4214 shaares
Ce faisant, Benoît Vaillot redore quelque peu l’image de sa profession…
Le Chagrin et la Pitié ?
« Arte le présente comme un documentaire qui aurait mis fin au "mythe résistancialiste" de la France gaullienne, c’est-à-dire qu’il aurait permis de rompre avec l’idée selon laquelle les Français auraient été unanimement résistants face à l’occupant nazi. […] Problème : cette interprétation est contestée depuis plus de vingt ans par les historiens, qui remettent non seulement en cause l’importance du Chagrin et la Pitié en question, mais aussi l’existence même de ce "mythe résistancialiste". L’historien Pierre Laborie, spécialiste de la Résistance, défendait même l’idée que ce film était devenu la clé de voûte d’une "vulgate" de la France collaboratrice, dans le sens où il dépeint une France qui n’aurait été que collaboratrice avec l’occupant nazi. Or, c’est précisément ça le mythe, car ça minimise l’importance de la résistance. […] Ce documentaire sur Le Chagrin et la Pitié n’est donc qu’un exemple, parmi d’autres, qui illustre comment Arte se montre souvent en retard sur le plan historiographique, et aussi, il faut le dire, souvent orienté dans ses productions. »
« Il y a quelques années par exemple, Arte avait produit un documentaire sur Mein Kampf, le livre politique programmatique qu’Adolf Hitler a rédigé en prison. Dedans, il n’y avait aucune intervention d’historien. En revanche, il était dit, en gros, que le génocide des Juifs avait été écrit et programmé dans le livre. Or, bien que l’ouvrage soit en effet antisémite jusqu’au dernier degré, il n’évoque jamais "la solution finale". Dire l’inverse, c’est aller contre cinquante ans de recherche sur la Shoah. Les historiens ont démontré tout au contraire que c’est en réalité une succession de circonstances, et surtout la guerre, qui a conduit les nazis à mettre en place une politique d’extermination de masse des juifs. C’est au fur et à mesure du conflit que ce plan a été mis en place. »
« Un autre exemple : un documentaire qui présentait une filiation directe et nécessaire entre la Shoah et le génocide des Hereros et des Namas en Namibie au début du XXe siècle par les colons allemands. Un lien complètement tiré par les cheveux, des références à des philosophes comme Hannah Arendt sans les comprendre, et donc, du gloubi-boulga pas sérieux d’un point de vue historique… »
« Les historiens ne se mobilisent pas parce qu’ils sont malheureusement occupés à faire autre chose. […] Pour autant, il y a clairement un deux poids deux mesures. Quand il s’agit de dénoncer les approximations d’émissions grand public d’un Stéphane Bern, comme Secrets d’Histoire, il y a du monde. Pour un historien universitaire, critiquer Stéphane Bern est devenu une sorte de passage obligatoire, comme se réclamer d’Hérodote et lire Marc Bloch… […] En revanche, une chaîne comme Arte, considérée comme "intello", bénéficie d’une forme de présomption de légitimité et même de qualité. »
« C’est précisément ce que je conteste. Arte diffuse en réalité un grand nombre de documentaires présentés comme historiques ou scientifiques, qui ne mobilisent pourtant aucun historien dans la réalisation, la production ou même à l’antenne. On arrive même parfois à ce paradoxe, où on voit plus d’universitaires invités dans Secrets d’Histoire que dans certains documentaires d’Arte ! Pour ma part, j’ai plus d’exigences vis-à-vis des productions présentées comme scientifiques que vis-à-vis des émissions de divertissement. »
« Je pense qu’il y a une forme de mépris de classe intellectuel au sujet de l’histoire des rois et des princesses. François Simiand en 1903, déjà, appelait à abattre les trois idoles de la tribu des historiens : l’idole politique, l’idole biographique et l’idole chronologique. Il n’a été que trop suivi à l’université, mais ce sont pourtant bien les thèmes qui continuent de susciter un intérêt de la part du grand public. Les émissions de Stéphane Bern, ce n’est clairement pas l’histoire que les historiens préfèrent et écrivent. »
« En 2013, un ouvrage intitulé Les Historiens de garde (Libertalia) dénonçait les productions de Bern, Ferrand ou Deutsch. Pour ma part, comme évoqué précédemment, je pense qu’il faut distinguer et ne pas tous les mettre dans le même panier. Pour autant, l’ouvrage a raison sur un point : ils livrent une vision de l’histoire plutôt conservatrice, voire réactionnaire pour Ferrand et Deutsch.
Et ce n’est pas un point de vue que les historiens affectionnent particulièrement, car nous sommes convaincus que l’histoire permet d’émanciper. Je ne dirais pas que c’est politique, mais on ne va pas se mentir : il y a évidemment des sensibilités qui entrent en compte dans tout ça. Les historiens sont en majorité plutôt de gauche, là où le public amateur d’histoire serait, sans doute, plutôt de droite… »
« Je me souviens avoir visité une classe de première d’histoire-géographie où l’enseignant, honnête collègue du reste, diffusait un bout de documentaire complètement daté sur le plan historiographique et contraire à l’esprit du programme qu’il devait mettre en œuvre, mais qui était paré de toute la légitimité qu’offrait sa diffusion sur Arte. »
« Les conséquences sont aussi importantes dans le monde des médias, car le documentaire d’histoire est à la croisée de deux mondes, et nombre de journalistes reprennent les documentaires estampillés comme légitimes sans les questionner, car ils ne peuvent se former à l’historiographie. Les journalistes répètent ainsi des bêtises dont on peut retracer l’origine dans un documentaire. Un exemple tout simple, qui concerne un journaliste que j’apprécie et lis particulièrement : Daniel Schneidermann. Récemment, il a publié Cinq têtes coupées. Massacres coloniaux : enquête sur la fabrication de l’oubli (Le Seuil, 2023), un livre qui dénonce les crimes coloniaux français en Afrique. Un essai coup de poing. »
« Il dit partout où on veut bien l’entendre que personne ne parle de son livre ou ne s’y intéresse parce que les massacres coloniaux de la France seraient tabous. Et pourquoi dit-il ça ? Parce que depuis des années, des militants ou pire des historiens malhonnêtes se comportant en entrepreneurs identitaires produisent pour le service public des documentaires – parfois les mêmes depuis 20 ans – qui accréditent cette thèse, selon laquelle le sujet serait tabou et que la France aurait du mal à les regarder en face, etc. Alors que ces massacres sont largement documentés et étudiés par les historiens français depuis une trentaine d’années, sinon plus. »
« Je pense que Schneidermann est l’exemple même du journaliste honnête qui a simplement un train de retard historiographique, à cause des contre-vérités répétées à longueur de temps dans certains documentaires portés sur des chaînes légitimes comme Arte et par certains historiens malhonnêtes, mais médiatiques qui se sont proclamés spécialistes de la colonisation, par exemple, alors qu’ils n’ont rien écrit ou produit à ce sujet depuis 20 ans, et qui ne se sont jamais penchés sur l’histoire des sociétés coloniales. La vulgate du "documentaire historique qui lève un tabou sur un sujet d’histoire" permet de vendre un documentaire. Mais c’est rarement juste sur le plan historiographique… »
Le Chagrin et la Pitié ?
