4243 shaares
529 résultats
taggé
pqcd
Comme le rapporte Automobile propre (3 août 2024), « c’est sur quatre modèles que MG accorde désormais en Thaïlande la garantie à vie, qui porte sur la batterie, le groupe motopropulseur et l’électronique de puissance ».
Philippe Schwoerer ne cache pas son scepticisme : « Comment peut-on garantir à vie une voiture électrique ? Un bijou, encore, pourquoi pas, puisque qu’il est quasiment inusable. Facom le fait sur ses outils. […] Mais une voiture électrique ? On le sait bien que les batteries ne vont pas durer éternellement. Dans quinze ou vingt ans celles montée sur les MG4, Cyberster, Maxus 7 et Maxus 9 seront très certainement à remplacer. Le constructeur n’envisage certainement pas se ruiner à honorer sa promesse. Sur quoi MG compte-t-il pour ne pas mettre la caisse sur le trottoir ? L’usure de la structure ? Non couverte par la garantie illimitée elle pourrait solder l’engagement du constructeur si les véhicules étaient rendus inutilisables à cause d’elle. À moins que SAIC imagine déjà ne pas reconduire la marque aussi longtemps, ou table sur des événements qui rendraient caduque cette garantie. » Rendez-vous dans dix ou vingt ans !
Philippe Schwoerer ne cache pas son scepticisme : « Comment peut-on garantir à vie une voiture électrique ? Un bijou, encore, pourquoi pas, puisque qu’il est quasiment inusable. Facom le fait sur ses outils. […] Mais une voiture électrique ? On le sait bien que les batteries ne vont pas durer éternellement. Dans quinze ou vingt ans celles montée sur les MG4, Cyberster, Maxus 7 et Maxus 9 seront très certainement à remplacer. Le constructeur n’envisage certainement pas se ruiner à honorer sa promesse. Sur quoi MG compte-t-il pour ne pas mettre la caisse sur le trottoir ? L’usure de la structure ? Non couverte par la garantie illimitée elle pourrait solder l’engagement du constructeur si les véhicules étaient rendus inutilisables à cause d’elle. À moins que SAIC imagine déjà ne pas reconduire la marque aussi longtemps, ou table sur des événements qui rendraient caduque cette garantie. » Rendez-vous dans dix ou vingt ans !
« 7 français sur 10 savent qu’il y a des gestes d’entretien à réaliser sur les appareils électroménagers mais seulement 4 sur 10 les appliquent vraiment » : c’est ce que déplorait Anne-Charlotte Bonjean, représentante de l’Ademe, dans un communiqué de presse publié le 9 février 2024, citant une étude du Gifam. En partenariat avec plusieurs distributeurs, ceux-ci venaient de lancer une campagne de communication assurant qu’« un appareil c’est comme une relation, ça s’entretient ». De fait, « une panne sur deux est liée à un défaut d’entretien », était-il rappelé dans leur communiqué.
« Aux États-Unis, les clients d’Apple peuvent très facilement faire un diagnostic de leur I-Phone grâce à un logiciel spécifique similaire à celui utilisé en Apple Store. Celui-ci vise les bidouilleurs qui veulent effectuer une réparation sur leur appareil par l’intermédiaire du programme "Self Service Repair". »
« "Nous sommes prudemment optimistes quant à la nouvelle suite de diagnostics d’Apple. Le fait même qu’Apple l’ait conçue est un bon signe, et elle finira par être très utile", affirme Ifixit. »
« Le site note bien quelques bugs, comme lorsque le téléphone embarque une batterie non officielle. Là où on s’attendrait à voir une petite pastille verte ou jaune indiquant son état, l’outil n’affiche qu’une page blanche. Ifixit regrette aussi qu’Apple ne fasse que le minimum imposé par la loi quand elle pourrait aller plus loin. Le programme ne peut diagnostiquer que des I-Phone 12 ou plus alors que la version Apple Store de l’utilitaire fonctionne sur des appareils plus anciens. »
« Le programme de diagnostic d’Apple n’est pas encore disponible en Europe, mais Cupertino a prévu un déploiement sur le Vieux Continent dans l’année. »
« "Nous sommes prudemment optimistes quant à la nouvelle suite de diagnostics d’Apple. Le fait même qu’Apple l’ait conçue est un bon signe, et elle finira par être très utile", affirme Ifixit. »
« Le site note bien quelques bugs, comme lorsque le téléphone embarque une batterie non officielle. Là où on s’attendrait à voir une petite pastille verte ou jaune indiquant son état, l’outil n’affiche qu’une page blanche. Ifixit regrette aussi qu’Apple ne fasse que le minimum imposé par la loi quand elle pourrait aller plus loin. Le programme ne peut diagnostiquer que des I-Phone 12 ou plus alors que la version Apple Store de l’utilitaire fonctionne sur des appareils plus anciens. »
« Le programme de diagnostic d’Apple n’est pas encore disponible en Europe, mais Cupertino a prévu un déploiement sur le Vieux Continent dans l’année. »
Ce nouveau Mitsubishi ASX ne se distingue du Renault Captur que pas son logo. Les deux voitures sont en fait identiques. « Le SUV japonais profite d'une garantie contractuelle cinq ans - 100 000 kilomètres, contre deux ans - kilométrage illimité chez Renault » ; « voilà sans doute la plus grosse différence entre ces deux modèles », résume Automobile propre. C'est l'occasion de rappeler que la garantie relève avant tout d'un choix commercial (en plus d'une obligation légale) – et que ses modalités ne préjugent pas du jour où survient la panne, contrairement à ce qu'on s'imagine parfois
« L'utilisation obligatoire de vaisselle réemployable dans la restauration rapide n'est pas suffisamment respectée par les grands noms du secteur, déplore Zero Waste. "Après avoir visité près de 300 fast-foods, [l'ONG] constate que plus de la moitié des établissements ne respectent pas la nouvelle obligation de vaisselle réutilisable dans la restauration sur place de plus de vingt couverts." McDonald's applique le mieux la loi, alors que KFC et Quick l'ignorent complètement. »
« Pour rappel, la loi Anti-gaspillage et économie circulaire (Agec) prévoit que tous les restaurants servent les repas qu'ils proposent dans de la vaisselle réemployable. […] Le décret d'application impose cette mesure aux restaurants d'au moins vingt couverts. »
« Concrètement, du 9 au 22 janvier, une centaine d'activistes de Zero Waste ont inspecté 286 restaurants répartis dans 48 villes. "Plus de la moitié (57 %) des établissements visités continuent d'utiliser uniquement de la vaisselle jetable pour la restauration sur place", constatent l'ONG, ajoutant que "parmi ceux qui utilisent de la vaisselle réemployable, tous continuent de servir une partie des repas sur place, comme les sandwichs et les sauces, dans des emballages jetables". Sur ce dernier point, Zero Waste déplore que le ministère de la Transition écologique "tolère [en contradiction avec la loi] le fait de servir des sauces en portions individuelles, dans des emballages jetables, ou encore d'envelopper les sandwichs servis sur place dans du papier". »
« Pour rappel, la loi Anti-gaspillage et économie circulaire (Agec) prévoit que tous les restaurants servent les repas qu'ils proposent dans de la vaisselle réemployable. […] Le décret d'application impose cette mesure aux restaurants d'au moins vingt couverts. »
« Concrètement, du 9 au 22 janvier, une centaine d'activistes de Zero Waste ont inspecté 286 restaurants répartis dans 48 villes. "Plus de la moitié (57 %) des établissements visités continuent d'utiliser uniquement de la vaisselle jetable pour la restauration sur place", constatent l'ONG, ajoutant que "parmi ceux qui utilisent de la vaisselle réemployable, tous continuent de servir une partie des repas sur place, comme les sandwichs et les sauces, dans des emballages jetables". Sur ce dernier point, Zero Waste déplore que le ministère de la Transition écologique "tolère [en contradiction avec la loi] le fait de servir des sauces en portions individuelles, dans des emballages jetables, ou encore d'envelopper les sandwichs servis sur place dans du papier". »
« En général, les constructeurs ne s'embarrassent pas trop de leurs produits quand ils débranchent leurs services. On l'a vu récemment pour Arlo qui a annoncé l'abandon du suivi de sécurité de ses premières caméras mais les exemples sont légion. On se souvient de Sonos qui avait voulu rendre obsolète logiciellement des produits pour arranger ses chiffres de vente. La procédure est souvent toujours la même, le service est arrêté, les produits deviennent obsolètes voire dangereux. Certains constructeurs, trop rares malheureusement, décident de proposer une ouverture open source de leur code afin de permettre à d'éventuelles personnes intéressées d'adapter leurs matériels plutôt qu'il ne parte à la poubelle. Google a fait une démarche alternative en transformant la manette de sa solution en une Stadia Bluetooth. Une manette qui bascule d'un protocole orienté vers les produits de la marque en une manette compatible avec tous les produits employant un système de communication plus ouvert. »
« C'est évidemment une bonne chose mais c'est d'autant plus exemplaire que Google propose une mise à jour étape par étape de la manette avec un guide très clair. Cela permet vraiment à tout un chacun de profiter de la manette Stadia Bluetooth et n'est donc pas juste une excuse marketing de la part de la marque. J'ai vu de nombreux fabricants proposer des mises à jour réservées à une poignée d'utilisateurs tant les compétences techniques et logicielles en jeu étaient élevées. Si il faut savoir lancer des outils de programmation pour reprendre en main un produit vendu au grand public, c'est qu'il y a un problème quelque part. »
« La réaction de Google est exemplaire. Faire d'un fiasco comme son service de streaming de jeu, un modèle à suivre en terme de réhabilitation matérielle est a mettre à son crédit. […] Cette manette Stadia Bluetooth est un exemple a garder en tête lors de la future annonce d'un produit déclaré désormais "obsolète" par un fabricant. À la fin d'un service tout un chacun est en droit d'exiger le support de ses produits au travers d'une transition de cette qualité. Ce n'est pas inscrit dans la loi bien sûr mais c'est bien le moins que l'on puisse attendre d'une société qui va par ailleurs affirmer dans sa communication des actions écologiques en soutien à notre environnement. »
« C'est évidemment une bonne chose mais c'est d'autant plus exemplaire que Google propose une mise à jour étape par étape de la manette avec un guide très clair. Cela permet vraiment à tout un chacun de profiter de la manette Stadia Bluetooth et n'est donc pas juste une excuse marketing de la part de la marque. J'ai vu de nombreux fabricants proposer des mises à jour réservées à une poignée d'utilisateurs tant les compétences techniques et logicielles en jeu étaient élevées. Si il faut savoir lancer des outils de programmation pour reprendre en main un produit vendu au grand public, c'est qu'il y a un problème quelque part. »
« La réaction de Google est exemplaire. Faire d'un fiasco comme son service de streaming de jeu, un modèle à suivre en terme de réhabilitation matérielle est a mettre à son crédit. […] Cette manette Stadia Bluetooth est un exemple a garder en tête lors de la future annonce d'un produit déclaré désormais "obsolète" par un fabricant. À la fin d'un service tout un chacun est en droit d'exiger le support de ses produits au travers d'une transition de cette qualité. Ce n'est pas inscrit dans la loi bien sûr mais c'est bien le moins que l'on puisse attendre d'une société qui va par ailleurs affirmer dans sa communication des actions écologiques en soutien à notre environnement. »
« Comment les constructions romaines, par exemple les aqueducs ou le Panthéon de Rome, ont-elles si bien résisté au temps? […] Des chercheurs américains et européens pensent avoir enfin découvert le secret de longévité de ces merveilles d'architecture, vieilles d'environ deux mille ans : un béton capable de se réparer lui-même. »
« Jusqu'ici, la solidité du béton romain était attribuée à un ingrédient : des cendres volcaniques de la région de la baie de Naples, en Italie, qui étaient envoyées un peu partout dans l'Empire romain pour servir à la construction. Mais les chercheurs ont cette fois focalisé leur attention sur la présence d'une autre caractéristique: de tout petits morceaux blancs brillants, provenant de la chaux, un autre ingrédient utilisé pour la conception du béton. »
« Les experts pensaient jusqu'ici que ces minuscules morceaux résultaient d'un mauvais mélange de la mixture, ou de matières premières de mauvaise qualité. Mais en examinant, grâce à de techniques d'imagerie poussées, le béton d'un mur d'enceinte de la ville de Privernum en Italie, les chercheurs ont découvert que ces petits morceaux blancs étaient en réalité du carbonate de calcium, formé à de très fortes températures. Ils en ont conclu que la chaux n'était pas (ou pas seulement) incorporée en étant mélangée à de l'eau, comme on le pensait jusqu'ici, mais sous forme de chaux vive. »
« Selon les chercheurs, c'est ce "mélange à chaud" qui donne à ce béton son étonnante solidité. En effet, lorsque des fissures apparaissent, l'eau de pluie entrant en contact avec le béton produit une solution saturée en calcium, qui se recristallise ensuite en carbonate de calcium, permettant ainsi de combler les fissures. Pour vérifier cette hypothèse, l'équipe de scientifiques a réalisé des échantillons de béton selon le même procédé, qu'ils ont ensuite délibérément fissuré et sur lequel ils ont fait couler de l'eau. Résultat : au bout de deux semaines, le béton était complètement réparé. Un autre échantillon produit sans chaux vive est lui resté fissuré. »
« Une découverte qui a donné naissance à une start-up à Udine, DMAT, qui veut promouvoir du béton qui aurait une durée de vie 50 % plus longue que le béton traditionnel avec des émissions de CO2, 20 % plus basses . »
« Jusqu'ici, la solidité du béton romain était attribuée à un ingrédient : des cendres volcaniques de la région de la baie de Naples, en Italie, qui étaient envoyées un peu partout dans l'Empire romain pour servir à la construction. Mais les chercheurs ont cette fois focalisé leur attention sur la présence d'une autre caractéristique: de tout petits morceaux blancs brillants, provenant de la chaux, un autre ingrédient utilisé pour la conception du béton. »
« Les experts pensaient jusqu'ici que ces minuscules morceaux résultaient d'un mauvais mélange de la mixture, ou de matières premières de mauvaise qualité. Mais en examinant, grâce à de techniques d'imagerie poussées, le béton d'un mur d'enceinte de la ville de Privernum en Italie, les chercheurs ont découvert que ces petits morceaux blancs étaient en réalité du carbonate de calcium, formé à de très fortes températures. Ils en ont conclu que la chaux n'était pas (ou pas seulement) incorporée en étant mélangée à de l'eau, comme on le pensait jusqu'ici, mais sous forme de chaux vive. »
« Selon les chercheurs, c'est ce "mélange à chaud" qui donne à ce béton son étonnante solidité. En effet, lorsque des fissures apparaissent, l'eau de pluie entrant en contact avec le béton produit une solution saturée en calcium, qui se recristallise ensuite en carbonate de calcium, permettant ainsi de combler les fissures. Pour vérifier cette hypothèse, l'équipe de scientifiques a réalisé des échantillons de béton selon le même procédé, qu'ils ont ensuite délibérément fissuré et sur lequel ils ont fait couler de l'eau. Résultat : au bout de deux semaines, le béton était complètement réparé. Un autre échantillon produit sans chaux vive est lui resté fissuré. »
« Une découverte qui a donné naissance à une start-up à Udine, DMAT, qui veut promouvoir du béton qui aurait une durée de vie 50 % plus longue que le béton traditionnel avec des émissions de CO2, 20 % plus basses . »
« Après sept ans et demi sur le marché, Windows 10 va être petit à petit retiré des étals. Microsoft prévoit de ne plus vendre certaines éditions à partir de la fin janvier. […] Cette décision […] ne concerne pour le moment que les transactions sur le site officiel de Microsoft. […] Après la date du 31 janvier 2023, il sera possible de récupérer une licence sur n'importe quel autre site marchand ou en boutique. C'est toutefois une tendance qui va s'amplifier dans les mois et les années à venir, car cet OS commence à sérieusement dater. »
« Aujourd'hui, le support de Windows 10 est toujours actif. Le système d'exploitation est éligible aux mises à jour de sécurité jusqu'au 14 octobre 2025. Au-delà, la prise en charge de l'OS cessera, sauf dans des cas très particuliers, inaccessibles au grand public (pour les entreprises, Microsoft peut prévoir un support sur-mesure, mais payant, avec un surcoût année après année). Dès 2015, Microsoft avait anticipé l'arrêt de Windows 10 à cette date. Pourtant, sept ans plus tard, l'OS est encore présent sur plus de deux ordinateurs sur trois. »
« Aujourd'hui, le support de Windows 10 est toujours actif. Le système d'exploitation est éligible aux mises à jour de sécurité jusqu'au 14 octobre 2025. Au-delà, la prise en charge de l'OS cessera, sauf dans des cas très particuliers, inaccessibles au grand public (pour les entreprises, Microsoft peut prévoir un support sur-mesure, mais payant, avec un surcoût année après année). Dès 2015, Microsoft avait anticipé l'arrêt de Windows 10 à cette date. Pourtant, sept ans plus tard, l'OS est encore présent sur plus de deux ordinateurs sur trois. »
« Entreprise britannique spécialisée dans le rétrofit, Electra Commercial Vehicles vient de finaliser avec succès la phase d'essai de trois mois de son nouveau camion réfrigéré à pile à combustible. » Sans doute les expériences de ce types vont-elles se multiplier.
