye, Tunisie, Algérie et Maroc, une bonne idée, incontestablement ».
De son point de vue, la participation de Marion Maréchal-Le Pen à son colloque monterait combien l'extrême droite se tient éloignée de l'union nationale incarnée par les Poilus. N'est-ce pas oublier que l'AF avait soutenu l'Union sacrée ?
Bénéficiant, selon le MJS 13, de la complicité des institutions républicaines, l'AF ne serait « que le dernier rempart du capitalisme et du patronat lorsque celui-ci tremble devant le mouvement social ». Chacun voit midi à sa porte !
Étonnant, dérangeant, ce portrait des fondateurs de l'AF inspiré par un livre de Laurent Joly. Mais peut-être celui-ci se montre-t-il plus nuancé que ne le laisse entendre cet article ? Ici, tout semble ramené à des questions de frustration...
Intéressant, ce communiqué du MJS : ses auteurs opposent la souveraineté du roi à celle de la nation. Ils ignorent que la plupart des militants d'AF qu'ils conspuent se sont écartés de Maurras sur ce point, par rejet de la construction européenne.
Un média canadien parle du « gros Léon ». Dans ses pamphlets, écrit Guylaine Massoutre, « on s'abîme entre lucidité et horreurs ». C'était une autre époque...
S'inspirant des analyses de Jacques Bainville, Jean-Baptiste Noé distingue trois familles politiques en France : les radicaux, les légitimistes, les orléanistes. Un article publié par Contrepoints.
« Il y a chez Maurras l'illusion d'une perfection de l'institution monarchique qui se suffit à elle-même, alors que le politique a besoin d'incarnation, et donc d'abord d'hommes », soutient François Huguenin. Le débat est ouvert !
Nos confrères rendent comtpe de l'accueil réservé par l'Action française aux déclarations d'Emmanuel Macron, selon lequel la figure du roi manque plus ou moins à la France...
Dans ses chroniques, Jacques Bainville défendait (entre autres) le capitalisme, comme le souligne Bernard Quiriny. Une idée de lecture pour l'été ?
Un maire de Gironde attribue à Charles Maurras l'inspiration de la réforme territoriale annoncée par François Hollande et Manuel Valls.
Nos confrères s'étonnent de la présence d'Élie Hatem à la tête d'une liste FN aux municipales.
Dialogue de sourds au tribunal. C'était il y a cent ans.... Merci au Figaro nous avoir fait connaître cette histoire !
Les féministes et autres amateurs des "gender studies" font un caca nerveux pour quelques affiches collées à Bordeaux.
La section bordelaise du Centre royaliste d'Action française suscite la polémique après avoir revendiqué le soutien de Laurent Deutsch.
Où votre serviteur reconnaît bien des figures !
Alerte au libéralisme ! ;-) Jean-Philippe Chauvin pointe l'incurie d'un régime dont l'endettement entretient un « État-nounou » faisant obstacle « à l'initiative, à l'effort ou encore à l'imagination ».
L'Express fait l'éloge de l'historien d'AF, mais insiste sur la distance qui le séparait de Maurras ou Daudet.
Le secrétaire général du mouvement d'AF salue les interventions françaises en Libye et en Côte d'Ivoire. Cela nous change des plaidoyers isolationnistes en vogue dans la réacosphère, dont les auteurs voudraient faire sortir la France de l'histoire.
« À Martigues, dans les Bouches-du-Rhône, la municipalité communiste veille avec ferveur sur la maison familiale et les jardins de Charles Maurras. » C'est Challenges qui le dit !
Philippe Barthelet brosse dans Valeurs actuelles le portrait élogieux d'une figure de l'Action française, dont l'« antidogmatisme répugnera toujours aux simplifications de la propagande ».
Un hommage de Jean Sévillia publié sur le site du Figaro.
Un salon du livre ancien met à l'honneur le fondateur des Camelots du Roi.
Une livre "somptueusement écrit", selon Marine de Tilly, "autrement plus rock and roll" que les manuels scolaires.