« Arte le présente comme un documentaire qui aurait mis fin au "mythe résistancialiste" de la France gaullienne, c’est-à-dire qu’il aurait permis de rompre avec l’idée selon laquelle les Français auraient été unanimement résistants face à l’occupant nazi. […] Problème : cette interprétation est contestée depuis plus de vingt ans par les historiens, qui remettent non seulement en cause l’importance du Chagrin et la Pitié en question, mais aussi l’existence même de ce "mythe résistancialiste". L’historien Pierre Laborie, spécialiste de la Résistance, défendait même l’idée que ce film était devenu la clé de voûte d’une "vulgate" de la France collaboratrice, dans le sens où il dépeint une France qui n’aurait été que collaboratrice avec l’occupant nazi. Or, c’est précisément ça le mythe, car ça minimise l’importance de la résistance. […] Ce documentaire sur Le Chagrin et la Pitié n’est donc qu’un exemple, parmi d’autres, qui illustre comment Arte se montre souvent en retard sur le plan historiographique, et aussi, il faut le dire, souvent orienté dans ses productions. »
« Il y a quelques années par exemple, Arte avait produit un documentaire sur Mein Kampf, le livre politique programmatique qu’Adolf Hitler a rédigé en prison. Dedans, il n’y avait aucune intervention d’historien. En revanche, il était dit, en gros, que le génocide des Juifs avait été écrit et programmé dans le livre. Or, bien que l’ouvrage soit en effet antisémite jusqu’au dernier degré, il n’évoque jamais "la solution finale". Dire l’inverse, c’est aller contre cinquante ans de recherche sur la Shoah. Les historiens ont démontré tout au contraire que c’est en réalité une succession de circonstances, et surtout la guerre, qui a conduit les nazis à mettre en place une politique d’extermination de masse des juifs. C’est au fur et à mesure du conflit que ce plan a été mis en place. »
« Un autre exemple : un documentaire qui présentait une filiation directe et nécessaire entre la Shoah et le génocide des Hereros et des Namas en Namibie au début du XXe siècle par les colons allemands. Un lien complètement tiré par les cheveux, des références à des philosophes comme Hannah Arendt sans les comprendre, et donc, du gloubi-boulga pas sérieux d’un point de vue historique… »
« Les historiens ne se mobilisent pas parce qu’ils sont malheureusement occupés à faire autre chose. […] Pour autant, il y a clairement un deux poids deux mesures. Quand il s’agit de dénoncer les approximations d’émissions grand public d’un Stéphane Bern, comme Secrets d’Histoire, il y a du monde. Pour un historien universitaire, critiquer Stéphane Bern est devenu une sorte de passage obligatoire, comme se réclamer d’Hérodote et lire Marc Bloch… […] En revanche, une chaîne comme Arte, considérée comme "intello", bénéficie d’une forme de présomption de légitimité et même de qualité. »
« C’est précisément ce que je conteste. Arte diffuse en réalité un grand nombre de documentaires présentés comme historiques ou scientifiques, qui ne mobilisent pourtant aucun historien dans la réalisation, la production ou même à l’antenne. On arrive même parfois à ce paradoxe, où on voit plus d’universitaires invités dans Secrets d’Histoire que dans certains documentaires d’Arte ! Pour ma part, j’ai plus d’exigences vis-à-vis des productions présentées comme scientifiques que vis-à-vis des émissions de divertissement. »
« Je pense qu’il y a une forme de mépris de classe intellectuel au sujet de l’histoire des rois et des princesses. François Simiand en 1903, déjà, appelait à abattre les trois idoles de la tribu des historiens : l’idole politique, l’idole biographique et l’idole chronologique. Il n’a été que trop suivi à l’université, mais ce sont pourtant bien les thèmes qui continuent de susciter un intérêt de la part du grand public. Les émissions de Stéphane Bern, ce n’est clairement pas l’histoire que les historiens préfèrent et écrivent. »
« En 2013, un ouvrage intitulé Les Historiens de garde (Libertalia) dénonçait les productions de Bern, Ferrand ou Deutsch. Pour ma part, comme évoqué précédemment, je pense qu’il faut distinguer et ne pas tous les mettre dans le même panier. Pour autant, l’ouvrage a raison sur un point : ils livrent une vision de l’histoire plutôt conservatrice, voire réactionnaire pour Ferrand et Deutsch.
Et ce n’est pas un point de vue que les historiens affectionnent particulièrement, car nous sommes convaincus que l’histoire permet d’émanciper. Je ne dirais pas que c’est politique, mais on ne va pas se mentir : il y a évidemment des sensibilités qui entrent en compte dans tout ça. Les historiens sont en majorité plutôt de gauche, là où le public amateur d’histoire serait, sans doute, plutôt de droite… »
« Je me souviens avoir visité une classe de première d’histoire-géographie où l’enseignant, honnête collègue du reste, diffusait un bout de documentaire complètement daté sur le plan historiographique et contraire à l’esprit du programme qu’il devait mettre en œuvre, mais qui était paré de toute la légitimité qu’offrait sa diffusion sur Arte. »
« Les conséquences sont aussi importantes dans le monde des médias, car le documentaire d’histoire est à la croisée de deux mondes, et nombre de journalistes reprennent les documentaires estampillés comme légitimes sans les questionner, car ils ne peuvent se former à l’historiographie. Les journalistes répètent ainsi des bêtises dont on peut retracer l’origine dans un documentaire. Un exemple tout simple, qui concerne un journaliste que j’apprécie et lis particulièrement : Daniel Schneidermann. Récemment, il a publié Cinq têtes coupées. Massacres coloniaux : enquête sur la fabrication de l’oubli (Le Seuil, 2023), un livre qui dénonce les crimes coloniaux français en Afrique. Un essai coup de poing. »
« Il dit partout où on veut bien l’entendre que personne ne parle de son livre ou ne s’y intéresse parce que les massacres coloniaux de la France seraient tabous. Et pourquoi dit-il ça ? Parce que depuis des années, des militants ou pire des historiens malhonnêtes se comportant en entrepreneurs identitaires produisent pour le service public des documentaires – parfois les mêmes depuis 20 ans – qui accréditent cette thèse, selon laquelle le sujet serait tabou et que la France aurait du mal à les regarder en face, etc. Alors que ces massacres sont largement documentés et étudiés par les historiens français depuis une trentaine d’années, sinon plus. »
« Je pense que Schneidermann est l’exemple même du journaliste honnête qui a simplement un train de retard historiographique, à cause des contre-vérités répétées à longueur de temps dans certains documentaires portés sur des chaînes légitimes comme Arte et par certains historiens malhonnêtes, mais médiatiques qui se sont proclamés spécialistes de la colonisation, par exemple, alors qu’ils n’ont rien écrit ou produit à ce sujet depuis 20 ans, et qui ne se sont jamais penchés sur l’histoire des sociétés coloniales. La vulgate du "documentaire historique qui lève un tabou sur un sujet d’histoire" permet de vendre un documentaire. Mais c’est rarement juste sur le plan historiographique… »
La réponse de Samuel Fitoussi :