« Le gouvernement lancera fin janvier une concertation sur la mise en place éventuelle de consignes pour les bouteilles plastiques en France, initiative envisagée lors du vote de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire en 2020, avortée sous l'opposition des collectivités locales. […] La loi […] avait renvoyé une prise de décision sur le déploiement ou non de la consigne des bouteilles à juin 2023. Les objectifs européens de taux de collecte des bouteilles plastique sont de 77 % en 2025 et 90 % en 2029, quand la France plafonne à moins de 60 %. »
« Au gouvernement, on reconnaît que l'imposition d'une consigne sur les bouteilles en plastique en 2019-20 aurait eu pour effet de diminuer les flux d'emballages dans les bacs jaunes des déchets ménagers triés pour le recyclage, et donc de réduire les revenus des centres de tri sélectif pilotés par les collectivités locales. Or ceux-là ont investi massivement ces dernières années dans de coûteuses machines pour améliorer le tri et les volumes de matériaux à recycler. »
Attention toutefois aux effets pervers…
« Par consigne sauvage, le ministère désigne les automates de dépôt installés sur les parkings de supermarchés où les consommateurs peuvent ramener leurs bouteilles vides en échange d'une rétribution de quelques centimes, sur le modèle de ce qui se passe dans des pays voisins comme l'Allemagne. Dans certaines villes, "cela a conduit certains réseaux parallèles à mener des pillages de poubelles jaunes pour alimenter les automates" relève-t-on de même source. »
« Dans les pays où elle existe, la consigne permet néanmoins d'augmenter le taux de collecte, reconnaissent les professionnels du secteur. Mais elle aboutit aussi à une augmentation des prix de l'alimentaire, puisque chaque consommateur doit payer une "caution" sur sa bouteille à chaque achat, avant de récupérer quelques centimes en la rapportant dans un automate dédié. »
« Au gouvernement, on reconnaît que l'imposition d'une consigne sur les bouteilles en plastique en 2019-20 aurait eu pour effet de diminuer les flux d'emballages dans les bacs jaunes des déchets ménagers triés pour le recyclage, et donc de réduire les revenus des centres de tri sélectif pilotés par les collectivités locales. Or ceux-là ont investi massivement ces dernières années dans de coûteuses machines pour améliorer le tri et les volumes de matériaux à recycler. »
Attention toutefois aux effets pervers…
« Par consigne sauvage, le ministère désigne les automates de dépôt installés sur les parkings de supermarchés où les consommateurs peuvent ramener leurs bouteilles vides en échange d'une rétribution de quelques centimes, sur le modèle de ce qui se passe dans des pays voisins comme l'Allemagne. Dans certaines villes, "cela a conduit certains réseaux parallèles à mener des pillages de poubelles jaunes pour alimenter les automates" relève-t-on de même source. »
« Dans les pays où elle existe, la consigne permet néanmoins d'augmenter le taux de collecte, reconnaissent les professionnels du secteur. Mais elle aboutit aussi à une augmentation des prix de l'alimentaire, puisque chaque consommateur doit payer une "caution" sur sa bouteille à chaque achat, avant de récupérer quelques centimes en la rapportant dans un automate dédié. »
« Le mythe de la péremption des centrales reste tenace », déplore la rédaction de Transitions et Énergies. « En France », constate-t-elle, « c'est l'un des arguments favoris des anti-nucléaires » : « nos réacteurs auraient été conçus pour quarante ans, pas un de plus, et les prolonger poserait de gros problèmes de sécurité ». Cependant, rappelle-t-elle, « EDF étudie la possibilité de les faire fonctionner quatre-vingts ans, au lieu de soixante ans, avec toutes les garanties de sécurité ». Dans cette perspective, « le point clé est celui de la capacité des cuves (élément non remplaçable soumis à un flux neutronique constant) à supporter plusieurs décennies supplémentaires de fonctionnement » ; « or depuis les années 1990, de très grands progrès ont été réalisés pour réduire le flux neutronique lors de l'exploitation des réacteurs ». Voilà qui ne manquera pas de nourrir un débat passionnel.
« Auchan se lance sur le Bon Coin. Pour ce faire, l'idée est que chaque magasin dispose d'une page de "vendeur professionnel" et l'alimente. Après un test sur une poignée d'hypers, une vingtaine d'Auchan sont aujourd'hui actifs. […] Pour l'essentiel, les produits concernés sont les fins de série, des modèles d'expo ou encore des produits légèrement endommagés, vendus avec une décote de moitié a calculé Auchan sur les mille premiers produits proposés. »
« Pour parler d'une seule et même, plusieurs acteurs ont décidé de se regrouper en créer "Coalition Rétrofit H2". Présentée comme une "initiative d'entreprises et d'organisations désireuses d'industrialiser le rétrofit à hydrogène pour le transport routier lourd", la jeune entité vise à rassembler l'ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du domaine du transport : spécialistes du rétrofit mais aussi chargeurs, transporteurs, équipements, sociétés de financements, politiques et administration publique. En rassemblant une diversité d'acteurs aux métiers très complémentaires, la coalition souhaite favoriser l'émergence d'une filière rétrofit "industrielle" capable de convertir plusieurs dizaines de milliers de poids lourds chaque année. »
« Comment pouvons-nous réduire ensemble les impacts environnementaux du numérique ? » Telle est la question lancée par Orange dans le cadre d'une consultation publique. Parmi les réponses recensées par Alexandre Boero pour Clubic (17 janvier 2023), certaines renvoient directement aux thématiques qui nous intéressent, dans le cadre de notre enquête sur l'obsolescence programmée.
« Il faut proposer aux employés de racheter les équipements (PC, écrans, etc.) et mobiliers (bureaux, chaises) plutôt que de les jeter », propose Évelyne (quarante-neuf ans). Cela se fait déjà ici ou là, et faciliter ce genre d'initiative semble effectivement souhaitable. Si les entreprises y trouvent leur compte, si des associations prennent les choses en main sans leur compliquer la vie par exemple, elles joueront certainement le jeu.
De son côté, Olivier (cinquante-cinq ans) veut « inciter […] les clients à conserver longtemps leurs mobiles », et même les « récompenser » à cet effet, regrettant manifestement qu'ils « renouvellent trop fréquemment » leurs smartphones. Mais suivant quelles modalités cela pourrait-il se faire ? Sans doute peut-on vérifier qu'un appareil a bien été conservé par un client. Cependant, comment s'assurer que vous n'en achetiez pas un autre par ailleurs, sinon au prix d'une surveillance très intrusive (surveillance de vos transactions bancaires, de vos communications, etc.) ? En outre, si les récompenses suggérées incitent les gens à conserver un appareil sans l'utiliser, alors qu'il aurait été donné ou revendu sans ça, on n'aura fait qu'aggraver les choses.
De son côté, Anouk (cinquante-trois ans) affirme qu'« il faut interdire les versions annuelles de nouveaux téléphones et passer à deux ans ». On se demande bien suivent quels critères les autorités pourraient identifier « les versions annuelles » de tel ou tel produit. Suivant leur nom souvent conservé d'une génération à l'autre, comme c'est le cas avec les I-Phone ? Il suffirait alors d'en changer… Les possibilités du marketing sont infinies !
Dernière proposition retenant notre attention : pour Daniel (vingt et un ans), « il faut que le remplacement de la batterie soit à prix accessible (5 % du prix du téléphone) pendant cinq ans ». En pratique, cela conduirait tout simplement à renchérir le prix des téléphones. Tout le monde en a-t-il conscience ?
« Il faut proposer aux employés de racheter les équipements (PC, écrans, etc.) et mobiliers (bureaux, chaises) plutôt que de les jeter », propose Évelyne (quarante-neuf ans). Cela se fait déjà ici ou là, et faciliter ce genre d'initiative semble effectivement souhaitable. Si les entreprises y trouvent leur compte, si des associations prennent les choses en main sans leur compliquer la vie par exemple, elles joueront certainement le jeu.
De son côté, Olivier (cinquante-cinq ans) veut « inciter […] les clients à conserver longtemps leurs mobiles », et même les « récompenser » à cet effet, regrettant manifestement qu'ils « renouvellent trop fréquemment » leurs smartphones. Mais suivant quelles modalités cela pourrait-il se faire ? Sans doute peut-on vérifier qu'un appareil a bien été conservé par un client. Cependant, comment s'assurer que vous n'en achetiez pas un autre par ailleurs, sinon au prix d'une surveillance très intrusive (surveillance de vos transactions bancaires, de vos communications, etc.) ? En outre, si les récompenses suggérées incitent les gens à conserver un appareil sans l'utiliser, alors qu'il aurait été donné ou revendu sans ça, on n'aura fait qu'aggraver les choses.
De son côté, Anouk (cinquante-trois ans) affirme qu'« il faut interdire les versions annuelles de nouveaux téléphones et passer à deux ans ». On se demande bien suivent quels critères les autorités pourraient identifier « les versions annuelles » de tel ou tel produit. Suivant leur nom souvent conservé d'une génération à l'autre, comme c'est le cas avec les I-Phone ? Il suffirait alors d'en changer… Les possibilités du marketing sont infinies !
Dernière proposition retenant notre attention : pour Daniel (vingt et un ans), « il faut que le remplacement de la batterie soit à prix accessible (5 % du prix du téléphone) pendant cinq ans ». En pratique, cela conduirait tout simplement à renchérir le prix des téléphones. Tout le monde en a-t-il conscience ?
« Fallait-il que nous trouvions une excuse pour éprouver ce service ? Toujours est-il que l'état de la batterie de l'I-Phone 12 d'un collègue nous en fournit une. Le "magasin de réparation en service interne" propose toutes les pièces nécessaires : la nouvelle batterie bien sûr, mais aussi une paire d'adhésifs pour recoller l'écran, et des vis de remplacement. Le tout coûte 77,11 euros, mais 26,26 euros peuvent être récupérés en renvoyant l'ancienne batterie. Les outils et accessoires nécessaires peuvent être achetés à l'unité, du couvercle de protection de l'écran à 0,56 euros jusqu'à l'"équipement de démontage à chaud" à 263,62 euros, en passant par le plateau de réparation à 51,60 euros. Plus simplement, le "kit d'outils" complet peut être loué pour 59,95 euros… et 1 200 euros de caution. »
« La taille du kit d'outils est inversement proportionnelle à celle du produit réparé : une petite mallette de 2 kg pour les Macbook Pro, une grosse mallette de 18 kg pour le Macbook Air, et deux énormes valises à roulettes frôlant 36 kg pour l'I-Phone. Le descellement très théâtral des malles donne l'impression d'ouvrir son propre centre de services à domicile, mais il faut encore ajouter quelques accessoires presque indispensables. Passe encore que les gants en nitrile ou les lingettes imbibées d'alcool ne soient pas fournis, il doit nous en rester quelques cartons après quatre ans de pandémie. Mais les gants thermorésistants ? Le tapis et le bracelet antistatique ? Le bocal de sable "propre, sec et non traité" à renverser en cas de problème avec la batterie ? Ces accessoires sont certainement moins courants, et il restait de la place dans les malles. »
« La taille du kit d'outils est inversement proportionnelle à celle du produit réparé : une petite mallette de 2 kg pour les Macbook Pro, une grosse mallette de 18 kg pour le Macbook Air, et deux énormes valises à roulettes frôlant 36 kg pour l'I-Phone. Le descellement très théâtral des malles donne l'impression d'ouvrir son propre centre de services à domicile, mais il faut encore ajouter quelques accessoires presque indispensables. Passe encore que les gants en nitrile ou les lingettes imbibées d'alcool ne soient pas fournis, il doit nous en rester quelques cartons après quatre ans de pandémie. Mais les gants thermorésistants ? Le tapis et le bracelet antistatique ? Le bocal de sable "propre, sec et non traité" à renverser en cas de problème avec la batterie ? Ces accessoires sont certainement moins courants, et il restait de la place dans les malles. »
On-Mag présente cinq modèles recommandés par Ecoustics : Thorens TD-125, VPI HW-19, Technics SL-1700, Yamaha YP-701 et Dual 701. « Cette sélection se cantonne à des modèles d'occasion dont les marques existent toujours en 2023 et dont les pièces détachées seraient a priori disponibles. »
Celui-ci « propose un "kit de nettoyage pour Airpods" qui promet de venir restaurer le revêtement en maille, pour retrouver […] une performance acoustique maximale », comme le rapporte Stéphane Ficca. « Concrètement », précise-t-il sur Clubic, « le kit est fourni avec un liquide à venir déposer sur les grilles des Airpods, qu'il faudra laisser agir durant soixante secondes » ; « dès lors, on utilise une petite brosse pour déloger les impuretés, puis on utilise un gel spécifique pour venir recueillir ces mêmes impuretés ».
Les équipes de BFM ont visité la Laverie des Sneakers située à La Valette (Var). Une boutique sœur est présente également à Six-Four-les-Plages (même département). Les clients y sont accueillis avec la promesse qu'une « seconde vie » sera donnée à leurs baskets et sacs à main. En pratique, visiblement, il s'agit surtout de rafraîchir les couleurs. En revanche, aucun ressemelage n'est apparemment proposé ; sans doute ces chaussures-là s'y prêtent-elles trop difficilement.
C'est un conseil donné par Caradisiac : « Pour la bonne santé de votre voiture, mieux vaut faire fonctionner la clim le plus souvent possible et au minimum […] dix minutes tous les mois, été comme hiver afin d'éviter que le système en entier ne finisse par en pâtir. »
« Depuis le 1er janvier, les réparateurs ont la possibilité de remplacer une pièce endommagée sans passer obligatoirement par le constructeur du véhicule. Cette loi s'applique aux pièces détachées appelées "visibles", comme les phares, les pièces de carrosserie, les rétroviseurs, les vitres ou encore le pare-brise. »
« Concernant les pièces de vitrage comme les pare-brises ou les vitres, la fin du monopole est totale, puisque dans ce cas, n'importe quel équipementier fera l'affaire. […] Pour les rétroviseurs, les phares et les autres pièces de carrosserie, seuls les équipementiers qui ont fabriqué les pièces d'origine pour les constructeurs seront autorisés à les vendre. »
« "Les pièces détachées qui ne sont pas fabriquées par des constructeurs peuvent être entre 15 et 30 % moins chères en moyenne", selon Mathieu Séguran, délégué général de la Fédération de la distribution automobile. »
« Concernant les pièces de vitrage comme les pare-brises ou les vitres, la fin du monopole est totale, puisque dans ce cas, n'importe quel équipementier fera l'affaire. […] Pour les rétroviseurs, les phares et les autres pièces de carrosserie, seuls les équipementiers qui ont fabriqué les pièces d'origine pour les constructeurs seront autorisés à les vendre. »
« "Les pièces détachées qui ne sont pas fabriquées par des constructeurs peuvent être entre 15 et 30 % moins chères en moyenne", selon Mathieu Séguran, délégué général de la Fédération de la distribution automobile. »
Rendre potentiellement dangereuses voire inopérantes des caméras de surveillance quatre ans seulement après la fin de leur fabrication (alors que certains clients les auront peut-être achetées un peu pus tard), c'est navrant, et cela mérite d'être dénoncé. Mais s'agit-il pour autant d'un cas d'« obsolescence programmée », comme l'affirme Clubic, en titre d'un article signé Mallory Delicourt ? Au sens strict, cela suppose un sabotage délibéré. Dans le cas présent, le fabricant pêche plutôt par passivité. Il n'en reste pas moins essentiel d'exiger un meilleur support. Que les clients se montrent vigilants !
« La toute première Arlo ainsi que la version Pro ne seront plus suivies dès le mois d'avril 2023. En janvier 2024, le couperet tombera sur la Arlo Baby, la Arlo Pro 2, les Arlo Q et Q+ ainsi que la Arlo Lights et la sonnette connectée Audio Doorbell. Tous ces produits seront à ces dates considérés comme en fin de vie par la marque qui a décidé de ne plus supporter les produits quatre années après la date de fin de fabrication. Si on prend l'exemple de la toute première Arlo, elle est sortie en 2014 mais a été fabriquée jusqu'en 2019. Quatre ans plus tard donc, en 2023, elle n'est plus considérée comme un produit ayant droit à un support.
