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« Le 4 octobre 2018, pour la première fois de son histoire, la Cour de Luxembourg rendait un arrêt sanctionnant une juridiction suprême d'un pays membre de l'Union européenne. C'est tombé sur le Conseil d'État ! Ses membres ont d'autant plus mal vécu ce camouflet qu'ils se voyaient parmi les bons élèves de la communauté juridique européenne. »
« Les tarifs extérieurs pratiqués par l'UE dans le cadre du système de l'OMC sont faibles sur la plupart des marchés, et ce serait également le cas de ceux que mettrait en place le Royaume-Uni. L'ordre de grandeur de ces tarifs est inférieur aux variations de change euro-sterling auxquelles sont confrontées les entreprises des deux côtés de la Manche. Cependant, ce cadre reste évidemment bien plus lourd en termes de procédures douanières et réglementaires que les échanges dans le cadre du marché unique. C'est ce qui fait craindre une situation chaotique sur le plan logistique, si près de l'échéance. »
« Alors que la Commission européenne a proposé le maintien d'un droit de douane de 25 % sur les importations d'acier dans l'Union européenne, les constructeurs dénoncent cette mesure selon eux nuisible à l'industrie automobile. »
À ses yeux, l'Union européenne n'est qu'une banale organisation internationale. Rien à voir avec un super-État donc ! En conséquence, son représentant à Washington s'est retrouvé relégué dans l'ordre protocolaire derrière les ambassadeurs des différents États. C'est peut-être une humiliation, mais Bruxelles fait le dos rond.
« Si on excepte la Bulgarie, tous sont issus (peu ou prou) du démembrement de l'Empire austro-hongrois. […] Ce sont souvent des pays qui ont dû faire face à une vague à laquelle ils n'étaient pas préparés politiquement ou historiquement. Des pays où les contours du territoire, voire l'indépendance de l'État même, sont récents, et qui ont alors un besoin viscéral d'affirmer à la fois le contrôle de leurs frontières et leur capacité de diriger. On n'est pas uniquement dans de la politique pure, mais dans de la psychologie collective, qu'entretiennent ces gouvernements… ou qu'ils reflètent. »
En cause : la présence au capital du gouvernement du pays de Galles. Cela « fait passer le petit constructeur dans la catégorie des entreprises soumises à obligation d'effectuer des appels d'offre à l'échelon européen ». C'est pourquoi l'édification de son usine va prendre quelques mois de retard, le temps de boucler la procédure.
« Le 20 novembre, le Parlement, la Commission et le Conseil ont validé les derniers détails techniques du projet de filtrage des investissements étrangers. […] Le contrôle reste uniquement du ressort des États. L'Europe se limite à faire circuler l'information et à alerter les autres États membres. » En résumé : « L'idée est d'encourager un maximum d'États à se doter de leur propre système. »
Beaucoup de bruit pour rien ? Il serait étonnant qu'un accord ne soit pas trouvé avant la fin de l'année. Affaire à suivre.
Cet article n'apporte rien de nouveau, mais il résume les difficultés auxquelles se heurte le président de la République dans la perspective des élections européennes. Cela devrait éclairer l'analyse que l'on fait de sa proposition de constituer des listes transnationales ou bien de la hargne qu'il manifeste à l'encontre de Viktor Orban.
« La France s'est faite pas à pas. […] Elle peut aussi se défaire, se déchirer, notre histoire est emplie de guerres civiles ouvertes ou feutrées. Le Frexit dégagé par la loi stupide du Nombre pourrait aboutir au partage du pays si des territoires refusaient le suicide national. Ne l'oublions pas et redevenons sérieux. […] Optimisons nos dépendances pour le bien-être de notre peuple et la perpétuation de nos valeurs spécifiques et oublions la grandeur que nous n'avons jamais atteinte depuis la chute du Second Empire. »
On n'a pas tout compris, mais cela semble important. « Interrogé sur ce qui se passerait en cas de départ d'un pays de la zone euro, voire de sa dissolution, Mario Draghi reconnut que le problème était difficile avant de se retrancher sur une ligne de défense bien connue : la question d'un éclatement de la zone euro ne se posant pas, le problème n'est pas pertinent. Mais à moins de considérer que l'Union monétaire est aussi irréversible que l'augmentation de l'entropie des systèmes physiques, on ne peut s'abriter derrière ce sophisme, car, à la différence des particules de matière, les peuples votent. »
C'est en tout cas ce que croit Sylvie Goulard : « L'euro est une monnaie aussi stable que le mark, ce qui n'était pas gagné d'avance. […] Le débat public fait rarement apparaître que, malgré la crise, le nombre de pays participants s'est accru (dix-neuf) et que tous les États membres de l'UE, sauf le Danemark, se sont engagés à l'adopter. À ce jour, la perspective unitaire paraît peut-être fantaisiste, mais la force d'attraction existe. Déjà, Copenhague a lié sa monnaie à l'euro tandis qu'une grande banque nordique (Nordea) a déplacé son siège à Helsinki pour être supervisée par la Banque centrale européenne. Les enjeux géopolitiques comme l'intérêt des entreprises poussent à l'unité. »
L'Union européenne tarde à ratifier l'accord qu'elle avait conclu avec le Vietnam il y a bientôt trois ans, en décembre 2015. Bruxelles invoque les lenteurs du processus administratif. Mais le fait est que le sujet est devenu politiquement très sensible.