« Le viol est […] perçu comme une affaire de "domination" : si des hommes violent, ce serait pour asseoir la domination du sexe masculin sur le sexe féminin plutôt que, plus banalement, pour avoir un rapport sexuel. Une idée devenue courante dans les mouvements féministes depuis 1975 et la parution du livre de la militante américaine Susan Brownmiller, Against Our Will: Men, Women and Rape. Elle y écrit : "L’homme a découvert que ses organes génitaux pouvaient servir d’arme pour susciter la peur […]. De la préhistoire à nos jours, le viol a joué un rôle essentiel. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un processus conscient d’intimidation par lequel tous les hommes maintiennent toutes les femmes dans un état de peur." Pour combattre les féminicides et les viols, il faudrait donc lutter contre le patriarcat. Déconstruire les stéréotypes, défaire les préjugés, augmenter les subventions à des associations (autoproclamées) féministes, rendre obligatoires les formations contre les biais sexistes inconscients, modifier le rapport des hommes aux femmes. »
« Lorsque, en revanche, on ne superpose pas nos schémas généraux sur le particulier, chaque cas, singulier, n’a en commun que l’usage de la violence par un barbare. La violence faite aux femmes serait une composante (la plus tragique) de la violence dans la société. Plus les habitants d’une société ont recours à la violence (par exemple en braquant des banques) pour parvenir à leurs fins (obtenir de l’argent)… plus ils ont recours à la violence sur des femmes (par exemple en violant) pour parvenir à d’autres fins (obtenir des rapports sexuels). On aboutit ainsi à la conclusion que la solution la plus efficace pour combattre les violences faites aux femmes n’est pas de déconstruire les stéréotypes mais de combattre la violence. C’est plutôt cette hypothèse que les données empiriques semblent confirmer, puisque au sein d’une société, la fréquence des viols est étroitement corrélée au taux de violence. »
« Le nombre de viols par habitant est bien plus faible au Japon – où les rôles sociaux restent genrés – qu’en Occident. Aux États-Unis, les femmes étaient plus en sécurité pendant les années 1950 (avant la libération féministe) que pendant les années 1970 et 1980 (après la libération). »
« Comprendre le phénomène des meurtres de femmes comme la réplique d’un combat du sexe masculin contre le sexe féminin mène à des solutions inefficaces. »
« Le chercheur Steve Stewart-Williams rappelle que chez les humains, les hommes commettent en moyenne 95 % des homicides et représentent 79 % des victimes tandis que chez les chimpanzés – qui ne possèdent pas de culture de masse permettant de propager des stéréotypes de genre ou de conditionner socialement les mâles – les chiffres sont très proches : les mâles commettent 92 % des meurtres et représentent 73 % des victimes. Plutôt que de chercher à modifier les ratios hommes/femmes parmi les auteurs et les victimes, une entreprise qui semble vaine, nous ferions sans doute mieux, pour aider les femmes, de chercher à réduire le dénominateur, c’est-à-dire de combattre la violence. Malheureusement, parce que certaines féministes oublient que les individus sont des individus avant d’être les membres d’une équipe, elles voient un continuum entre les blagues sexistes et les violences faites aux femmes, sans voir de continuum entre les violences en général et les violences faites aux femmes. »
« Le viol est […] perçu comme une affaire de "domination" : si des hommes violent, ce serait pour asseoir la domination du sexe masculin sur le sexe féminin plutôt que, plus banalement, pour avoir un rapport sexuel. Une idée devenue courante dans les mouvements féministes depuis 1975 et la parution du livre de la militante américaine Susan Brownmiller, Against Our Will: Men, Women and Rape. Elle y écrit : "L’homme a découvert que ses organes génitaux pouvaient servir d’arme pour susciter la peur […]. De la préhistoire à nos jours, le viol a joué un rôle essentiel. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un processus conscient d’intimidation par lequel tous les hommes maintiennent toutes les femmes dans un état de peur." Pour combattre les féminicides et les viols, il faudrait donc lutter contre le patriarcat. Déconstruire les stéréotypes, défaire les préjugés, augmenter les subventions à des associations (autoproclamées) féministes, rendre obligatoires les formations contre les biais sexistes inconscients, modifier le rapport des hommes aux femmes. »
« Lorsque, en revanche, on ne superpose pas nos schémas généraux sur le particulier, chaque cas, singulier, n’a en commun que l’usage de la violence par un barbare. La violence faite aux femmes serait une composante (la plus tragique) de la violence dans la société. Plus les habitants d’une société ont recours à la violence (par exemple en braquant des banques) pour parvenir à leurs fins (obtenir de l’argent)… plus ils ont recours à la violence sur des femmes (par exemple en violant) pour parvenir à d’autres fins (obtenir des rapports sexuels). On aboutit ainsi à la conclusion que la solution la plus efficace pour combattre les violences faites aux femmes n’est pas de déconstruire les stéréotypes mais de combattre la violence. C’est plutôt cette hypothèse que les données empiriques semblent confirmer, puisque au sein d’une société, la fréquence des viols est étroitement corrélée au taux de violence. »
« Le nombre de viols par habitant est bien plus faible au Japon – où les rôles sociaux restent genrés – qu’en Occident. Aux États-Unis, les femmes étaient plus en sécurité pendant les années 1950 (avant la libération féministe) que pendant les années 1970 et 1980 (après la libération). »
« Comprendre le phénomène des meurtres de femmes comme la réplique d’un combat du sexe masculin contre le sexe féminin mène à des solutions inefficaces. »
« Le chercheur Steve Stewart-Williams rappelle que chez les humains, les hommes commettent en moyenne 95 % des homicides et représentent 79 % des victimes tandis que chez les chimpanzés – qui ne possèdent pas de culture de masse permettant de propager des stéréotypes de genre ou de conditionner socialement les mâles – les chiffres sont très proches : les mâles commettent 92 % des meurtres et représentent 73 % des victimes. Plutôt que de chercher à modifier les ratios hommes/femmes parmi les auteurs et les victimes, une entreprise qui semble vaine, nous ferions sans doute mieux, pour aider les femmes, de chercher à réduire le dénominateur, c’est-à-dire de combattre la violence. Malheureusement, parce que certaines féministes oublient que les individus sont des individus avant d’être les membres d’une équipe, elles voient un continuum entre les blagues sexistes et les violences faites aux femmes, sans voir de continuum entre les violences en général et les violences faites aux femmes. »