« La fin de vie signifie la fin du support de mises à jour. Si en quatre ans on peut espérer une correction de tous les éventuels bugs de ce type d'outil, la partie sécurité est plus problématique. […] La fin de ce support signifiera donc, au mieux, la peur de vivre avec un espion, au pire, le remplacement d'un matériel fonctionnel. »
« Ce support qui disparaît signifie également la fin de nombreux services qui distinguent les caméra Arlo des modèles noname. Les alertes par email en cas de détection d'un mouvement, par exemple, ne seront plus supportées. À terme, le stockage de vos vidéos dans les nuages sera également supprimé. Ce qui faisait tout l'intérêt de ces outils passe à la trappe. »
« La fin de vie signifie la fin du support de mises à jour. Si en quatre ans on peut espérer une correction de tous les éventuels bugs de ce type d'outil, la partie sécurité est plus problématique. […] La fin de ce support signifiera donc, au mieux, la peur de vivre avec un espion, au pire, le remplacement d'un matériel fonctionnel. »
« Ce support qui disparaît signifie également la fin de nombreux services qui distinguent les caméra Arlo des modèles noname. Les alertes par email en cas de détection d'un mouvement, par exemple, ne seront plus supportées. À terme, le stockage de vos vidéos dans les nuages sera également supprimé. Ce qui faisait tout l'intérêt de ces outils passe à la trappe. »
« La licorne française souhaite réduire ses effectifs globaux de 13 %. […] Sont concernés un total de 93 salariés sur un effectif global de 715 salariés. […] Back Market a confirmé l'information auprès de l'AFP, en précisant que le plan de départs volontaires en France concerne 63 salariés. La licorne a ajouté bien se porter mais vouloir mettre l'accent sur la rentabilité. »
« Médiamétrie nous indique tout d'abord que les sites d'occasion attirent 63 % de visiteurs en plus par rapport à il y a seulement quatre ans. […] La catégorie la plus scrutée par les consommateurs reste la mode. […] Bien évidemment, c'est le site d'occasion Vinted qui remporte la palme. […] Deuxième marché de l'occasion le plus en vogue : l'ameublement. […] Sans surprise, Le Bon Coin domine le secteur de la tête et des épaules. […] La dernière catégorie à monter sur le podium est le high-tech reconditionné, avec les très célèbres Backmarket et Certideal. »
« Avant la démocratisation de la bande FM dans les années quatre-vingt, la norme était la diffusion en modulation d'amplitude (AM) dans les grandes ondes (entre environ 150 et 300 kHz). Ces grandes ondes possèdent un avantage intéressant, une portée élevée : un émetteur peut être reçu jusqu'à 500 à 1 000 km, en fonction de la puissance. Mais cette portée a un désavantage évident actuellement : la puissance nécessaire est élevée, de l'ordre de plusieurs centaines de kW en fonction des stations. »
« Si les stations émises en grandes ondes étaient reçues sur une bonne partie du territoire, la qualité audio était nettement en retrait par rapport à la diffusion en FM, ce qui explique l'abandon progressif. »
« La fin des grandes ondes modernes a commencé en janvier 2017 avec l'arrêt de la diffusion de France Inter sur l'émetteur d'Allouis (en France). Il n'a pas été arrêté totalement mais la puissance est passée de 2 MW à 800 kW : il est en effet encore utilisé pour les signaux horaires. La station diffuse notamment le Temps Légal Français, et sert aussi de référence pour les horloges dans les gares SNCF. »
« Europe 1, qui diffusait sur la fréquence 183 kHz, a arrêté son émetteur de Feslberg (en Allemagne) à la fin de l'année 2019, et Radio Monte Carlo (RMC) a coupé son émetteur de Roumoules (France) le 28 mars 2020. Enfin, RTL va couper son émetteur de Beidweiler le 31 décembre 2022. Situé au Luxembourg, il possède une puissance de 750 kW et c'est évidemment une des raisons de son arrêt. La station diffuse un message qui indique la fermeture, et Ydun's Medium Wave Info propose un enregistrement que nous reproduisons ici. »
« Un des points parfois mis en avant pour garder cette diffusion en grandes ondes est le fait que les grandes ondes sont moins sensibles aux catastrophes (qu'il s'agisse de catastrophes naturelles ou de guerre) étant donnée la couverture, mais en pratique les récepteurs compatibles avec les grandes ondes sont de plus en plus rares dans les foyers et l'emplacement des émetteurs est connu. »
« Si les stations émises en grandes ondes étaient reçues sur une bonne partie du territoire, la qualité audio était nettement en retrait par rapport à la diffusion en FM, ce qui explique l'abandon progressif. »
« La fin des grandes ondes modernes a commencé en janvier 2017 avec l'arrêt de la diffusion de France Inter sur l'émetteur d'Allouis (en France). Il n'a pas été arrêté totalement mais la puissance est passée de 2 MW à 800 kW : il est en effet encore utilisé pour les signaux horaires. La station diffuse notamment le Temps Légal Français, et sert aussi de référence pour les horloges dans les gares SNCF. »
« Europe 1, qui diffusait sur la fréquence 183 kHz, a arrêté son émetteur de Feslberg (en Allemagne) à la fin de l'année 2019, et Radio Monte Carlo (RMC) a coupé son émetteur de Roumoules (France) le 28 mars 2020. Enfin, RTL va couper son émetteur de Beidweiler le 31 décembre 2022. Situé au Luxembourg, il possède une puissance de 750 kW et c'est évidemment une des raisons de son arrêt. La station diffuse un message qui indique la fermeture, et Ydun's Medium Wave Info propose un enregistrement que nous reproduisons ici. »
« Un des points parfois mis en avant pour garder cette diffusion en grandes ondes est le fait que les grandes ondes sont moins sensibles aux catastrophes (qu'il s'agisse de catastrophes naturelles ou de guerre) étant donnée la couverture, mais en pratique les récepteurs compatibles avec les grandes ondes sont de plus en plus rares dans les foyers et l'emplacement des émetteurs est connu. »
Exemple à la Seyne-sur-Mer (Var), où BFM a visité la Ressourcerie du Pont Levant. Un établissement ouvert depuis juin 2022, animé visiblement par des bénévoles, où l'on trouve de la vaisselle, des disques, divers bibelots…
Tout juste promue docteur en égyptologie, Sophie Griselle, utilisatrice de Twitter, a acquis une célébrité inattendue (et vraisemblablement non désirée) en partageant sa joie à la vue de tous. Le 2 décembre 2028, rendant compte de sa mésaventure sur le réseau à l'oiseau bleu, elle mentionne les commentaires qu'elle a suscités, souvent moqueurs et dédaigneux, mais aussi complotistes.
Exemple : « Tu as une théorie sur comment ils ont fait pour construire les pyramides parce que, franchement, il y a un truc qui cloche, non ? »
« Ce qui m'attriste le plus », réagit Sophie Griselle, « c'est que toutes les théories complotistes s'appuient sur une sous-estimation des capacités humaines ».
Pourtant, même si c'est le cas de celles-ci, il y en a d'autres, au contraire, qui les surestiment.
En 2018, alors qu'elle accusait les fabricants de collants de fragiliser leurs produits à dessein, l'association Hop (Halte à l'obsolescence programmée) posait la question suivante : « Au nom de quelle invraisemblable logique, dans un siècle aussi technologique que le nôtre où les voitures sont en passe d'avancer toutes seules et où même les tissus sont intelligents, devrions-nous perdre temps et argent à traiter ce vêtement si quotidien comme un objet rare et précieux ? » Ce faisant, sans doute espérait-elle accréditer ses soupçons, faute d'avoir aucune preuve à présenter…
Exemple : « Tu as une théorie sur comment ils ont fait pour construire les pyramides parce que, franchement, il y a un truc qui cloche, non ? »
« Ce qui m'attriste le plus », réagit Sophie Griselle, « c'est que toutes les théories complotistes s'appuient sur une sous-estimation des capacités humaines ».
Pourtant, même si c'est le cas de celles-ci, il y en a d'autres, au contraire, qui les surestiment.
En 2018, alors qu'elle accusait les fabricants de collants de fragiliser leurs produits à dessein, l'association Hop (Halte à l'obsolescence programmée) posait la question suivante : « Au nom de quelle invraisemblable logique, dans un siècle aussi technologique que le nôtre où les voitures sont en passe d'avancer toutes seules et où même les tissus sont intelligents, devrions-nous perdre temps et argent à traiter ce vêtement si quotidien comme un objet rare et précieux ? » Ce faisant, sans doute espérait-elle accréditer ses soupçons, faute d'avoir aucune preuve à présenter…
« Sur Internet les constructeurs choient les collectionneurs », rapporte Caradisiac. Et de citer Renault : « Prendre soin des véhicules de collection, c’est aussi prendre soin du patrimoine national, tout en préservant les ressources grâce au prolongement de la durée de vie de véhicules déjà existants. » Dont acte.
« Avmax Aircraft Leasing vient de passer une commande ferme auprès d'Universal Hydrogen afin que celui-ci convertisse vingt avions régionaux pour qu'ils fonctionnent à l'hydrogène. »
« Après avoir testé un rayon occasion permanent dès février 2021 à Herblay […], Decathlon enfonce le clou. […] L'enseigne a déplacé l'espace seconde main, l'a implanté dès l'entrée et a plus que doublé sa surface, signe de son intérêt pour ce pan du commerce appelé à se développer. » Visite en images proposée par Olivier Dauvers.
Le reconditionnement a la cote. Notamment dans l'automobile. Aramis vient d'ouvrir un second site en France dédié à cette activité. Les véhicules traites sont toutefois relativement récents : « en moyenne de moins de cinq ans ». Trois jours au plus sont nécessaires pour les remettre à neuf. Marge moyenne : 2 400 euros par véhicule.
« Apple a récemment revu à la hausse les notes de réparabilité de la plupart de ses smartphones. Une augmentation parfois assez spectaculaire, comme pour l'I-Phone 11 Pro Max passé de 4,5 / 10 en août 2021 à 7 / 10 en date du 21 février 2022. Globalement, la gamme d'I-Phone 11 a bénéficié d'une belle embellie de ses notes, tandis que les autres générations se contentent de quelques dixièmes supplémentaires. Les seules exceptions étant l'I-Phone SE 2, l'I-Phone 7/7 Plus et l'I-Phone 8/8 Plus dont les notes se dégradent. […] Ce qui justifie la hausse de la note des I-Phone 11, c'est surtout […] la démontabilité des appareils. […] Les caractéristiques de fixation entre les pièces se sont améliorées également. […] Grosse augmentation aussi pour le critère […] qui évalue le rapport entre le prix de vente des pièces par le constructeur (ou l'importateur) et le prix de vente des équipements par le constructeur. »
« La tablette Lenovo Tab M10 Plus semble partir d'un constat, celui d'un "léger" souci dans son suivi. […] La marque a, semble t-il, pris conscience de ce problème et s'engage donc, avec la Lenovo Tab M10 Plus, à fournir au moins trois ans de mises à jour à sa tablette Android, C'est bien, c'est super même, mais cela devrait aller de soi. Personne n'achète un produit garanti physiquement pendant deux ans par la loi mais dont le suivi logiciel n'est pas assuré par la moindre mise à jour. […] Cette Lenovo Tab M10 Plus de troisième génération embarquera un Android 12 et Lenovo assure que la solution évoluera vers un Android 13 l'année prochaine avec au moins trois années de support technique et de sécurité. »
« Samsung va apporter une solution logicielle à la polémique qui a éclaté cette semaine à propos d'un bridage discret mais vaste d'applications sur plusieurs de ses Galaxy. Il s'est avéré qu'au moins dix mille apps mobiles de toutes catégories [….] subissaient un bridage de leurs performances afin de limiter la charge sur le processeur et par ricochet sur la dissipation thermique et l'autonomie. La baisse a pu atteindre 50 % avec certains logiciels. »
« Le tri des logiciels se fait sur la base de leurs noms, puisqu'il a pu être démontré qu'un utilitaire de benchmark renommé avec le titre d'un jeu se voyait immédiatement ralenti. Ce qui a révélé au passage que Samsung écartait les utilitaires de mesure de performances de cette liste noire, leur laissant donner une image beaucoup plus positive de l'appareil lors des tests. »
« Samsung a expliqué à plusieurs sites qu'il allait distribuer une mise à jour qui permettrait aux utilisateurs de retrouver un contrôle des performances sur les jeux. […] Samsung en revanche ne dit rien sur le cas des apps de benchmark qui étaient opportunément évitées par le bridage. Rien non plus sur la liste des modèles de Galaxy concernés. »
« Le tri des logiciels se fait sur la base de leurs noms, puisqu'il a pu être démontré qu'un utilitaire de benchmark renommé avec le titre d'un jeu se voyait immédiatement ralenti. Ce qui a révélé au passage que Samsung écartait les utilitaires de mesure de performances de cette liste noire, leur laissant donner une image beaucoup plus positive de l'appareil lors des tests. »
« Samsung a expliqué à plusieurs sites qu'il allait distribuer une mise à jour qui permettrait aux utilisateurs de retrouver un contrôle des performances sur les jeux. […] Samsung en revanche ne dit rien sur le cas des apps de benchmark qui étaient opportunément évitées par le bridage. Rien non plus sur la liste des modèles de Galaxy concernés. »
« Le service client de Bouygues Telecom a appelé une partie de ses clients en fin de semaine dernière pour leur demander de mettre à jour leur I-Phone vers I-OS 15.3.1 sortie plus tôt dans le mois. Une démarche étonnante de la part d'un opérateur mobile, justifiée par la perte de couverture réseau si ces abonnés restaient avec I-OS 15.3 ou une version antérieure. Un lecteur client chez NRJ Mobile, opérateur virtuel qui repose sur le réseau mobile de Bouygues, nous a par ailleurs indiqué avoir reçu un SMS mi-février pour l'inciter également à mettre à jour son I-Phone 13. Cette fois, l'opérateur précisait qu'il était nécessaire de passer à I-OS 15.2 au minimum pour ne pas subir de perte d'accès au réseau mobile. »
« Que ce soit I-OS 15.2 ou I-OS 15.3.1, il semble qu'une mise à jour du système dédié aux I-Phone a été essentielle pour continuer à accéder au réseau mobile de Bouygues Telecom. Parmi les cas signalés, trois utilisaient un I-Phone 13 et c'est peut-être le seul modèle touché par ce problème. [….] Pour rappel, les mises à jour d'I-OS peuvent aussi mettre à jour les paramètres de chaque opérateur. »
« Que ce soit I-OS 15.2 ou I-OS 15.3.1, il semble qu'une mise à jour du système dédié aux I-Phone a été essentielle pour continuer à accéder au réseau mobile de Bouygues Telecom. Parmi les cas signalés, trois utilisaient un I-Phone 13 et c'est peut-être le seul modèle touché par ce problème. [….] Pour rappel, les mises à jour d'I-OS peuvent aussi mettre à jour les paramètres de chaque opérateur. »
« En 2018, Recommerce a levé 50 millions d'euros auprès des fonds Creadev et Capza qui entrent alors à son capital. Ce sont ces fonds qui aujourd'hui laissent leur place à United.b, un écosystème qui regroupe les magasins Boulanger, Electro Dépôt, Hifi International, Krëfel. United.b doit prendre 66 % du capital à l'occasion de cette nouvelle levée. […] Bouygues Telecom, qui était actionnaire depuis 2009 de Recommerce, garde ses parts. Ainsi que les fondateurs de Recommerce. »
« Recommerce a été fondée en 2009 par Pierre-Étienne Roinat, Benoît Varin, Cédric Maucourt, et Antoine Jeanjean. L'entreprise rachète, reconditionne et revend des équipements reconditionnés comme les smartphones, les montres ou les consoles de jeux. Boulanger s'est déjà rapproché de Recommerce en fin d'année dernière. L'entreprise spécialisée dans la vente d'appareil électronique a lancé une offre de reprise en collaboration avec Circular X, une plate-forme technologique Saas dédiée à l'économie circulaire lancée par Recommerce. »
« Recommerce a été fondée en 2009 par Pierre-Étienne Roinat, Benoît Varin, Cédric Maucourt, et Antoine Jeanjean. L'entreprise rachète, reconditionne et revend des équipements reconditionnés comme les smartphones, les montres ou les consoles de jeux. Boulanger s'est déjà rapproché de Recommerce en fin d'année dernière. L'entreprise spécialisée dans la vente d'appareil électronique a lancé une offre de reprise en collaboration avec Circular X, une plate-forme technologique Saas dédiée à l'économie circulaire lancée par Recommerce. »
« L'opérateur a annoncé ce vendredi [4 février 2022] le lancement de son service Réparation express. […] Ce service […] sera encore une fois mené en partenariat avec Wefix. […] Bouygues Telecom prend un engagement sur le temps de réparation : celui-ci sera compris entre un et cinq jours ouvrés. […] Bouygues Telecom rejoint ainsi Orange, qui propose depuis peu un service de réparation "en moins de vingt-quatre heures en moyenne". SFR propose pour sa part un système de réparation qui nécessite d'abord de prendre contact avec son SAV. Free Mobile, de son côté, ne dispose pas de son propre service de réparation. Mais, un peu comme Bouygues Telecom auparavant, l'opérateur de Xavier Niel travaille avec un réseau partenaire. »
L'occasion, c'est tendance ! « Le distributeur déploie la reprise de smartphones, tablettes, consoles dans cent quinze hypermarchés en s'appuyant sur Comprecyle », rapporte LSA (12 janvier 2022) ; « en échange de la reprise, les clients bénéficient d'un avoir ou d'un crédit sur leur carte de fidélité ».
La question est posée, incidemment, par Notebookcheck (20 janvier 2022), qui regrette l'usage confidentiel du module PCI Express mobile (MXM), un « connecteur normalisé […] qui existe depuis plus de dix ans ».
