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Emmanuel Macron a affirmé que « jamais, dans un État de droit, il ne [serait] possible d’avoir un système où le risque terroriste est éradiqué totalement ». Justifiant ainsi le recul des libertés en même temps que le laxisme sécuritaire. Qui vous effectivement de pair son son autorité.
« Un hommage à Samuel Paty, l'enseignant décapité à Conflans-Sainte-Honorine vendredi dernier, sera rendu en Occitanie, ce mercredi. Carole Delga, la présidente de la Région, a décidé de projeter sur les façades des deux hôtels de Région, à Toulouse et Montpellier, les caricatures de Charlie Hebdo entre 17 heures et 21 heures. "Un acte fort qui rejoint la décision de régions de France de publier, avec l'Éducation nationale, un ouvrage rassemblant les caricatures religieuses et politiques de la presse régionale et nationale", explique la présidente de tégion par le biais d'un communiqué de presse. […] "Au-delà de cette action symbolique, c'est ma volonté d'exprimer un message à nos concitoyens : dans notre République, il ne peut y avoir d'arrangement avec la laïcité, la liberté d'expression et la liberté de conscience qui sont au cœur de notre modèle républicain. Il ne doit y avoir aucune faiblesse face aux ennemis de la démocratie, face à ceux qui dévoient la religion pour la transformer en arme de guerre, face à ceux qui frayent, par calculs ou renoncements, avec celles et ceux qui ont l'objectif politique de détruire la République", ajoute encore Carole Delga. »
Par ce geste, Carole Delga s'attaque aux croyants (et pas les autres). Elle insulte leur religion. Elle Prend parti contre elles. Et donc, ce faisant, elle transige avec la neutralité dont elle devrait faire preuve, en tant que présidente d'une région. C'est peut-être contraire au droit. Et cela dessert assurément la concorde sociale. Si bien qu'afin de lutter contre le "séparatisme islamiste", c'est vraisemblablement contre-productif.
Par ce geste, Carole Delga s'attaque aux croyants (et pas les autres). Elle insulte leur religion. Elle Prend parti contre elles. Et donc, ce faisant, elle transige avec la neutralité dont elle devrait faire preuve, en tant que présidente d'une région. C'est peut-être contraire au droit. Et cela dessert assurément la concorde sociale. Si bien qu'afin de lutter contre le "séparatisme islamiste", c'est vraisemblablement contre-productif.
« Jugé en comparution immédiate, un jeune Toulousain de vingt ans a été condamné à douze mois de prison dont dix mois avec sursis probatoire avec mandat de dépôt et obligation de soins, pour avoir diffusé une image de la décapitation de Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine. »
Dans un cas pareil, où le pays est sous le coup de l'émotion, la comparution immédiate ne peut-elle pas s'apparenter à un déni de justice ? Quand on sait, par ailleurs, qu'un coup de couteau porté au visage ne vous coûte que six mois avec sursis, force est de constater que nos institutions ont le sens de la mesure.
Dans un cas pareil, où le pays est sous le coup de l'émotion, la comparution immédiate ne peut-elle pas s'apparenter à un déni de justice ? Quand on sait, par ailleurs, qu'un coup de couteau porté au visage ne vous coûte que six mois avec sursis, force est de constater que nos institutions ont le sens de la mesure.
« Dénoncée sur Pharos, elle a regretté son commentaire et présenté des excuses. Elle avait, d'elle-même, effacé son propos écrit trop vite, sous le coup de la colère. Le ministère public avait requis une peine de six mois avec sursis et cent quatre-vingts heures de travail d'intérêt général, arguant d'un "nous sommes dans un contexte où on ne peut pas écrire, dire n'importe quoi". Qu'il est choquant de lire, surtout quand l'auteur est un magistrat, qu'un contexte devrait moduler la liberté d'expression. »
« Que l'émotion suscitée par l'attentat terroriste de Conflans soit grande, on peut le comprendre. Elle est peut-être même salutaire quand elle fait vaciller les présupposés « bisounoursiques » de la bien-pensance. […] Cette même émotion ne devrait-elle pas interdire de juger en comparution immédiate des affaires trop liées à sa source ? L'équilibre de la balance des avantages (ne pas encombrer la Justice, la rendre rapidement, et le montrer) et des inconvénients (laisser le jugement être pollué par le contexte et l'émotion qu'il suscite, ne pas prendre assez de recul) est complexe à trouver, mais je crois que le droit du justiciable à un procès équitable pourrait y être menacé. […] Reste qu'avec le terrorisme islamique, je demeure persuadé que la voie judiciaire est une impasse où notre pays se fourvoie. »
« Que l'émotion suscitée par l'attentat terroriste de Conflans soit grande, on peut le comprendre. Elle est peut-être même salutaire quand elle fait vaciller les présupposés « bisounoursiques » de la bien-pensance. […] Cette même émotion ne devrait-elle pas interdire de juger en comparution immédiate des affaires trop liées à sa source ? L'équilibre de la balance des avantages (ne pas encombrer la Justice, la rendre rapidement, et le montrer) et des inconvénients (laisser le jugement être pollué par le contexte et l'émotion qu'il suscite, ne pas prendre assez de recul) est complexe à trouver, mais je crois que le droit du justiciable à un procès équitable pourrait y être menacé. […] Reste qu'avec le terrorisme islamique, je demeure persuadé que la voie judiciaire est une impasse où notre pays se fourvoie. »
« "La police française tire sur un homme et le tue après une attaque fatale au couteau dans la rue". Le titre donné par le New York Times à son article concernant l'assassinat du professeur de Conflans-Sainte-Honorine par un terroriste, a suscité l'indignation de très nombreux internautes. La tournure du titre du journal américain laisse en effet supposer que l'islamiste qui a décapité le professeur a été la victime de la police. En omettant au passage le caractère terroriste de l'attaque. »
Dans la foulée du mouvement Black Lives Matter, il n'y a pourtant pas de quoi s'étonner.