« À l'usine Toyota de Burnaston, le stock de composants qu'alimentent une rotation quotidienne de cinquante camions en provenance d'Europe ne permet d'assurer que quatre heures d'activité. » C'est pareil chez BMW : « Le simple retour des contrôles aux frontières, avec un arrêt de cinq minutes seulement, pourrait suffire à désorganiser l'usine Mini d'Oxford. Laquelle accueille cent cinquante camions de composants chaque jour et renvoie cent dix-huit camions en retour. »
Que vont devenir les voitures Diesel chassées de Paris et d'autres grandes villes de France ou d'Europe ? Peut-être seront-elles vendues à l'étranger. En tout cas, la Bulgarie, la Pologne et la Slovaquie s'inquiètent d'ores et déjà du flot de véhicules d'occasion qui inonde leur territoire. « Une approche équitable exige que celui qui fausse le marché assume la responsabilité de telles actions », ont-elles notamment expliqué.
Marc Roche : « À court terme, le Royaume-Uni va voir son économie souffrir du Brexit, et ce quelle que soit l'issue des négociations avec Bruxelles. Mais dans cinq ou dix ans […] ? Ma thèse est qu'il rebondira grâce à ses atouts traditionnels, qu'il va pouvoir pousser à leur maximum car il n'aura plus à respecter les limites que lui impose aujourd'hui Bruxelles. » Dans cette perspective, le Royaume-Uni pourrait tirer profit de… « son absence de patriotisme économique ».
« En échange de l'achat d'obligations souveraines pour une valeur entre 250 et 300 000 euros, des non-Européens ont reçu un permis de résidence qui leur permettait de voyager dans toute la zone Schengen. Ils ont été jusqu'à vingt mille à bénéficier du programme, principalement des citoyens chinois, russes et des pays arabes. »
C'est tout à fait plausible, car l'Élysée profiterait vraisemblablement d'une recomposition des partis européens transnationaux. D'où l'embarras des eurodéputés LR : « Le choix iconoclaste de la droite française serait motivé par le souci de ne pas affaiblir le PPE à l'approche des élections européennes, ce qui aurait pour effet mathématique de favoriser les chances des centristes rassemblés autour d'Emmanuel Macron. »
« Si l'effort de pêche pour la coquille Saint-Jacques […] est régi par l'Union européenne, sa gestion ne l'est pas, à commencer par la question des dates de pêche. » Des règles communes seraient pourtant les bienvenues… « Ironie de l'histoire, c'est aux Français que les Anglais vendent l'essentiel de leurs coquilles. »
Cet eurodéputé allemand peut sans doute compter sur le soutien du PPE. Moins sur celui des chefs d'État ou de gouvernement, dont il n'a jamais été l'homologue. Le commentaire de Nicolas Gros-Verheyde.
Commentaire ironique dans la presse britannique : « Theresa May a enfin assuré la signature de son premier accord commercial – qui reprend les conditions actuelles de l'accord de l'Union européenne. » Tout ça pour ça ?
Il s'agit, paraît-il, de transcender les clivages face au péril populiste. Plus fondamentalement, c'est l'influence de la France au Parlement européen qui est en jeu. À Strasbourg, en effet, Républicains et Socialistes ont toujours leur mot à dire. Aux dépens du Gouvernement et de sa majorité.
Selon François Meunier, « il faut interroger cette chronologie qui voudrait que la souveraineté ne puisse résulter que de la légitimité politique ». En effet, explique-t-il, « l'expérience historique enseignerait plutôt l'inverse : souveraineté d'abord, démocratie (parfois) ensuite ».
Commentaire pertinent du Polonais Konrad Szymański : « Chaque État européen lutte pour ses propres intérêts. Ce qui est unique avec la France, c'est qu'elle prétend souvent ne pas le faire. »
Un entretien avec Bernard Bruneteau diffusé au printemps 2018. L'intérêt de l'émission tient surtout à l'illustration du propos par des archives sonores. On entend Pierre Boutang, Georges Marchais, Jacques Chirac, Jean-Pierre Chevènement…
Tandis que l'UE s'interroge sur l'encadrement des investissements étrangers, « au Portugal, les rachats chinois opérés depuis 2011 pourraient donner le contrôle total des réseaux électriques du pays à Pékin ».
L'ouverture des négociations en vue d'un nouvel élargissement a été reportée à la demande de la France, soutenue par les Pays-Bas. Selon Euractiv, « Paris serait avant tout préoccupé par le risque d'une montée du sentiment anti-migrants ».