Affirmant le 28 novembre 2021 que son téléviseur « doit être changé après cinq ans », un internaute (zaou36 ) demande sur un forum hébergé par Sony Belgique si cela est bien « normal » et s'il ne s'agit ps d'un cas « d'obsolescence programmée ». D'autant que sa déconvenue serait survenue « un mois après la fin de la garantie prise en magasin ».
Il s'exprime toutefois sans préciser la nature du dysfonctionnement rencontré… L'affichage « sautille », précise-t-il par la suite. Peut-être cela peut-il être corrigé ? Il semblerait qu'il ne se soit pas posé la question.
En tout cas, il faut saluer la réponse qui lui est apporté le même jour par un autre utilisateur de ce forum (BlackLotus7) : « Alors tout d'abord, il faut arrêter avec cette expression "obsolescence programmée". Vous pouvez très bien avoir du matériel high-tech, hifi qui va vous durer dix ans et un autre qui par manque de chance ou défaut de production va lâcher au bout de sept mois… Le fait que cela arrive juste après la période de garantie de votre magasin n'est qu'une coïncidence. »
Coïncidence d'autant plus fortuite que la garantie en question a été souscrite auprès du vendeur et non du fabricant, et que le téléviseur a donc été produit sans connaître la durée ni la date d'échéance de cette garantie.
Autre raison d'« arrêter avec cette expression "obsolescence programmée" » : le client se croyant lésé dans cette affaire explique lui-même que « du coup », il « hésite à racheter ce type de téléviseur Sony ». Incidemment, il fait la preuve que le fabricant japonais vraisemblablement aucun intérêt à saboter ses propres produits puisque, manifestement, cela ferait le jeu de ses concurrents…
Il s'exprime toutefois sans préciser la nature du dysfonctionnement rencontré… L'affichage « sautille », précise-t-il par la suite. Peut-être cela peut-il être corrigé ? Il semblerait qu'il ne se soit pas posé la question.
En tout cas, il faut saluer la réponse qui lui est apporté le même jour par un autre utilisateur de ce forum (BlackLotus7) : « Alors tout d'abord, il faut arrêter avec cette expression "obsolescence programmée". Vous pouvez très bien avoir du matériel high-tech, hifi qui va vous durer dix ans et un autre qui par manque de chance ou défaut de production va lâcher au bout de sept mois… Le fait que cela arrive juste après la période de garantie de votre magasin n'est qu'une coïncidence. »
Coïncidence d'autant plus fortuite que la garantie en question a été souscrite auprès du vendeur et non du fabricant, et que le téléviseur a donc été produit sans connaître la durée ni la date d'échéance de cette garantie.
Autre raison d'« arrêter avec cette expression "obsolescence programmée" » : le client se croyant lésé dans cette affaire explique lui-même que « du coup », il « hésite à racheter ce type de téléviseur Sony ». Incidemment, il fait la preuve que le fabricant japonais vraisemblablement aucun intérêt à saboter ses propres produits puisque, manifestement, cela ferait le jeu de ses concurrents…
Un « plan fédéral pour l'économie circulaire » a été annoncé en Belgique. Comme l'explique RTL (13 janvier 2022), il est question, entre autres, de « favoriser la réparabilité via l'affichage d'un indice de réparabilité » et de « fournir de l'information sur le maintien de la compatibilité logicielle » ; à ce titre, « le consommateur sera informé de la durée pendant laquelle son appareil supportera les mises à jour successives ».
« Ce jeudi 13 janvier [2022], la collectivité a annoncé l'acquisition de cinq dameuses et trois bus fonctionnant à l'hydrogène. […] Rétrofitées par GCK Industry, filiale de GCK, les trois dameuses seront issues de la gamme "Select" du fabricant allemand Kässbohrer. […] Le premier véhicule sera mis en test durant la saison 2022-2023. Une façon de réaliser les derniers calibrages avant la mise en service des cinq unités, prévues pour l'hiver 2023-2024.[…] Les trois bus hydrogène […] seront également des modèles rétrofités. Sans préciser le modèle qui servira de base à la conversion, GCK indique que ces bus hydrogène seront équipés d'un moteur de 210 kW alimenté par une pile à combustible de 55 kW et une batterie complémentaire. Le premier prototype sera livré fin 2022. La phase d'homologation suivra l'année suivante en vue d'une mise en service des trois véhicules pour début 2024. »
À la lecture de cet article, la responsabilité du constructeur apparaît manifeste. Dans Challenges (10 janvier 2022), Éric Bergerolle souligne toutefois que les défauts de ce moteur ont pu être corrigés à temps sur un certain nombre de véhicules en circulation, selon leurs conditions d'entretien.
« Dans le cas du moteur à essence connu sous les appellations commerciales de Renault 1.2 TCE, Dacia 1.2 TCE et Nissan 1.2 DIG-T (types H5Ft et HRA2DDT produits de 2012 au 11 mai 2016), le calculateur électronique qui supervise tous les paramètres de fonctionnement autorisait une pression trop faible dans le collecteur d'admission, qui ne s'opposait plus à la remontée d'huile à hauteur du joint d'étanchéité du piston (appelé segment de piston). D'où une consommation d'huile anormalement élevée, et l'obligation de procéder à un apport de lubrifiant avant l'heure de la vidange. »
« Nous employons l'imparfait car, selon nos confrères du journal spécialisé L'Argus, ce défaut – détecté par Renault en 2014 – a donné lieu à une reprogrammation du calculateur lors du passage en atelier des véhicules pour la révision. […] Hélas ! Tous les véhicules n'ont pas été religieusement entretenus dans le réseau Renault, quand d'autres se présentaient avec retard à la vidange, par négligence de leur propriétaire. Résultat, certains des moteurs concernés par ce mauvais calibrage électronique ont pu fonctionner avec un niveau de lubrifiant trop faible, avec des conséquences variables. »
« Des cas d'allongement, voire de rupture de la chaîne de distribution – avec pour conséquence la destruction du moteur – ont été rapportés à l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui décidait en 2019 de mettre Renault, Dacia, Nissan et Mercedes en demeure de dédommager les propriétaires des véhicules concernés. Sans grand effet jusqu'alors. »
« Au printemps 2019, le quotidien Le Monde obtenait de source interne la preuve écrite que le Groupe Renault avait conscience de l'ampleur du phénomène et de la gravité du défaut, qui toucherait potentiellement 400 000 à 600 000 véhicules en Europe. »
Pour autant, le constructeur se contente d'examiner au cas par cas les demandes individuelles d'indemnisation et de prise en charge des frais de réparation formulées par ses clients. […] Un avocat français a décidé d'aller plus loin, pour accélérer la cadence. […] Maître Christophe Lèguevaques et ses associés lancent officiellement ce jour, 11 janvier 2022, une "action collective conjointe" contre Renault, Nissan et Dacia. »
« Comme toujours, dans le cas d'une action collective conjointe, le demandeur qui s'inscrit et paie pour faire représenter ses droits bénéficie de la mutualisation des coûts de la procédure. "Plus vous serez nombreux, plus le Groupe Renault Nissan Dacia sera enclin à discuter, à vous respecter et à vous proposer des solutions amiables", avance ainsi la plateforme Myleo.legal. En échange, cette dernière prélèvera à titre d'honoraires "12% TTC des sommes récupérées par le client, soit par voie judiciaire, soit par la négociation." »
« Le client demandeur est libre de choisir entre débourser 498 euros pour voir son nom et son dossier cités directement par le juge, ou bien seulement 159 euros pour le seul référé-probatoire. La différence? Celui qui s'en tient à la première phase du référé-probatoire (sans enquête approfondie) obtient certes une réponse en l'espace de quelques mois. Mais seul celui qui débourse les 498 euros peut espérer toucher la pleine indemnisation, dans l'éventualité où le Groupe Renault serait reconnu pénalement coupable. Ce qui ne saurait arriver qu'après une longue enquête, le juge d'instruction. »
« Dans le cas du moteur à essence connu sous les appellations commerciales de Renault 1.2 TCE, Dacia 1.2 TCE et Nissan 1.2 DIG-T (types H5Ft et HRA2DDT produits de 2012 au 11 mai 2016), le calculateur électronique qui supervise tous les paramètres de fonctionnement autorisait une pression trop faible dans le collecteur d'admission, qui ne s'opposait plus à la remontée d'huile à hauteur du joint d'étanchéité du piston (appelé segment de piston). D'où une consommation d'huile anormalement élevée, et l'obligation de procéder à un apport de lubrifiant avant l'heure de la vidange. »
« Nous employons l'imparfait car, selon nos confrères du journal spécialisé L'Argus, ce défaut – détecté par Renault en 2014 – a donné lieu à une reprogrammation du calculateur lors du passage en atelier des véhicules pour la révision. […] Hélas ! Tous les véhicules n'ont pas été religieusement entretenus dans le réseau Renault, quand d'autres se présentaient avec retard à la vidange, par négligence de leur propriétaire. Résultat, certains des moteurs concernés par ce mauvais calibrage électronique ont pu fonctionner avec un niveau de lubrifiant trop faible, avec des conséquences variables. »
« Des cas d'allongement, voire de rupture de la chaîne de distribution – avec pour conséquence la destruction du moteur – ont été rapportés à l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui décidait en 2019 de mettre Renault, Dacia, Nissan et Mercedes en demeure de dédommager les propriétaires des véhicules concernés. Sans grand effet jusqu'alors. »
« Au printemps 2019, le quotidien Le Monde obtenait de source interne la preuve écrite que le Groupe Renault avait conscience de l'ampleur du phénomène et de la gravité du défaut, qui toucherait potentiellement 400 000 à 600 000 véhicules en Europe. »
Pour autant, le constructeur se contente d'examiner au cas par cas les demandes individuelles d'indemnisation et de prise en charge des frais de réparation formulées par ses clients. […] Un avocat français a décidé d'aller plus loin, pour accélérer la cadence. […] Maître Christophe Lèguevaques et ses associés lancent officiellement ce jour, 11 janvier 2022, une "action collective conjointe" contre Renault, Nissan et Dacia. »
« Comme toujours, dans le cas d'une action collective conjointe, le demandeur qui s'inscrit et paie pour faire représenter ses droits bénéficie de la mutualisation des coûts de la procédure. "Plus vous serez nombreux, plus le Groupe Renault Nissan Dacia sera enclin à discuter, à vous respecter et à vous proposer des solutions amiables", avance ainsi la plateforme Myleo.legal. En échange, cette dernière prélèvera à titre d'honoraires "12% TTC des sommes récupérées par le client, soit par voie judiciaire, soit par la négociation." »
« Le client demandeur est libre de choisir entre débourser 498 euros pour voir son nom et son dossier cités directement par le juge, ou bien seulement 159 euros pour le seul référé-probatoire. La différence? Celui qui s'en tient à la première phase du référé-probatoire (sans enquête approfondie) obtient certes une réponse en l'espace de quelques mois. Mais seul celui qui débourse les 498 euros peut espérer toucher la pleine indemnisation, dans l'éventualité où le Groupe Renault serait reconnu pénalement coupable. Ce qui ne saurait arriver qu'après une longue enquête, le juge d'instruction. »
Sophie Lebrun nous convie « à la découverte de l'ampoule qui ne s'éteint jamais ». Cela dans les colonnes de La Vie (4 janvier 2022). Non seulement elle évite l'écueil du complotisme, mais en plus, elle livre des détails intéressants, méconnus, sur la conception de ce vestige érigé en fétiche. C'est assez rare pour être souligné !
« Ces dernières années, des observateurs critiques de la société de consommation ont lié le destin de "l'ampoule centenaire" à l'obsolescence programmée. Dans un documentaire remarqué, diffusé sur Arte en 2013, est présentée une théorie selon laquelle toutes les ampoules pourraient durer des dizaines d'années si les constructeurs se s'étaient pas accordés pour brider leurs produits. »
« Les coupables ? Le "cartel Phœbus". Les entreprises Philips, Osram et General Electric se sont bien associées entre 1924 et 1939 dans le but de contrôler la fabrication et la vente des lampes à incandescence. Sauf que l'enquête de l'autorité de la concurrence britannique, menée dans les années 1950, a montré non seulement qu'ils avaient échoué à s'accorder sur les prix sur le long terme, mais aussi qu'ils n'avaient jamais abordé la question de la durée de vie des ampoules. »
« Pourquoi l'ampoule de Livermore, elle, ne s'arrête-t-elle pas ? Les scientifiques n'expliquent pas complètement ce phénomène. Si l'on sait que son filament est en carbone, les secrets de sa fabrication ont été bien préservés à l'époque et la "recette" chimique dans laquelle il a été plongé est restée inconnue. »
« Son concepteur, Adolphe Chaillet, un Français installé à Shelby, dans l'Ohio, aurait voulu créer une ampoule qui éclaire plus fort que les autres – et non pas plus longtemps. Et c'est peut-être parce qu'elle fait l'inverse qu'elle dure : conçue pour une puissance de 60 W, elle ne consomme plus que 4 W aujourd'hui et ne produit plus que 0,3 % de sa luminosité d'origine. Son rendement a chuté tout en augmentant sa durée de vie. Jusqu'à quand ? »
« Ces dernières années, des observateurs critiques de la société de consommation ont lié le destin de "l'ampoule centenaire" à l'obsolescence programmée. Dans un documentaire remarqué, diffusé sur Arte en 2013, est présentée une théorie selon laquelle toutes les ampoules pourraient durer des dizaines d'années si les constructeurs se s'étaient pas accordés pour brider leurs produits. »
« Les coupables ? Le "cartel Phœbus". Les entreprises Philips, Osram et General Electric se sont bien associées entre 1924 et 1939 dans le but de contrôler la fabrication et la vente des lampes à incandescence. Sauf que l'enquête de l'autorité de la concurrence britannique, menée dans les années 1950, a montré non seulement qu'ils avaient échoué à s'accorder sur les prix sur le long terme, mais aussi qu'ils n'avaient jamais abordé la question de la durée de vie des ampoules. »
« Pourquoi l'ampoule de Livermore, elle, ne s'arrête-t-elle pas ? Les scientifiques n'expliquent pas complètement ce phénomène. Si l'on sait que son filament est en carbone, les secrets de sa fabrication ont été bien préservés à l'époque et la "recette" chimique dans laquelle il a été plongé est restée inconnue. »
« Son concepteur, Adolphe Chaillet, un Français installé à Shelby, dans l'Ohio, aurait voulu créer une ampoule qui éclaire plus fort que les autres – et non pas plus longtemps. Et c'est peut-être parce qu'elle fait l'inverse qu'elle dure : conçue pour une puissance de 60 W, elle ne consomme plus que 4 W aujourd'hui et ne produit plus que 0,3 % de sa luminosité d'origine. Son rendement a chuté tout en augmentant sa durée de vie. Jusqu'à quand ? »
« Le meilleur moyen de lutter contre l'obsolescence programmée est d'opérer une transition vers un modèle d'économie circulaire », est-il affirmé dans ce média intitulé Chut (28 décembre 2021).
C'est à se demander si les mots ont encore un sens !
Une économie devient « circulaire » dès lors que rien ne s'y perd et que tout s'y transforme, pour paraphraser Lavoisier. Dans cette perspective, les produits n'ont pas nécessairement vocation à durer, la priorité pouvant être donnée au recyclage, par exemple…
C'est à se demander si les mots ont encore un sens !
Une économie devient « circulaire » dès lors que rien ne s'y perd et que tout s'y transforme, pour paraphraser Lavoisier. Dans cette perspective, les produits n'ont pas nécessairement vocation à durer, la priorité pouvant être donnée au recyclage, par exemple…
« Samsung est bien décidé à en finir avec les piles jetables dans les télécommandes », rapporte I-Génération (3 janvier 2022). Plus précisément, le fabricant prévoit de « collecter les ondes radio des routeurs et les convertir en énergie ». Pourquoi pas ? Ce qui retient notre attention, c'est le calcul suivant proposé par Samsung : « En supposant qu'un téléviseur soit utilisé pendant environ sept ans, changer les piles de sa télécommande une seule fois par an signifierait que quatorze piles seraient utilisées et jetées. » Sept ans ? Telle serait donc, visiblement, la durée normale d'utilisation d'un téléviseur selon le géant coréen de l'électronique.
conseil en stratégie ». Mais bien que cela semble sérieux, on y parle, le 27 décembre 2021, d'« une obsolescence programmée imaginée par le dirigeant de l'entreprise Dupont, à l’origine dans les années quarante des bas en nylon, très solides, qui a demandé à ses ingénieurs de revoir leur copie afin de les rendre plus fragiles et de booster les ventes ». Accusation courante, vraisemblablement nourrie par le film L'Homme au complet blanc (1951), qui, toutefois, n'a jamais été été étayée. Évitons de confondre réalité et fiction !
