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« C’est la première entreprise au monde à adopter un tel dispositif. Aeon, l’une des principales chaînes de supermarchés du Japon, a annoncé déployer un système d’évaluation du comportement de ses salariés dans 240 magasins à travers le pays. Officiellement lancé le 1er juillet, ce dispositif baptisé "Mr. Smile" se sert de l’intelligence artificielle (IA) pour analyser les interactions des employés avec leurs clients et s’assurer qu’ils affichent leur plus beau sourire. L’objectif ? "Améliorer (…) la qualité du service", stipule l’enseigne japonaise dans un communiqué de presse. »
« Ce système de surveillance, développé en collaboration avec la société de réalité virtuelle Insta VR, évalue à longueur de journée divers aspects du comportement et de la posture des employés. Au total, 450 facteurs différents sont analysés, dont les expressions faciales, le ton de la voix et la façon de saluer les clients. »
« Afin de s’assurer de l’efficacité de "Mr. Smile", Aeon a mené un essai auprès de 3 400 employés dans huit de ses magasins. Résultat : la qualité du service a été multiplié par 1,6 en l’espace de trois mois, selon l’enseigne japonaise qui s’est bien gardée de partager sa méthode de calcul. Convaincu, le géant des supermarchés a décidé d’introduire ce dispositif boosté à l’IA dans ses magasins où sont affectés de nouveaux employés, "afin d’uniformiser les normes de sourire et d’élocution dans l’ensemble de l’entreprise". »
« Pour faciliter l’implémentation de ce système de notation aux airs orwelliens, le développeur Insta VR y a intégré des éléments supposément ludiques, permettant aux employés de gagner des points en fonction de leurs performances. De quoi s’"entraîner sans (se) fatiguer", vante Aeon. Mais rien ne dit que les points obtenus par les salariés pourront être convertis en primes, congés et autres profits. "Le système est utilisé pour améliorer les compétences de chaque employé, par exemple en félicitant et en récompensant ceux qui sont au sommet de leur niveau, afin d’accroître leur motivation", précise seulement le communiqué de presse de la société qui exploite près de 18 000 magasins dans le monde. »
« Ce système de surveillance, développé en collaboration avec la société de réalité virtuelle Insta VR, évalue à longueur de journée divers aspects du comportement et de la posture des employés. Au total, 450 facteurs différents sont analysés, dont les expressions faciales, le ton de la voix et la façon de saluer les clients. »
« Afin de s’assurer de l’efficacité de "Mr. Smile", Aeon a mené un essai auprès de 3 400 employés dans huit de ses magasins. Résultat : la qualité du service a été multiplié par 1,6 en l’espace de trois mois, selon l’enseigne japonaise qui s’est bien gardée de partager sa méthode de calcul. Convaincu, le géant des supermarchés a décidé d’introduire ce dispositif boosté à l’IA dans ses magasins où sont affectés de nouveaux employés, "afin d’uniformiser les normes de sourire et d’élocution dans l’ensemble de l’entreprise". »
« Pour faciliter l’implémentation de ce système de notation aux airs orwelliens, le développeur Insta VR y a intégré des éléments supposément ludiques, permettant aux employés de gagner des points en fonction de leurs performances. De quoi s’"entraîner sans (se) fatiguer", vante Aeon. Mais rien ne dit que les points obtenus par les salariés pourront être convertis en primes, congés et autres profits. "Le système est utilisé pour améliorer les compétences de chaque employé, par exemple en félicitant et en récompensant ceux qui sont au sommet de leur niveau, afin d’accroître leur motivation", précise seulement le communiqué de presse de la société qui exploite près de 18 000 magasins dans le monde. »
« Vers de possibles sanctions pour Idrissa Gueye ? Comme l'an dernier, le milieu de terrain parisien a refusé de jouer samedi [14 mai 2022] avec un maillot au flocage arc-en-ciel. […] Un "refus" qui "ne pourrait rester sans sanction !", a commenté ce lundi sur Twitter la présidente (LR) de la région d'Île-de-France, Valérie Pécresse. Au passage, la candidate malheureuse à la présidentielle a rappelé que les "joueurs d'un club de football" sont "des figures d'identification pour nos jeunes". "Un refus d'Idrissa Gana Gueye de s'associer à la lutte contre l'homophobie ne pourrait rester sans sanction !", a-t-elle jugé, interpellant directement le PSG. »
« Alors qu'il figurait initialement dans le groupe appelé à jouer, l'international sénégalais de trente-deux ans avait disparu des radars quelques heures plus tard. Interrogé sur ce forfait, Mauricio Pochettino ne s'était pas étendu mais avait évoqué "des raisons personnelles" concernant son joueur. L'entraîneur argentin, pas vraiment à l'aise, a confirmé que le milieu de terrain, n'était pas touché physiquement. Son refus d'endosser le maillot arc-en-ciel pourrait donc être la principale raison de cette absence impromptue. La volonté pour l'ancien Lillois de ne pas être associé à cette cause pourrait être motivée par ses convictions religieuses, comme nous l'évoquions déjà dimanche. »
Quand on pense que Valérie Pécresse avait jadis soutenu la Manif pour tous… On est sidéré, surtout, par le degré d'intolérance atteint dans cette affaire : apparemment, ce joueur ne s'est même pas engagé ouvertement contre la "PMA sans père", le recours aux mères porteuses, la "sensibilisation" des enfants aux thématiques LGBT, etc ; non, il a simplement refusé d'embrasser une cause qu'il récuse, et cela, avec discrétion… Mais, visiblement, c'est déjà trop !
« Alors qu'il figurait initialement dans le groupe appelé à jouer, l'international sénégalais de trente-deux ans avait disparu des radars quelques heures plus tard. Interrogé sur ce forfait, Mauricio Pochettino ne s'était pas étendu mais avait évoqué "des raisons personnelles" concernant son joueur. L'entraîneur argentin, pas vraiment à l'aise, a confirmé que le milieu de terrain, n'était pas touché physiquement. Son refus d'endosser le maillot arc-en-ciel pourrait donc être la principale raison de cette absence impromptue. La volonté pour l'ancien Lillois de ne pas être associé à cette cause pourrait être motivée par ses convictions religieuses, comme nous l'évoquions déjà dimanche. »
Quand on pense que Valérie Pécresse avait jadis soutenu la Manif pour tous… On est sidéré, surtout, par le degré d'intolérance atteint dans cette affaire : apparemment, ce joueur ne s'est même pas engagé ouvertement contre la "PMA sans père", le recours aux mères porteuses, la "sensibilisation" des enfants aux thématiques LGBT, etc ; non, il a simplement refusé d'embrasser une cause qu'il récuse, et cela, avec discrétion… Mais, visiblement, c'est déjà trop !
« C'est une douloureuse histoire que rapporte le Courrier Picard ce 18 mai. Un homme malentendant et portant des appareils auditifs a en effet reçu une amende pour "port à l'oreille d'un appareil susceptible d'émettre du son". »
« L'infraction a été relevée le 7 avril dernier, à Saint-Quentin (Haute-Picardie). Dominique Moret, auteur de la prétendue infraction, va chercher son épouse au travail. "Je n'ai pas été arrêté par la police et je n'ai même pas vu l'ombre d'un képi ce jour-là", se souvient-il. […] Pourtant, une semaine plus tard, un courrier du centre des amendes de Rennes arrive dans sa boîte aux lettres. […] Bilan ? 135 euros de sanction et trois points en moins sur le permis. »
« Le quinquagénaire a immédiatement contesté cette amende. […] Le 4 mai dernier, il a donc écrit à l'officier du ministère public et rempli une contestation de son procès-verbal. Renvoyée au centre de Rennes, cette contestation contenait également son test auditif, la facture de ses deux sonotones portés depuis six ans. Mais aussi la prescription médicale afférente, ainsi que les photos de ses appareils seuls et à ses oreilles. Postée le 5 mai, la contestation n'a reçu aucune réponse en onze jours. Le commissariat de Saint-Quentin explique qu'il y a un "délai d'attente entre sa contestation parvenue à Rennes et le retour chez nous auprès de l'officier du ministère public. Mais sa requête sera étudiée et traitée. Nous communiquerons sans souci auprès de lui." »
« L'infraction a été relevée le 7 avril dernier, à Saint-Quentin (Haute-Picardie). Dominique Moret, auteur de la prétendue infraction, va chercher son épouse au travail. "Je n'ai pas été arrêté par la police et je n'ai même pas vu l'ombre d'un képi ce jour-là", se souvient-il. […] Pourtant, une semaine plus tard, un courrier du centre des amendes de Rennes arrive dans sa boîte aux lettres. […] Bilan ? 135 euros de sanction et trois points en moins sur le permis. »
« Le quinquagénaire a immédiatement contesté cette amende. […] Le 4 mai dernier, il a donc écrit à l'officier du ministère public et rempli une contestation de son procès-verbal. Renvoyée au centre de Rennes, cette contestation contenait également son test auditif, la facture de ses deux sonotones portés depuis six ans. Mais aussi la prescription médicale afférente, ainsi que les photos de ses appareils seuls et à ses oreilles. Postée le 5 mai, la contestation n'a reçu aucune réponse en onze jours. Le commissariat de Saint-Quentin explique qu'il y a un "délai d'attente entre sa contestation parvenue à Rennes et le retour chez nous auprès de l'officier du ministère public. Mais sa requête sera étudiée et traitée. Nous communiquerons sans souci auprès de lui." »
« Pour étayer ce constat, on pourrait par exemple jeter un œil au dernier bulletin produit par le Homeland Security, l'administration américaine en charge de la sécurité intérieure du pays. […] Pour elle, et moyennant un élargissement particulièrement généreux de la définition de terrorisme, le fait d'émettre de la désinformation participe maintenant des actions terroristes qu'il sera bon de traquer et poursuivre avec la plus grande fermeté. […] En somme, penser de travers et faire usage de sa liberté d'expression peut largement entrer dans ce cadre et conduire en prison ceux qui s'y prêtent. »
« On pourrait croire à une exagération, mais malheureusement, les récents événements en France et au Canada forcent à lever tout doute : en France, il est maintenant assez officiellement interdit de se rassembler pacifiquement à Paris pour protester contre les mesures sanitaires ségrégationnistes actuellement en place. »
« Au Canada, l'ampleur de la dérive totalitaire est maintenant visible par tout le monde. Devant le mouvement de protestation des camionneurs du Convoi de la liberté qui s'est installé devant le Parlement à Ottawa et qui se traduit par une espèce de fête foraine bon enfant avec force distribution de nourriture, musique et châteaux gonflables pour les enfants, Justin Trudeau, l'actuel Premier ministre canadien, a courageusement décrété un état d'urgence proche d'une loi martiale.
« Le bilan ne fait cependant pas rire : une fois cette loi d'exception passée, les médias ont très officiellement reçu l'interdiction d'aller sur place témoigner des opérations de police en cours. […]
Enfin, et cette nouvelle a quelque peu désarçonné tous ceux qui croyaient encore naïvement aux fables sur les gouvernements responsables devant le peuple, le gouvernement Trudeau entend bloquer les comptes bancaires et tous les avoirs financiers des personnes impliquées de près ou de loin avec les mouvements de protestations qui parsèment le Canada. Bien que le droit d'assemblée pacifique ne soit pas remis en cause par les pouvoirs exceptionnels que Trudeau vient d'obtenir, le fait de faire partie d'une telle assemblée signifie donc à présent le gel de tout avoir bancaire, sans jugement ni procès. Il va sans dire que ce genre de procédé (qui a d'ailleurs posé des problèmes techniques aux banques forcées de s'adapter très rapidement à un processus qui n'était pas vraiment prévu) est parfaitement scandaleux en ce qu'il revient à jeter à la rue, instantanément, tout opposant politique. »
« L'affaire prend des tournures glaçantes lorsqu'on apprend ainsi que des personnes ont été licenciées pour avoir fait des dons au Convoi de la liberté, ce qui au passage est la définition même de la dictature et signifie la fin claire de la démocratie canadienne. […] De façon plus inquiétante encore, les agissements de Trudeau n'ont été condamnés par aucun chef d'État occidental. »
« On pourrait croire à une exagération, mais malheureusement, les récents événements en France et au Canada forcent à lever tout doute : en France, il est maintenant assez officiellement interdit de se rassembler pacifiquement à Paris pour protester contre les mesures sanitaires ségrégationnistes actuellement en place. »
« Au Canada, l'ampleur de la dérive totalitaire est maintenant visible par tout le monde. Devant le mouvement de protestation des camionneurs du Convoi de la liberté qui s'est installé devant le Parlement à Ottawa et qui se traduit par une espèce de fête foraine bon enfant avec force distribution de nourriture, musique et châteaux gonflables pour les enfants, Justin Trudeau, l'actuel Premier ministre canadien, a courageusement décrété un état d'urgence proche d'une loi martiale.