Le président américain aurait posé cette question à son homologue français : « Pourquoi ne quittez-vous pas l'Union européenne ? » Le cas échéant, a-t-il prétendu, Washington proposerait à Paris un accord commercial plus avantageux.
« À la menace du Frexit, je préfère la désobéissance », explique Julien Bayou, porte-parole d'EELV. Nous ne souscrivons pas à ses propositions, mais le rejoignons plus ou moins sur ce point : la balle est dans notre camp !
C'est le Gouvernement qui le dit ! Enfin, presque : Paris prétend encourager l'Union européenne « à défendre ses intérêts face aux pratiques déloyales » ; ce serait « un impératif économique autant que politique ».
Italie, Allemagne, République tchèque, Slovaquie : depuis deux ou trois ans, les États n'hésitent pas à rétablir des contrôles aux frontières à l'intérieur de l'espace Schengen. La France elle-même n'est pas en reste.
Un fonds pourrait être créé pour répondre à « l'impossibilité, pour un État membre affrontant une détérioration conjoncturelle brutale, d'actionner le levier monétaire pour y faire face », comme l'expliquent Les Échos.
Le député à l'origine de cette question saugrenue méritait-il qu'on lui réponde ? En tout cas, le Gouvernement le fait sur un ton mesuré, soulignant les difficultés pratiques d'une uniformisation. L'exception française va donc perdurer !
« Le Premier ministre croate, Andrej Plenković, assure que le dernier membre de l'Union est prêt à faire tout le nécessaire pour remplacer la kuna par l'euro, et que l'adoption de la monnaie unique serait un avantage pour le pays. »
« La tonalité antisystème perdurera, mais le côté eurosceptique va s'estomper. » Cela sera-t-il vérifié ? En tout cas, c'est un scénario qui nous semble très vraisemblable.
Bruxelles s'était penché sur le dossier l'année dernière, saisi par les concurrents malheureux des manufacturiers de l'empire du Milieu. Les produits de ces derniers vendus sur le Vieux-Continent seront désormais surtaxés.
Selon Jacob Rees-Mogg, député conservateur, chantre d'un hard Brexit, le Royaume-Uni doit sortir de l'union douanière parc que celle-ci « empêche d'offrir des taxes moins élevées aux partenaires commerciaux du reste du monde ».
Que va-t-il advenir des Britanniques fonctionnaires dans les institutions de l'UE ? Sans doute ses détracteurs l'ignorent-ils, mais il semblerait que celle-ci pratique la "préférence nationale". Naturalisations en perspective ?
En cause, aujourd'hui, des vélos à assistance électrique. Or, « depuis une affaire portant sur l'acier chinois, en 2016, on sait […] que Bruxelles n'hésite plus à utiliser cette possibilité d'appliquer des droits rétroactifs ».
Un livre signé Bernard Bruneteau : « L'europhobie recouvre […] plus d'un siècle d’histoire, de Lénine à Marine Le Pen, de l'internationalisme communiste au néo-populisme identitaire. »
« Fait relativement inhabituel, la Commission européenne a décidé d'examiner ce projet […] alors qu'il n'atteint pas les seuils de chiffre d'affaires […] fixés par les règlements de l'UE pour qu'il arrive normalement sur sa table. »
Voilà qu'on honore « celle qui fut la première femme présidente du Parlement européen ». Cela alors qu'il n'y avait pas vraiment de Parlement européen avant sa présidence ! Du moins, pas sous la forme qu'on lui connaît depuis 1979.
Le représentant permanent de la France a claqué la porte d'une réunion… Cela ne serait pas anodin, selon le blog Bruxelles 2, qui salue un changement d'attitude.
La forme du Kitkat doit-elle faire l'objet d'une protection juridique ? Apparemment, cela dépend de la perception des consommateurs. Laquelle devrait être unanime dans l'ensemble des États membres pour légitimer un monopole.
Comme annoncé, c'est bien Gemalto qui va s'en charger. Theresa May nous avait prévenus : Brexit means Brexit.
Dilemme : « Le niveau de cadmium des phosphates marocains […] pose un problème environnemental. Mais limiter la teneur en cadmium des engrais reviendrait à contraindre l'agriculture à dépendre entièrement d'importations russes. »
Les frontières sont loin d'avoir été abolies en Europe pour les soldats et leurs équipements. La Commission propose de faciliter leur circulation. Incidemment, c'est peut-être la crédibilité de l'Alliance atlantique qui est en jeu.
Bien des acteurs rechignent à faire tomber les frontières dans le domaine bancaire. À l'image de Pôle emploi, qui refuse de verser l'allocation d'un bénéficiaire sur son compte ouvert en Allemagne par l'entremise d'Internet.
Qu'en est-il dans les faits ? « De manière générale, l'ouvrage fait un bilan mitigé de la capacité de l'UE à promouvoir la paix dans le monde. » Rien de très original apparemment.
« Quand saurons-nous ce pour quoi nous avons voté ? » Voilà une bonne question ! Ceux qui la posent bénéficient du soutien de George Soros. Si sa réputation outre-Manche est la même qu'en France, c'est mal parti.