« C'est une bien triste nouvelle pour les quatre derniers utilisateurs de Blackberry 10 dans le monde. L'entreprise canadienne rappelle qu'à partir du 4 janvier 2022, les services de connexion ne seront plus disponibles : cela signifie qu'à compter de mardi prochain, les appareils fonctionnant sous BB10, mais aussi BB 7.1 et PlayBook OS 2.11, ne fonctionneront plus convenablement qu'ils soient connectés à un réseau cellulaire ou Wi-Fi. […] Néanmoins, peu d'utilisateurs devraient être touchés. La version 10 de Blackberry OS remonte en effet à 2013, mais trois ans plus tard le constructeur opérait son virage vers Android. »
Il y a quelques semaines, l'association Hop (Halte à l'obsolescence programmée) a bénéficié d'une exposition sur plusieurs antennes de Radio France (France Bleu, France Info et France Inter), où elle a pu diffuser gratuitement une publicité, au même titre que quelques autres organisations censées contribuer à la "transition écologique". « Un choix qui s'est opéré par un comité d'experts indépendants spécialisés dans les domaines de l'environnement, du monde associatif et de l'économie sociale et solidaire, parmi 51 dossiers déposés », selon les informations rapportées par CB News le 21 octobre 2021.
« Dans leur grand entrepôt à Auxonne, Christophe et Évelyne Naveau, patrons d'un magasin de matériel de motoculture, conservent 180 000 pièces de toutes sortes afin de réparer les tondeuses, tronçonneuses, motoculteurs et autres appareils de jardinage »
Leur témoignage, recueilli par Le Bien public (10 décembre 2021), mérite d'être rapporté : « "Souvent, quand nos clients arrivent au magasin avec l'envie de faire réparer leur vieille tondeuse à gazon, ils sont persuadés que l'on n'a absolument rien en stock. S'ils savaient", se désole Christophe Naveau, face à ses gigantesques étagères aux cartons remplis de pièces détachées. Le patron du magasin de matériel de motoculture (ex-Ets Penneçot, nouvellement Naveau), situé dans la zone des Granges-Hautes, à Auxonne, a envie de démonter cette idée reçue. "Avec l'obsolescence programmée des appareils, les gens se disent que ceux-ci sont impossibles à récupérer une fois qu'une pièce lâche." »
Autrement dit : à force de dénoncer une "obsolescence" qui, pourtant, n'est pas forcément "programmée", on contribue à précipiter vers la casse des produits pourtant réparables… et qui, parfois, requièrent juste un peu d'entretien !
Leur témoignage, recueilli par Le Bien public (10 décembre 2021), mérite d'être rapporté : « "Souvent, quand nos clients arrivent au magasin avec l'envie de faire réparer leur vieille tondeuse à gazon, ils sont persuadés que l'on n'a absolument rien en stock. S'ils savaient", se désole Christophe Naveau, face à ses gigantesques étagères aux cartons remplis de pièces détachées. Le patron du magasin de matériel de motoculture (ex-Ets Penneçot, nouvellement Naveau), situé dans la zone des Granges-Hautes, à Auxonne, a envie de démonter cette idée reçue. "Avec l'obsolescence programmée des appareils, les gens se disent que ceux-ci sont impossibles à récupérer une fois qu'une pièce lâche." »
Autrement dit : à force de dénoncer une "obsolescence" qui, pourtant, n'est pas forcément "programmée", on contribue à précipiter vers la casse des produits pourtant réparables… et qui, parfois, requièrent juste un peu d'entretien !
« Les téléviseurs un peu anciens de LG ne sont pas les seuls modèles à accueillir une application d'Apple uniquement dédiée aux programmes du service de streaming de la Pomme. Panasonic monte aussi dans ce train, avec une app Apple TV+ qui doit apparaître comme par magie dans le menu aux applications des postes compatibles. En l'occurrence, le constructeur précise que les modèles 4K (OLED et LCD) équipés du système d'exploitation My Home Screen (certains remontent à 2017) peuvent désormais offrir aux abonnés d'Apple TV + tout le catalogue de leurs séries et films préférés. »
« Supprimer le gaspillage de matériaux neufs dans le BTP. Telle est l'ambition de la start-up Stockpro créée en 2018. Ce spécialiste de la gestion de stocks et du réemploi des invendus et des retours-chantiers vient de lever 4 millions d'euros pour accélérer sa croissance. »
« E. Leclerc qui a ouvert et testé son premier espace Occasion pendant l'été 2018 à Roques-sur-Garonne, non loin de Toulouse, revendique un peu plus de trois ans après cinquante espaces de ce type dans son réseau qui compte plus de sept cents magasins au total. Dans un communiqué l'enseigne […] indique viser une vingtaine d'ouvertures l'an prochain. […] Les produits achetés et vendus dans les E.Leclerc Occasion sont : les produits culturels, le multimédia, les consoles et jeux vidéo, l'électroménager, les articles de sport, les outils de bricolage, la bijouterie, l'or et la maroquinerie. »
À garder en tête quand on parle d'obsolescence programmée, même si l'article en lien traite d'un sujet qui n'a rien à voir.
« Dans son ouvrage De source sûre (Éditions Payot et Rivages), co-écrit avec Jean-Bruno Renard, la sociologue [Véronique Campion-Vincent] définit la légende urbaine comme "une anecdote de la vie moderne, d'origine anonyme, présentant de multiples variantes, au contenu surprenant mais faux ou douteux, racontée comme vraie et récente dans un milieu social dont elle exprime symboliquement les peurs et les aspirations." »
« Dans son ouvrage De source sûre (Éditions Payot et Rivages), co-écrit avec Jean-Bruno Renard, la sociologue [Véronique Campion-Vincent] définit la légende urbaine comme "une anecdote de la vie moderne, d'origine anonyme, présentant de multiples variantes, au contenu surprenant mais faux ou douteux, racontée comme vraie et récente dans un milieu social dont elle exprime symboliquement les peurs et les aspirations." »
« Dans le cadre du projet Re-Factory de Flins (Yvelines), Renault a inauguré la Factory VO dédiée au reconditionnement de véhicules d'occasion le 30 novembre 2021. Ivan Segal, directeur du commerce France, évoque pour L'Argus le rôle de ce nouveau centre dans la stratégie du groupe automobile. »
Un service offert aux concessionnaires – « La Factory VO propose à nos concessionnaires de se délester de l'activité de rénovation d'un véhicule d'occasion dans ses ateliers et qui plus est, à un coût plus bas, pour un délai plus rapide et un rendu de meilleure qualité. »
Des coûts en baisse de 10 à 15 % ? – « Nous ne sommes pas les premiers à détenir un centre de rénovation, mais notre premier atout est l'optimisation des coûts. […] Nous n'avons pas encore confirmé toutes les pistes, mais l'économie totale des FRE pourrait être de l'ordre de 10 à 15 %. Nous parvenons à baisser le coût poste par poste, comme par exemple la rénovation des jantes alu qui est souvent sous-traitée, nous y avons des personnes à temps plein. Idem pour le débosselage sans peinture.
Des véhicules remis en vente au bout d'une semaine en moyenne – « Le deuxième levier est la rapidité d'exécution. […] Et sur ce point, nous nous positionnons en leader de tout ce qui se fait en Europe car nous atteignons aujourd'hui sept jours en moyenne de rénovation sur une voiture, entre son arrivée et sa sortie du centre. À peine photographiée dans nos cabines à 360 degrés, la voiture est même déjà commercialisée par le concessionnaire, voire vendue alors qu'elle est encore chez nous. »
Une qualité proche du neuf ? – « Notre troisième atout repose sur la qualité. Toutes les zones de préparation finale et de contrôle technique s'appuient sur des standards d'usine et non pas que sur ceux des concessions. Ils sont poussés à l'ultime pour aller au summum de ce qu'il est possible de faire en termes de qualité. […] Nous essayons d'apporter la meilleure qualité d'un véhicule qui a déjà roulé pour se rapprocher le plus possible du neuf dans la perception du client. Il reste un véhicule d'occasion, mais nous essayons de tirer le maximum de valeurs sur un produit pour essayer de lui donner un maximum de cycle de vie. Comme un avion qui peut voler sous plusieurs compagnies dans sa vie. Nous donnons une vie additionnelle à une voiture et cela crée de la valeur. »
« Des investissements rentabilisés en un ou deux ans – « Nous avons les machines les plus chères du marché, et nous allons les amortir, nous sommes sereins. Nous planchons actuellement sur les calculs et ils prévoient un payback rapide, entre un et deux ans. »
« Un activité à l'échelle régionale seulement – « Aller chercher des concessionnaires à l'autre bout de la France n'est pas économiquement viable. Cette Factory VO fonctionne donc parce que nous œuvrons dans une zone isochrone de 200 kilomètres et mon travail est de faire de cette vitrine parisienne, via moult calculs et business plan, un exemple pour les régions où nous ne pouvons pas être présents. »
Un service offert aux concessionnaires – « La Factory VO propose à nos concessionnaires de se délester de l'activité de rénovation d'un véhicule d'occasion dans ses ateliers et qui plus est, à un coût plus bas, pour un délai plus rapide et un rendu de meilleure qualité. »
Des coûts en baisse de 10 à 15 % ? – « Nous ne sommes pas les premiers à détenir un centre de rénovation, mais notre premier atout est l'optimisation des coûts. […] Nous n'avons pas encore confirmé toutes les pistes, mais l'économie totale des FRE pourrait être de l'ordre de 10 à 15 %. Nous parvenons à baisser le coût poste par poste, comme par exemple la rénovation des jantes alu qui est souvent sous-traitée, nous y avons des personnes à temps plein. Idem pour le débosselage sans peinture.
Des véhicules remis en vente au bout d'une semaine en moyenne – « Le deuxième levier est la rapidité d'exécution. […] Et sur ce point, nous nous positionnons en leader de tout ce qui se fait en Europe car nous atteignons aujourd'hui sept jours en moyenne de rénovation sur une voiture, entre son arrivée et sa sortie du centre. À peine photographiée dans nos cabines à 360 degrés, la voiture est même déjà commercialisée par le concessionnaire, voire vendue alors qu'elle est encore chez nous. »
Une qualité proche du neuf ? – « Notre troisième atout repose sur la qualité. Toutes les zones de préparation finale et de contrôle technique s'appuient sur des standards d'usine et non pas que sur ceux des concessions. Ils sont poussés à l'ultime pour aller au summum de ce qu'il est possible de faire en termes de qualité. […] Nous essayons d'apporter la meilleure qualité d'un véhicule qui a déjà roulé pour se rapprocher le plus possible du neuf dans la perception du client. Il reste un véhicule d'occasion, mais nous essayons de tirer le maximum de valeurs sur un produit pour essayer de lui donner un maximum de cycle de vie. Comme un avion qui peut voler sous plusieurs compagnies dans sa vie. Nous donnons une vie additionnelle à une voiture et cela crée de la valeur. »
« Des investissements rentabilisés en un ou deux ans – « Nous avons les machines les plus chères du marché, et nous allons les amortir, nous sommes sereins. Nous planchons actuellement sur les calculs et ils prévoient un payback rapide, entre un et deux ans. »
« Un activité à l'échelle régionale seulement – « Aller chercher des concessionnaires à l'autre bout de la France n'est pas économiquement viable. Cette Factory VO fonctionne donc parce que nous œuvrons dans une zone isochrone de 200 kilomètres et mon travail est de faire de cette vitrine parisienne, via moult calculs et business plan, un exemple pour les régions où nous ne pouvons pas être présents. »
Parmi les entreprises en quête de fonds citées le mois dernier (novembre 2021) par Les Horizons, il y en a deux qui retiennent notre attention : d'une part, Olover, qui « récupère […] les équipements électriques et électroniques invendus des fabricants afin de les réparer, les reconditionner et les remettre en circuit via sa plate-forme ou des revendeurs partenaires » ; et d'autre part, Patine, qui « se veut l'étendard "d'une mode à porter longtemps" ».
Ce concept Luna peut sembler séduisant : « Dell met […] l'accent sur le recours à un assemblage simple de ses composants, batterie comprise. Des vis classiques permettent de monter ou de démonter la machine. Pas de recours à de la colle pour fixer certains composants. […] Clavier, pavé tactile, batterie, écran, haut-parleurs et autres peuvent être remplacés. L'idée étant également de pouvoir employer à nouveau les pièces dans d'autres machines en cas de pépin. […] Il ne faut qu'une heure trente à un technicien pour désassembler totalement l'engin.
Autre aspect positif : « le recours à une batterie à longue durée de vie » ; « plus longues à recharger, plus chères, ces batteries peuvent durer jusqu'à deux fois plus longtemps qu'une batterie "moderne" ».
Mais voilà : « Le point sur lequel Dell ne s'appesantit pas est sur l'intégration complète de la carte mère. […] Mémoire vive et stockage sont soudés, inamovibles et indissociables de l'ensemble. On a certes un accès direct à tous ces composants mais il faudra bien les choisir au moment de l'achat puisqu'il sera impossible d'intervenir dessus dans un second temps. Cette carte mère, en cas de panne, sera bonne à recycler. Il faudra acheter à nouveau l'ensemble processeur, mémoire vive et stockage. »
De plus, il ne s'agit que d'un concept… Et de toute façon, l'émergence de standards, dans l'industrie du PC portable, semble difficile, et pas seulement parce que les fabricants sont tentés de garder la main sur la maintenance : « Si cela était possible cela uniformiserait totalement la production actuelle et il n'y aurait alors non seulement plus d'âme dans ces produits mais plus non plus d'innovation. Tout le monde ferait la même machine et le client choisirait la moins chère. Ce serait la fin assurée de cette industrie. Les châssis avec une charnière à 360 degrés seraient un standard différent, les écrans détachables en formeraient encore un autre. Non seulement la faisabilité diplomatique de ce concept nécessiterait une entente des différents acteurs du marché, mais elle imposerait que tout innovateur, s'il voulait introduire un nouveau produit, serait obligé de le partager avec les autres pour valider son idée… »
Et pourtant, un PC portable facilement réparable serait plus pertinent que jamais : « Les évolutions logicielles étant ce qu'elles ont été pendant des années, le passage d'une machine à une autre semblait nécessaire pour suivre l'appétit en ressources imposé par le software. Mais depuis quelques années, sur la majorité des usages de l'informatique, on assiste à une stagnation. Les machines milieu et haut de gamme de 2013-2014 sont toujours parfaitement aptes à exécuter les tâches quotidiennes d'un point de vue calcul pour peu qu'elles soient épaulées par suffisamment de mémoire vive et de stockage. […] Surf, bureautique ou multimédia ne sont pas un problème avec un Core I5 de quatrième ou cinquième génération. Les diagonales d'écran ont également fini par gagner en sagesse, on a recentré beaucoup de la production autour d'un standard Full HD et même si beaucoup des engins présentés par les marques proposent désormais un écran Ultra HD avec des technologies très évoluées comme le OLED ou des normes HDR avancées, cela ne reste qu'une frange de la production et des ventes. »
Autrement dit : « Le souci vient donc moins des compétences de la machine que des accessoires. Un écran qui lâche, une nappe qui, à force d'être trop manipulée en interne, finit par poser problème. Un port USB, HDMI ou jack qui ne tient plus, un connecteur d'alimentation hors-service, un ventilateur qui se désaxe, une batterie qui n'a plus d'autonomie ou des charnières qui finissent par se décrocher du châssis. Ces postes là sont réparables. Enfin seraient réparables. Facilement même si les pièces détachées nécessaires étaient disponibles à des prix acceptables. Réparables si la recherche d'une finesse extrême ne venait pas non plus rendre toute tentative difficile ou impossible. Le pire étant que cette finesse, qui n'a pas vraiment d'autre but que l'esthétique globale du produit, n'apporte que des ennuis aux machines mobiles : fragilité accentuée, recours à des composants qu'il faut coller et ouverture parfois impossible du châssis. »
Et c'est là que nous, consommateurs, comme on dit, avons une responsabilité : « ce sont également les acheteurs qui se plongent avec délice dans le piège du design des constructeurs. A préférer une solution plus fine dont aucun composant ne pourra être extrait, où la réparabilité est annihilée à grands coup de colle et de matériaux emboîtes plutôt qu’un engin souvent quelques millimètres plus épais mais totalement réparable. » D'ailleurs, ajouterons-nous, certains PC portables sont d'ores et déjà beaucoup plus réparables et évolutifs qu d'autres, sans qu'ils se vendent forcément mieux…
Autre aspect positif : « le recours à une batterie à longue durée de vie » ; « plus longues à recharger, plus chères, ces batteries peuvent durer jusqu'à deux fois plus longtemps qu'une batterie "moderne" ».