« Le bilan ne fait cependant pas rire : une fois cette loi d'exception passée, les médias ont très officiellement reçu l'interdiction d'aller sur place témoigner des opérations de police en cours. […]
Enfin, et cette nouvelle a quelque peu désarçonné tous ceux qui croyaient encore naïvement aux fables sur les gouvernements responsables devant le peuple, le gouvernement Trudeau entend bloquer les comptes bancaires et tous les avoirs financiers des personnes impliquées de près ou de loin avec les mouvements de protestations qui parsèment le Canada. Bien que le droit d'assemblée pacifique ne soit pas remis en cause par les pouvoirs exceptionnels que Trudeau vient d'obtenir, le fait de faire partie d'une telle assemblée signifie donc à présent le gel de tout avoir bancaire, sans jugement ni procès. Il va sans dire que ce genre de procédé (qui a d'ailleurs posé des problèmes techniques aux banques forcées de s'adapter très rapidement à un processus qui n'était pas vraiment prévu) est parfaitement scandaleux en ce qu'il revient à jeter à la rue, instantanément, tout opposant politique. »
« L'affaire prend des tournures glaçantes lorsqu'on apprend ainsi que des personnes ont été licenciées pour avoir fait des dons au Convoi de la liberté, ce qui au passage est la définition même de la dictature et signifie la fin claire de la démocratie canadienne. […] De façon plus inquiétante encore, les agissements de Trudeau n'ont été condamnés par aucun chef d'État occidental. »
« Nous avons oublié nos devoirs envers les mineurs : veiller à leur santé et leurs apprentissages. Ce chaos scolaire a dégradé les deux. Une société qui désorganise l'école pour une maladie qui ne touche pas gravement les enfants est une société malade. La grippe et la bronchiolite ne nous ont jamais fait fermer de classe, un peu de tenue tout de même. On enseigne aux enfants qu'au moindre risque on doit se cloîtrer chez soi. Quelles valeurs ! »
« Il est […] urgent de sortir définitivement de cette inversion des valeurs où les enfants subissent les angoisses des adultes quand c'est aux adultes d'élever (au sens étymologique) les enfants. On peut rassurer les enseignants, les équiper et les respecter sans utiliser les mineurs comme une variable d'ajustement qu'on déplace en fonction du risque de mouvement social. […] Les dégâts physiologiques et psychologiques sur les élèves sont criminels. »
« L'école censée être un lieu d'apprentissage et d'interactions sociales ne doit pas se transformer en lieu de peur et de panique pour les enfants. Chacun sa place : un enfant est sous la responsabilité d'adultes qui doivent garder leur sang-froid. […] Le virus ne doit pas être un prétexte pour des maltraitances insensées telles que mauvais points attribués, humiliations si le masque est sous le nez dans la cour, comme en témoignent les dizaines de messages que je reçois de parents ou d'enseignants alarmés par ces conduites. »
« Le masque pour les enfants est d'une rare violence. C'est une maltraitance physique et psychique, avec des malaises quand les élèves le gardent pour l'escalade en milieu fermé ou pendant le judo à sept ans. L'OMS l'a rappelé. Et j'ai expliqué à de nombreuses reprises tous les éléments pédiatriques, dentaires, psychologiques, ophtalmologiques, cognitifs, émotionnels et psychologiques qui montrent, chiffres à l'appui, les dégâts causés par le masque. […] Les difficultés de concentration sont majeures, ce qui rajoute du travail aux enseignants. Dès le plus jeune âge, on observe des retards de parole en maternelle liés au port du masque chez les adultes. Aussi je pense que chaque enseignant doit porter le masque s'il le souhaite uniquement, car un grand nombre d'entre-eux, conscients de la perte que cela représente pour la relation avec l'élève, et de l'inconfort (migraine, fatigue) que cela leur inflige, souhaiteraient le retirer. »
« Orthophonistes et psychologues sont débordés par ces dégâts. L'urgence sanitaire a changé. C'est la santé des mineurs qui est en péril. »
« Le harcèlement, la peur, l'obsession du virus, l'idée que les enfants sont dangereux, que l'autre est un danger, que le toucher est mauvais, tout cela dessine une société qui ne peut être un tout. Cela engendre méfiance, paranoïa, climat de délation. Les enfants commencent à se dénoncer quand l'un d'entre eux porte mal le masque ! Nous les conditionnons à être la pire version d'un être humain: malade et mauvais. »
« Les phobies scolaires, les troubles d'apprentissage, le chaos lié à l'éviction des élèves ou à la fermeture de classes, la symptomatologie que l'on voit aussi bien en cabinet de ville qu'en pédopsychiatrie sont terrifiants, et je pèse mes mots. Des enfants tristes, apeurés, anxieux, qui dorment mal, font des crises de colère, développent des troubles alimentaires, se désocialisent, sont addicts aux écrans, et se mettent à penser des choses terribles telles que "je vais tuer ma grand-mère", "je n'embrasse pas maman pour ne pas la toucher", "je ne veux pas toucher mon cartable si maman ne l'a pas nettoyé avant". »
« J'ai parfois la douloureuse impression que le pays est devenu une famille maltraitante à l'égard de ses mineurs, où le délire hypocondriaque d'un parent et l'hystérie de l'autre contribueraient à sacrifier l'enfance. On leur transmet la peur, la culpabilité, et la déshumanisation : voir le visage et se toucher sont des éléments essentiels de la survie en société. Nous ne pouvons survivre isolés. Les aires cérébrales liées aux compétences sociales s'atrophient à mesure que le port du masque s'allonge. »
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les enfants sont absents des services liés au Covid-19, mais les consultations psy et les hospitalisations en pédopsychiatrie ont explosé. (25 % des hospitalisations en pédiatrie sont aujourd'hui en pédopsychiatrie, les tentatives de suicide chez les moins de 15 ans ont considérablement augmenté, certains services de pédopsychiatrie ont vu les admissions multipliées par trois ou quatre l'année dernière). La vague pédopsychiatrique ne baisse pas, elle n'a de cesse d'augmenter depuis un an. […] Il est temps de mettre fin à des décisions qui montent chacun les uns contre les autres et terrorisent nos petits, qui prennent sur eux mais craquent. »
« Il est […] urgent de sortir définitivement de cette inversion des valeurs où les enfants subissent les angoisses des adultes quand c'est aux adultes d'élever (au sens étymologique) les enfants. On peut rassurer les enseignants, les équiper et les respecter sans utiliser les mineurs comme une variable d'ajustement qu'on déplace en fonction du risque de mouvement social. […] Les dégâts physiologiques et psychologiques sur les élèves sont criminels. »
« L'école censée être un lieu d'apprentissage et d'interactions sociales ne doit pas se transformer en lieu de peur et de panique pour les enfants. Chacun sa place : un enfant est sous la responsabilité d'adultes qui doivent garder leur sang-froid. […] Le virus ne doit pas être un prétexte pour des maltraitances insensées telles que mauvais points attribués, humiliations si le masque est sous le nez dans la cour, comme en témoignent les dizaines de messages que je reçois de parents ou d'enseignants alarmés par ces conduites. »
« Le masque pour les enfants est d'une rare violence. C'est une maltraitance physique et psychique, avec des malaises quand les élèves le gardent pour l'escalade en milieu fermé ou pendant le judo à sept ans. L'OMS l'a rappelé. Et j'ai expliqué à de nombreuses reprises tous les éléments pédiatriques, dentaires, psychologiques, ophtalmologiques, cognitifs, émotionnels et psychologiques qui montrent, chiffres à l'appui, les dégâts causés par le masque. […] Les difficultés de concentration sont majeures, ce qui rajoute du travail aux enseignants. Dès le plus jeune âge, on observe des retards de parole en maternelle liés au port du masque chez les adultes. Aussi je pense que chaque enseignant doit porter le masque s'il le souhaite uniquement, car un grand nombre d'entre-eux, conscients de la perte que cela représente pour la relation avec l'élève, et de l'inconfort (migraine, fatigue) que cela leur inflige, souhaiteraient le retirer. »
« Orthophonistes et psychologues sont débordés par ces dégâts. L'urgence sanitaire a changé. C'est la santé des mineurs qui est en péril. »
« Le harcèlement, la peur, l'obsession du virus, l'idée que les enfants sont dangereux, que l'autre est un danger, que le toucher est mauvais, tout cela dessine une société qui ne peut être un tout. Cela engendre méfiance, paranoïa, climat de délation. Les enfants commencent à se dénoncer quand l'un d'entre eux porte mal le masque ! Nous les conditionnons à être la pire version d'un être humain: malade et mauvais. »
« Les phobies scolaires, les troubles d'apprentissage, le chaos lié à l'éviction des élèves ou à la fermeture de classes, la symptomatologie que l'on voit aussi bien en cabinet de ville qu'en pédopsychiatrie sont terrifiants, et je pèse mes mots. Des enfants tristes, apeurés, anxieux, qui dorment mal, font des crises de colère, développent des troubles alimentaires, se désocialisent, sont addicts aux écrans, et se mettent à penser des choses terribles telles que "je vais tuer ma grand-mère", "je n'embrasse pas maman pour ne pas la toucher", "je ne veux pas toucher mon cartable si maman ne l'a pas nettoyé avant". »
« J'ai parfois la douloureuse impression que le pays est devenu une famille maltraitante à l'égard de ses mineurs, où le délire hypocondriaque d'un parent et l'hystérie de l'autre contribueraient à sacrifier l'enfance. On leur transmet la peur, la culpabilité, et la déshumanisation : voir le visage et se toucher sont des éléments essentiels de la survie en société. Nous ne pouvons survivre isolés. Les aires cérébrales liées aux compétences sociales s'atrophient à mesure que le port du masque s'allonge. »
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les enfants sont absents des services liés au Covid-19, mais les consultations psy et les hospitalisations en pédopsychiatrie ont explosé. (25 % des hospitalisations en pédiatrie sont aujourd'hui en pédopsychiatrie, les tentatives de suicide chez les moins de 15 ans ont considérablement augmenté, certains services de pédopsychiatrie ont vu les admissions multipliées par trois ou quatre l'année dernière). La vague pédopsychiatrique ne baisse pas, elle n'a de cesse d'augmenter depuis un an. […] Il est temps de mettre fin à des décisions qui montent chacun les uns contre les autres et terrorisent nos petits, qui prennent sur eux mais craquent. »
« Comme le révèle Actu Lyon, ce mardi [28 décembre 2021] aux alentours de 10 heures, deux agents de la police municipale ont procédé à plusieurs contrôles de port du masque et de pass sanitaire de clients dans des magasins des 1er et 2e arrondissements de Lyon. »
« Pour rappel, la police municipale n'a le droit d'effectuer ces contrôles que dans des établissements de restauration. De plus, les commerces non alimentaires ne sont pas concernés par le pass sanitaire. »
« L'adjoint au maire de Lyon [chargé] de la Sécurité, Mohamed Chihi, a confirmé les faits à nos confrères d'Actu.fr. Il a, par ailleurs, révélé que d'autres contrôles abusifs avaient été réalisés un peu plus tard. Les deux policiers municipaux ont dû présenter leurs excuses aux commerçants dans l'après-midi. »
« Pour rappel, la police municipale n'a le droit d'effectuer ces contrôles que dans des établissements de restauration. De plus, les commerces non alimentaires ne sont pas concernés par le pass sanitaire. »
« L'adjoint au maire de Lyon [chargé] de la Sécurité, Mohamed Chihi, a confirmé les faits à nos confrères d'Actu.fr. Il a, par ailleurs, révélé que d'autres contrôles abusifs avaient été réalisés un peu plus tard. Les deux policiers municipaux ont dû présenter leurs excuses aux commerçants dans l'après-midi. »
« La pression autour du Covid pousse parfois certains à commettre des gestes totalement fous ! Au Texas […], une femme pourrait devoir comparaître devant un tribunal pour maltraitance d'enfant parce qu'elle a transporté son fils de treize ans, infecté par le coronavirus, dans le coffre de sa voiture. En agissant ainsi, elle voulait éviter d'être infectée, selon les médias américains. Cette femme de quarante et un ans […] a emmené son fils, qui avait déjà été testé positif, en voiture vers un site de dépistage pour un nouveau test. Sur place, elle a dit que son fils était dans le coffre, ce qui a permis d'informer la police. Le garçon n'a pas été blessé. La femme travaillait comme enseignante dans une école secondaire. L'école l'a, pour l'heure, suspendue. »
« Accompagnée d'un sous-préfet du Rhône, la police a mené une opération de contrôle des mesures sanitaires ce jeudi soir [30 décembre 2021] à Lyon. Une dizaine d'agents se sont regroupés à la Guillotière, dans le 7e arrondissement, pour rendre visite à plusieurs établissements du quartier. Résultat, la Police nationale a dressé un total de quatre verbalisations sur la cinquantaine de contrôles de pass sanitaire, révèle Le Progrès. Aussi, deux gérants d'établissement recevant du public (ERP) ont été mis en demeure pour non-respect des consignes sanitaires. L'un d'entre eux n'avait pas affiché les affiches réglementaires indiquant aux clients qu'ils doivent respecter les gestes barrières et présenter leur pass sanitaire pour consommer. »
« Thémis est la déesse grecque de la Justice et de "l'ordre établi". Mais c'est aussi maintenant le nom (orthographié Themis) d'un objet très laid qui ressemble à deux champignons non comestibles. Ce sont eux qui vont nous cueillir si on a le malheur de prononcer un gros mot devant eux. Le système est doté de capteurs de sons, des micros donc, capables de reconnaître le langage et surtout ses écarts. Ainsi, si quelqu'un s'avise de prononcer un mot interdit par la morale de Themis, mais aussi des propos racistes ou des "plaisanteries offensantes", voilà ce qu'il se passe, selon sa conceptrice, Zinah Issa, interrogée par The Telegraph : "Une alarme très agaçante retentit pendant à peu près deux minutes, après quoi Themis s'éteint, permettant une discussion ouverte et intelligible entre les gens pour se demander pourquoi Themis s'est activé." Oooooh ! Merci Themis. Et va bien te faire foutre aussi. Bip, bip, bip ! »
« C'est une situation qui tend à se répéter, se généraliser même en Seine-Saint-Denis selon nos confrères du Parisien. Des cafés, restaurants, poursuivis par la Justice ou qui doivent fermer boutique quelques jours à cause de clients pas vraiment en règle sur le pass sanitaire. »
« Depuis septembre, la Police mène en effet des contrôles dans les lieux de restauration pour vérifier si les clients ont leur pass. Or, la plupart du temps, les amendes ne sont pas distribuées aux clients, mais aux gérants. Une situation incontrôlable pour leur porte-parole. »
« "Si un client présente un faux pass, je ne peux pas le savoir. Si la Police vient, le contrôle et s'il n'a pas de pass sanitaire, c'est une amende de 135 euros", explique-t-il au Parisien, en précisant qu'au contraire, s'il présente un faux pass, il risque des poursuites judiciaires : "c'est vite vu" pour lui et cela "retombe sur les commerçants". Pour lui, la sanction a été quasi immédiate : deux amendes de 1.000 euros et une fermeture administrative de cinq jours. »
« Quelles solutions en attendant ? Rouvrir, mais la peur au ventre, et en mode confinement. "On s'est barricadé", dit-il, tout en précisant qu'il ne faisait plus que de la vente à emporter pour le moment afin d'éviter de nouveaux ennuis. »
« D'autres commerçants interrogés par Le Parisien soulignent les menaces, comme la garde à vue, évoquées par la police en cas de nouveaux contrôles de clients sans pass. […] La garde à vue, une situation vécue par une gérante de soixante-neuf ans d'un café de Clichy-sous-Bois. Elle a été victime de clients dont les documents n'étaient pas en règle. »
« Alors que beaucoup disent vouloir "montrer l'exemple", ils veulent traquer les tricheurs pour éviter la fermeture. »
Et donc contrôler l'identité de leurs clients ?
