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C'était le 2 septembre 1915. Le directeur de L'Action Française s'adressait en ces termes au président de la République : « Mon seul désir étant de servir le mieux possible, puisque je ne peux pas me battre, je me mets à la disposition du gouvernement français, qui peut avoir intérêt à telles ou telles suggestions utiles. » Dans ses mémoires, Raymond Poincaré raconte la suite qu'il donna à cette lettre : « J'ai répondu en proposant une audience à l'écrivain royaliste. Je l'ai remercié et lui ait dit que, si le gouvernement avait à lui donner des indications utiles pour la France, je m'empresserais de les lui faire tenir. La surdité de Charles Maurras dépasse malheureusement tout ce que je supposais. […] S'il ma mal compris et si jamais il rapporte inexactement mes paroles, je me consolerai de ses erreurs en relisant Anthinea ou les Amants de Venise. »
Coller un autocollant aux couleurs d'un mouvement politique, par ailleurs sans aucun slogan particulier ? Si c'est fait sur une boîte aux lettres bien choisie, c'est une « provocation » qui « ressemble même à une tentative d'intimidation », selon Muriel Ressiguier, député de l'Hérault.
À propos de Bolsonarao : « Les libéraux attendent Benjamin Constant mais ils finiront par s'apercevoir que le nouveau président est plus proche de Charles Maurras. L'influence du maître de Martigues dans le monde ibéro-américain a été grande, au Portugal, en Espagne, mais aussi en Argentine et au Brésil. » Un décryptage inattendu proposé par Alphonse Moura.
Un reportage de quelques minutes, plutôt bienveillant, où sont notamment interviewés deux représentants de l'Action française.
« Le général de Gaulle fut un meilleur maurrassien que Maurras lui-même », affirme Jacques Paugam ; de son point de vue, « l'organisation du processus d'indépendance de l'Afrique noire » serait un bon exemple d'empirisme organisateur.
Le nationalisme intégral peut-il être expurgé de l'antisémitisme ? Apparemment, Laurent Joly pense que non, tant la hantise des Juifs était prégnante chez Maurras.
Polémique à Marseille. Selon le MJS, par exemple, cela « fait ressurgir le souvenir d'un clergé qui soutenait la persécution antisémite en France durant la Seconde Guerre mondiale ».
Une fédération locale de la Libre-Pensée l'avait déjà suggéré. Mais L'Humanité l'affirme de façon plus catégorique : « au Mans, le préfet préfère l'Action française ». C'est tout à fait grotesque.
C'est en substance ce que suggère cette fédération de la Libre-Pensée, dénonçant la « censure déguisée » d'une pièce de théâtre controversée. Pas très crédible ! Cela étant, nous ne chercherons pas à faire taire qui que ce soit.
Extraits : « la vie, l'œuvre et l'action de Charles Maurras ne doivent surtout pas tomber dans l'oubli » ; « avec lui, l'antisémitisme accède au rang d'idéologie » ; « il a contribué à discréditer le conservatisme en France ».
Bernard Reynès, député des Bouches-du-Rhône, appelle la République à reconnaître le provençal comme langue de France – en prenant en compte le système orthographique mis en œuvre jadis par Frédéric Mistral.
Extrait : « Au sein de cette liste, établie à l'unanimité, la présence de Charles Maurras allait de soi, cette personnalité […] ayant joué dans l'histoire de notre pays un rôle intellectuel et politique considérable. »
« Maurras a participé à l'histoire de France et je crois que ce n'est pas une bonne idée […] de vouloir l'effacer ». Et si sa figure « ne m'a pas inspiré à titre personnel, elle a pu inspirer parfois certains des prédécesseurs ».
Un axe Gravier-Hidalgo ? Cela a été évoqué au micro de BFM Business le 21 février 2018 dans La Librairie de l'éco (36 min), à l'occasion d'une relecture de Paris et le désert français. Un livre signé en 1947 par un ancien militant d'AF.
Peut-être Jean Birnbaum connaît-il cette formule. En tout cas, au micro de France Culture, il a retracé brièvement le parcours de Georges Bernanos, dont l'arrière-petit-fils, militant d'extrême gauche, vient d'être condamné par la Justice.
Aurélien Bellanger semble l'avoir longuement observé dans le train, et même à son arrivée à la gare, après avoir remarqué les autocollants qui ornaient son ordinateur… Peut-être se reconnaîtra-t-il !
France Culture vient de consacrer une émission à Germaine Berton : c'est elle qui assassina Marius Plateau, le 22 janvier 1923, alors qu'elle avait vingt ans.
Cela se passe à Lamballe (Côtes-d'Armor). Ouest France parle d'un « proche de l'Action française ». Mais d'après Wikipedia, seul l'antisémitisme le rapprochait de Charles Maurras. Une opinion hélas assez convenue à l'époque.
Lu dans Causeur : « La vision de l'identité nationale par la IIIe République, jacobine et laïque, […] fit grincer des dents : l'Action française lui opposa les beautés du Félibrige et d'une France millénaire bâtie par la chrétienté. »
Royal Artillerie risque une comparaison inattendue : « l'Action française a la même histoire que la Indian Motorcycle », écrit Catoneo.