Mais voilà : « Le point sur lequel Dell ne s'appesantit pas est sur l'intégration complète de la carte mère. […] Mémoire vive et stockage sont soudés, inamovibles et indissociables de l'ensemble. On a certes un accès direct à tous ces composants mais il faudra bien les choisir au moment de l'achat puisqu'il sera impossible d'intervenir dessus dans un second temps. Cette carte mère, en cas de panne, sera bonne à recycler. Il faudra acheter à nouveau l'ensemble processeur, mémoire vive et stockage. »
De plus, il ne s'agit que d'un concept… Et de toute façon, l'émergence de standards, dans l'industrie du PC portable, semble difficile, et pas seulement parce que les fabricants sont tentés de garder la main sur la maintenance : « Si cela était possible cela uniformiserait totalement la production actuelle et il n'y aurait alors non seulement plus d'âme dans ces produits mais plus non plus d'innovation. Tout le monde ferait la même machine et le client choisirait la moins chère. Ce serait la fin assurée de cette industrie. Les châssis avec une charnière à 360 degrés seraient un standard différent, les écrans détachables en formeraient encore un autre. Non seulement la faisabilité diplomatique de ce concept nécessiterait une entente des différents acteurs du marché, mais elle imposerait que tout innovateur, s'il voulait introduire un nouveau produit, serait obligé de le partager avec les autres pour valider son idée… »
Et pourtant, un PC portable facilement réparable serait plus pertinent que jamais : « Les évolutions logicielles étant ce qu'elles ont été pendant des années, le passage d'une machine à une autre semblait nécessaire pour suivre l'appétit en ressources imposé par le software. Mais depuis quelques années, sur la majorité des usages de l'informatique, on assiste à une stagnation. Les machines milieu et haut de gamme de 2013-2014 sont toujours parfaitement aptes à exécuter les tâches quotidiennes d'un point de vue calcul pour peu qu'elles soient épaulées par suffisamment de mémoire vive et de stockage. […] Surf, bureautique ou multimédia ne sont pas un problème avec un Core I5 de quatrième ou cinquième génération. Les diagonales d'écran ont également fini par gagner en sagesse, on a recentré beaucoup de la production autour d'un standard Full HD et même si beaucoup des engins présentés par les marques proposent désormais un écran Ultra HD avec des technologies très évoluées comme le OLED ou des normes HDR avancées, cela ne reste qu'une frange de la production et des ventes. »
Autrement dit : « Le souci vient donc moins des compétences de la machine que des accessoires. Un écran qui lâche, une nappe qui, à force d'être trop manipulée en interne, finit par poser problème. Un port USB, HDMI ou jack qui ne tient plus, un connecteur d'alimentation hors-service, un ventilateur qui se désaxe, une batterie qui n'a plus d'autonomie ou des charnières qui finissent par se décrocher du châssis. Ces postes là sont réparables. Enfin seraient réparables. Facilement même si les pièces détachées nécessaires étaient disponibles à des prix acceptables. Réparables si la recherche d'une finesse extrême ne venait pas non plus rendre toute tentative difficile ou impossible. Le pire étant que cette finesse, qui n'a pas vraiment d'autre but que l'esthétique globale du produit, n'apporte que des ennuis aux machines mobiles : fragilité accentuée, recours à des composants qu'il faut coller et ouverture parfois impossible du châssis. »
Et c'est là que nous, consommateurs, comme on dit, avons une responsabilité : « ce sont également les acheteurs qui se plongent avec délice dans le piège du design des constructeurs. A préférer une solution plus fine dont aucun composant ne pourra être extrait, où la réparabilité est annihilée à grands coup de colle et de matériaux emboîtes plutôt qu’un engin souvent quelques millimètres plus épais mais totalement réparable. » D'ailleurs, ajouterons-nous, certains PC portables sont d'ores et déjà beaucoup plus réparables et évolutifs qu d'autres, sans qu'ils se vendent forcément mieux…
Faut-il fuir les pneus rechapés ? C'est en tout cas le conseil relayé par Caradisiac.
« L'organisme suisse TCS, connu pour ses tests poussés de pneus, a récemment attiré l'attention sur le danger que représente le pneu rechapéLe Touring Club Suisse a ainsi souligné les mauvais résultats des gommes King Meiler, notamment sur route mouillée et sur la neige. […] Parmi les raisons qui expliqueraient les résultats, le TCS évoque l'origine des carcasses utilisées pour le rechapage, qui varient d'un fabricant à l'autre. […] Clairement, pour le TCS, ces pneus ne sont pas recommandés. »
Gardons-nous toutefois d'en tirer des conclusions trop générales : tous les pneus neufs ne se valent pas, loin s'en faut ; pourquoi en serait-il autrement des pneus rechapés ?
« L'organisme suisse TCS, connu pour ses tests poussés de pneus, a récemment attiré l'attention sur le danger que représente le pneu rechapéLe Touring Club Suisse a ainsi souligné les mauvais résultats des gommes King Meiler, notamment sur route mouillée et sur la neige. […] Parmi les raisons qui expliqueraient les résultats, le TCS évoque l'origine des carcasses utilisées pour le rechapage, qui varient d'un fabricant à l'autre. […] Clairement, pour le TCS, ces pneus ne sont pas recommandés. »
Gardons-nous toutefois d'en tirer des conclusions trop générales : tous les pneus neufs ne se valent pas, loin s'en faut ; pourquoi en serait-il autrement des pneus rechapés ?
« Petite institution atypique du casque audio, la marque danoise Aiaiai a créé, avec le TMA-2, un concept de casque modulaire particulièrement ingénieux », aux yeux de Guillaume Fourcadier. « Tout ici, des transducteurs aux coussinets, est remplaçable et améliorable au gré des envies de l'utilisateur », explique-t-il sur On-Mag. Concrètement, « il existe différents arceaux (plus ou moins larges, avec ou sans Bluetooth intégré), plusieurs coques-transducteurs, ou encore différents coussinets (circum et supra, dans différents matériaux), qu'il est normalement possible de commander pièce par pièce ». Cela méritait d'être signalé !
« Au cours de leur vie étudiante, Achim Sebti et Guillaume Klein constatent que dans un cursus d'enseignement supérieur, la mobilité est forte, avec une moyenne de quatre déménagements. Fréquemment, pour ne pas organiser et financer un déménagement, les meubles sont jetés. […] En réponse à cette problématique, les deux jeunes diplômés de l'ESC Saint-Étienne créent Eco-Loc en 2016, un service de location de mobilier et électroménager sur les métropoles de Saint-Étienne et Lyon. […] Les clients réservent leurs produits en ligne […] : lit, frigo, machine à laver, table, ou encore mobilier de bureau, qu'ils vont louer au mois. La start-up se charge ensuite de la livraison, de l'installation et de la mise en service, puis vient récupérer les produits à la fin de la location. Eco-Loc gère aussi le SAV, et répare le mobilier ou l'électroménager endommagé. »
« La Volvo en est à son deuxième moteur et à sa deuxième transmission, et il y a un peu de rouille ici et là. Elle n'a pas eu d'accident, même s'il admet qu'elle a été heurtée dans la rue à trois reprises - une fois par décennie, en moyenne, ce qui n'est pas si mal. M. O'Shea attribue la longévité de la Volvo à la facilité avec laquelle elle a été réparée. Il l'a qualifiée de "rêve de mécanicien", ajoutant que le commun des mortels peut facilement remplacer les ampoules et autres pièces. La clé, c'est la simplicité. »
« Certes, le boîtier de son Atari 1040STF est aussi jauni qu'une dentition de gros fumeur, mais la vieille machine fidèle fonctionne toujours vingt-quatre heure sur vingt-quatre et spet jours sur sept d'avril à octobre, comme elle le fait chaque année depuis trente-six ans. D'ailleurs, notre ami Frans Bos n'est pas peu fier d'exhiber la machine dont le processeur 68 000 carbure avec un mégaoctet complet de RAM. |…] Le gérant du camping Böhmerwald (au Pays-Bas) utilise un programme maison qu'il a développé lui-même, puisque aucun logiciel de gestion de terrain de camping n'était disponible lors de l'achat de l'ordinateur. […] Le seul ajout est celui d'un emplacement USB pour pouvoir stocker et échanger […] ses données. »
Autre anecdote similaire : « À Gdansk, en Pologne, un garage automobile utilise toujours les 64 kilo-octets de RAM d'un Commodore 64 pour effectuer ses opérations. »
Autre anecdote similaire : « À Gdansk, en Pologne, un garage automobile utilise toujours les 64 kilo-octets de RAM d'un Commodore 64 pour effectuer ses opérations. »
Des collants « qui durent longtemps » ? C'est ce que promettent des entrepreneurs rémois. Les thèses complotistes du documentaire Prêt à jeter les ont apparemment inspirés. Mais, qu'ils en aient conscience ou non, ils contribuent aujourd'hui à les réfuter. En effet, « le prix de lancement est de 39 euros la paire ». Preuve est ainsi faite que pour mettre en vente un produit plus résistant qu'à l'accoutumée, la bonne volonté ne suffit pas ; il ne faut pas interrompre des sabotages inexistants, mais exiger des clients qu'ils y mettent le prix – tout simplement. De façon à pouvoir s'offrir les matériaux adéquats : « nous avons beaucoup, mais vraiment beaucoup cherché sur Internet et trouvé un fil, utilisé habituellement pour l'escalade, pour l'orienter vers la fabrication de collants », précise Axel. À la clef, on aurait ces collants de marque Cygnes réutilisables « plusieurs dizaines de fois ». À vérifier !
« Le livre, c'est un objet qui n'a pas d'obsolescence programmée », est-il annoncé dans ce lien. Est-ce que c'est vraiment le cas ?
D'abord, les livres s'abîment ; surtout les livres de poche, parfois assimilés pour cette raison à des produits jetables, ce qui renvoie ) une acception large (et très discutable) de l’obsolescence programmée.
Ensuite, selon les sujets qu(ils traitent, ils peuvent bel et bien devenir obsolète, dépassés.
Enfin, dans le cas des livres scolaires, cette obsolescence est carrément planifiée par les pouvoirs publics. N'est-ce pas, précisément, ce que préconisait Benrard London, auquel on attribue couramment (certes à tort) la paternité de de l'obsolescence programmée ?
D'abord, les livres s'abîment ; surtout les livres de poche, parfois assimilés pour cette raison à des produits jetables, ce qui renvoie ) une acception large (et très discutable) de l’obsolescence programmée.
Ensuite, selon les sujets qu(ils traitent, ils peuvent bel et bien devenir obsolète, dépassés.
Enfin, dans le cas des livres scolaires, cette obsolescence est carrément planifiée par les pouvoirs publics. N'est-ce pas, précisément, ce que préconisait Benrard London, auquel on attribue couramment (certes à tort) la paternité de de l'obsolescence programmée ?
« Pour l'heure, Leroy Merlin et Boulanger utilisent Circular X. Le premier pour le petit outillage, le second teste dans son magasin d'Englos, dans le Nord, une offre de seconde vie autour des lave-linge, robots cuiseurs, consoles de jeux, smartphones... […] Cette nouvelle activité devrait fournir aussi de nouveaux revenus à Recommerce, le modèle économique étant fondé sur une commission sur le montant des transactions réalisées. »
« Il existe, depuis le XXe siècle, certaines méthodes afin de forcer à la surconsommation », affirme Valentine Costantini, le 29 octobre 2021, sur le site Actualitté, manifestement inspirée par la lecture d'un ouvrage intitulé Pour une écologie du 99% – 20 mythes à déboulonner sur le capitalisme.
Parmi ces méthodes, poursuit-elle, il y a « ce que Theurillat-Cloutier décrit comme le "sabotage" des produits, avec une notion connue de beaucoup : celle de l'obsolescence programmée ». Au moins en propose-t-elle une définition sans ambiguïté.
« Cette technique n'a […] rien de nouveau, et existe dans tous les secteurs », affirme-t-elle ensuite.
Cette conviction n'a jamais été étayée, mais cet article en illustre tout l'intérêt : laisser penser que « le problème de la surconsommation ne dépend que très peu des choix des consommateurs eux-mêmes ».
Le message est effectivement très clair : selon Valentine Costantini et, vraisemblablement, selon les auteurs du livre cité, « la culpabilité environnementale doit changer de camp : ce sont les entreprises capitalistes qui prennent les grandes décisions économiques, pas les consommateurs ». Dont acte.
Parmi ces méthodes, poursuit-elle, il y a « ce que Theurillat-Cloutier décrit comme le "sabotage" des produits, avec une notion connue de beaucoup : celle de l'obsolescence programmée ». Au moins en propose-t-elle une définition sans ambiguïté.
« Cette technique n'a […] rien de nouveau, et existe dans tous les secteurs », affirme-t-elle ensuite.
Cette conviction n'a jamais été étayée, mais cet article en illustre tout l'intérêt : laisser penser que « le problème de la surconsommation ne dépend que très peu des choix des consommateurs eux-mêmes ».
Le message est effectivement très clair : selon Valentine Costantini et, vraisemblablement, selon les auteurs du livre cité, « la culpabilité environnementale doit changer de camp : ce sont les entreprises capitalistes qui prennent les grandes décisions économiques, pas les consommateurs ». Dont acte.
« "Tu ne le portes plus ? Vends-le !", martèle à la télévision le slogan de Vinted, l'une des plus grandes plates-formes en ligne qui permet de revendre des vêtements et des accessoires de mode d'occasion. "Si tu ne le portes plus, garde-le !" préconise, au contraire, provocateur, Patrice Duchemin, sociologue de la consommation. Car, selon lui, le développement du marché de la seconde main entraîne de la surconsommation. C'est ce que montre d'ailleurs un sondage exclusif Kantar-CMI-Marianne réalisé en septembre auprès de cinq cents personnes âgées de vingt-cinq à soixante-cinq ans. »
« Vos appareils électroniques sont-ils obsolètes de plus en plus rapidement ? » La question est intéressante, mais, en dépit de son titre, cet article, publié sur le site The Conversation le 20 octobre 2021, n'y répond absolument pas.
Évoquant l'« obsolescence programmée », Delphine Billouard-Fuentes affirme que celle-ci « peut revêtir de multiples facettes ». À ce titre, ce qui est assez original et aussi très pertinent selon nous, elle mentionne « l'obsolescence écologique, qui a vu le jour ces dernières années » : « certaines entreprises incitent les consommateurs à changer un produit en état de fonctionnement par un nouveau produit qui serait plus économe en énergie ». Certaines entreprises, et surtout les pouvoirs publics, avec les restrictions de circulation imposées à de plus en plus d'automobiles !
« Officiellement », explique-t-elle, « l'obsolescence programmée est apparue suite à la crise économique de 1929 : Bernard London, un courtier new-yorkais, propose, alors de déterminer une durée de vie pour les produits afin d'en faciliter le renouvellement ». « Officiellement » ? On ignorait qu'une autorité était chargée d'établir cette histoire ! Toutefois, nuance-t-elle, « il ne s'agit pas précisément d'obsolescence programmée, mais plutôt d'"obsolescence planifiée" ». Effectivement.
« Bien que cette proposition n'ait pas été mise en œuvre », poursuit-elle, « elle a contribué à l'acceptation de l'obsolescence programmée, démontrant ses atouts économiques et sociaux ». Sur quoi s'appuie-t-elle pour l'affirmer ? Il semblerait, au contraire, que ce livre n'ait reçu aucun écho à l'époque de sa publication. Par ailleurs, en 1850, Frédéric Bastiat rétorquait déjà aux sophistes que « destruction n'est pas profit », signe que London avait très certainement de nombreux prédécesseurs.
Selon Delphine Billouard-Fuentes, « le premier exemple d'obsolescence programmée » remonterait à 1924, quand « les principaux fabricants d'ampoules mondiaux se sont réunis secrètement, créant le premier cartel mondial ». Si l'existence de ce cartel est bien documentée, il semblerait que la mise en œuvre d'une politique d'obsolescence programmée, sous son égide, n'ait, en revanche, jamais été prouvée. Par ailleurs, le fait qu'« une ampoule fonctionne depuis 1901 dans la caserne de pompiers de Livermore en Californie » est, une fois de plus, mal interprété. Aussi rappellerons-nous à nouveau que cette ampoule n'émet qu'une faible lueur au prix d'une consommation électrique très importante. Et que pour cette raison, il n'y aurait aucun intérêt à continuer à fabriquer des pdouits de ce type.
« Depuis cette époque », déplore encore l'auteur de cet article, « l'obsolescence programmée est omniprésente dans le monde économique ». Delphine Billouard-Fuente se montre toutefois incapable d'étayer sa conviction. Certes, souligne-t-elle, « la législation française considère l'obsolescence programmée comme un délit » ; « mais la preuve de ce délit est presque impossible à établir ». On aimerait bien savoir pourquoi ! Régulièrement, des cartels sont démantelés, des lanceurs d'alerte prennent la parole, des scandales éclatent… Pourquoi l'omerta régnerait-elle si particulièrement sur l'obsolescence programmée… dont Delphine Billouard-Fuentes nous assure pourtant qu'elle est « ominpéresente » ?
Évoquant l'« obsolescence programmée », Delphine Billouard-Fuentes affirme que celle-ci « peut revêtir de multiples facettes ». À ce titre, ce qui est assez original et aussi très pertinent selon nous, elle mentionne « l'obsolescence écologique, qui a vu le jour ces dernières années » : « certaines entreprises incitent les consommateurs à changer un produit en état de fonctionnement par un nouveau produit qui serait plus économe en énergie ». Certaines entreprises, et surtout les pouvoirs publics, avec les restrictions de circulation imposées à de plus en plus d'automobiles !
« Officiellement », explique-t-elle, « l'obsolescence programmée est apparue suite à la crise économique de 1929 : Bernard London, un courtier new-yorkais, propose, alors de déterminer une durée de vie pour les produits afin d'en faciliter le renouvellement ». « Officiellement » ? On ignorait qu'une autorité était chargée d'établir cette histoire ! Toutefois, nuance-t-elle, « il ne s'agit pas précisément d'obsolescence programmée, mais plutôt d'"obsolescence planifiée" ». Effectivement.