« Depuis septembre, la Police mène en effet des contrôles dans les lieux de restauration pour vérifier si les clients ont leur pass. Or, la plupart du temps, les amendes ne sont pas distribuées aux clients, mais aux gérants. Une situation incontrôlable pour leur porte-parole. »
« "Si un client présente un faux pass, je ne peux pas le savoir. Si la Police vient, le contrôle et s'il n'a pas de pass sanitaire, c'est une amende de 135 euros", explique-t-il au Parisien, en précisant qu'au contraire, s'il présente un faux pass, il risque des poursuites judiciaires : "c'est vite vu" pour lui et cela "retombe sur les commerçants". Pour lui, la sanction a été quasi immédiate : deux amendes de 1.000 euros et une fermeture administrative de cinq jours. »
« Quelles solutions en attendant ? Rouvrir, mais la peur au ventre, et en mode confinement. "On s'est barricadé", dit-il, tout en précisant qu'il ne faisait plus que de la vente à emporter pour le moment afin d'éviter de nouveaux ennuis. »
« D'autres commerçants interrogés par Le Parisien soulignent les menaces, comme la garde à vue, évoquées par la police en cas de nouveaux contrôles de clients sans pass. […] La garde à vue, une situation vécue par une gérante de soixante-neuf ans d'un café de Clichy-sous-Bois. Elle a été victime de clients dont les documents n'étaient pas en règle. »
« Alors que beaucoup disent vouloir "montrer l'exemple", ils veulent traquer les tricheurs pour éviter la fermeture. »
Et donc contrôler l'identité de leurs clients ?
« Le 5 octobre dernier un jeune homme de dix-neuf ans, souhaitant entrer dans un hôpital à Marseille, n'a pas hésité à présenter le passe du président de la République afin de se rendre à sa consultation, rapporte Actu 17. Si les services de sécurité se sont immédiatement rendu compte de la supercherie, ces derniers ont toutefois laissé entrer le jeune homme : "ils ne voulaient pas le refuser et le laisser partir comme cela" ; "ils ont jugé que cette usurpation était trop grave", se justifie auprès de France 3 l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM). »
D'une part, donc, les agents de sécurité sont en mesure de savoir que le passé présenté était celui du président de la République – ce qui n'avait rien d'évident pour nus.
D'autre part, surtout, ils se soucient moins d'assurer la sécurité effective de l'établissement que de punir, ouf aire punir, ceux qui jouent avec les règles édictée par le Président et son Gouvernement ; c'est en tout cas la façon dont nous interprétons leur choix de laisser entrer un visiteur dont ils savaient qu'il n'avait pas de pass sanitaire valable…
D'une part, donc, les agents de sécurité sont en mesure de savoir que le passé présenté était celui du président de la République – ce qui n'avait rien d'évident pour nus.
D'autre part, surtout, ils se soucient moins d'assurer la sécurité effective de l'établissement que de punir, ouf aire punir, ceux qui jouent avec les règles édictée par le Président et son Gouvernement ; c'est en tout cas la façon dont nous interprétons leur choix de laisser entrer un visiteur dont ils savaient qu'il n'avait pas de pass sanitaire valable…
« Le traitement judiciaire de cette affaire de pancarte mérite d'être examiné de près. En commençant par les imbécillités juridiques proférées en cadence par le ministre de l'intérieur. Celui-ci a immédiatement publié un tweet dont il convient de reprendre les termes : "Cette pancarte est abjecte. L'antisémitisme est un délit, en aucun cas une opinion. De tels propos ne resteront pas impunis. J'ai demandé au prefet de faire un signalement au Parquet sur la base de l'article 40." Séparation des pouvoirs connaît pas, puisque Gérald Darmanin affirme péremptoirement deux choses : que la pancarte est antisémite et que son auteur sera puni. Désolé Monsieur le ministre, mais cela relève du pouvoir du juge et de personne d'autre. »
« Et à l'appui de cette ingérence, il nous ressert l'ineptie habituelle selon laquelle l'antisémitisme ne serait pas une opinion mais par nature un délit. Eh bien si, l'antisémitisme est une opinion que l'on peut avoir dans sa tête. Et en application de l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme, la liberté d'opinion est absolue. C'est son expression publique ou privée qui peut constituer, dans les conditions prévues par la Loi, une infraction. […] S'agissant d'une liberté publique fondamentale, son contrôle est minutieusement organisé et celui du juge porte exclusivement sur le contenu du message incriminé. Et l'analyse son caractère insultant, haineux et discriminant se fait moins du point de vue de l'émetteur que de celui des récepteurs. Alors, si on ne peut avoir de doute sur les opinions antisémites de Cassandre Fristot, il n'est pas sûr que le texte de sa pancarte, qui ne vise aucune nation, race ou religion précise, se contentant d'aligner des noms dont certains ne sont pas juifs, encoure les foudres des articles 23 et 24 de la loi de 1881 qui sanctionnent la provocation à la haine. Pas plus que celles des articles 23,29 et 32 relatifs à la diffamation. »
« Il semble que le parquet, conscient de cette difficulté, ait décidé de se lancer dans la chasse aux arrière-pensées en utilisant une garde à vue prolongée et une perquisition domiciliaire, actes de procédure rarissimes en matière d'application de la loi de 1881. Histoire de débusquer les vilaines pensées de Cassandre Fristot en trouvant par exemple dans sa bibliothèque "le Protocole des sages de Sion". Ce qui, permettrait de réinjecter dans le texte de la pancarte une "provocation à la haine raciale" qui ne semble pas s'y trouver. »
« Comprenons-nous bien, il ne s'agit pas de prendre la défense particulière de l'auteur, qu'elle se débrouille. Mais de déplorer cette tendance à l'utilisation directement politique, d'une "police des arrière-pensées", qui n'a rien à faire dans les processus judiciaires. Le refus de l'arbitraire n'est pas à géométrie variable. »
« Et à l'appui de cette ingérence, il nous ressert l'ineptie habituelle selon laquelle l'antisémitisme ne serait pas une opinion mais par nature un délit. Eh bien si, l'antisémitisme est une opinion que l'on peut avoir dans sa tête. Et en application de l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme, la liberté d'opinion est absolue. C'est son expression publique ou privée qui peut constituer, dans les conditions prévues par la Loi, une infraction. […] S'agissant d'une liberté publique fondamentale, son contrôle est minutieusement organisé et celui du juge porte exclusivement sur le contenu du message incriminé. Et l'analyse son caractère insultant, haineux et discriminant se fait moins du point de vue de l'émetteur que de celui des récepteurs. Alors, si on ne peut avoir de doute sur les opinions antisémites de Cassandre Fristot, il n'est pas sûr que le texte de sa pancarte, qui ne vise aucune nation, race ou religion précise, se contentant d'aligner des noms dont certains ne sont pas juifs, encoure les foudres des articles 23 et 24 de la loi de 1881 qui sanctionnent la provocation à la haine. Pas plus que celles des articles 23,29 et 32 relatifs à la diffamation. »
« Il semble que le parquet, conscient de cette difficulté, ait décidé de se lancer dans la chasse aux arrière-pensées en utilisant une garde à vue prolongée et une perquisition domiciliaire, actes de procédure rarissimes en matière d'application de la loi de 1881. Histoire de débusquer les vilaines pensées de Cassandre Fristot en trouvant par exemple dans sa bibliothèque "le Protocole des sages de Sion". Ce qui, permettrait de réinjecter dans le texte de la pancarte une "provocation à la haine raciale" qui ne semble pas s'y trouver. »
« Comprenons-nous bien, il ne s'agit pas de prendre la défense particulière de l'auteur, qu'elle se débrouille. Mais de déplorer cette tendance à l'utilisation directement politique, d'une "police des arrière-pensées", qui n'a rien à faire dans les processus judiciaires. Le refus de l'arbitraire n'est pas à géométrie variable. »
« Au cours de la dernière décennie, la majorité de la population française (84 % en 2020) s'est équipée en smartphone muni d'un appareil photo et capable de lire des code-barres en 2D, tels que des codes QR. En parallèle, l'administration s'est largement appropriée les outils que sont le code-barre en 2D et la cryptographie afin de sécuriser les documents qu'elle délivre : avis d'imposition, carte d'identité électronique… Le code en 2D rend quasi-nul le coût et la vitesse d'écriture et de lecture d'informations sur un support papier ou numérique, et la cryptographie permet d'assurer l'intégrité et l'authenticité de ces informations (garantir qu'elles n'ont pas été modifiées et qu'elles ont été produites par l'autorité habilitée).
« Si ces évolutions ne sont pas particulièrement impressionnantes en elles-même, leur concomitance rend aujourd'hui possible des choses impensables il y a encore quelques années. Elle permet notamment de confier à des dizaines de milliers de personnes non ormées et non payées par l'État (mais simplement munies d'un smartphone) la mission de contrôler l'ensemble de la population à l'entrée d'innombrables lieux publics, et ce, à un coût extrêmement faible pour l'État puisque l'essentiel de l'infrastructure (les téléphones) a déjà été financée de manière privée par les personnes chargées du contrôle. »
« Désormais, et soudainement, l'État a les moyens matériels pour réguler l'espace public dans des proportions presque totales. »
« La crise sanitaire a très certainement facilité ces évolutions, mais son rôle ne doit pas être exagéré. Cet emballement dramatique des pouvoirs de l'État s'inscrit dans un mouvement d'ensemble déjà à l'œuvre depuis plusieurs années, qui n'a pas attendu le coronavirus, et contre lequel nous luttons sous le nom de "Technopolice". Il s'agit du déploiement de nouvelles technologies visant à transformer les villes en "safe cities" capables de réguler l'ensemble de l'espace public. »
« L'adoption massive du passe sanitaire aurait pour effet d'habituer la population à se soumettre à ce contrôle de masse, ce qui s'inscrit dans la bataille culturelle plus large déjà initiée par le gouvernement, notamment autours des caméras. Cette accoutumance permettrait à l'État de poursuivre plus facilement sa conquête totale de l'espace public telle qu'il l'a déjà entamée avec la Technopolice. […] Si, aujourd'hui, ces injonctions ne sont que d'ordre sanitaire, il faut encore une fois redouter que ce genre d'outil, une fois banalisé, soit mis au service d'injonctions dépassant largement ce cadre. »
À noter, en fin, ce « rappel stratégique » formulé par la Quadrature du Net, qui tranche avec le reste. De son point de vue, « si le gouvernement français se permet d'imposer de tels outils de détection et d'exclusion des personnes qu'il juge indésirables, c'est notamment car il peut reprendre à son compte, et redynamiser à son tour, les obsessions que l'extrême droite est parvenue à banaliser dans le débat public ces dernières années afin de traquer, de contrôler et d'exclure une certaine partie de la population » – allusion à la distinction établie entre citoyens et étrangers, qui n'est pourtant aps propre à l' »extrême droite » ! Et d'affirmer que « la lutte contre les risques autoritaires du passe sanitaire serait vaine si elle ne s'accompagnait pas d'une lutte contre les idées d'extrême droite qui en ont été les prémices » ; selon la quadrature du Net, « la lutte contre le passe sanitaire ne doit pas se faire avec, mais contre l'extrême droite et ses obsessions, qu'elles soient dans la rue ou au gouvernement ».