« Outre les maladies qu’elles transmettent, les piqûres angoissent les vaches et perturbent leur système reproductif. […] Confrontée à ce problème épineux, la préfecture de Yamagata, dans le Nord-Est du pays, tente de promouvoir une technique singulière, consistant à déguiser les vaches en zèbres en décolorant leur peau, rapporte le quotidien japonais Asahi Shimbun. La méthode a été créée en 2019 par une équipe de scientifiques du centre de recherche sur l’agriculture de la préfecture d’Aichi (centre du Japon), épaulée par d’autres chercheurs de l’université de Kyoto. […] Résultat, zébrer les vaches a permis de réduire de 70 % le nombre de ces mouvements en comparaison avec les vaches normales, continue le journal. Quant aux éleveurs, l’efficacité du procédé les laisse sans voix. […] Un […] éleveur, cité dans un document produit par les autorités de Yamagata, constate que “les vaches zébrées ne sont pas harcelées par leurs congénères. Elles passent leur vie de façon très tranquille”. […] Ces vaches, appelées shimaushi (“vache avec rayures” en japonais). »
« Aux États-Unis, les clients d’Apple peuvent très facilement faire un diagnostic de leur I-Phone grâce à un logiciel spécifique similaire à celui utilisé en Apple Store. Celui-ci vise les bidouilleurs qui veulent effectuer une réparation sur leur appareil par l’intermédiaire du programme "Self Service Repair". »
« "Nous sommes prudemment optimistes quant à la nouvelle suite de diagnostics d’Apple. Le fait même qu’Apple l’ait conçue est un bon signe, et elle finira par être très utile", affirme Ifixit. »
« Le site note bien quelques bugs, comme lorsque le téléphone embarque une batterie non officielle. Là où on s’attendrait à voir une petite pastille verte ou jaune indiquant son état, l’outil n’affiche qu’une page blanche. Ifixit regrette aussi qu’Apple ne fasse que le minimum imposé par la loi quand elle pourrait aller plus loin. Le programme ne peut diagnostiquer que des I-Phone 12 ou plus alors que la version Apple Store de l’utilitaire fonctionne sur des appareils plus anciens. »
« Le programme de diagnostic d’Apple n’est pas encore disponible en Europe, mais Cupertino a prévu un déploiement sur le Vieux Continent dans l’année. »
« "Nous sommes prudemment optimistes quant à la nouvelle suite de diagnostics d’Apple. Le fait même qu’Apple l’ait conçue est un bon signe, et elle finira par être très utile", affirme Ifixit. »
« Le site note bien quelques bugs, comme lorsque le téléphone embarque une batterie non officielle. Là où on s’attendrait à voir une petite pastille verte ou jaune indiquant son état, l’outil n’affiche qu’une page blanche. Ifixit regrette aussi qu’Apple ne fasse que le minimum imposé par la loi quand elle pourrait aller plus loin. Le programme ne peut diagnostiquer que des I-Phone 12 ou plus alors que la version Apple Store de l’utilitaire fonctionne sur des appareils plus anciens. »
« Le programme de diagnostic d’Apple n’est pas encore disponible en Europe, mais Cupertino a prévu un déploiement sur le Vieux Continent dans l’année. »
« Le 14 mars [2024] au soir, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité en première lecture, une loi visant à lutter contre l’ultra-fast-fashion. Elle prévoit la définition d’une pratique commerciale de collections vestimentaires et d’accessoires à renouvellement très rapide, l’interdiction de la publicité pour les produits et entreprises relevant d’une pratique commerciale de collections à renouvellement très rapide et le renforcement des critères d’éco-modulation en fonction d’un éco-score. C’est ce dernier point qui inquiète les acteurs de l’habillement. »
« "Au départ, le malus devait être appliqué selon des critères de volume. C’est la semaine passée, le 7 mars, quand la proposition de loi a été examinée par la commission du Développement durable que les critères ont été changés", explique Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce. »
« "La méthodologie est trop complexe. Plusieurs critères dépassent le cadre strictement environnemental et sont dénués d’études d’impact ou de bases scientifiques, déplore Yohann Petiot. En plus, la méthodologie s’éloigne sur de très nombreux points du dispositif européen de calcul de l’empreinte environnementale (PEFCR) qui sera lui aussi soumis à une consultation publique à partir du 18 mars prochain par l’Union européenne." Le gouvernement avait promis de la simplification, ce ne sera visiblement pas pour tout de suite. En développant un éco-score différent de celui qui est en cours au niveau européen, il risque de créer une énième usine à gaz administrative. "Le calcul prôné par l’Union européenne se base sur une méthodologie scientifique, rigoureuse, qui a fait l’objet de dix ans de travail pour être mise au point. À l’inverse, les critères qu’a présenté l’Ademe ne se basent pas sur une méthode scientifique mais sur des choix arbitraires. Ils nous ont parlé de "durabilité émotionnelle"", déplore Christophe Girardier, dirigeant de Glimpact, qui accompagne les industriels sur le calcul de leur empreinte environnementale. »
« Pour un même produit, la note pourrait donc être différente en France et dans les autres pays d’Europe. "Certains critères présentés par l’Ademe ne sont pas compatibles avec les exigences européennes. D’un point de vue juridique, si la France met en œuvre son système, la nullité de son décret d’application pourrait être prononcée par les instances européennes", souligne Christophe Girardier. "En plus, on ne voit pas comment la DGCCRF pourrait contrôler en Chine la véracité des éco-scores qu’afficheront les acteurs de l’ultra-fast-fashion. Si la loi qui veut lutter contre ses acteurs se base sur cet éco-score, elle risque de rater sa cible et au final, pénaliser des acteurs français", déplore Yohann Petiot. C’est pourquoi les acteurs se mobilisent. L’Alliance du Commerce, l’Union françaises des Industries mode et habillement (UFIMH) et la Fédération Maille, Lingerie et Balnéaire ont écrit à Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires pour l’alerter. »
« "Au départ, le malus devait être appliqué selon des critères de volume. C’est la semaine passée, le 7 mars, quand la proposition de loi a été examinée par la commission du Développement durable que les critères ont été changés", explique Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce. »
« "La méthodologie est trop complexe. Plusieurs critères dépassent le cadre strictement environnemental et sont dénués d’études d’impact ou de bases scientifiques, déplore Yohann Petiot. En plus, la méthodologie s’éloigne sur de très nombreux points du dispositif européen de calcul de l’empreinte environnementale (PEFCR) qui sera lui aussi soumis à une consultation publique à partir du 18 mars prochain par l’Union européenne." Le gouvernement avait promis de la simplification, ce ne sera visiblement pas pour tout de suite. En développant un éco-score différent de celui qui est en cours au niveau européen, il risque de créer une énième usine à gaz administrative. "Le calcul prôné par l’Union européenne se base sur une méthodologie scientifique, rigoureuse, qui a fait l’objet de dix ans de travail pour être mise au point. À l’inverse, les critères qu’a présenté l’Ademe ne se basent pas sur une méthode scientifique mais sur des choix arbitraires. Ils nous ont parlé de "durabilité émotionnelle"", déplore Christophe Girardier, dirigeant de Glimpact, qui accompagne les industriels sur le calcul de leur empreinte environnementale. »