Dans la foulée du mouvement Black Lives Matter, il n'y a pourtant pas de quoi s'étonner.
« Gérald Darmanin a déposé plainte mercredi pour "diffamation publique envers la Police nationale" après la publication sur un blog hébergé par Mediapart d'un texte accusant la police de "barbarie" pour avoir "exécuté" l'assassin de Samuel Paty. […] L'article visé par le ministre intitulé "Exécution sommaire du suspect : nouvelle norme en matière de terrorisme?" commente une vidéo amateur tournée au moment où les policiers font feu sur le jeune réfugié d'origine russe tchétchène alors qu'il vient de décapiter Samuel Paty. "Ce jeune de dix-huit ans n'est au moment précise de sa mort qu'un suspect armé d'un jouet et d'un canif. Applaudir une police qui tue de façon aussi sommaire et systématique les individus suspectés de terrorisme, c'est applaudir une barbarie […], c'est embraser le choc des civilisations qui se trouve […] en haut de l'agenda de toutes les extrêmes-droites du monde", écrit notamment l'auteur. »
En cause, des propos tenus dans un groupe dit privé : « "À tous les connards qui veulent défendre les sous-merdes du type de celui qui a tué deux personnes à Romans", le tout suivi d'un émoji "doigt d'honneur". Le bâtonnier a commenté en écrivant : "Il peut crever où il veut, rien à… et, moi aussi je pèse mes mots", laissant entendre qu'il ne ferait pas d'effort pour désigner un avocat commis d'office. »
« On n'est comptable que des actes que l'on pose », commente Céline Pina ; de son point de vue, « il y a donc une vraie différence entre la parole publique et la parole privée : elles ne sont pas du même ordre ». Mais dès lors qu'une parole privée est révélée à la connaissance du public, elle change fatalement de nature… De plus, parler, même en privé, c'est déjà poser un acte. Et de toute façon, quand on s'exprime devant des confrères, on le fait dans un cadre somme toute très professionnel ; il s'agit donc de propos tenus à huis-clos plus que dans un cadre privé,
Or, qu'un avocat investi de telles responsabilités conteste, à la faveur d'un cas certes extrême, la légitimité des principes censés gouverner son action, c'est assurément très gênant… Sa démission s'imposait.
« On n'est comptable que des actes que l'on pose », commente Céline Pina ; de son point de vue, « il y a donc une vraie différence entre la parole publique et la parole privée : elles ne sont pas du même ordre ». Mais dès lors qu'une parole privée est révélée à la connaissance du public, elle change fatalement de nature… De plus, parler, même en privé, c'est déjà poser un acte. Et de toute façon, quand on s'exprime devant des confrères, on le fait dans un cadre somme toute très professionnel ; il s'agit donc de propos tenus à huis-clos plus que dans un cadre privé,
Or, qu'un avocat investi de telles responsabilités conteste, à la faveur d'un cas certes extrême, la légitimité des principes censés gouverner son action, c'est assurément très gênant… Sa démission s'imposait.
Qu'un État se préoccupe de sa propre survie, cela peut apparaître somme toute bien naturel. Mais il ne faudrait pas se méprendre : le président syrien n'est pas au service de la France.
Il est quand même remarquable qu'une proposition aussi grotesque que l'expulsion des individus faisant l'objet d'une fiche S soit portée par des politiciens de premier plan. Cela n'honore pas la démocratie.