« Si ces évolutions ne sont pas particulièrement impressionnantes en elles-même, leur concomitance rend aujourd'hui possible des choses impensables il y a encore quelques années. Elle permet notamment de confier à des dizaines de milliers de personnes non ormées et non payées par l'État (mais simplement munies d'un smartphone) la mission de contrôler l'ensemble de la population à l'entrée d'innombrables lieux publics, et ce, à un coût extrêmement faible pour l'État puisque l'essentiel de l'infrastructure (les téléphones) a déjà été financée de manière privée par les personnes chargées du contrôle. »
« Désormais, et soudainement, l'État a les moyens matériels pour réguler l'espace public dans des proportions presque totales. »
« La crise sanitaire a très certainement facilité ces évolutions, mais son rôle ne doit pas être exagéré. Cet emballement dramatique des pouvoirs de l'État s'inscrit dans un mouvement d'ensemble déjà à l'œuvre depuis plusieurs années, qui n'a pas attendu le coronavirus, et contre lequel nous luttons sous le nom de "Technopolice". Il s'agit du déploiement de nouvelles technologies visant à transformer les villes en "safe cities" capables de réguler l'ensemble de l'espace public. »
« L'adoption massive du passe sanitaire aurait pour effet d'habituer la population à se soumettre à ce contrôle de masse, ce qui s'inscrit dans la bataille culturelle plus large déjà initiée par le gouvernement, notamment autours des caméras. Cette accoutumance permettrait à l'État de poursuivre plus facilement sa conquête totale de l'espace public telle qu'il l'a déjà entamée avec la Technopolice. […] Si, aujourd'hui, ces injonctions ne sont que d'ordre sanitaire, il faut encore une fois redouter que ce genre d'outil, une fois banalisé, soit mis au service d'injonctions dépassant largement ce cadre. »
À noter, en fin, ce « rappel stratégique » formulé par la Quadrature du Net, qui tranche avec le reste. De son point de vue, « si le gouvernement français se permet d'imposer de tels outils de détection et d'exclusion des personnes qu'il juge indésirables, c'est notamment car il peut reprendre à son compte, et redynamiser à son tour, les obsessions que l'extrême droite est parvenue à banaliser dans le débat public ces dernières années afin de traquer, de contrôler et d'exclure une certaine partie de la population » – allusion à la distinction établie entre citoyens et étrangers, qui n'est pourtant aps propre à l' »extrême droite » ! Et d'affirmer que « la lutte contre les risques autoritaires du passe sanitaire serait vaine si elle ne s'accompagnait pas d'une lutte contre les idées d'extrême droite qui en ont été les prémices » ; selon la quadrature du Net, « la lutte contre le passe sanitaire ne doit pas se faire avec, mais contre l'extrême droite et ses obsessions, qu'elles soient dans la rue ou au gouvernement ».
Un vocabulaire arbitrairement décrété univoque. Un procureur qui caractérise publiquement son usage sans attendre le verdict du tribunal (voir son tweet). Une perquisition à la recherche du moindre élément susceptible de nourrir une instruction à charge. Mais tout va très bien, n'est-ce pas ?
« Dans l'Oise, à Compiègne, un homme a été interpellé ce samedi à l'issue de la manifestation anti-passe sanitaire. Le parquet a annoncé dimanche qu'il portait un "bob et un T-shirt marqués d'un 'Qui ?' avec deux cornes de diable", confirmant une information du Courrier Picard. »
« L'homme, "de moins de trente ans", comparaîtra le 26 octobre pour "provocation publique à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée", a précisé la procureure, Marie-Céline Lawrysz. »
« Il a affirmé en garde à vue "que la référence à la signification du 'Qui ?' sur les réseaux sociaux lui avait échappée", a-t-elle ajouté. Son domicile a été perquisitionné sans qu'aucun élément à charge ne soit retrouvé. La procureure a rendu compte de ces poursuites dans un tweet, rappelant que le mis en cause encourt une peine d'un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. »
« Dans l'Oise, à Compiègne, un homme a été interpellé ce samedi à l'issue de la manifestation anti-passe sanitaire. Le parquet a annoncé dimanche qu'il portait un "bob et un T-shirt marqués d'un 'Qui ?' avec deux cornes de diable", confirmant une information du Courrier Picard. »
« L'homme, "de moins de trente ans", comparaîtra le 26 octobre pour "provocation publique à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée", a précisé la procureure, Marie-Céline Lawrysz. »
« Il a affirmé en garde à vue "que la référence à la signification du 'Qui ?' sur les réseaux sociaux lui avait échappée", a-t-elle ajouté. Son domicile a été perquisitionné sans qu'aucun élément à charge ne soit retrouvé. La procureure a rendu compte de ces poursuites dans un tweet, rappelant que le mis en cause encourt une peine d'un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. »
« La police judiciaire a fait vendredi une descente dans un restaurant de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) proposant des repas clandestins. [...] Les policiers, qui enquêtaient sur l'établissement depuis trois semaines à l'aide, notamment, d'écoutes et de filatures, ont relevé l'identité des clients sur place. »
« Depuis ce mercredi 7 avril, il faut obligatoirement porter un masque sur le littoral (plages), précise l'arrêté préfectoral pris le 6 avril par le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzales. La mesure est applicable jusqu'au lundi 3 mai inclus. »
« Il est ainsi mentionné que "le port du masque est de nature à limiter le risque de circulation du virus dans l'espace public caractérisé par une concentration de personnes" et qu'il "y a lieu d'imposer, par souci de lisibilité et de cohérence, le port du masque sur la totalité de l'espace public […] où il existe plusieurs zones à fort risque de contamination". »
« Il faut toutefois préciser que l'obligation du port du masque ne s'applique pas aux personnes pratiquant des activités physiques ou sportives. Ces dernières doivent néanmoins être en possession d'un masque afin de le porter systématiquement dès qu'elles cessent leurs activités et se trouvent à l'arrêt à proximité de piétons. »
« Il est ainsi mentionné que "le port du masque est de nature à limiter le risque de circulation du virus dans l'espace public caractérisé par une concentration de personnes" et qu'il "y a lieu d'imposer, par souci de lisibilité et de cohérence, le port du masque sur la totalité de l'espace public […] où il existe plusieurs zones à fort risque de contamination". »
« Il faut toutefois préciser que l'obligation du port du masque ne s'applique pas aux personnes pratiquant des activités physiques ou sportives. Ces dernières doivent néanmoins être en possession d'un masque afin de le porter systématiquement dès qu'elles cessent leurs activités et se trouvent à l'arrêt à proximité de piétons. »
ette information remonte au mois de janvier, mais elle nous avait échappé, en dépit de sa gravité :
« L'immense fête sauvage organisée à Lieuron, en Ille-et-Vilaine, au moment du Nouvel An, connaît ses premiers rebonds judiciaires. L'un de ses organisateurs a été mis en examen […], a annoncé lundi [4 janvier 2021] le procureur de Rennes. »
« Cet homme de 22 ans avait communiqué le lieu de rendez-vous de la rave-party à plus de mille personnes jeudi dernier, en pleine pandémie de Covid-19. […] Devant la presse, le magistrat a précisé que cet homme, né en 1999, est sans antécédent judiciaire. Il a été mis en examen notamment pour organisation illicite de cette manifestation, mise en danger de la vie d'autrui ou encore tenue illicite d'un débit de boissons. Le procureur a annoncé dans la soirée son placement en détention provisoire. »
« L'organisateur a été interpellé samedi, à 15 heures, à Iffendic (Ille-et-Vilaine). Une perquisition a permis de saisir une somme d'argent qui pourrait provenir de la caisse de l'événement, ainsi que des produits stupéfiants, un important matériel de sonorisation et un véhicule poids lourd, avait précisé le procureur ce week-end. »
« L'immense fête sauvage organisée à Lieuron, en Ille-et-Vilaine, au moment du Nouvel An, connaît ses premiers rebonds judiciaires. L'un de ses organisateurs a été mis en examen […], a annoncé lundi [4 janvier 2021] le procureur de Rennes. »
« Cet homme de 22 ans avait communiqué le lieu de rendez-vous de la rave-party à plus de mille personnes jeudi dernier, en pleine pandémie de Covid-19. […] Devant la presse, le magistrat a précisé que cet homme, né en 1999, est sans antécédent judiciaire. Il a été mis en examen notamment pour organisation illicite de cette manifestation, mise en danger de la vie d'autrui ou encore tenue illicite d'un débit de boissons. Le procureur a annoncé dans la soirée son placement en détention provisoire. »
« L'organisateur a été interpellé samedi, à 15 heures, à Iffendic (Ille-et-Vilaine). Une perquisition a permis de saisir une somme d'argent qui pourrait provenir de la caisse de l'événement, ainsi que des produits stupéfiants, un important matériel de sonorisation et un véhicule poids lourd, avait précisé le procureur ce week-end. »
« Le parquet de Paris a classé sans suite une enquête ouverte fin janvier contre le chanteur Francis Lalanne […], a-t-on appris auprès de son avocat. À la suite d'une tribune publiée sur le site en ligne France Soir le 22 janvier, le parquet avait ouvert une enquête pour "provocation à la commission d'atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation", confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) qui avait entendu le chanteur le 5 février. Dans cette tribune intitulée "J'appelle", ce dernier assurait qu'"il faut à présent mettre l'État hors d'état de nuire au peuple français" et demandait la "destitution" du chef de l'État, Emmanuel Macron. […] Le parquet a jugé l'infraction insuffisamment caractérisée, selon Me Emmanuel Ludot, pour qui "cette décision est logique". »
« Le ministère de l'Intérieur l'avait annoncé : si les déplacements interrégionaux n'étaient pas interdits, les forces de l'ordre étaient néanmoins mobilisées pour veiller au respect des règles sanitaires durant ce week-end de Pâques. Une famille en a fait les frais sur une plage de La Grande-Motte (Hérault) ce dimanche lorsqu'elle s'est vue infliger trois amendes de 135 euros, et donc un total de 405 euros, pour avoir consommé une bouteille de rosé alors que la consommation d'alcool est désormais interdite sur la voie publique. »
« Mais au-delà de l'amende, de nombreux internautes se sont interrogés sur l'armement de ces gendarmes. Sur les images diffusées par la presse régionale, on voit en effet distinctement un membre des forces de l'ordre portant un impressionnant fusil, en présence d'enfants et sur un lieu de plaisance. Le gendarme en question porte en effet un HK G36, un fusil d'assaut qui équipe certaines unités de police et de gendarmerie, depuis le passage de Bernard Cazeneuve au ministère de l'Intérieur afin de faire face à la menace terroriste. »
« À la Gendarmerie nationale, on nous explique que le gendarme est issu d'un peloton de surveillance et intervention de la Gendarmerie (PSIG) et qu'il s'agit de son armement habituel : « Ce gendarme issu du PSIG vient prêter renfort au gendarme départemental qui dresse le PV, il n'y a rien d'anormal à cela. Nous sommes en période de vigilance haute concernant le terrorisme et, lorsque l'on part en intervention, on ne sait jamais sur quoi on va tomber : il ne fait que porter son arme habituelle qu'il n'aurait certainement pas pu laisser dans le véhicule. En cas d'appel, ce gendarme doit pouvoir intervenir immédiatement dans une église attaquée ou pour faire face à une agression. Et même dans une intervention sur un lieu de plaisance, on ne sait jamais sur qui on tombe. »
« Mais au-delà de l'amende, de nombreux internautes se sont interrogés sur l'armement de ces gendarmes. Sur les images diffusées par la presse régionale, on voit en effet distinctement un membre des forces de l'ordre portant un impressionnant fusil, en présence d'enfants et sur un lieu de plaisance. Le gendarme en question porte en effet un HK G36, un fusil d'assaut qui équipe certaines unités de police et de gendarmerie, depuis le passage de Bernard Cazeneuve au ministère de l'Intérieur afin de faire face à la menace terroriste. »
« À la Gendarmerie nationale, on nous explique que le gendarme est issu d'un peloton de surveillance et intervention de la Gendarmerie (PSIG) et qu'il s'agit de son armement habituel : « Ce gendarme issu du PSIG vient prêter renfort au gendarme départemental qui dresse le PV, il n'y a rien d'anormal à cela. Nous sommes en période de vigilance haute concernant le terrorisme et, lorsque l'on part en intervention, on ne sait jamais sur quoi on va tomber : il ne fait que porter son arme habituelle qu'il n'aurait certainement pas pu laisser dans le véhicule. En cas d'appel, ce gendarme doit pouvoir intervenir immédiatement dans une église attaquée ou pour faire face à une agression. Et même dans une intervention sur un lieu de plaisance, on ne sait jamais sur qui on tombe. »
« Samedi 3 avril, une messe de Pâques de quatre heures, célébrée en l'église Saint-Eugène-Sainte-Cécile à Paris (9e), s'est tenue sans aucun respect des règles sanitaires. […] Étienne, 31 ans et Parisien, venu ce jour-là pour le baptême de son frère, se retrouve au milieu d'une église "pleine à craquer". Horrifié, il a tenu à alerter Le Parisien en nous envoyant le lien de la vidéo de la cérémonie. […] Sur la vidéo, on assiste aussi à une série de baptêmes où les personnes se plongent la tête dans l'eau d'un même baptistaire, les uns après les autres. "Je suis encore sous le choc. À un un moment où la situation sanitaire en France est grave, où on en est à fermer les écoles… Voir de tels comportements… C'est tout simplement criminel ! C'est dangereux !", s'insurge notre témoin. »
« Le Gouvernement a remis au Conseil d'État un mémoire, qui n'a pas été publié mais dont Contexte a eu une copie, dans lequel il lui demande de contourner les arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) car ils seraient contraires à "l'identité constitutionnelle française", en particulier à la protection de la sécurité intérieure qui doit prévaloir sur la protection de la vie privée. »
« D'après le mémoire déposé par le Gouvernement, la conservation généralisée est "indispensable" au regard de la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la nation et de l'intégrité du territoire, de la prévention des infractions et de la recherche des auteurs d'infractions pénales et de la lutte contre le terrorisme. Le Gouvernement conteste également le fait que l'UE s'arroge le droit de donner son avis sur des questions relatives à la sécurité intérieure française. "L'identité constitutionnelle" de la France serait ainsi bafouée par la cour luxembourgeoise, explique le Gouvernement. Or, comme le souligne Contexte, la notion "d'identité constitutionnelle" est volontairement très floue et n'est définie dans aucun texte. »