« Pour un même produit, la note pourrait donc être différente en France et dans les autres pays d’Europe. "Certains critères présentés par l’Ademe ne sont pas compatibles avec les exigences européennes. D’un point de vue juridique, si la France met en œuvre son système, la nullité de son décret d’application pourrait être prononcée par les instances européennes", souligne Christophe Girardier. "En plus, on ne voit pas comment la DGCCRF pourrait contrôler en Chine la véracité des éco-scores qu’afficheront les acteurs de l’ultra-fast-fashion. Si la loi qui veut lutter contre ses acteurs se base sur cet éco-score, elle risque de rater sa cible et au final, pénaliser des acteurs français", déplore Yohann Petiot. C’est pourquoi les acteurs se mobilisent. L’Alliance du Commerce, l’Union françaises des Industries mode et habillement (UFIMH) et la Fédération Maille, Lingerie et Balnéaire ont écrit à Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires pour l’alerter. »
« Dans le cadre du projet de loi de lutte contre les dérives sectaires […], les députés ont voté un amendement privant d’avantages fiscaux les organisations condamnées pour abus de faiblesse, ainsi que pour provocation à l’abstention de soins. En clair, ces associations ne pourront plus délivrer de reçus fiscaux à leurs donateurs. Autant dire que c’est l’asphyxie financière qui les guette, tant la générosité des Français est conditionnée au reçu fiscal. […] Ce mouvement de musellement de la société civile est très inquiétant, car réalisé à bas bruit, dans un consensus des élus. Ceux-ci trouvent finalement que l’outil de l’asphyxie financière est bien pratique pour intimider ceux qui sortent d’un cadre dit "républicain", qu’ils fixent en fonction de leurs propres opinions, ou au gré des faits divers qui font la Une des médias. »
« Président du conseil d’administration de Renault Group, Jean-Dominique Senard était interrogé par la commission des affaires économiques du Sénat sur la stratégie du constructeur en matière d’électrification. […] "La décision a été prise avec un niveau d’analyse d’impact proche de pas grand-chose. J’espère ne choquer personne en disant qu’elle n’a pas été faite. J’en veux pour preuve qu’une fois la décision prise tout le monde a découvert, ou a fait mine de découvrir, que nous avions un énorme sujet autour de la question des ressources nécessaires pour alimenter les usines de batteries que nous sommes en train de mettre en place en France et que l’Europe était dépourvue d’accès significatif aux mines nécessaires à la fabrication de batteries", a lâché le président [de Renault]. Lui veut que les constructeurs soient préparés à toutes les possibilités. La Chine, par exemple, pourrait ainsi décider de restreindre l’accès au graphite, dont elle détient le quasi-monopole et qui est crucial pour fabriquer les batteries. »
Certes, dans le cas présent, cela fait les affaires d’un "constructeur-carrossier" français. Mais quel gâchis, une fois de plus !
« Cette conversion permettra aux professionnels de récupérer le montant de la TVA, chose qui leur était interdite sur une voiture électrique particulière (sauf pour les chauffeurs). Et ce Model Y utilitaire converti par Gruau sera plus cher de "plusieurs milliers d'euros" par rapport à la version cinq places. »
« Cette conversion permettra aux professionnels de récupérer le montant de la TVA, chose qui leur était interdite sur une voiture électrique particulière (sauf pour les chauffeurs). Et ce Model Y utilitaire converti par Gruau sera plus cher de "plusieurs milliers d'euros" par rapport à la version cinq places. »
Jean-Marc Daniel sur France Inter le 24 octobre 2023 : « Le gros problème, c’est le déficit extérieur. […] La France vit au dessus de ses moyens. […] Pour financer tout ça, nous sommes obligés de nous vendre. […] Comme on ne vend pas assez à l’étranger pour compenser nos importations, on vend notre patrimoine. Nous sommes le pays au monde où l’immobilier est le plus détenu par des étrangers. […] Dont la dette publique est détenue par des étrangers. […] Où la bourse est détenue par des étrangers. Et donc, concrètement, au nom de notre pouvoir d’achat, nous générons sur la génération d’après des besoins, des nécessités… Il va falloir rémunérer sous forme de loyers cet immobilier qui est détenu par des étrangers, sous forme d’intérêts cette dette publique qui est détenue par des étrangers. […] La conséquence de ça, c’est que notre pouvoir d’achat actuel est construit sur la baisse du pouvoir d’achat de la génération d’après. »
« C’est dorénavant un réflexe pour l’automobiliste appelé à circuler dans les régions de France où les routes connaissent la neige et le verglas. À compter du 1er novembre et jusqu’au 31 mars de chaque année, obligation lui est faite de chausser quatre pneumatiques "hiver" ou "quatre saisons" arborant le marquage 3PMSF. […] Les "dispositifs antidérapants amovibles" de type chaînes et chaussettes à neige sont les seuls équipements alternatifs autorisés sur les routes concernées. »
« En vigueur depuis le 1er novembre 2021 […], l’obligation d’un tel équipement hivernal concerne la quasi-totalité des véhicules en circulation. […] Mais cette année encore et pour la seconde année consécutive, l’État accorde sa mansuétude : aucun automobiliste ne sera verbalisé puisque le décret relatif aux sanctions n’a pas été publié. »
« Pas de PV, c’est bien. Mais le montant de l’amende n’est rien, en comparaison des conséquences pécuniaires d’un accident. Dominique Stempfel, président du Syndicat des Professionnels du Pneu rapporte que "des compagnies d’assurances ont alerté sur les risques de déchéance de l’assurance" qui menacent les automobilistes qui négligent de s’équiper et de se conformer à la loi Montagne. Dit en termes clairs, l’assureur pourrait se défausser et refuser d’indemniser l’automobiliste qui cause un accident ou contribue à sa gravité de par sa négligence à monter l’un ou l’autre des "dispositifs antidérapants obligatoires". »
« Beaucoup d’automobilistes s’exposent ainsi, sans le savoir, à de lourdes conséquences financières. […] "Sans assurance, le conducteur devra rembourser au Fonds de Garantie des Victimes les indemnités versées aux victimes – parfois durant des années voire à vie", rappelle inlassablement Julien Rencki, directeur général du FGAO. »
« En vigueur depuis le 1er novembre 2021 […], l’obligation d’un tel équipement hivernal concerne la quasi-totalité des véhicules en circulation. […] Mais cette année encore et pour la seconde année consécutive, l’État accorde sa mansuétude : aucun automobiliste ne sera verbalisé puisque le décret relatif aux sanctions n’a pas été publié. »
« Pas de PV, c’est bien. Mais le montant de l’amende n’est rien, en comparaison des conséquences pécuniaires d’un accident. Dominique Stempfel, président du Syndicat des Professionnels du Pneu rapporte que "des compagnies d’assurances ont alerté sur les risques de déchéance de l’assurance" qui menacent les automobilistes qui négligent de s’équiper et de se conformer à la loi Montagne. Dit en termes clairs, l’assureur pourrait se défausser et refuser d’indemniser l’automobiliste qui cause un accident ou contribue à sa gravité de par sa négligence à monter l’un ou l’autre des "dispositifs antidérapants obligatoires". »