« Bien que cette proposition n'ait pas été mise en œuvre », poursuit-elle, « elle a contribué à l'acceptation de l'obsolescence programmée, démontrant ses atouts économiques et sociaux ». Sur quoi s'appuie-t-elle pour l'affirmer ? Il semblerait, au contraire, que ce livre n'ait reçu aucun écho à l'époque de sa publication. Par ailleurs, en 1850, Frédéric Bastiat rétorquait déjà aux sophistes que « destruction n'est pas profit », signe que London avait très certainement de nombreux prédécesseurs.
Selon Delphine Billouard-Fuentes, « le premier exemple d'obsolescence programmée » remonterait à 1924, quand « les principaux fabricants d'ampoules mondiaux se sont réunis secrètement, créant le premier cartel mondial ». Si l'existence de ce cartel est bien documentée, il semblerait que la mise en œuvre d'une politique d'obsolescence programmée, sous son égide, n'ait, en revanche, jamais été prouvée. Par ailleurs, le fait qu'« une ampoule fonctionne depuis 1901 dans la caserne de pompiers de Livermore en Californie » est, une fois de plus, mal interprété. Aussi rappellerons-nous à nouveau que cette ampoule n'émet qu'une faible lueur au prix d'une consommation électrique très importante. Et que pour cette raison, il n'y aurait aucun intérêt à continuer à fabriquer des pdouits de ce type.
« Depuis cette époque », déplore encore l'auteur de cet article, « l'obsolescence programmée est omniprésente dans le monde économique ». Delphine Billouard-Fuente se montre toutefois incapable d'étayer sa conviction. Certes, souligne-t-elle, « la législation française considère l'obsolescence programmée comme un délit » ; « mais la preuve de ce délit est presque impossible à établir ». On aimerait bien savoir pourquoi ! Régulièrement, des cartels sont démantelés, des lanceurs d'alerte prennent la parole, des scandales éclatent… Pourquoi l'omerta régnerait-elle si particulièrement sur l'obsolescence programmée… dont Delphine Billouard-Fuentes nous assure pourtant qu'elle est « ominpéresente » ?
Citation extraite de "Par amour, par pitié", chanson interprétée en 1966 par Sylvie Vartan, avec les paroles de Gilles Thibaut sur une musique de Jean Renard.
« Avec une capacité de résistance à la chaleur pouvant atteindre les 1000 degrés Celsius et une durée dans le temps estimée à plusieurs milliards d'années, ce petit système pourrait servir d'archive pour la survie des créations humaines dans le futur. Certains professionnels pourraient également voir d'un très bon œil ce type de technologie. Pour faire des images miroir de leurs données, figées dans le temps, mais extrêmement robustes. »
Pour sa première voiture électrique, « Toyota promet encore 90 % de capacité de charge après dix ans ou 240 000 kilomètres » ; selon Caradisiac, « c'est bien plus que la plupart des concurrents qui garantissent la batterie au maximum 180 000 kilomètres ».
« Nouvelle initiative d'Ikea sur le terrain de la seconde main. […] Du 10 au 28 novembre, les magasins mettront ainsi en avant une opération de reprise qu'Ikea veut à grande échelle. »
« Bien sûr, les grincheux y verront une manière de remplir les magasins à bon compte (alors que la pénurie guette). […] Mais l'essentiel n'est pas là… C'est la posture d'ensemble d'Ikea qui, peu à peu, change sur la seconde main. À l'origine, il n'y avait qu'un espace "La Bonne Trouvaille" (souvent mal tenu) et quelques affiches. Désormais, un concept plus abouti, baptisé Circular Hub, et, donc, cette campagne de reprise à grande échelle, avant l'ouverture d'un magasin dédié à la seconde main l'an prochain à Paris. »
« Illustration que les pratiques des clients s'imposent toujours aux commerçants… Dès lors que les consommateurs organisaient eux-mêmes la seconde vie des produits (via notamment les sites d'intermédiation comme Le Bon Coin), les enseignes ne pouvaient que suivre. Quitte à subir un phénomène […], mieux vaut en effet toujours feindre de l'organiser. C'est ce que font toutes les enseignes depuis quelques années. Et c'est ma conviction depuis longtemps, résumée en une phrase : toutes les enseignes d'équipement de la maison-de la personne devront organiser la seconde vie de leurs produits. »
« En sept ans, le nombre d'annonces de produits Ikea à vendre sur Le Bon Coin a été multiplié par plus de trois. Un indicateur qui ne pouvait ignorer l'enseigne… »
« Bien sûr, les grincheux y verront une manière de remplir les magasins à bon compte (alors que la pénurie guette). […] Mais l'essentiel n'est pas là… C'est la posture d'ensemble d'Ikea qui, peu à peu, change sur la seconde main. À l'origine, il n'y avait qu'un espace "La Bonne Trouvaille" (souvent mal tenu) et quelques affiches. Désormais, un concept plus abouti, baptisé Circular Hub, et, donc, cette campagne de reprise à grande échelle, avant l'ouverture d'un magasin dédié à la seconde main l'an prochain à Paris. »
« Illustration que les pratiques des clients s'imposent toujours aux commerçants… Dès lors que les consommateurs organisaient eux-mêmes la seconde vie des produits (via notamment les sites d'intermédiation comme Le Bon Coin), les enseignes ne pouvaient que suivre. Quitte à subir un phénomène […], mieux vaut en effet toujours feindre de l'organiser. C'est ce que font toutes les enseignes depuis quelques années. Et c'est ma conviction depuis longtemps, résumée en une phrase : toutes les enseignes d'équipement de la maison-de la personne devront organiser la seconde vie de leurs produits. »
« En sept ans, le nombre d'annonces de produits Ikea à vendre sur Le Bon Coin a été multiplié par plus de trois. Un indicateur qui ne pouvait ignorer l'enseigne… »
« Début 2021, SEB a ouvert à Paris, porte de la Chapelle, Répare SEB, un lieu dédié à l'économie circulaire », rapporte L'Usine nouvelle. « Des personnes éloignées de l'emploi y sont formées au métier de réparateur, en remettant en état des produits électroménagers, ensuite vendus à un prix "solidaire" », expliquent nos confrères. Mais ce n'est, semble-t-il, qu'un début, puisque « le groupe, qui a démarré ce projet avec six personnes, vise une trentaine de réinsertions par an et l'ouverture d'autres lieux de réparation ». Affaire à suivre !
À trop s'imaginer que les pannes sont nécessairement « programmées », on oublie parfois combien certaines défaillances peuvent s'avérer coûteuses pour les industriels (sans même prendre en compte les risques en matière d'image). Exemple avec les déboires de la Chevrolet Bolt, une voiture électrique commercialisée outre-Atlantique : « La marque indique que les batteries fournies présentent deux défauts de fabrication (une languette d'anode déchirée et un séparateur plié), qui augmentent le risque d'incendie de l'unité électrique. […] GM de préciser que cette opération de rappel coûterait un milliard de dollars, et qu'il veillerait au remboursement de cette somme par LG, à l'origine du problème. »
« Avec le déploiement de la version 14.5 d'I-OS […], Apple proposera d'effectuer une recalibration des batteries d'I-Phone 11, 11 Pro et 11 Pro Max pour éviter un bug qui peut provoquer "une décharge inhabituelle de la batterie ou, dans de très rares cas, une réduction de la capacité de performance optimale". »
« Si votre I-Phone échoue à recalibrer correctement sa batterie, un message vous invitera à la changer gratuitement auprès d'un réparateur Apple agréé. Et pour celles et ceux qui ont déjà changé leur batterie hors garantie, la marque conseille de contacter l'assistance Apple. »
« Le lancement de cette fonctionnalité s'inscrit dans le sillon des très nombreuses polémiques en 2017, ou Apple était accusé à travers le monde de brider ses I-Phone dans une supposée logique d'obsolescence programmée. Il s'agissait de l'inverse : la démonstration technique montrait que le léger ralentissement du processeur des I-Phone était mis en place pour les faire durer dans le temps et donc moins les changer. En France, l'affaire s'est réglée par des amendes infligées à Apple pour défaut de communication, pas pour obsolescence programmée. »
« Apple tente donc de corriger le tir en étant le plus transparent possible sur l'état des batteries, des performances et sur les mises à jour à venir en plus de dédier une page de leur site au processus et des options très claires sur les I-Phone. »
« Si votre I-Phone échoue à recalibrer correctement sa batterie, un message vous invitera à la changer gratuitement auprès d'un réparateur Apple agréé. Et pour celles et ceux qui ont déjà changé leur batterie hors garantie, la marque conseille de contacter l'assistance Apple. »
« Le lancement de cette fonctionnalité s'inscrit dans le sillon des très nombreuses polémiques en 2017, ou Apple était accusé à travers le monde de brider ses I-Phone dans une supposée logique d'obsolescence programmée. Il s'agissait de l'inverse : la démonstration technique montrait que le léger ralentissement du processeur des I-Phone était mis en place pour les faire durer dans le temps et donc moins les changer. En France, l'affaire s'est réglée par des amendes infligées à Apple pour défaut de communication, pas pour obsolescence programmée. »
« Apple tente donc de corriger le tir en étant le plus transparent possible sur l'état des batteries, des performances et sur les mises à jour à venir en plus de dédier une page de leur site au processus et des options très claires sur les I-Phone. »
« Depuis le 1er janvier 2017, les professionnels de la réparation automobile sont obligés de proposer à leurs clients des pièces de rechange de seconde main. […] Problème : dans les faits, il est finalement très rare que les particuliers se voient ouvertement proposés des pièces de rechange d'occasion. […] Selon le SRA (Sécurité et réparation automobile), cité par nos confrères de Décisionatelier : "L'an passé, sur un marché de la carrosserie en recul, 3 % des pièces remplacées, réglées par les assureurs, sont des pièces de réemploi. C'était 2,7 % en 2017 et 2018 et 2,9 en 2019." »
« Après cinq mois de hausse ininterrompue, le marché des enveloppes poids lourds neuves a perdu du terrain en janvier 2021, affichant un repli de 7,8 %. Une tendance qui profite aux pneus rechapés. […] Le déclin observée sur ce marché depuis le début des années 2000 s'est certes stabilisé depuis deux ou trois ans, toujours est-il que celui-ci continue de s'éroder lentement. Le voir croître de 3,8 % en janvier est donc un signal très positif. "La bonne santé du rechapé est une excellente nouvelle, confirme Dominique Stempfel, président du SPP [Syndicat des professionnels du pneu]. Au-delà de ses vertus environnementales indéniables, le rechapage contribue à préserver des emplois en régions. Il faut sans cesse rappeler que l’industrie du rechapage n’est pas délocalisable". »
« Il y a presque deux ans, la rue de la République avait connu un important chantier. L'ensemble des anciens pavés de l'axe piéton du 2e arrondissement de Lyon avaient été enlevés pour laisser la place à des pierres neuves, censées durer dans le temps. »
« Trois mois après avoir fait pleuvoir les coups de pioche en plein centre-ville, les ouvriers s'étaient rendus compte d'une non-conformité dans la pose. […] Les pavés avaient donc été enlevés, puis reposés, avec ce qui devaient être de meilleurs joints. […] Mais […] une nouvelle fois, les joints choisis n'ont pas tenu ! Les pavés commençaient notamment à casser à leurs extrémités. La Métropole de Lyon explique que les travaux initiaux avaient été décalés à cause de la crise sanitaire, puis effectués en période de canicule, "ce qui a entraîné les défauts constatés". […] Les ouvriers devront enlever l'ensemble des briques pour mieux les poser. »
« La Métropole de Lyon indique que l'entreprise qui jongle avec les pavés depuis deux ans prendra en charge le coût de la main-d'œuvre de ce nouveau plantage. Les pierres nécessaires seront néanmoins fournies par la collectivité. »
« Trois mois après avoir fait pleuvoir les coups de pioche en plein centre-ville, les ouvriers s'étaient rendus compte d'une non-conformité dans la pose. […] Les pavés avaient donc été enlevés, puis reposés, avec ce qui devaient être de meilleurs joints. […] Mais […] une nouvelle fois, les joints choisis n'ont pas tenu ! Les pavés commençaient notamment à casser à leurs extrémités. La Métropole de Lyon explique que les travaux initiaux avaient été décalés à cause de la crise sanitaire, puis effectués en période de canicule, "ce qui a entraîné les défauts constatés". […] Les ouvriers devront enlever l'ensemble des briques pour mieux les poser. »
« La Métropole de Lyon indique que l'entreprise qui jongle avec les pavés depuis deux ans prendra en charge le coût de la main-d'œuvre de ce nouveau plantage. Les pierres nécessaires seront néanmoins fournies par la collectivité. »
« Il semble que dès I-OS 14.5, l'utilisateur pourra décider d'installer la mise à jour complète ou uniquement la mise à jour de sécurité. […] Actuellement, c'est tout ou rien : un appareil avec des nouveautés et des correctifs, ou un appareil sans les nouvelles fonctions et mal sécurisé. »
« Dans les services de dépannage ou chez les artisans réparateurs, les mêmes pannes sont constatées régulièrement sur l'électroménager », rapporte Alternativi. Et selon et article, « pour un appareil sur deux, il s'agit principalement d'un problème d'entretien ». Autrement dit, « les machines ne sont pas défectueuses, ni en fin de vie, et la plupart des réparations ne demanderont même pas de pièces de rechange ».
Exemples : « les systèmes de circulation d'eau à l'intérieur de la machine à laver ou du lave-vaisselle sont totalement obstrués par le tartre » ; « les grilles de ventilation du sèche-linge ou du réfrigérateur sont chargées de poussière » ; « trop de calcaire accumulé dans le fer à repasser » ; « trop de poussière compactée dans le filtre de l'aspirateur » ; etc.
Exemples : « les systèmes de circulation d'eau à l'intérieur de la machine à laver ou du lave-vaisselle sont totalement obstrués par le tartre » ; « les grilles de ventilation du sèche-linge ou du réfrigérateur sont chargées de poussière » ; « trop de calcaire accumulé dans le fer à repasser » ; « trop de poussière compactée dans le filtre de l'aspirateur » ; etc.
Pierre Stemmelin est enthousiasmé par cet ampli hifi d'origine hongroise. Un point retient plus particulièrement notre attention dans sa critique du Heed Audio Elixir (un appareil au compact, vendu 1350 euros) : il souligne que « tous les composants sont de valeurs standardisées, facilement accessibles et remplaçables en cas de panne ». Un exemple à suivre !
On trouve désormais des appareils neufs chez Back Market. En l'occurrence, des Fairphone. De quoi donner un peu plus de visibilité à ces produits, tout en confortant l'image plus ou moins écologique que la plate-forme cherche à se donner.