« D'après le mémoire déposé par le Gouvernement, la conservation généralisée est "indispensable" au regard de la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la nation et de l'intégrité du territoire, de la prévention des infractions et de la recherche des auteurs d'infractions pénales et de la lutte contre le terrorisme. Le Gouvernement conteste également le fait que l'UE s'arroge le droit de donner son avis sur des questions relatives à la sécurité intérieure française. "L'identité constitutionnelle" de la France serait ainsi bafouée par la cour luxembourgeoise, explique le Gouvernement. Or, comme le souligne Contexte, la notion "d'identité constitutionnelle" est volontairement très floue et n'est définie dans aucun texte. »
« Un restaurateur de Neuilly-sur-Seine a été placé en garde à vue pour avoir clandestinement maintenu son commerce ouvert au public en violation des règles sanitaires en vigueur contre l'épidémie de Covid-19, a indiqué le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP. »
« Ce restaurateur et son serveur ont été interpellés en flagrant délit mercredi midi et placés en garde à vue. […] Les deux hommes ont été remis en liberté mais une enquête préliminaire pour mise en danger d'autrui, ouverture irrégulière d'un établissement recevant du public et travail dissimulé a été ouverte. Pour ces faits, le restaurateur encourt jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. »
« La grille de l'établissement était fermée mais les forces de l'ordre y ont pénétré, alertés par le bruit, et ont découvert une vingtaine de clients attablés, qui ont été contrôlés, selon la police des Hauts-de-Seine. Les vingt-quatre clients ont été verbalisés, a précisé le parquet. Les premiers éléments de l'enquête ont révélé que le commerçant avait maintenu son commerce ouvert depuis novembre, qu'il avait touché 20 000 euros d'aides gouvernementales et réussi à se dégager un salaire de 2 000 euros par mois, a détaillé la police. »
« Ce restaurateur et son serveur ont été interpellés en flagrant délit mercredi midi et placés en garde à vue. […] Les deux hommes ont été remis en liberté mais une enquête préliminaire pour mise en danger d'autrui, ouverture irrégulière d'un établissement recevant du public et travail dissimulé a été ouverte. Pour ces faits, le restaurateur encourt jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. »
« La grille de l'établissement était fermée mais les forces de l'ordre y ont pénétré, alertés par le bruit, et ont découvert une vingtaine de clients attablés, qui ont été contrôlés, selon la police des Hauts-de-Seine. Les vingt-quatre clients ont été verbalisés, a précisé le parquet. Les premiers éléments de l'enquête ont révélé que le commerçant avait maintenu son commerce ouvert depuis novembre, qu'il avait touché 20 000 euros d'aides gouvernementales et réussi à se dégager un salaire de 2 000 euros par mois, a détaillé la police. »
« Partant du fait que seul un tiers des soignants sont actuellement vaccinés dans notre pays, l'opprobre est soudainement jetée sur eux. Seront-ils insultés demain du haut de nos balcons ? […] C'est vraiment injuste de les traiter de la sorte, presque comme des salauds, alors qu'ils se dévouent toujours autant malgré leur grande fatigue. Alors aussi que des informations contradictoires ont circulé sur le vaccin qui leur est destiné et sur ses effets secondaires. Du calme, s'il vous plaît ! Et surtout, un peu plus de psychologie et de pédagogie. »
Dimanche dernier, 7 mars, « un important déploiement de gendarmes a eu lieu à Collonges-au-Mont-d'Or ». Les voitures garées aux abords d'un restaurant auront sans doute attiré l'attention. Une trentaine de personnes étaient effectivement rassemblée à l'intérieur. Mais « selon Lyon People », le couple propriétaire de l'établissement « avait pourtant prévenu la gendarmerie depuis une semaine qu'il fêterait un anniversaire entre amis », obtenant même son « son accord, avec comme consigne que tout le monde parte avant le début du couvre-feu à 18 heures ». D'après Lyon Mag, cependant, « la demande faite aux gendarmes n'était pas précise ». Quoi qu'il en soit, « au final, aucune verbalisation n'a été dressée », mais « les gendarmes ont […] mis fin à la petite sauterie et prié les invités de rentrer chez eux ». Pour quel motif ? Une fois de plus, il n'est pas du tout certain que celui-ci soit légal.
« Le bureau de tabac installé […] à Brignais a été fermé administrativement pour non-respect du port du masque. Le buraliste avait déjà reçu une mise en demeure au début du mois de février pour les mêmes raisons. »
Surpris, nous dit-on, par une patrouille de la Brigade anti-criminalité (BAC), un quinquagénaire s'est jeté à l'eau pour échapper aux forces de l'ordre. Quel crime avait-il à se reprocher ? Un simple footing au bord de l'eau.
Sa fuite traduit-elle un accès de folie ? Assurément. Mais la folie la plus préoccupante n'est pas celle du fuyard. Elle affecte la société tout entière, et particulièrement ses élites politiques, qui dramatisent la situation au point de traiter des promeneurs sans histoire comme des criminels. On déploie carrément des hélicoptères pour les traquer ! Et dans le cas présent, c'est bien la BAC qui est intervenue…
Selon le récit d'un témoin, cité par France 3 : « On voyait le joggeur courir sur le remblai, quand une voiture de la BAC est passée dans l'autre sens ; elle a fait brutalement demi-tour, façon cowboys, et elle est revenue à grande vitesse vers le joggeur qui continuait sa course. Visiblement, il n'avait pas compris que les gyrophares étaient pour lui. Un policier a tenté de le rejoindre, le joggeur est descendu sur le sable, le policier l'a suivi, le sportif est entré dans les vagues ; comme le policier restait sur place et qu'un autre agent était venu le rejoindre, le joggeur s'est mis à l'eau et à nagé vers le large." »
Et comme l'explique Capital : « L'eau est alors à 9 degrés et les autorités s'inquiètent pour la santé du nageur. Le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) et la SNSM (les Sauveteurs en mer) sont mobilisés pour retrouver le sportif qui se serait éloigné jusqu'à plus de 200 mètres. "Pour nous il était mort", reconnaît le commandant de police, interrogé par Ouest-France. Les recherches se poursuivent jusqu'à 21 h 45. Entre-temps, l'homme, adepte du triathlon, était bien rentré à son domicile. Retrouvé par la police, il s'est vu infliger une amende de 135 euros pour avoir violé le couvre-feu. Il va aussi être convoqué au commissariat. »
Sa fuite traduit-elle un accès de folie ? Assurément. Mais la folie la plus préoccupante n'est pas celle du fuyard. Elle affecte la société tout entière, et particulièrement ses élites politiques, qui dramatisent la situation au point de traiter des promeneurs sans histoire comme des criminels. On déploie carrément des hélicoptères pour les traquer ! Et dans le cas présent, c'est bien la BAC qui est intervenue…
Selon le récit d'un témoin, cité par France 3 : « On voyait le joggeur courir sur le remblai, quand une voiture de la BAC est passée dans l'autre sens ; elle a fait brutalement demi-tour, façon cowboys, et elle est revenue à grande vitesse vers le joggeur qui continuait sa course. Visiblement, il n'avait pas compris que les gyrophares étaient pour lui. Un policier a tenté de le rejoindre, le joggeur est descendu sur le sable, le policier l'a suivi, le sportif est entré dans les vagues ; comme le policier restait sur place et qu'un autre agent était venu le rejoindre, le joggeur s'est mis à l'eau et à nagé vers le large." »
Et comme l'explique Capital : « L'eau est alors à 9 degrés et les autorités s'inquiètent pour la santé du nageur. Le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) et la SNSM (les Sauveteurs en mer) sont mobilisés pour retrouver le sportif qui se serait éloigné jusqu'à plus de 200 mètres. "Pour nous il était mort", reconnaît le commandant de police, interrogé par Ouest-France. Les recherches se poursuivent jusqu'à 21 h 45. Entre-temps, l'homme, adepte du triathlon, était bien rentré à son domicile. Retrouvé par la police, il s'est vu infliger une amende de 135 euros pour avoir violé le couvre-feu. Il va aussi être convoqué au commissariat. »
La Gendarmerie de la Haute-Garonne le raconte elle-même : « Mardi soir, une heure après le couvre-feu, les gendarmes en patrouille contrôlent des jeunes et apprennent qu'ils se rendent en bus à une fête clandestine dans un domicile à L'Union. Il s'avère qu'une centaine de personnes participent… Un dispositif de bouclage est immédiatement mis en place, tous les participants sont contrôlés et verbalisés pour le non respect des consignes sanitaires, l'organisateur mineur et ses parents seront entendus dès mercredi pour les faits de mise en danger de la vie d'autrui. » Et cela, vraisemblablement, sans aucun fondement légal. Une fois de plus.
« Il faut garder à l'esprit l'origine chinoise de la pandémie, afin de comprendre la réaction politique en Occident. Si elle avait commencé à n'importe quel autre endroit sur Terre, les politiques occidentales auraient probablement été bien plus respectueuses des libertés individuelles. »
« La nocivité de la Covid-19 pour l'ensemble de la population a été fortement exagérée, même si son impact sur les systèmes de santé est réel. La volonté des gouvernements occidentaux d'aller jusqu'à détruire des secteurs entiers de l'économie et mettre en péril la santé (sic) physique et psychique de millions de citoyens, afin de sauver des patients de la Covid dont l'âge moyen de décès est de quatre-vingt-deux ans, est absurde. La seule manière d'expliquer ce zèle est de considérer ces actions comme des moyens pour le gouvernement de se couvrir, aux dépens de la société dans son ensemble. Il s'agit pour la classe dirigeante d'éviter la retombée politique de l'incapacité des systèmes de santé occidentaux, essentiellement publics, à gérer une grave pandémie de grippe. »
« La nocivité de la Covid-19 pour l'ensemble de la population a été fortement exagérée, même si son impact sur les systèmes de santé est réel. La volonté des gouvernements occidentaux d'aller jusqu'à détruire des secteurs entiers de l'économie et mettre en péril la santé (sic) physique et psychique de millions de citoyens, afin de sauver des patients de la Covid dont l'âge moyen de décès est de quatre-vingt-deux ans, est absurde. La seule manière d'expliquer ce zèle est de considérer ces actions comme des moyens pour le gouvernement de se couvrir, aux dépens de la société dans son ensemble. Il s'agit pour la classe dirigeante d'éviter la retombée politique de l'incapacité des systèmes de santé occidentaux, essentiellement publics, à gérer une grave pandémie de grippe. »
« Refuser de se faire vacciner en Galice, cinquième région la plus peuplée d'Espagne, peut coûter cher. Le gouvernement provincial a en effet décidé, mercredi 24 février, de sanctionner d'une amende pouvant aller de 1 000 à 60 000 euros toute personne refusant de recevoir la piqûre contre le Covid-19, rapporte Ouest-France. Cette décision prise dans la région, dirigée depuis 2009 par le parti de droite Partido Popular, va à l'encontre de la volonté du gouvernement central. [….] Reste désormais à savoir si la mesure sera validée par la justice du pays et si d'autres régions pourraient emboîter le pas de la Galice. »
« Confiner une bande littorale est un non-sens. […] On nous demande, lorsqu'on est chez nous, d'aérer nos pièces, et d'un autre côté on n'arrive pas à reconnaître que les lieux extérieurs ne sont pas des lieux de transmission, c'est illogique. […] Les plages, même quand il y a du monde, ne sont pas une zone à risque, car l'air y est constamment renouvelé. Donc si les personnes se contaminent à l'intérieur, la logique voudrait qu'on les incite à être davantage à l'extérieur. Laissons les gens profiter, ils en ont besoin pour leur santé physique, respiratoire, et psychologique… »
« Il n'y a aucune étude qui prouve qu'il y a un intérêt à porter un masque en plein air. Le masque en plein air – bord de plage, campagne et montagne – ne sert à rien. On peut être libre de le porter, pourquoi pas, mais je ne comprends pas que l'on continue à obliger quelque chose d'irrationnel scientifiquement. On pourrait, à la limite, se poser la question pour certaines rues ultra-fréquentées, même si je n'ai jamais entendu parler d'un cluster rue Sainte-Catherine à Bordeaux... On se contamine dans un espace fermé où il y a au moins une personne infectée, et quand on n'ouvre pas les fenêtres, alors la charge virale augmente dans la pièce. Il faut arrêter de croire que l'on se contamine en respirant une bouffée d'air où il y aurait un coronavirus dedans. Cela ne suffit pas pour s'infecter. »
« Moi, cela me rassure davantage de voir des jeunes organiser un apéro sur la Côte des Basques, que de savoir qu'ils font des soirées en milieu confiné. Pourquoi est-ce que les épidémies s'effondrent dès que les beaux jours reviennent ? Il y a des conditions environnementales, mais c'est aussi lié à nos attitudes : dès qu'il fait beau nous sommes davantage dehors, et les chaînes de transmission se cassent d'elles-mêmes. Pour sortir durablement de cette épidémie, il faut entrer dans une logique d'aération des populations. »
« Il n'y a aucune étude qui prouve qu'il y a un intérêt à porter un masque en plein air. Le masque en plein air – bord de plage, campagne et montagne – ne sert à rien. On peut être libre de le porter, pourquoi pas, mais je ne comprends pas que l'on continue à obliger quelque chose d'irrationnel scientifiquement. On pourrait, à la limite, se poser la question pour certaines rues ultra-fréquentées, même si je n'ai jamais entendu parler d'un cluster rue Sainte-Catherine à Bordeaux... On se contamine dans un espace fermé où il y a au moins une personne infectée, et quand on n'ouvre pas les fenêtres, alors la charge virale augmente dans la pièce. Il faut arrêter de croire que l'on se contamine en respirant une bouffée d'air où il y aurait un coronavirus dedans. Cela ne suffit pas pour s'infecter. »
« Moi, cela me rassure davantage de voir des jeunes organiser un apéro sur la Côte des Basques, que de savoir qu'ils font des soirées en milieu confiné. Pourquoi est-ce que les épidémies s'effondrent dès que les beaux jours reviennent ? Il y a des conditions environnementales, mais c'est aussi lié à nos attitudes : dès qu'il fait beau nous sommes davantage dehors, et les chaînes de transmission se cassent d'elles-mêmes. Pour sortir durablement de cette épidémie, il faut entrer dans une logique d'aération des populations. »
Une fois de plus, nous souscrivons volontiers aux propos d'Ingrid Riocreux !
