4242 shaares
3 résultats
taggé
pbfp
« Ceux qui nous expliquent sans cesse qu'il faut arrêter de faire porter du rose aux petites filles et de différencier les enfants en raison de leur sexe n'ont aucun mal à prétendre qu'il faut encourager tel garçon à se "dégenrer" parce qu'il lui arrive de porter des robes ou de jouer à la poupée. Il y a là une contradiction difficile à expliquer. Le "féminin" et le "masculin" n'existeraient pas en tant que tels mais ces catégories sans cesse contestées pourraient quand même justifier un changement de "genre" ? En outre, s'il est vrai que l'attirance des garçons pour le football et celle des filles pour le rose sont des constructions sociales, en quoi devrait-on s'étonner et accorder une importance démesurée à de tels penchants ? Il peut y avoir mille autres raisons à cela qu'un "trouble du genre " : l'influence des aînés dans la fratrie, le plaisir du travestissement ou celui d'inventer des histoires, entre autres. »
« La confusion vient aussi de notre conception très péjorative de ce qui n'est pas totalement naturel, à tout le moins dans ce domaine. On reproche au "genre" d'être une construction sociale. C'est évidemment le cas pour une part, mais est-ce que tout ce qui est construit doit nécessairement être totalement déconstruit ? Pour rebâtir quoi ensuite ? N'est-il pas au contraire souhaitable qu'on soutienne un peu artificiellement ce que la nature a fait de nous ? Le regard des parents participe de cette affirmation en partie arbitraire de notre identité ; ce regard qui nous dit qui nous sommes n'en est pas moins essentiel. Chercher à poser un regard "non genré" sur ses enfants, comme certains nous y encouragent, c'est insinuer le doute identitaire dans leur esprit dès le plus jeune âge au risque que ces préoccupations d'adultes aient sur eux des effets délétères. »
« On ne peut nier que certains se posent des questions, que d'autres soient même mal à l'aise dans le "genre" correspondant à leur sexe. Mais faut-il pour autant encourager ce questionnement dès le plus jeune âge ? Quel enfant ne s'est jamais senti différent des autres ? Le fait que 22 % des 18-30 ans se sentent "non-binaires" est-il seulement l'effet d'une plus grande liberté d'affirmer son "genre" ou est-ce en partie un effet de mode ? Là encore, rien de grave si on prend cette tendance pour ce qu'elle est. Mais acter dès l'âge de sept ou huit ans, comme le font certains, que son fils est en réalité une fille sous les applaudissements des progressistes et face aux caméras des chaînes de télé, ne sera pas sans drame. »
« À l'heure où l'on mesure toutes les conséquences d'avoir accordé aux enfants une majorité sexuelle fantasmée, va-t-on valider leurs élans "gender fluid" ? Seraient-ils trop petits pour décider de ce qu'ils peuvent faire avec leurs organes génitaux mais suffisamment mûrs pour en changer à leur guise ? […] Ne créons pas de nouvelles victimes générationnelles qui se demanderont légitimement comment nous avons pu laisser passer ça. Plutôt que d'expier sans arrêt nos fautes du passé pour nous donner bonne conscience, combattons les tares du présent. »
« La confusion vient aussi de notre conception très péjorative de ce qui n'est pas totalement naturel, à tout le moins dans ce domaine. On reproche au "genre" d'être une construction sociale. C'est évidemment le cas pour une part, mais est-ce que tout ce qui est construit doit nécessairement être totalement déconstruit ? Pour rebâtir quoi ensuite ? N'est-il pas au contraire souhaitable qu'on soutienne un peu artificiellement ce que la nature a fait de nous ? Le regard des parents participe de cette affirmation en partie arbitraire de notre identité ; ce regard qui nous dit qui nous sommes n'en est pas moins essentiel. Chercher à poser un regard "non genré" sur ses enfants, comme certains nous y encouragent, c'est insinuer le doute identitaire dans leur esprit dès le plus jeune âge au risque que ces préoccupations d'adultes aient sur eux des effets délétères. »
« On ne peut nier que certains se posent des questions, que d'autres soient même mal à l'aise dans le "genre" correspondant à leur sexe. Mais faut-il pour autant encourager ce questionnement dès le plus jeune âge ? Quel enfant ne s'est jamais senti différent des autres ? Le fait que 22 % des 18-30 ans se sentent "non-binaires" est-il seulement l'effet d'une plus grande liberté d'affirmer son "genre" ou est-ce en partie un effet de mode ? Là encore, rien de grave si on prend cette tendance pour ce qu'elle est. Mais acter dès l'âge de sept ou huit ans, comme le font certains, que son fils est en réalité une fille sous les applaudissements des progressistes et face aux caméras des chaînes de télé, ne sera pas sans drame. »
« À l'heure où l'on mesure toutes les conséquences d'avoir accordé aux enfants une majorité sexuelle fantasmée, va-t-on valider leurs élans "gender fluid" ? Seraient-ils trop petits pour décider de ce qu'ils peuvent faire avec leurs organes génitaux mais suffisamment mûrs pour en changer à leur guise ? […] Ne créons pas de nouvelles victimes générationnelles qui se demanderont légitimement comment nous avons pu laisser passer ça. Plutôt que d'expier sans arrêt nos fautes du passé pour nous donner bonne conscience, combattons les tares du présent. »
« Mon livre recourt à la féminine universelle. […] Cet outil, qui consiste à reféminiser les mots, va beaucoup plus loin que l'écriture inclusive. Un grand nombre d'éléments de langage – si ce n'est tous – qui expriment une généralité ou une neutralité sont au masculin. Ainsi dit-on qu'"il fait beau" et non pas "elle fait belle". Et pourquoi ne dirait-on pas "elle neige" à la place de "il neige" ? »
« Grâce à de nouveaux modèles hybrides et électriques fabriqués à Dieppe, la marque Alpine pourrait être le porte-drapeau de Renault et l'un des porte-drapeaux de notre industrie automobile », conclut l'auteur de cette pétition. Voilà qui risque de refroidit certains passionnés. Cette réserve mise à part, il serait évidemment bien malheureux de voir cette usine disparaître. Dieppe sans Alpine, ce serait un peu comme Maranello sans Ferrari !