Une proposition de loi a été déposée au Sénat afin de « supprimer l'aide juridictionnelle aux auteurs d'actes terroristes ». Avec le soutien d'une trentaine de parlementaires.
Ce livre signé Nicolas Hénin a fait l'objet une recension élogieuse dans Politique étrangère. Partage pour archivage.
En cause, selon Tobie Nathan : une « appartenance culturelle défaillante à la première génération », généralement en situation de migration, et une « filiation flottante » à la deuxième.
On connaissait déjà l'inclination de la Justice à verser dans une interprétation extensive de l'apologie du terrorisme. Apparemment, c'est pareil avec son financement. À moins que cet article ne donne un aperçu biaisé de l'affaire bien sûr.
Les Nations unies flattent l'orgueil national : « Beaucoup de pays regardent avec attention ce qui se passe en France, pour s'inspirer de son exemple. » Hélas, celui-ci n'est pas toujours à suivre.
Les fous d'Allah sont-ils censés s'ouvrir les portes du paradis quand ils perdent la vie sans faire aucune victime ? Nouvel exemple en Irak. De quoi nourrir un discours de contre-propagande.
À propos d'un attentat perpétré à Berlin à l'aide d'un camion-bélier : « Même si cela n'a pas encore été établi formellement, ce serait le système de freinage automatique anti-collision du Scania qui aurait freiné son élan. »
Était-il bien nécessaire d'en arriver là ? Les troubles mentaux de la victime étaient avérés. Comme toujours, il faut se garder des conclusions hâtives, mas les éléments présentés ici suggèrent qu'une affligeante bavure a été commise.
Alice Baillat, chercheur à l'IRIS : « Le changement climatique est un multiplicateur de menaces, au sens où il agit de manière indirecte sur les facteurs d'instabilité et de violence. »
Recension d'un livre sur les « revenants » du jihad : « Ainsi Thomson va-t-il jusqu'à décrire les Français comme des "cas soc' du jihad", montrant la manière dont ils ont exporté leur culture de cité vers la Syrie. »
Un livre recensé par Politique étrangère : « une contribution utile à l'étude de ce phénomène complexe du terrorisme francophone dont l'existence et le développement ne peuvent s'accommoder d’explications simplistes ».
Un lieutenant de de la Brigade franco-allemande a été interpellé outre-Rhin alors qu'il était soupçonné de préparer un attentat. Son histoire est à peine croyable.
Lu dans Politique étrangère : « Ce livre suscitera la controverse. Il peut contribuer à alimenter un débat qui est loin d’être clos sur les causes de l’expansion du terrorisme se réclamant de l’islam. »
Il n'y a pas d'internationale islamiste, explique en substance Mathieu Guidère. Selon lui, « l'analyse multi-scalaire est la seule capable de montrer la complexité du phénomène terroriste ».
Alain Chouet : « Les Européens […] ne sont même pas arrivés à se mettre d'accord sur une transcription commune de noms écrits en alphabet arabe ou cyrillique, ce qui rend illusoire la fiabilité du fameux "PNR". »
Un Dijonnais de dix-huit ans a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir donné un nom incongru à son réseau wifi. La Justice ne plaisante pas avec l'apologie du terrorisme, dont elle entérine une acception très large.
L'accusé aurait incité un correspondant à commettre un attentat un 31 février... Il n'en a pas moins été condamné à deux ans de prison ferme.
Sacrifier sa vie pour une cause, quelle qu'elle soit, peut-être cela réclame-t-il du courage. Pour l'avoir affirmé, à propos des "fous d'Allah", une figure d'Action directe vient d'être condamnée à huit mois de prison. Ça craint.
Des travaux, un câble sectionné, et voilà, plus rien. Amateurisme consternant. Rassurez-nous : l'application SAIP, ce n'était que pour la communication, n'est-ce pas ?
Quelques chiffres rappelés par Guillaume Nicoulaud, accompagnés d'une mise en garde convenue mais néanmoins bienvenue.
Il y a quelque chose d'indécent à trier les victimes selon leur religion. Mais peut-être n'est-il pas de inutile de souligner que nos compatriotes musulmans sont touchés par ce drame comme tous les autres.
« Face au terrorisme, il ne faut pas confondre ce qui rassure et ce qui protège », souligne Nicolas Barré dans un éditorial des Échos. Propos convenu auquel nous souscrivons néanmoins pleinement.
« L'essentiel réside dans la lutte idéologique qui nous oppose à l'ennemi », écrivent Jean Dufourcq et Olivier Kempf. « Or, de ce point de vue-là », déplorent-ils, « nous ne sommes pas à la hauteur ».
