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« Rechercher par exemple "site officiel de X site pirate" ne donne aucun résultat pertinent. En revanche, cela fait remonter dans les recherches des sites non officiels (et aux intentions souvent bien plus malhonnêtes) empruntant le nom de ceux plus connus. »
« Alors que la ponction frappait jusqu'à présent les seuls produits neufs, la société civile chargée de récolter cette redevance cible les produits d'occasion. Et pas n'importe lesquels : ceux reconditionnés. Une filière en pleine expansion. "Très récemment Copie France a assigné un certain nombre d'acteurs", nous confirme en ce sens Jean-Lionel Laccourreye, président du Sirrmiet, le Syndicat interprofessionnel du reconditionnement et de la régénération des matériels informatiques, électroniques et télécoms. Les montants demandés, qui appliquent religieusement les barèmes en vigueur, représentent "entre 5 et 10 % du prix d'un produit". »
Et cela, plusieurs heures durant. En cause, comme souvent : les revendications abusives automatisées par des ayants-droit… ou prétendus tels.
« Près de deux heures après le prononcé du discours, l'Élysée était donc accusée sur Youtube du piratage de Canal Plus. À 22h19, Youtube a toutefois rouvert les vannes. Selon David Choel, en charge des contenus numériques au sein du groupe, "il s'agit juste d'une erreur de dépôt d'empreinte automatique car le discours a été diffusé sur de nombreuses chaînes, à l'intérieur de programmes eux-mêmes protégés sur Youtube". […] Précisons que la directive sur le droit d'auteur, en passe d'être transposée en France, réclame des plus grandes plateformes vidéo commerciales, la généralisation de ces mesures de filtrage. »
« Près de deux heures après le prononcé du discours, l'Élysée était donc accusée sur Youtube du piratage de Canal Plus. À 22h19, Youtube a toutefois rouvert les vannes. Selon David Choel, en charge des contenus numériques au sein du groupe, "il s'agit juste d'une erreur de dépôt d'empreinte automatique car le discours a été diffusé sur de nombreuses chaînes, à l'intérieur de programmes eux-mêmes protégés sur Youtube". […] Précisons que la directive sur le droit d'auteur, en passe d'être transposée en France, réclame des plus grandes plateformes vidéo commerciales, la généralisation de ces mesures de filtrage. »
« Après bien des résistances et un rappel à l'ordre du Conseil d'État, le législateur français a été obligé d'organiser un système de remboursement et d'exonération pour les professionnels appelés eux aussi à payer cette dîme culturelle. Pourquoi les "pro" payent-ils ? Tout simplement parce que la redevance est collectée à l'importation ou première mise en circulation en France, là où il est impossible de déterminer le sort d'un disque dur externe, d'une tour de CD vierges, etc. (copies privées, copies professionnelles). Les remboursements restent à un niveau très faible, puisqu'ils sont conditionnés à la production d'une facture mentionnant la redevance pour copie privée. Pratique rarissime dans la distribution. Les exonérations restent elles à un niveau très faible. En 2015, elles profitaient à 1 720 entreprises. En 2020, le chiffre est donc en recul alors qu'il y a des millions de structures sociales en France. »
Les "algorithmes" censés nous gouverner sont encore loin d'être au point. Ceux de Youtube semblent avoir du mal à faire la différence entre des images tirées d'une course automobile et d'autres issues d'un jeu vidéo. Du coup, les diffuseurs de celles-ci sont censurées au motif qu'ils porteraient atteinte aux droits des détenteurs de celles-là. Lesquels n'ont pourtant rien demandé.
Dès lors que des images ont été diffusées sur une chaîne de télévision, Youtube croit pouvoir en attribuer les droits à celle-ci. Illustration avec des extraits du jeu vidéo Tekken 7, qui se sont retrouvés censurés au nom du groupe Canal Plus – lequel n'avait pourtant rien demandé.
En Suède, le fondateur d'un site de sous-titres amateurs vient d'être condamné à une lourde amende. Mais en d'autres circonstances, Netflix avait lui même fait appel à pareille communauté !
Quand Warner Bros tente de faire valoir ses droits sur la musique de Star Wars, bien que celle-ci ait été précisément retirée de la vidéo incriminée dès sa publication sur Youtube.
De notre pont de vue, ces verrous numériques sont vraiment des freins à l'achat. Malheureusement, trop peu d'éditeurs semblent voir les choses de cette façon...
« Le tenant de l'économie de marché est ici partagé : il aime les droits de propriété mais il déteste les obstacles à la concurrence. Comment trancher ? »