« Beaucoup d’automobilistes s’exposent ainsi, sans le savoir, à de lourdes conséquences financières. […] "Sans assurance, le conducteur devra rembourser au Fonds de Garantie des Victimes les indemnités versées aux victimes – parfois durant des années voire à vie", rappelle inlassablement Julien Rencki, directeur général du FGAO. »
« La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est allée de concert, vendredi [14 octobre 2023], avec la présidente du Parlement européen R. Metsola, en Israël afin de délivrer un message de solidarité. Intention louable a priori et qui parait cohérente avec les intérêts européens. Mais qui parait en totale contradiction avec la répartition des compétences en matière de politique étrangère et de sécurité commune au sein de l'Union européenne, comme avec le principe de coopération loyale entre institutions, et surtout avec la position européenne sur le conflit Israël-Hamas. »
« Avant toute chose, il faut rappeler que la situation en Israël après l'attaque terroriste du Hamas et la réplique enclenchée est clairement celle d'un conflit armé (la déclaration de l'état de guerre au niveau israélien est sans ambiguïté). Cela a une conséquence au niveau européen : toute position sur ce conflit ressort de la politique extérieure et de sécurité commune (PESC) exclusivement, et non de l'action extérieure européenne au sens plus large. »
« Or, si la présidente de la Commission européenne a le pouvoir de s'exprimer sur tous les champs de la politique européenne (y compris l'action extérieure), les questions de PESC constituent une exception claire et précise, comme le stipule bien le traité sur l'UE dans ses articles 21 et suivants. Nous ne sommes pas ici dans une politique communautaire classique, mais dans une politique mêlant de façon assez subtile compétences nationales et européennes, où la présidente de la Commission européenne a peu de pouvoirs. »
« Le soin de définir la politique étrangère appartient en effet au Conseil européen, au niveau stratégique – intérêts stratégiques de l'Union (et) orientations générales –, et au Conseil de l'UE (ministres) au niveau politique – décisions nécessaires et politique –, ainsi qu'au Haut représentant de l'UE chargé à la fois d'initier ses politiques (avec les États membres), de veiller à leur application, comme à leur bonne cohérence. C'est-à-dire de fait aux États membres. En attestent les articles 18 et 26 notamment du traité. Aucun rôle n'est dévolu spécifiquement à la Commission européenne en tant que telle. »
« La représentation extérieure de l'Union est dévolue à la fois au président du Conseil européen et au Haut représentant. Les traités sont aussi très clairs sur ce point (articles 15 et 18). Il est même interdit à la Commission européenne "d'assure(r) la représentation extérieure de l'Union", dans le domaine de la "politique étrangère et de sécurité commune" (alors qu'elle a sa compétence dans les autres domaines). C'est écrit noir sur blanc à l'article 17 du traité. »
« Au sein de la Commission européenne, ce n'est pas la présidente de la Commission qui a le soin de coordonner cette politique étrangère et de sécurité commune, c'est le Haut représentant de l'UE. Un principe acquis depuis l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne en 2009. Principe inscrit noir sur blanc dans le traité : le Haut représentant "veille à la cohérence de l'action extérieure de l'Union. Il est chargé, au sein de la Commission, des responsabilités qui incombent à cette dernière dans le domaine des relations extérieures et de la coordination des autres aspects de l'action extérieure de l'Union." »
« De plus, la présidente de la Commission européenne n'a reçu apparemment aucun mandat des instances européennes dotées du pouvoir de définir la politique étrangère (Conseil européen, Conseil de l'UE, Haut représentant de l'UE). […] Celles-ci n'ont été informées que "par la presse ou par des rumeurs internes", selon nos informations. Ce qui contrevient au minimum à la nécessaire "coopération loyale" entre les institutions. »
« Mais surtout cette visite s'accompagne d'un message délivré aux autorités israéliennes qui ne correspond absolument pas à la position européenne. Lors de la visite au Premier ministre Benjamin Netanyahu, la présidente de la Commission européenne lance : "Face à cette tragédie indescriptible, il n’y a qu’une seule réponse possible : l’Europe se tient aux côtés d’Israël. Et Israël a le droit de se défendre." Et rien d'autre. […] Un message très court, limpide, ferme, efficace, mais qui contrevient nettement à la position européenne. Position beaucoup plus subtile comprenant un ensemble d'éléments, mêlant la condamnation de l'attaque terroriste et le droit à la défense d'Israël, au nécessaire respect du droit international et de la protection des populations civiles. »
« Ce message […] a provoqué une dissension comme l'Europe en avait peu connu en temps de crise (et de guerre), suscitant un étonnement (pour ne pas dire le courroux) du côté du président du Conseil européen, du Haut représentant, de quelques commissaires, mais aussi de certains États membres (Espagne, Irlande, France, etc). Il a surtout provoqué chez plusieurs partenaires (arabes notamment) étonnement, voire émoi, exprimé dans différents entretiens avec d'autres responsables européens. »
« Avant toute chose, il faut rappeler que la situation en Israël après l'attaque terroriste du Hamas et la réplique enclenchée est clairement celle d'un conflit armé (la déclaration de l'état de guerre au niveau israélien est sans ambiguïté). Cela a une conséquence au niveau européen : toute position sur ce conflit ressort de la politique extérieure et de sécurité commune (PESC) exclusivement, et non de l'action extérieure européenne au sens plus large. »
« Or, si la présidente de la Commission européenne a le pouvoir de s'exprimer sur tous les champs de la politique européenne (y compris l'action extérieure), les questions de PESC constituent une exception claire et précise, comme le stipule bien le traité sur l'UE dans ses articles 21 et suivants. Nous ne sommes pas ici dans une politique communautaire classique, mais dans une politique mêlant de façon assez subtile compétences nationales et européennes, où la présidente de la Commission européenne a peu de pouvoirs. »
« Le soin de définir la politique étrangère appartient en effet au Conseil européen, au niveau stratégique – intérêts stratégiques de l'Union (et) orientations générales –, et au Conseil de l'UE (ministres) au niveau politique – décisions nécessaires et politique –, ainsi qu'au Haut représentant de l'UE chargé à la fois d'initier ses politiques (avec les États membres), de veiller à leur application, comme à leur bonne cohérence. C'est-à-dire de fait aux États membres. En attestent les articles 18 et 26 notamment du traité. Aucun rôle n'est dévolu spécifiquement à la Commission européenne en tant que telle. »