« N'est-il pas étonnant que personne n'ose tenir une petite chronique des aberrations qu'on nous impose sous prétexte de protocole sanitaire ? Devons-nous tout accepter sans broncher ou, du moins, sans rire ? »
« Il faudrait pourtant les recenser, ces prescriptions contestables qui ont pour seul effet de donner à des gens, soudain investis d'un pouvoir de surveillance, la jouissance jubilatoire de rappeler à l'ordre les récalcitrants. […] Les plus scrupuleux sont les "bons citoyens", ceux qui appliquent la règle sans se poser de questions et veillent à ce que les autres fassent de même. Le masque est obligatoire alors on le porte, et c'est tout. »
« Voyez cette dame qui marche dans la rue, tôt le matin, toute seule, absolument seule, sur son large trottoir; elle porte le masque. Elle ne protège rien ni personne mais elle applique la règle. Si la visière Covid était également obligatoire, même là, toute seule sur son trottoir, avec son arrogance pincée, elle porterait fièrement sa visière Covid. Cette femme n'a aucune dignité. »
« Le plus grave est que nos règles sanitaires dispensent, semble-t-il, de toute empathie et de la plus simple réaction humaine : il est vrai que la gentillesse ne fait pas partie du protocole sanitaire. Voyez cette scène maintenant : un vieux monsieur qui monte dans l'ascenseur du parking souterrain ; il est dans un état de panique, il a les larmes aux yeux, il bredouille des excuses parce qu'il n'a pas son masque, on voit bien qu'il a des ennuis. "Remontez votre col, Monsieur", dit une petite dame à la voix sèche, "puisque vous n'avez pas de masque." Il explique qu'il ne sait plus où il a garé sa voiture dans ce grand parking. […] Elle le coupe : "En fait, vous ne devriez pas parler, Monsieur, vous allez nous contaminer." Ce monsieur âgé est cependant plus "à risque" qu'elle et moi. Elle est méchante mais elle a bonne conscience : elle fait respecter la règle. »
« Souvenons-nous aussi (et ce souvenir commun devrait saupoudrer d'humour tous les rappels à l'ordre) qu'initialement, le masque était "inutile". »
Et pour finir, ce fait très significatif :
« Je crois qu'au sortir de cette crise sanitaire, nous aurons tous une belle collection d'anecdotes de ce genre à raconter pendant des années. […] Et parmi mes souvenirs les plus marquants, il y aura ceci : dans un coin de vestiaire, près du radiateur, la chaise sur laquelle on a préféré coller soigneusement un scotch rouge pour en interdire l'usage, plutôt que de l'enlever tout bonnement. Ce qui importe n'est pas seulement que vous ne vous asseyiez pas ; c'est que vous voyiez qu'on vous l'interdit. »
« N'est-il pas étonnant que personne n'ose tenir une petite chronique des aberrations qu'on nous impose sous prétexte de protocole sanitaire ? Devons-nous tout accepter sans broncher ou, du moins, sans rire ? »
« Il faudrait pourtant les recenser, ces prescriptions contestables qui ont pour seul effet de donner à des gens, soudain investis d'un pouvoir de surveillance, la jouissance jubilatoire de rappeler à l'ordre les récalcitrants. […] Les plus scrupuleux sont les "bons citoyens", ceux qui appliquent la règle sans se poser de questions et veillent à ce que les autres fassent de même. Le masque est obligatoire alors on le porte, et c'est tout. »
« Voyez cette dame qui marche dans la rue, tôt le matin, toute seule, absolument seule, sur son large trottoir; elle porte le masque. Elle ne protège rien ni personne mais elle applique la règle. Si la visière Covid était également obligatoire, même là, toute seule sur son trottoir, avec son arrogance pincée, elle porterait fièrement sa visière Covid. Cette femme n'a aucune dignité. »
« Le plus grave est que nos règles sanitaires dispensent, semble-t-il, de toute empathie et de la plus simple réaction humaine : il est vrai que la gentillesse ne fait pas partie du protocole sanitaire. Voyez cette scène maintenant : un vieux monsieur qui monte dans l'ascenseur du parking souterrain ; il est dans un état de panique, il a les larmes aux yeux, il bredouille des excuses parce qu'il n'a pas son masque, on voit bien qu'il a des ennuis. "Remontez votre col, Monsieur", dit une petite dame à la voix sèche, "puisque vous n'avez pas de masque." Il explique qu'il ne sait plus où il a garé sa voiture dans ce grand parking. […] Elle le coupe : "En fait, vous ne devriez pas parler, Monsieur, vous allez nous contaminer." Ce monsieur âgé est cependant plus "à risque" qu'elle et moi. Elle est méchante mais elle a bonne conscience : elle fait respecter la règle. »
« Souvenons-nous aussi (et ce souvenir commun devrait saupoudrer d'humour tous les rappels à l'ordre) qu'initialement, le masque était "inutile". »
Et pour finir, ce fait très significatif :
« Je crois qu'au sortir de cette crise sanitaire, nous aurons tous une belle collection d'anecdotes de ce genre à raconter pendant des années. […] Et parmi mes souvenirs les plus marquants, il y aura ceci : dans un coin de vestiaire, près du radiateur, la chaise sur laquelle on a préféré coller soigneusement un scotch rouge pour en interdire l'usage, plutôt que de l'enlever tout bonnement. Ce qui importe n'est pas seulement que vous ne vous asseyiez pas ; c'est que vous voyiez qu'on vous l'interdit. »
« Plus de mise en bière immédiate et un dernier adieu possible: la prise en charge des défunts du Covid-19 a été récemment modifiée pour pouvoir "permettre aux familles et aux proches d'accomplir leur deuil", selon un nouveau protocole consulté par l'AFP. […] D'après ce protocole, l'obligation de mise en bière "immédiate" est supprimée. En raison d'une possible contagiosité due au virus, le corps du défunt devra toutefois être mis en bière et le cercueil définitivement fermé avant la sortie du lieu où le décès est survenu, est-il précisé. Auparavant, les défunts étaient placés immédiatement après le décès dans une housse mortuaire qui devait rester fermée et ils n'étaient ni habillés, ni toilettés, ni maquillés. »
« Sur le plan sanitaire, tout le monde s'accordera à dire que se rassembler, sans masque et dans un lieu clos, est la situation parfaite pour transmettre le Covid-19. C'est donc à éviter. Mais sur le plan du droit, ces contrôles sont-ils fondés ? Dans beaucoup de cas, la réponse est non. »
« "Il y a des recommandations de ne pas être plus de six, mais pas d'interdiction", souligne Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l'université de Lille. […] "On peut être soixante dans un appartement de 20 mètres carrés. C'est déconseillé pour plein de raisons, mais ce n'est pas illégal" confirme Evan Raschel, professeur de droit pénal à l'université de Clermont-Auvergne. Il rappelle qu'"il y a une sanctuarisation du domicile, de 21 heures à 6 heures du matin, sauf dans certains cas très particuliers, type terrorisme". »
« Conséquence : les policiers n'ont tout simplement pas le droit de venir chez vous, comme bon leur semble. "Une des libertés fondamentales, c'est le respect de la vie privée qui est garanti par la Constitution et l'article 9 du Code civil. C'est l'une des bases de l'État de droit, sinon n'importe quel policier rentrerait chez vous. On ne serait plus du tout en État de droit", indique Maître Avner Doukhan, avocat au barreau de Paris. […] "Ce n'est absolument pas légal pour un policier de venir contrôler, verbaliser ou interpeller des personnes qui font une fête chez eux en soirée. Les personnes ont absolument le droit d'être ensemble. Le couvre-feu n'interdit pas d'aller dormir chez une autre personne", recadre Evan Raschel. En revanche, précise le professeur de droit, les policiers peuvent agir sur le fondement du droit commun, en cas de "tapage nocturne ou d'usage de stupéfiant". La fête devra donc être calme et évidemment sans drogue illégale.
« "On peut refuser l'entrée aux policiers. Et s'ils rentrent quand même, c'est une violation de domicile et c'est une infraction pénale, aggravée par leur statut de force de l'ordre", explique Evan Raschel. Les forces de l'ordre arrivent pourtant parfois à rentrer. Comment ? "Il y a du bluff en quelque sorte, car les personnes ne savent pas. Quand les policiers tambourinent pour rentrer, c'est impressionnant. Ils profitent de la méconnaissance de la réglementation pour venir". À partir du moment où on les laisse rentrer, le cadre légal est respecté. Même "bluff" sur les verbalisations pour non-respect du couvre-feu, alors que la personne est déjà à l'intérieur d'un domicile. "Ils verbalisent à tout va en sachant très bien que les verbalisés n'auront pas le courage de contester ou ne savent pas", ajoute le professeur de l'université de Clermont-Auvergne. »
« Malgré cette absence de cadre juridique pour empêcher les fêtes clandestines, les forces de l'ordre agissent. […] Pour mise en danger de la vie d'autrui. […] Problème : ce délit est très loin d'être constitué. Et l'exécutif le sait bien. Une note de la direction des affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice, daté du 23 mars 2020, et révélée samedi par Le Monde, "recommande formellement d'écarter la qualification de "mise en danger délibérée de la vie d'autrui", en cas de non-respect des mesures de confinement. Raison invoquée : ce délit implique un "risque immédiat de mort ou de blessures graves", une condition qui "ne paraît pas remplie au regard des données épidémiologiques connues", relate le quotidien. Les policiers, appuyés par les procureurs, ont pourtant recours à ce fondement pour justifier leurs interventions dans les fêtes. Un nouveau coup de bluff, qui permet d'ouvrir les portes, raconte Le Monde. […] "Ça se plaide comme on dit en droit. Car on est face à l'article 223-1 du Code pénal, qui n'a pas été pensé pour ça. La façon dont il est rédigé est assez floue, ce qui fait que certains procureurs, parquetiers, ont tenté de recourir à la mise en danger de la vie d'autrui. Mais pour l'instant, sans succès", souligne Evan Raschel. Les procédures sont donc très faibles pour ne pas dire vouées à l'échec. En résumé, comme rien "ne permet aux forces de l'ordre d'empêcher une fête clandestine, hormis pour tapage nocturne ou non-respect du couvre-feu s'il est constaté, pas mal de procédures ont fait l'objet d'un classement sans suite", explique Avner Doukhan. »
« Plus généralement, Jean-Yves Leconte voit dans ce sujet "une question de responsabilité du pouvoir politique. Quand […] on prend des décisions dont on sait parfaitement qu'elles ne sont pas conformes au droit, il y a derrière un problème de responsabilité. Ce n'est pas correct en démocratie". Le risque est alors d'avoir une forme de glissement, par petites touches, de l'état de droit vers quelque chose d'autre. "Ça fait presque un an qu'on a des dispositions dérogatoires à tous les niveaux et on s'y habitue. Des personnes ont été verbalisées chez elles pour avoir fait une petite fête, alors que ces verbalisations pouvaient être illégales. On est tellement dans une logique d'état d'exception, que ça leur a semblé comme une atteinte aux libertés comme une autre. Et c'est ça qui est inquiétant. Là, il y a une dérive", pointe du doigt Evan Raschel. "On voit que la sécurité prend le pas sur la liberté", constate Avner Doukhan, "le Covid-19 chamboule beaucoup l'état de droit". »
« "Il y a des recommandations de ne pas être plus de six, mais pas d'interdiction", souligne Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l'université de Lille. […] "On peut être soixante dans un appartement de 20 mètres carrés. C'est déconseillé pour plein de raisons, mais ce n'est pas illégal" confirme Evan Raschel, professeur de droit pénal à l'université de Clermont-Auvergne. Il rappelle qu'"il y a une sanctuarisation du domicile, de 21 heures à 6 heures du matin, sauf dans certains cas très particuliers, type terrorisme". »
« Conséquence : les policiers n'ont tout simplement pas le droit de venir chez vous, comme bon leur semble. "Une des libertés fondamentales, c'est le respect de la vie privée qui est garanti par la Constitution et l'article 9 du Code civil. C'est l'une des bases de l'État de droit, sinon n'importe quel policier rentrerait chez vous. On ne serait plus du tout en État de droit", indique Maître Avner Doukhan, avocat au barreau de Paris. […] "Ce n'est absolument pas légal pour un policier de venir contrôler, verbaliser ou interpeller des personnes qui font une fête chez eux en soirée. Les personnes ont absolument le droit d'être ensemble. Le couvre-feu n'interdit pas d'aller dormir chez une autre personne", recadre Evan Raschel. En revanche, précise le professeur de droit, les policiers peuvent agir sur le fondement du droit commun, en cas de "tapage nocturne ou d'usage de stupéfiant". La fête devra donc être calme et évidemment sans drogue illégale.