Un reportage du Monde à l'entrée de la Japan Expo, où même les spatules de cuisine sont interdites !
Lu sur Echoradar : « Un jeu de dupes à l'échelle planétaire où les intérêts égoïstes, l'argent, le pouvoir et la géopolitique s'entremêlent dans une danse morbide. »
Résoudre une équation différentielle peut vous attirer des ennuis. Surtout si vous avez la peau mate. Ça promet !
Peut-être faut-il le souligner, à la suite ici d'Étienne Schweisguth sur Telos : le développement d'un islam intolérant et celui d'un islam terroriste sont des phénomènes sans doute connexes, mais néanmoins distincts.
La Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) dénonce les dérives et autres détournements de l'état d'urgence, laissant entendre qu'une "loi des suspects" s'abat sur nos compatriotes musulmans. Il était temps !
DSI nous semble être une revue sérieuse. Que ses collaborateurs en viennent à traiter de clown le chef du gouvernement en dit long sur l'inconséquence des responsables politiques. Lesquels comptent cependant des détracteurs complices !
Ce livre de deux cents pages suscite la critique élogieuse de DSI : « L'analyse a ici une profondeur et une vision qui font plaisir à lire [ce] qui n'exclut pas un coup de griffe à une approche globale un peu trop doctrinaire. »
Ce petit livre en brosse le portrait sur une centaine de pages. Cela semble assez bien fait ! De plus, l'éditeur propose une version numérique apparemment sans DRM. Peut-être aurons-nous l'occasion d'en rendre compte prochainement.
Il s'agit d'un « combat d'idées [...] dont les faits sont soigneusement tenus à l'écart ». Or, « avant de réviser la Constitution », sans doute conviendrait-il en priorité de « changer le standard de la préfecture de police » !
Olivier Kempf : « Même théorie politique à la fois simpliste et compliquée, même maniement d'une langue codée, même sorte de livre fondateur [...], même internationalisme, même concentration des efforts dans un seul pays. »
Perquisitions musclées, arrestations injustifiées : quelques exemples parmi beaucoup d'autres. Il semblerait que nous soyons relativement peu nombreux à nous en indigner. C'est d'autant plus sidérant.
François Saint-Bonnet : « La voie serait de construire ex nihilo un droit spécifique applicable aux terroristes djihadistes, droit qui ne polluerait ni le droit pénal (droit de la délinquance) ni le droit international (droit de la guerre). »
Marie-Laure Basilien-Gainche, professeur de droit public à l'université Lyon III : « Les actes terroristes ne sauraient être appréhendés comme des faits ponctuels demandant de recourir aux outils de gestion de l'exceptionnel. »
Toys "R" Us retire les pistolets de ses magasins. « Ces jouets ressemblaient à s'y méprendre à des armes à feu réelles », explique sa direction ; « cela pouvait donc être source de confusion pour les forces de l'ordre ».
Les attentas de Paris galvanisent la xénophobie : tandis que les Français (ou d'autres) se méfient des migrants syriens, les Américains, eux, se défient des touristes français – du moins certains d'entre eux, visés par le sénateur Rand Paul.
« Notre impératif stratégique consiste à convaincre le Califat que sa méthode ne fonctionne pas ou, mieux encore, qu'elle produit les effets inverses de ceux qui étaient escomptés. » Quoique convenu, ce discours sonne juste à nos oreilles.
Le plan Vigipirate ? « Ce n'est qu'une grotesque opération de communication qui n'a pas l'ombre d'une efficacité. » D'accord, mais l'invocation du « fantôme de la guerre d'Algérie » nous laisse quand même circonspect...
N'en déplaise au gouvernement, « les terroristes qui ont frappé la France ne se sont pas radicalisés "en ligne" ». Faut-il regretter également « que 100 % des départs pour le djihad utilisent [...] un téléphone ou une voiture » ?
Le terrorisme islamiste est-il comparable à celui pratiqué jadis par l'extrême gauche ? L'"indignité nationale" dont on reparle aujourd'hui s'inscrit-elle dans la continuité de celle dénoncée à la Libération ? Éléments de réponse.
« En quatorze ans », rapporte le Courrier international « deux fois moins de personnes aux États-Unis ont été tuées par des musulmans radicalisés que par des extrémistes motivés par d'autres idéologies ».
L'analyse d'un chercheur américain rapportée par Les Échos.
Un récit signé Jean-Dominique Merchet.
Certes, la présence d'islamistes radicaux dans les rangs des insurgés est l'un des axes de propagande de Kadhafi. Mais n'y-a-t-il pas une part de vérité dans ces accusations ? Jean-Dominique Merchet s'interroge.
L'organisation terroriste présentée en 122 pages par un officier de gendarmerie