« Le rover Perseverance embarque de nombreux instruments sophistiqués pour observer, écouter, forer et stocker sur Mars. Néanmoins, tous ses composants ne sont pas forcément extrêmement récents : le "cerveau" de l'astromobile de la Nasa embarque le même processeur que celui qui se trouvait à l'intérieur de l'I-Mac G3 en 1998. »
« Il suffit de faire un tour sur le site de la Nasa consacré à la mission Mars 2020 pour s'en assurer : il est précisé que le module informatique de Perseverance, composé de deux RCE (pour "Rover Compute Element") intègre le processeur central Power PC 750. Ce composant, répondant au nom de code Arthur, a été utilisé dans les I-Mac jusqu'en 2001. »
« Ce processeur n'a pas une rapidité exceptionnelle, comparée aux technologies plus récentes. […] L'agence spatiale paraît surtout attachée à utiliser des composants qui ont fait preuve de leur robustesse par le passé. Or, le Power PC 750 a démontré sa fiabilité sur ce point. »
« Pour les applications militaires et spatiales, la Nasa choisit souvent d'utiliser le RAD 750, un ordinateur fondé sur le processeur Power PC 750, capable de résister à des conditions extrêmes. […] Actuellement, le RAD750 équipe environ cent satellites en orbite autour de la Terre, où il est toujours fonctionnel, selon Engadget. Le rover Curiosity, l'autre astromobile martien actif de la Nasa, est aussi équipé d'un RAD750 et du processeur Power PC 750. »
« Il suffit de faire un tour sur le site de la Nasa consacré à la mission Mars 2020 pour s'en assurer : il est précisé que le module informatique de Perseverance, composé de deux RCE (pour "Rover Compute Element") intègre le processeur central Power PC 750. Ce composant, répondant au nom de code Arthur, a été utilisé dans les I-Mac jusqu'en 2001. »
« Ce processeur n'a pas une rapidité exceptionnelle, comparée aux technologies plus récentes. […] L'agence spatiale paraît surtout attachée à utiliser des composants qui ont fait preuve de leur robustesse par le passé. Or, le Power PC 750 a démontré sa fiabilité sur ce point. »
« Pour les applications militaires et spatiales, la Nasa choisit souvent d'utiliser le RAD 750, un ordinateur fondé sur le processeur Power PC 750, capable de résister à des conditions extrêmes. […] Actuellement, le RAD750 équipe environ cent satellites en orbite autour de la Terre, où il est toujours fonctionnel, selon Engadget. Le rover Curiosity, l'autre astromobile martien actif de la Nasa, est aussi équipé d'un RAD750 et du processeur Power PC 750. »
« La start-up espagnole Wallapop, spécialisée dans les petites annonces entre particuliers, a annoncé ce jeudi 25 février avoir bouclé un tour de table de 191 millions de dollars, soit environ 157 millions d'euros. Mené par Korelya Capital, le fonds de capital-risque français créé par Fleur Pellerin et soutenu par le groupe coréen Naver, il fait également participer les partenaires historiques de Wallapop – Accel, Insight Partners, 14W, GP Bullhound et Northzone. Cette levée de fonds, qui valorise Wallapop à 690 millions d'euros, doit permettre à la pépite barcelonaise de poursuivre son développement, notamment en matière d'infrastructure, et de se lancer dans d'autres pays, dont l'Italie. »
« Née à Barcelone en 2013, Wallapop […] se concentre sur le marché des produits de seconde main tout en laissant une place essentielle aux petits producteurs et artisans. Elle a également récemment mis en place Envios, un service d'expédition de colis disponible dans toute l'Espagne, et qui recouvre désormais 20 % des marchandises transitant sur le site. »
« Née à Barcelone en 2013, Wallapop […] se concentre sur le marché des produits de seconde main tout en laissant une place essentielle aux petits producteurs et artisans. Elle a également récemment mis en place Envios, un service d'expédition de colis disponible dans toute l'Espagne, et qui recouvre désormais 20 % des marchandises transitant sur le site. »
« L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a ouvert la voie jeudi à la poursuite de la vie des plus vieux réacteurs en France de quarante à cinquante ans, enjoignant EDF de réaliser des travaux pour améliorer leur sûreté. […] Ce passage marque une étape significative pour les réacteurs français. Ils avaient été autorisés à l'origine sans limitation de durée de fonctionnement mais EDF avait initialement envisagé une durée de vie de quarante ans. Les centrales concernées sont les plus anciennes: Bugey (Ain), Blayais (Gironde), Chinon (Indre-et-Loire), Cruas (Ardèche), Dampierre (Loiret), Gravelines (Nord), Saint-Laurent (Loir-et-Cher) et Tricastin (Drôme). »
« Depuis quelques jours enfle une rumeur selon laquelle les SSD des Mac (et particulièrement des M1) pourraient présenter une usure excessive. […] De quoi rapidement soulever des questions, et angoisses, quant à la longévité de ces machines dont les SSD sont soudés à la carte mère. »
« Longtemps considéré comme un phénomène marginal pour le commerce, le marché de l'occasion prend du poids chaque jour. Et intéresse au plus haut point un nombre grandissant d'enseignes. Mais ne s'improvise pas marchand d’occasion qui veut, tant le secteur est spécifique. »
« Des acteurs de la mode (Galeries Lafayette, Groupe Etam, Petit Bateau...), réunis en collectif, ont annoncé jeudi souscrire à douze engagements pour une mode plus responsable, à l'issue d'une consultation citoyenne organisée avec l'association Paris Good Fashion. » Entre autres promesses à concrétiser d'ici 2024 : promouvoir la seconde main.
« Faut-il remplacer sa chaudière au seul prétexte que des pièces de remplacement ne sont plus disponibles, ou seulement en quantité limitée ? » La question est posée ici par un média suisse.
Et de citer la lettre d'un installateur expliquant à l'un de ses clients « que les automates de combustion, des composants électroniques au cœur du dispositif intégré, ne pourront plus être remplacés en cas de panne ». Cela, une vingtaine d'année après la mise en place du système de chauffage en question. « Le moment est venu de réfléchir concrètement à la modernisation de votre chauffage », annonce l'entreprise, offre commerciale à l'appui.
« Nous sommes liés à nos fournisseurs et la production de cette pièce a été stoppée », se justifie son directeur. « Nous préférons mettre nos clients en garde et leur permettre d'anticiper », précise-t-il, car « sur ce modèle, en cas de panne de l'automate de combustion et si la pièce de rechange n'est plus disponible, il faudra remplacer toute l'installation, ce qui peut impliquer un temps d'attente ». Cependant, conclut-il, « il nous arrive toutefois de réparer des chaudières âgées de plus de trente ans, voire bien au-delà ». Dont acte.
Et de citer la lettre d'un installateur expliquant à l'un de ses clients « que les automates de combustion, des composants électroniques au cœur du dispositif intégré, ne pourront plus être remplacés en cas de panne ». Cela, une vingtaine d'année après la mise en place du système de chauffage en question. « Le moment est venu de réfléchir concrètement à la modernisation de votre chauffage », annonce l'entreprise, offre commerciale à l'appui.
« Nous sommes liés à nos fournisseurs et la production de cette pièce a été stoppée », se justifie son directeur. « Nous préférons mettre nos clients en garde et leur permettre d'anticiper », précise-t-il, car « sur ce modèle, en cas de panne de l'automate de combustion et si la pièce de rechange n'est plus disponible, il faudra remplacer toute l'installation, ce qui peut impliquer un temps d'attente ». Cependant, conclut-il, « il nous arrive toutefois de réparer des chaudières âgées de plus de trente ans, voire bien au-delà ». Dont acte.
« Désormais, les ateliers indépendants vont pouvoir réparer les véhicules Tesla. […] Ainsi, ils peuvent consulter le site web de Tesla délivrant les informations sur la réparation. Ils ont également accès au logiciel de diagnostic et de programmation du constructeur américain. Là où le bât blesse, c'est sur les modalités de cet accès. Tesla facture la consultation du site web 30 euros de l'heure. Pour le logiciel de diagnostic et de programmation, l'entreprise demande pas moins de 125 euros de l'heure. […] S'ils souhaitent rentrer dans leurs frais, les réparateurs indépendants devront forcément répercuter ce surcoût à leurs clients. D'après l'association industrielle allemande ZDK, une telle tarification rend impossible un "service comparable aux ateliers Tesla agréés". Elle compte prendre à nouveau contact avec la Commission européenne "afin d'obtenir une amélioration". »
« Dans une nouvelle page de support, Apple explique que certains utilisateurs sont affectés par un problème : la batterie ne se recharge pas au-delà de 1 %. Sans plus de précision, l'entreprise précise que le nombre de personnes concernées est limité. Les modèles présentant ce problème ont été produits en 2016 et 2017. »
Ce réfrigérateur – un General Electric DE30 – est apparemment devenu célèbre outre-Manche. Acheté en 1954, il fonctionnerait toujours aujourd'hui… même si son propriétaire « a fini par acquérir un engin plus récent pour économiser sur sa facture d'électricité », comme le rapporte Marion Lagardère sur France Info le 8 février 2021.
De son point de vue, cependant, « le frigo d'Edmund Garrod est devenu non pas l'archétype du vieux tas de ferraille vorace à éliminer, mais au contraire, un modèle de longévité comme on n'en fait plus, un symbole de résistance à l'obsolescence programmée ». Vraiment ?
« Le Daily Mail a reçu des dizaines et des dizaines de courriers de lecteurs accompagnés de photos où ils posent fièrement à côté de leurs appareils encore en état de marche », poursuit-elle : « Brenda, quatre-vingt quatorze ans, avec son réfrigérateur acheté en 1960, Steve et la tondeuse en bakélite acquise par sa mère en 1941 » ; « on a aussi un sèche-cheveux de 1968, un micro-ondes de 1985, ou encore un sèche-linge reçu en cadeau de mariage en 1969 ». « Tous fonctionnent », souligne-t-elle, opposant leur longévité à la faible espérance de vie attribuée aux produits d'aujourd'hui.
Ce faisant, elle élude une question (très) importante : où sont passés tous les autres appareils produits à la même époque ? Méfions nous du "biais du survivant" !
De son point de vue, cependant, « le frigo d'Edmund Garrod est devenu non pas l'archétype du vieux tas de ferraille vorace à éliminer, mais au contraire, un modèle de longévité comme on n'en fait plus, un symbole de résistance à l'obsolescence programmée ». Vraiment ?
« Le Daily Mail a reçu des dizaines et des dizaines de courriers de lecteurs accompagnés de photos où ils posent fièrement à côté de leurs appareils encore en état de marche », poursuit-elle : « Brenda, quatre-vingt quatorze ans, avec son réfrigérateur acheté en 1960, Steve et la tondeuse en bakélite acquise par sa mère en 1941 » ; « on a aussi un sèche-cheveux de 1968, un micro-ondes de 1985, ou encore un sèche-linge reçu en cadeau de mariage en 1969 ». « Tous fonctionnent », souligne-t-elle, opposant leur longévité à la faible espérance de vie attribuée aux produits d'aujourd'hui.
Ce faisant, elle élude une question (très) importante : où sont passés tous les autres appareils produits à la même époque ? Méfions nous du "biais du survivant" !
« L'un des avantages majeurs de ce produit et non des moindres, est sa promesse de non obsolescence. La batterie est facilement amovible, ce qui est très rare, même sur des appareils haut de gamme. Ce n'est pas tout, puisque la carte réseau peut également être retirée, ce qui permettra de la remplacer ou de l'upgrader si à l'avenir certains protocoles évoluaient. Il ne s'agit pas d'un système modulaire total, mais l'initiative mérite déjà d'être soulignée et gagnerait à se démocratiser. »
« Vroomly a annoncé mardi 2 février 2021 avoir levé 5 millions d'euros pour numériser l'achat B2B de pièces de rechange dans l'automobile. […] Vroomly veut désormais renforcer son activité en proposant aux garagistes une marketplace sur laquelle ils puissent chercher la bonne pièce au meilleur prix. Son service, lancé à la fin de l'année 2020 sous le nom Vroomly Parts, a déjà séduit six cents garages clients. […] Vroomly veut presque doubler ses effectifs pour passer de trente-cinq à soixante salariés d'ici la fin de l'année. […] Ensuite, Vroomly entend lancer sa plateforme dans de nouveaux pays européens pour s'approprier une partie du marché de la pièce de rechange automobile. »
L'indice de réparabilité ? Selon le Gouvernement, « il constitue un outil de lutte contre l'obsolescence – programmée ou non – pour éviter la mise au rebut trop précoce des produits et préserver les ressources naturelles nécessaires à leur production ». Voilà qui tranche avec le discours qui fut, notamment, celui de Brune Poirson : en tant que secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, elle avait régulièrement cautionné l'idée selon laquelle la production industrielle serait délibérément sabotée par les fabricants.
« Le monde de la Culture lorgne avec appétit les téléphones reconditionnés. L’idée ? Faire tomber ces secondes vies commerciales dans le périmètre de la redevance pour copie privée. […] Le Sénat tente de freiner ce rêve doré, soutenu par Cédric O. »
« Cette ponction, que prélèvent les sociétés de gestion collective comme la Sacem, vient compenser un préjudice : la possibilité pour chacun de réaliser des copies à titre privé d’œuvres protégées, sans le sacro-saint accord des titulaires de droits. L’acheteur paye donc une redevance lors de l'acquisition de ces supports, en contrepartie d'une liberté de copie. C’est une commission administrative, hébergée par le ministère de la Culture, qui décide des barèmes. Les ayants-droit y sont en force (douze représentants, face à six industriels et six autres consommateurs) pour voter les montants qu’ils vont donc percevoir. En 2019, les barèmes appliqués aux clés USB, tablettes, disques durs externes, cartes mémoire ou autres smartphones leur ont rapporté la bagatelle de près de 270 millions d’euros. Souci : le secteur sait ce trésor annuel menacé. » D'où l'idée de mettre à contribution les acheteurs de produits reconditionnés…
« Cette ponction, que prélèvent les sociétés de gestion collective comme la Sacem, vient compenser un préjudice : la possibilité pour chacun de réaliser des copies à titre privé d’œuvres protégées, sans le sacro-saint accord des titulaires de droits. L’acheteur paye donc une redevance lors de l'acquisition de ces supports, en contrepartie d'une liberté de copie. C’est une commission administrative, hébergée par le ministère de la Culture, qui décide des barèmes. Les ayants-droit y sont en force (douze représentants, face à six industriels et six autres consommateurs) pour voter les montants qu’ils vont donc percevoir. En 2019, les barèmes appliqués aux clés USB, tablettes, disques durs externes, cartes mémoire ou autres smartphones leur ont rapporté la bagatelle de près de 270 millions d’euros. Souci : le secteur sait ce trésor annuel menacé. » D'où l'idée de mettre à contribution les acheteurs de produits reconditionnés…
« La petite enceinte connectée d'Orange a tenu moins d'un an avant que l'opérateur ne la débranche en octobre dernier. Aujourd'hui, l'entreprise donne quelques précisions sur la fin de carrière prématurée de l'appareil et surtout, annonce un remboursement intégral pour tous les possesseurs de Djingo. Les clients Livebox ou Open pouvaient acheter l'appareil à 99 euros. Pour tous les autres, il était facturé 149 euros. Pour bénéficier de ce remboursement, il faut avoir acheté l'enceinte dans une boutique Orange ou sur le site de l'opérateur. […] Les enceintes retournées seront intégralement recyclées. L'arrêt du service est programmé pour le 31 mars 2021. À partir de cette date, on ne pourra plus rien demander ni à l'assistant maison, ni à Alexa qui était l'autre assistant intégré. De fait, les derniers Djingo ne pourront guère servir que de presse-papiers. »
« Selon le site internet de statistiques écologiques Planetoscope, 2,5 millions d'ordinateurs seraient mis au rebut, chaque année, par les entreprises et organismes français , alors que la grande majorité peut encore servir. "Il s'agit d'obsolescence comptable ou des logiciels. Les ordinateurs sont amortis au bout de trois ou cinq ans. Alors, ils partent à la déchetterie", dénonce Martial Morvan, gérant de Samu Informatique, à Montigny-lès-Metz. »
« Avec le collectif Ecomédiance qui met en relation les acteurs de l'économie solidaire , il imagine un modèle : récupérer des ordinateurs donnés par des particuliers ou des entreprises et les reconditionner. […] Sur dix machines, deux ne peuvent être réparées et intègrent un circuit de recyclage, quatre ordinateurs sont vendus et les quatre restants sont donnés à des enfants de quartiers prioritaires ou des associations. »
« Avec le collectif Ecomédiance qui met en relation les acteurs de l'économie solidaire , il imagine un modèle : récupérer des ordinateurs donnés par des particuliers ou des entreprises et les reconditionner. […] Sur dix machines, deux ne peuvent être réparées et intègrent un circuit de recyclage, quatre ordinateurs sont vendus et les quatre restants sont donnés à des enfants de quartiers prioritaires ou des associations. »
Défaillance précoce des manettes : la Commission européenne appelée à se pencher sur le cas Nintendo
« Au nom de l'UFC-Que Choisir et des autres associations participantes, le BEUC [Bureau européen des unions de consommateurs] lance une alerte auprès de la Commission européenne et des autorités nationales de protection des consommateurs (DGCCRF pour la France), via le mécanisme d'alerte externe, pour pratiques commerciales trompeuses, agressives et déloyales. Cette action européenne entend […] qu'une décision contraignante et commune soit prise par les autorités de protection de consommateurs concernées, notamment celles d'imposer à Nintendo de remédier aux défaillances prématurées de ces manettes, de réparer gratuitement les manettes défectueuses et d'informer les consommateurs sur la durée de vie limitée des manettes. »
C'est ce que propose Ecomatelas. « Aujourd'hui, l'enseigne revend près de vingt mille lits par an et entend fournir prochainement l'ensemble du territoire national avec de nouvelles implantations. »
Principal défi technique : la désinfection. "On a fait deux ans de recherche et développement. On est parti de l'existant dans le domaine de l'hospitalier où on opère avec de la désinfection de surface sur les matelas et le mobilier. Et on a poussé ces normes de désinfection à l'extrême. […] La machine va créer de la chaleur pour atteindre minimum 105 degrés et pénétrer partout à l'intérieur de la mousse. Il n'y a pas de produit chimique, que de la chaleur…", explique Jérémie Adjedj. Pour concevoir cette machine, plusieurs partenariats ont été réalisés avec des laboratoires microbiologiques spécialisés dans les tests en bactériologie, avec des acteurs de la fabrication de literies pour mieux connaître les caractéristiques des différents matériaux qui composent les matelas, puis avec la région Occitanie, l'Ademe et des fabricants spécialisés en étuve industrielle. »
Principal défi technique : la désinfection. "On a fait deux ans de recherche et développement. On est parti de l'existant dans le domaine de l'hospitalier où on opère avec de la désinfection de surface sur les matelas et le mobilier. Et on a poussé ces normes de désinfection à l'extrême. […] La machine va créer de la chaleur pour atteindre minimum 105 degrés et pénétrer partout à l'intérieur de la mousse. Il n'y a pas de produit chimique, que de la chaleur…", explique Jérémie Adjedj. Pour concevoir cette machine, plusieurs partenariats ont été réalisés avec des laboratoires microbiologiques spécialisés dans les tests en bactériologie, avec des acteurs de la fabrication de literies pour mieux connaître les caractéristiques des différents matériaux qui composent les matelas, puis avec la région Occitanie, l'Ademe et des fabricants spécialisés en étuve industrielle. »