« "On peut refuser l'entrée aux policiers. Et s'ils rentrent quand même, c'est une violation de domicile et c'est une infraction pénale, aggravée par leur statut de force de l'ordre", explique Evan Raschel. Les forces de l'ordre arrivent pourtant parfois à rentrer. Comment ? "Il y a du bluff en quelque sorte, car les personnes ne savent pas. Quand les policiers tambourinent pour rentrer, c'est impressionnant. Ils profitent de la méconnaissance de la réglementation pour venir". À partir du moment où on les laisse rentrer, le cadre légal est respecté. Même "bluff" sur les verbalisations pour non-respect du couvre-feu, alors que la personne est déjà à l'intérieur d'un domicile. "Ils verbalisent à tout va en sachant très bien que les verbalisés n'auront pas le courage de contester ou ne savent pas", ajoute le professeur de l'université de Clermont-Auvergne. »
« Malgré cette absence de cadre juridique pour empêcher les fêtes clandestines, les forces de l'ordre agissent. […] Pour mise en danger de la vie d'autrui. […] Problème : ce délit est très loin d'être constitué. Et l'exécutif le sait bien. Une note de la direction des affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice, daté du 23 mars 2020, et révélée samedi par Le Monde, "recommande formellement d'écarter la qualification de "mise en danger délibérée de la vie d'autrui", en cas de non-respect des mesures de confinement. Raison invoquée : ce délit implique un "risque immédiat de mort ou de blessures graves", une condition qui "ne paraît pas remplie au regard des données épidémiologiques connues", relate le quotidien. Les policiers, appuyés par les procureurs, ont pourtant recours à ce fondement pour justifier leurs interventions dans les fêtes. Un nouveau coup de bluff, qui permet d'ouvrir les portes, raconte Le Monde. […] "Ça se plaide comme on dit en droit. Car on est face à l'article 223-1 du Code pénal, qui n'a pas été pensé pour ça. La façon dont il est rédigé est assez floue, ce qui fait que certains procureurs, parquetiers, ont tenté de recourir à la mise en danger de la vie d'autrui. Mais pour l'instant, sans succès", souligne Evan Raschel. Les procédures sont donc très faibles pour ne pas dire vouées à l'échec. En résumé, comme rien "ne permet aux forces de l'ordre d'empêcher une fête clandestine, hormis pour tapage nocturne ou non-respect du couvre-feu s'il est constaté, pas mal de procédures ont fait l'objet d'un classement sans suite", explique Avner Doukhan. »
« Plus généralement, Jean-Yves Leconte voit dans ce sujet "une question de responsabilité du pouvoir politique. Quand […] on prend des décisions dont on sait parfaitement qu'elles ne sont pas conformes au droit, il y a derrière un problème de responsabilité. Ce n'est pas correct en démocratie". Le risque est alors d'avoir une forme de glissement, par petites touches, de l'état de droit vers quelque chose d'autre. "Ça fait presque un an qu'on a des dispositions dérogatoires à tous les niveaux et on s'y habitue. Des personnes ont été verbalisées chez elles pour avoir fait une petite fête, alors que ces verbalisations pouvaient être illégales. On est tellement dans une logique d'état d'exception, que ça leur a semblé comme une atteinte aux libertés comme une autre. Et c'est ça qui est inquiétant. Là, il y a une dérive", pointe du doigt Evan Raschel. "On voit que la sécurité prend le pas sur la liberté", constate Avner Doukhan, "le Covid-19 chamboule beaucoup l'état de droit". »
« Mon dernier souvenir, c'est un baiser qu'il a fait de sa main avant que la porte de l'ambulance se referme. J'ai pu avoir de ses nouvelles car il avait son téléphone. Mais le corps médical ne m'en a jamais donné, je suis donc restée quatre jours sans savoir ce qui se passait. Et, bien sûr, interdiction de le voir. Après quatre jours, j'ai enfin un médecin qui m'a dit que son état était grave mais qu'on ne le mettait pas en réanimation parce qu'il n'avait pas de pathologie particulière. »
« Mon père est mort seul, sans qu'on puisse le visiter, le soutenir, et je l'ai vu juste quelques minutes une fois décédé. On m'a appelée, le médecin m'a dit qu'il était désolé mais que cela avait été très vite, il n'avait pas eu le temps de me prévenir. On m'a dit d'apporter des vêtements, je l'ai aperçu sur son lit de mort quelques instants. Finalement, ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas besoin des habits. Je suis redescendue, dans un état second, les déposer dans ma voiture. Quand je suis revenue, mon père avait été mis dans une housse, avec les vêtements qu'il avait en arrivant à l'hôpital pliés sur la housse. Ils ne l'avaient pas habillé. Plus de possibilité, ensuite, malgré mon insistance, pour le voir. Même pas dans le cercueil. La famille n'assiste pas à la mise en bière. J ai insisté auprès du personnel pour qu'il me prenne au moins une photo, pour être sûr que ce soit bien lui… refus total. »
« Il est resté quinze jours au dépositoire ou dans les camions frigorifiques qui étaient à l'extérieur (par manque de place,) et j ai dû payer 45 euros par jour (les trois premiers jours sont offerts). Voilà l'état de nos hôpitaux publics : plus d'humanité, de l'argent récupéré sur la souffrance des familles. Ceci s'est passé à Marseille mais, hélas, ce n'est pas un cas isolé. »
« Mon père est mort seul, sans qu'on puisse le visiter, le soutenir, et je l'ai vu juste quelques minutes une fois décédé. On m'a appelée, le médecin m'a dit qu'il était désolé mais que cela avait été très vite, il n'avait pas eu le temps de me prévenir. On m'a dit d'apporter des vêtements, je l'ai aperçu sur son lit de mort quelques instants. Finalement, ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas besoin des habits. Je suis redescendue, dans un état second, les déposer dans ma voiture. Quand je suis revenue, mon père avait été mis dans une housse, avec les vêtements qu'il avait en arrivant à l'hôpital pliés sur la housse. Ils ne l'avaient pas habillé. Plus de possibilité, ensuite, malgré mon insistance, pour le voir. Même pas dans le cercueil. La famille n'assiste pas à la mise en bière. J ai insisté auprès du personnel pour qu'il me prenne au moins une photo, pour être sûr que ce soit bien lui… refus total. »
« Il est resté quinze jours au dépositoire ou dans les camions frigorifiques qui étaient à l'extérieur (par manque de place,) et j ai dû payer 45 euros par jour (les trois premiers jours sont offerts). Voilà l'état de nos hôpitaux publics : plus d'humanité, de l'argent récupéré sur la souffrance des familles. Ceci s'est passé à Marseille mais, hélas, ce n'est pas un cas isolé. »
« Le maire LR de Nice Christian Estrosi a annoncé mercredi avoir pris un arrêté interdisant les locations saisonnières dans sa ville du 6 au 20 février. […] "Cet arrêté sera reconductible", a précisé M. Estrosi […], en appelant le préfet des Alpes-Maritimes à prendre un arrêté similaire s'appliquant au-delà de la seule ville de Nice. "J'ai d'abord à protéger les Niçois, c'est ma responsabilité", a insisté le maire de Nice, en annonçant cette interdiction qui couvre pour l'instant les deux premières semaines de la période des vacances scolaires d'hiver en France. […] Avec un taux d'incidence de 438 pour 100 000 habitants, contre 205 en moyenne nationale, le département des Alpes-Maritimes est l'un des plus touchés par l'épidémie de Covid-19 en ce mois de janvier, a insisté M. Estrosi, en mettant cette flambée notamment sur le compte de la forte augmentation des rotations à l'aéroport Nice-Côte-d'Azur entre Noël et Nouvel An. »
Sa méthode pour l'éviter ? « Il faut produire et distribuer d'urgence en masse les protections attribuées aujourd'hui au seul personnel médical et les distribuer aux ouvriers, aux ingénieurs, aux commerçants, aux enseignants ; puis, même, aux personnels du tourisme, de la culture, du transport. Le coût pour la collectivité serait plus élevé que les masques et le gel, mais l'impact énorme sur l'économie et les rentrées fiscales le compensera vite ; et bien des secteurs y trouveront des débouchés. Pourra-t-on vivre durablement dans ce monde de scaphandriers ? Je ne sais. C'est en tout cas une stratégie à préparer, si on veut penser plus loin que les deux prochains mois. »
« Les députés ont voté à l'unanimité la création d'un certificat détaillant les devoirs et les responsabilités des propriétaires d'animaux domestiques. Si le contenu de ce certificat n'a pas encore été détaillé, sa signature sera obligatoire pour quiconque souhaite acheter ou adopter un animal de compagnie. Le but ? Limiter le nombre d'abandons d'animaux en "responsabilisant les Français sur les difficultés qu'ils peuvent rencontrer en les élevant". Une fois de plus, l'État veut éduquer nos concitoyens par la création d'une nouvelle règle. Pas sûr cependant que ce bout de papier évite les abandons et les maltraitances. »
« Consciente de la menace que représente la diffusion de variants plus contagieux dans la population, l'Académie nationale de médecine recommande de ne pas modifier les gestes barrière tels qu'ils ont été définis et améliorés depuis plusieurs mois, mais de répéter qu'ils sont plus que jamais nécessaires et de rappeler les bons comportements »… parmi lesquels elle mentionne « « le port obligatoire du masque dans les transports en commun, où la distanciation physique ne peut être respectée, doit s'accompagner d'une précaution très simple : éviter de parler et de téléphoner ».
Sans commentaire
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« Lors d'une conférence de presse lundi 28 décembre 2020, Josiane Chevalier, la préfète de la région Grand Est, a invité les habitants à signaler les fêtes sauvages du 31 décembre où il y a trop de participants. "J'encourage les personnes à appeler le 17 si elles constatent des nombres anormaux de personnes réunies ce soir-là !", a-t-elle dit lors de cette conférence de presse consacrée aux mesures de sécurité lors de la Saint-Sylvestre dans le département du Bas-Rhin. »
« Vingt-sept personnes qui célébraient le passage à la nouvelle année en tenues "coquines" […] ont été verbalisées par les forces de l'ordre. Chacune d'elles a écopé d'une amende de 135 euros pour non-respect du couvre-feu tandis que le président de l'association a été placé en garde à vue. L'un des policiers a déploré avec humour, que "certes, ils avaient du gel, mais il n'était pas hydroalcoolique, et ils avaient des masques, mais ils étaient portés sur les yeux". »
On comprend qu'il est fier de sa blague, et surtout du devoir accompli.
On comprend qu'il est fier de sa blague, et surtout du devoir accompli.