« La représentation extérieure de l'Union est dévolue à la fois au président du Conseil européen et au Haut représentant. Les traités sont aussi très clairs sur ce point (articles 15 et 18). Il est même interdit à la Commission européenne "d'assure(r) la représentation extérieure de l'Union", dans le domaine de la "politique étrangère et de sécurité commune" (alors qu'elle a sa compétence dans les autres domaines). C'est écrit noir sur blanc à l'article 17 du traité. »
« Au sein de la Commission européenne, ce n'est pas la présidente de la Commission qui a le soin de coordonner cette politique étrangère et de sécurité commune, c'est le Haut représentant de l'UE. Un principe acquis depuis l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne en 2009. Principe inscrit noir sur blanc dans le traité : le Haut représentant "veille à la cohérence de l'action extérieure de l'Union. Il est chargé, au sein de la Commission, des responsabilités qui incombent à cette dernière dans le domaine des relations extérieures et de la coordination des autres aspects de l'action extérieure de l'Union." »
« De plus, la présidente de la Commission européenne n'a reçu apparemment aucun mandat des instances européennes dotées du pouvoir de définir la politique étrangère (Conseil européen, Conseil de l'UE, Haut représentant de l'UE). […] Celles-ci n'ont été informées que "par la presse ou par des rumeurs internes", selon nos informations. Ce qui contrevient au minimum à la nécessaire "coopération loyale" entre les institutions. »
« Mais surtout cette visite s'accompagne d'un message délivré aux autorités israéliennes qui ne correspond absolument pas à la position européenne. Lors de la visite au Premier ministre Benjamin Netanyahu, la présidente de la Commission européenne lance : "Face à cette tragédie indescriptible, il n’y a qu’une seule réponse possible : l’Europe se tient aux côtés d’Israël. Et Israël a le droit de se défendre." Et rien d'autre. […] Un message très court, limpide, ferme, efficace, mais qui contrevient nettement à la position européenne. Position beaucoup plus subtile comprenant un ensemble d'éléments, mêlant la condamnation de l'attaque terroriste et le droit à la défense d'Israël, au nécessaire respect du droit international et de la protection des populations civiles. »
« Ce message […] a provoqué une dissension comme l'Europe en avait peu connu en temps de crise (et de guerre), suscitant un étonnement (pour ne pas dire le courroux) du côté du président du Conseil européen, du Haut représentant, de quelques commissaires, mais aussi de certains États membres (Espagne, Irlande, France, etc). Il a surtout provoqué chez plusieurs partenaires (arabes notamment) étonnement, voire émoi, exprimé dans différents entretiens avec d'autres responsables européens. »
Réaction positive de Bernard Jullien fin septembre : « Le nouveau bonus écologique dont vont bénéficier les véhicules électriques qui auront contracté avant d’être mis sur la route une empreinte carbone suffisamment basse a donné lieu à des commentaires qui en soulignent volontiers la complexité. Si l’on considère que cette complexité respecte celle du dossier à traiter, on peut invalider assez largement cette critique. Il reste alors un texte novateur, produit dans des délais record, au terme d’un vrai processus de concertation par une administration compétente et entreprenante. Dans un contexte où la transition à gérer va être affaire de compromis entre des intérêts et arguments défendus par des parties prenantes ayant voix au chapitre plus nombreuses et dissonantes que par le passé, c’est surtout le besoin d’une administration et de fonctionnaires forts et compétents et la capacité de notre pays à le satisfaire qui auraient mérité d’être soulignés. »
« Par un décret publié le 19 septembre 2023, le Gouvernement a déterminé de nouvelles conditions d’attribution du bonus écologique pour l’achat de voitures neuves électriques. Le nouveau barème entrera en vigueur le 15 décembre 2023, date à laquelle sera publiée une première liste des modèles éligibles. Les constructeurs ont commencé depuis le 10 octobre 2023 à déposer auprès de l’Ademe, l’agence environnementale du Gouvernement, un lourd dossier comprenant les informations et les pièces justificatives nécessaires au calcul d’un score environnemental. […] Les matériaux utilisés dans la fabrication, le lieu du site d’assemblage du véhicule et de production des batteries, le transport… sont autant de critères désormais pris en compte pour mesurer l’empreinte carbone d’une automobile électrique, et donc déterminer son score. »
« Mais selon Patrice Mihailov, avocat spécialisé en droit de la consommation, cette "transparence" imposée aux constructeurs automobiles pour définir l’éligibilité des voitures au bonus se heurte à un "risque de violation du secret des affaires". Et d’expliquer : "Le constructeur est conduit à fournir à une agence gouvernementale le détail de son écosystème productif, jusqu'à devoir même la renseigner sur le contenu de contrats passés avec ses partenaires. Ces informations sont confidentielles et bénéficient de la protection réservée au secret des affaires." »
« Les constructeurs sont notamment tenus de communiquer le nom et l’adresse de l'ensemble des sites de production de leurs fournisseurs et partenaires, les volumes fabriqués et la date de leur livraison. Ils doivent également fournir "la présentation du schéma logistique complet […] mis en place au cours des deux dernières années et prévu pour les deux prochaines années pour l’acheminement du véhicule de référence. Cela comprend les contrats mis en place avec chacun des transporteurs, décrivant les implantations logistiques et les processus opérationnels mis en œuvre pour les différentes phases de transport et d’entreposage." »
« Dans son analyse, Patrice Mihailov rappelle que l'État français est actionnaire direct de Renault à hauteur de 15 % et indirect de Stellantis (par l'intermédiaire de BPI France, à hauteur de 6 %). Et de soulever : "En ce qu'il emporte la divulgation des secrets industriels des concurrents des constructeurs français, le dispositif mis en œuvre par le Gouvernement est de nature à susciter l’inquiétude." Certaines marques automobiles, dont les ventes de voitures électriques restent confidentielles, pourraient dès lors préférer faire l’impasse sur le bonus écologique plutôt que communiquer les informations réclamées par l’Ademe. »
« "Nous verrons dans les semaines qui viennent si tout le monde consent à la divulgation de ses secrets industriels et si la règle ne suscite aucune contestation", poursuit Patrice Mihailov. Qui conclut : "Ce sont les concurrents des constructeurs français qui sont visés par ce nouveau dispositif. Et je n’imagine pas un seul industriel en dehors du secteur automobile qui accepterait de divulguer l’identité de tous ses fournisseurs et de communiquer la liste des produits achetés, ainsi que les volumes. Imaginez deux constructeurs qui sont en concurrence auprès d'un même équipementier sous tension…" »