« Le nombre d'appels pour dénoncer des personnes qui ne respectent pas les règles du confinement pendant l'épidémie de coronavirus sont en augmentation et peuvent atteindre jusqu'à 70 % de la totalité des appels reçus par la police dans les grandes agglomérations. »
« Le référent adjoint d'Alternative police dans le Grand-Est, Sylvain André, estime sur France Info que c'est dû à "ce système de jalousie qui se met en place" entre les personnes qui n'ont pas les mêmes conditions de confinement. Pour Sylvain André, "dire que la personne a sorti quatre ou cinq fois son chien, que la personne s'est rendue à plusieurs reprises dans un magasin pour faire ses courses, ou dénoncer des jeunes enfants qui sont en train de s'adonner à des pratiques sportives, c'est effectivement un petit peu excessif" et "il n'y a aucune utilité". »
« À Paris, la maire du 20e arrondissement demande aux habitants de cesser les messages de délation pour non respect du confinement. Les appels encombrent le 17, réservé aux appels d'urgence, rapporte France Bleu Paris. Frédérique Calandra dénonce notamment des "appels fantaisistes" de dénonciation : "Des habitants qui prennent des photos, depuis leur fenêtre, de parents avec enfants en bas âges sortis pour se dégourdir les jambes. Et ils les envoient à la police". »
« Le référent adjoint d'Alternative police dans le Grand-Est, Sylvain André, estime sur France Info que c'est dû à "ce système de jalousie qui se met en place" entre les personnes qui n'ont pas les mêmes conditions de confinement. Pour Sylvain André, "dire que la personne a sorti quatre ou cinq fois son chien, que la personne s'est rendue à plusieurs reprises dans un magasin pour faire ses courses, ou dénoncer des jeunes enfants qui sont en train de s'adonner à des pratiques sportives, c'est effectivement un petit peu excessif" et "il n'y a aucune utilité". »
« À Paris, la maire du 20e arrondissement demande aux habitants de cesser les messages de délation pour non respect du confinement. Les appels encombrent le 17, réservé aux appels d'urgence, rapporte France Bleu Paris. Frédérique Calandra dénonce notamment des "appels fantaisistes" de dénonciation : "Des habitants qui prennent des photos, depuis leur fenêtre, de parents avec enfants en bas âges sortis pour se dégourdir les jambes. Et ils les envoient à la police". »
« À Grabels, dans l'Hérault, un enfant de sept ans n'a plus le droit d'aller dans son établissement scolaire. […] Le petit garçon est atteint de la maladie de cœliaque. Il s'agit d'une pathologie auto-immune liée à l'intolérance au gluten. Ce n'est pas directement à cause de cette maladie qu'il ne supporte pas le masque. Mais elle a causé chez l'enfant une fragilité psychologique, rendant la situation intolérable. […] Sa mère a tenté, depuis, d'obtenir une dérogation, appuyée par un certificat médical. Elle souhaitait en effet que son enfant puisse continuer à aller à l'école. Mais, l'inspection d'académie s'est opposée à cet aménagement. »
« "Hugo a tout le temps chaud. C'est tout juste s'il supporte un manteau, quel que soit le temps... alors le masque ! Un enfant, cela doit jouer, cela doit respirer normalement. Ce ne sont pas aux enfants de prendre soin de l'adulte, mais aux adultes d'être dans la bienveillance. J'en ai marre de voir souffrir les enfants parce que je pense que cette crise les fait souffrir", dénonce ainsi la mère de famille. »
« "Hugo a tout le temps chaud. C'est tout juste s'il supporte un manteau, quel que soit le temps... alors le masque ! Un enfant, cela doit jouer, cela doit respirer normalement. Ce ne sont pas aux enfants de prendre soin de l'adulte, mais aux adultes d'être dans la bienveillance. J'en ai marre de voir souffrir les enfants parce que je pense que cette crise les fait souffrir", dénonce ainsi la mère de famille. »
Une seule visite par demi-journée ! De quoi obliger les malheureux agents à courir d'un bout à l'autre de la ville… Sans parler des conflits qui en résulteront quand ils sont plusieurs sur le coup. Et pas plus d'un visiteur à chaque fois : un mari et sa femme ne pourront pas faire la moindre visite ensemble ! Alors qu'une famille compte pour une seule personne dans les commerces, soit dit en passant… Autre exigence imposée aux agents immobiliers : obligation de délivrer des bons de visite, à présenter en cas de contrôle policier. Enfin, cerise sur le gâteau : le Gouvernement en fait carrément ses supplétifs, en les priant d'inciter chaque visiteur à télécharger son application Tous Anti-Covid.
« Le tribunal correctionnel de Toulon a considéré que le fait de tousser ostensiblement vers le visage d’un policier, en pleine épidémie de la Covid-19, constituait une "violence sur personne dépositaire de l’autorité publique". Jean-Daniel L., quarante-quatre ans, a été condamné ce mardi à quatre mois de prison ferme. Cet habitant de Saint-Mandrier avait tenté de se soustraire à un contrôle de police du côté des Sablettes, à La Seyne-sur-Mer, le 20 avril 2020. "De toute façon, je n’ai aucune maladie", s’est-il justifié. Le préjudice moral de la victime a été évalué à 400 euros. »
Fait beaucoup plus grave, dont on se demande dans quelle mesure il explique la sévérité du jugement : « Le prévenu avait déjà comparu la semaine passée, devant la même juridiction, pour avoir donné un coup de couteau à un policier lors d’un contrôle routier, alors qu’il avait pris le volant sans permis de conduire. Il avait alors écopé de trois ans de prison et avait été placé en détention à La Farlède. »
Fait beaucoup plus grave, dont on se demande dans quelle mesure il explique la sévérité du jugement : « Le prévenu avait déjà comparu la semaine passée, devant la même juridiction, pour avoir donné un coup de couteau à un policier lors d’un contrôle routier, alors qu’il avait pris le volant sans permis de conduire. Il avait alors écopé de trois ans de prison et avait été placé en détention à La Farlède. »
« En Mayenne, une fleuriste devait mettre des bouquets en dépôt vente dans plusieurs commerces voisins. Mais un habitant s'est étonné auprès de la gendarmerie de trouver des fleurs dans une boulangerie. »
« Un restaurant KFC offre depuis le début du mois de novembre une promotion de 15 % sur les commandes des utilisateurs de l'app de traçage des contacts Tous Anti-Covid. La Cnil ne s'oppose pas à cette pratique commerciale. »
« Après près d'un mois de confinement, les commerces sont enfin autorisés à ouvrir leurs portes et accueillir leurs clients à compter de ce vendredi 28 novembre. Une autorisation toutefois assortie de nombreuses règles édictées par le gouvernement, en termes notamment de capacité d'accueil, d'agencement des magasins, de prévention et d'information. […] Concessions et magasins doivent aussi s'engager à inviter les clients, au moyen d'un affichage, à télécharger Tous AntiCovid et encourager son activation. »
« Les règles du confinement ne sont visiblement pas claires pour tout le monde… pas même les forces de l'ordre. Des habitants d'Eure-et-Loir en ont fait l'amère expérience ces dernières semaines. Comme le raconte le Parisien, en voulant se rendre dans des commerces situés à Angerville, dans l'Essonne, ils ont écopé d'une amende de 135 euros, malgré leur attestation de déplacement. La raison invoquée par les gendarmes ? Le passage de la région Centre-Val de Loire à la région Ile-de-France. Pourtant, c'est bien autorisé par la législation en vigueur.
« Comme le relate le quotidien régional, les témoignages se sont rapidement multipliés. Des habitants des communes de Gommerville, Baudreville ou encore Mérouville, qui vivent à proximité d'Angerville se sont vus infliger une amende lors de leurs trajets pour se rendre au supermarché ou encore chez le dentiste. Se rendre dans un supermarché de la région voisine ne prend pour certains que quelques minutes, contre un trajet de plusieurs kilomètres autrement. Face aux récriminations des habitants et même d'élus, les services de l'État ont confirmé que les habitants avaient bien le droit de faire ces déplacements. "La limite de 100 km n'existe plus dans le décret du 29 octobre 2020. Les forces de sécurité du département ont été sensibilisées sur ce point." »
« Comme le relate le quotidien régional, les témoignages se sont rapidement multipliés. Des habitants des communes de Gommerville, Baudreville ou encore Mérouville, qui vivent à proximité d'Angerville se sont vus infliger une amende lors de leurs trajets pour se rendre au supermarché ou encore chez le dentiste. Se rendre dans un supermarché de la région voisine ne prend pour certains que quelques minutes, contre un trajet de plusieurs kilomètres autrement. Face aux récriminations des habitants et même d'élus, les services de l'État ont confirmé que les habitants avaient bien le droit de faire ces déplacements. "La limite de 100 km n'existe plus dans le décret du 29 octobre 2020. Les forces de sécurité du département ont été sensibilisées sur ce point." »
« Contrôlé le 22 mars par la police, j'ai été jugé et condamné pour déplacement interdit pendant le confinement, sans que je ne le sache. Le motif semble être… ma tenue vestimentaire, pas assez sportive au goût des fonctionnaires. »
« J'imagine une résilience sublime, un roman magistral qui commencerait par une prune scélérate et raconterait la rébellion de plus en plus intense du héros contre le système. À la fin, il devient leader des gilets jaunes et prend l'Élysée. Dès demain, je lancerai une grande enquête sur la montée de l'arbitraire dans la société. »
« Au-delà de l'infraction, c'est l'absence de droits de la défense qui m'interroge. Ce qui se comprend pour une infraction routière – un excès de vitesse est factuel sauf improbable détraquage technique – se justifie beaucoup moins pour le remplissage adéquat de l'attestation du confinement, sujet à interprétations. Dans ce cas, le juge n'est-il pas censé vérifier que l'officier de police a appliqué correctement la loi ? Et pourquoi ces six mois entre les faits et le procès ? Faute d'accès au dossier, je ne peux que faire des conjectures, qui m'amènent à me demander, dans un élan poujadiste inédit, si on ne nous prend pas un peu pour des tiroirs-caisses. Au téléphone, mon beau-père, que je sais sensibilisé à la question depuis sa condamnation inique à un PV de 135 euros dans une obscure affaire de stationnement gênant, ricane : "Ça y est, t'es de droite !" »
« Je prends rapidement la décision solennelle de m'opposer à cette décision de justice. Le courrier précise qu'il est possible de le faire "dans un délai de 30 jours à compter de la date d'envoi de la présente lettre". Tic-tac. Je dois me dépêcher de me battre pour mon honneur. Il faut envoyer une lettre au chef du greffe du tribunal, "en indiquant expressément", insiste-t-on : "Je forme opposition". Soit. Je serai dans ce cas "cité à comparaître devant le tribunal de police qui jugera à nouveau l'affaire". L'affaire Girard contre France ne fait que commencer. »
« Je ne suis d'ailleurs sans doute pas le seul dans la panade. Une collègue, à qui je narre ma mésaventure, me signale qu'une de ses amies journalistes lui a raconté la même histoire. Elle rentrait de reportage, a montré sa carte de presse, on lui a dit que c'était bon… et on l'a verbalisée en loucedé, comme elle l'a appris plus tard dans une lettre. Combien sommes-nous à avoir été ainsi sanctionnés sous des prétextes fallacieux ? Peut-on faire valoir nos droits ? Et surtout, combien, parmi nous, de non-journalistes, ou de moins bourgeois, qui ne disposent ni de l'arme des médias pour se défendre, ni des économies pour payer ? Si vous lisez cet article et que vous vous sentez concernés, n'hésitez pas à m'envoyer un email : e.girard@journal-marianne.com. »
« J'imagine une résilience sublime, un roman magistral qui commencerait par une prune scélérate et raconterait la rébellion de plus en plus intense du héros contre le système. À la fin, il devient leader des gilets jaunes et prend l'Élysée. Dès demain, je lancerai une grande enquête sur la montée de l'arbitraire dans la société. »
« Au-delà de l'infraction, c'est l'absence de droits de la défense qui m'interroge. Ce qui se comprend pour une infraction routière – un excès de vitesse est factuel sauf improbable détraquage technique – se justifie beaucoup moins pour le remplissage adéquat de l'attestation du confinement, sujet à interprétations. Dans ce cas, le juge n'est-il pas censé vérifier que l'officier de police a appliqué correctement la loi ? Et pourquoi ces six mois entre les faits et le procès ? Faute d'accès au dossier, je ne peux que faire des conjectures, qui m'amènent à me demander, dans un élan poujadiste inédit, si on ne nous prend pas un peu pour des tiroirs-caisses. Au téléphone, mon beau-père, que je sais sensibilisé à la question depuis sa condamnation inique à un PV de 135 euros dans une obscure affaire de stationnement gênant, ricane : "Ça y est, t'es de droite !" »
« Je prends rapidement la décision solennelle de m'opposer à cette décision de justice. Le courrier précise qu'il est possible de le faire "dans un délai de 30 jours à compter de la date d'envoi de la présente lettre". Tic-tac. Je dois me dépêcher de me battre pour mon honneur. Il faut envoyer une lettre au chef du greffe du tribunal, "en indiquant expressément", insiste-t-on : "Je forme opposition". Soit. Je serai dans ce cas "cité à comparaître devant le tribunal de police qui jugera à nouveau l'affaire". L'affaire Girard contre France ne fait que commencer. »
« Je ne suis d'ailleurs sans doute pas le seul dans la panade. Une collègue, à qui je narre ma mésaventure, me signale qu'une de ses amies journalistes lui a raconté la même histoire. Elle rentrait de reportage, a montré sa carte de presse, on lui a dit que c'était bon… et on l'a verbalisée en loucedé, comme elle l'a appris plus tard dans une lettre. Combien sommes-nous à avoir été ainsi sanctionnés sous des prétextes fallacieux ? Peut-on faire valoir nos droits ? Et surtout, combien, parmi nous, de non-journalistes, ou de moins bourgeois, qui ne disposent ni de l'arme des médias pour se défendre, ni des économies pour payer ? Si vous lisez cet article et que vous vous sentez concernés, n'hésitez pas à m'envoyer un email : e.girard@journal-marianne.com. »
« Je suis enseignante et, entre deux cours, je suis sortie pour passer un appel. J'ai baissé mon masque en dessous de ma bouche pour que mon interlocuteur puisse m'entendre. J'étais dans une rue déserte et une voiture banalisée s'est arrêtée et deux policiers en civil sont sortis. […] ils m'ont expliqué qu'ils allaient me verbaliser puisque je portais mon masque sous le menton et que j'étais dangereuse. […] Là où j'ai vraiment été dérangée et où cela a fait naître en moi un sentiment de révolte et d'oppression, c'est le fait que les policiers se dérangent uniquement pour me mettre une amende à moi […] à 100 mètres de mon lieu de travail, alors que nous sommes obligés de travailler actuellement. […] Je veux bien croire que, dans le métro, cela puisse mettre en danger, mais là, en l'occurrence le fait que l'on veuille me faire dire quelque chose avec lequel je n'étais pas d'accord, je n'ai pas apprécié. »