« Mais selon Patrice Mihailov, avocat spécialisé en droit de la consommation, cette "transparence" imposée aux constructeurs automobiles pour définir l’éligibilité des voitures au bonus se heurte à un "risque de violation du secret des affaires". Et d’expliquer : "Le constructeur est conduit à fournir à une agence gouvernementale le détail de son écosystème productif, jusqu'à devoir même la renseigner sur le contenu de contrats passés avec ses partenaires. Ces informations sont confidentielles et bénéficient de la protection réservée au secret des affaires." »
« Les constructeurs sont notamment tenus de communiquer le nom et l’adresse de l'ensemble des sites de production de leurs fournisseurs et partenaires, les volumes fabriqués et la date de leur livraison. Ils doivent également fournir "la présentation du schéma logistique complet […] mis en place au cours des deux dernières années et prévu pour les deux prochaines années pour l’acheminement du véhicule de référence. Cela comprend les contrats mis en place avec chacun des transporteurs, décrivant les implantations logistiques et les processus opérationnels mis en œuvre pour les différentes phases de transport et d’entreposage." »
« Dans son analyse, Patrice Mihailov rappelle que l'État français est actionnaire direct de Renault à hauteur de 15 % et indirect de Stellantis (par l'intermédiaire de BPI France, à hauteur de 6 %). Et de soulever : "En ce qu'il emporte la divulgation des secrets industriels des concurrents des constructeurs français, le dispositif mis en œuvre par le Gouvernement est de nature à susciter l’inquiétude." Certaines marques automobiles, dont les ventes de voitures électriques restent confidentielles, pourraient dès lors préférer faire l’impasse sur le bonus écologique plutôt que communiquer les informations réclamées par l’Ademe. »
« "Nous verrons dans les semaines qui viennent si tout le monde consent à la divulgation de ses secrets industriels et si la règle ne suscite aucune contestation", poursuit Patrice Mihailov. Qui conclut : "Ce sont les concurrents des constructeurs français qui sont visés par ce nouveau dispositif. Et je n’imagine pas un seul industriel en dehors du secteur automobile qui accepterait de divulguer l’identité de tous ses fournisseurs et de communiquer la liste des produits achetés, ainsi que les volumes. Imaginez deux constructeurs qui sont en concurrence auprès d'un même équipementier sous tension…" »
« Ciblant dans un premier temps les poids lourds et les véhicules de chantier, la jeune société auxerroise Retrofit Hydrogène travaille sur une conversion à des véhicules lourds, non pas en adoptant une architecture électrique à pile à combustible, mais en adaptant le bloc thermique d’origine. Ce qui en ferait une solution bien plus supportable financièrement. C’est ce qu’ont expliqué lundi 25 septembre 2023 David Mourre et Jacques Bouvy, respectivement président et directeur technique de RH2. »
« Les utilitaires légers et les voitures particulières n’intéressent pas aujourd’hui RH2 qui envisage plutôt pour eux une architecture électrique à pile à combustible. Ils imaginent en revanche une solution comme la leur sur de gros moteurs, comme ceux des bateaux, des locomotives, des groupes électrogènes, des camions, et des engins de construction. Ce sont ces deux dernières catégories qui sont aujourd’hui ciblées par l’entreprise auxerroise, avec une ouverture aux autocars et autobus si des demandes pour ces véhicules lui étaient formulées. »
« Pour répondre à la question "Est-il possible de convertir à l’hydrogène un moteur diesel ?", les dirigeants de RH2 ont identifié toute une liste de petits problèmes qu’ils ont décidé de résoudre petit à petit, les uns derrière les autres. Jusqu’à finalement parvenir à mettre au point une solution viable, qui s’approche de la commercialisation. »
« Permettant très vraisemblablement de décrocher le Crit’Air 1, la solution mise au point par RH2 repose sur des injections directes d’hydrogène et d’eau brumisée dans la culasse. Une importante étude thermodynamique a été menée pour parvenir aux meilleurs scénarios tout en conservant la mécanique d’origine, y compris les chemises et les pistons. À la clé, un rétrofit au coût serré. Ce qui n’aurait pas été possible avec une injection indirecte où l’hydrogène aurait été en contact pendant deux temps sur quatre avec les pièces, les fragilisant en s’y immisçant, jusqu’à la casse. Des tests sur la durée devraient confirmer la possibilité de faire fonctionner le moteur avec le chemisage d’origine. »
Si la culasse d’origine est conservée, elle est toutefois modifiée. Ainsi par l’ajout de bougies d’allumage et d’injecteurs spécifiques à 30 bars placés sur une rampe commune. Selon les deux intervenants, la transformation sera accessible "aux mécaniciens des ateliers de maintenance des transporteurs habitués à déculasser. Elle pourra être réalisée en une semaine par une équipe de trois personnes". À défaut, RH2 prévoit d’ouvrir son propre garage, mais aussi et surtout l’installation du kit par les établissements aujourd’hui spécialisés dans la maintenance des poids lourds. Dans l’ensemble qui sera fourni, les bougies et le calculateur ajoutés ne pèsent pas trop sur les tarifs. »
« Les deux éléments les plus coûteux sont les réservoirs et les injecteurs : "En 2016, il n’existait pas d’injecteurs à hydrogène. Ceux habituellement utilisés pour le gaz ne pouvaient pas convenir à cause des fuites dues à la petite taille des molécules H2. Il nous a fallu les concevoir et les faire réaliser, ce qui nous a pris un an et demi." Actuellement, le rendement atteint par Retrofit Hydrogène est de 40 %, avec l’objectif de l’inscrire très vite dans l’intervalle 46-49 %, et peut être même au-delà. A comparer aux 41-45 % des moteurs diesel et à celui des piles à combustible, crédité de 55 %, mais qui peut s’écrouler à 35 % en pleine charge. »
« Le procédé retenu par RH2 impose de prévoir des réservoirs pour l’hydrogène mais aussi pour l’eau, avec un nombre qui dépendra de l’autonomie souhaitée : « Il est possible d’installer jusqu’à 5 réservoirs derrière la cabine du conducteur, et 2 à la place de ceux de gazole ». Le poids total pourrait alors atteindre les 900 kg. Ce que le châssis supporte déjà avec les deux réservoirs pleins de carburant. L’hydrogène pourra y être stocké à 350 ou 700 bars, selon les distributeurs à disposition. […] Dans un second temps, l’entreprise pourrait se tourner vers l’hydrogène liquide qui gagne actuellement en maturation. »
« En septembre 2024, Retrofit Hydrogène a programmé sa réalisation des kits de rétrofit, avec un démarrage des productions en série au cours de l’année suivante. D’ici là, les dirigeants espèrent que des transporteurs et autres professionnels intéressés se manifesteront afin de faire baisser les coûts le plus rapidement possible. »
« Les utilitaires légers et les voitures particulières n’intéressent pas aujourd’hui RH2 qui envisage plutôt pour eux une architecture électrique à pile à combustible. Ils imaginent en revanche une solution comme la leur sur de gros moteurs, comme ceux des bateaux, des locomotives, des groupes électrogènes, des camions, et des engins de construction. Ce sont ces deux dernières catégories qui sont aujourd’hui ciblées par l’entreprise auxerroise, avec une ouverture aux autocars et autobus si des demandes pour ces véhicules lui étaient formulées. »
« Pour répondre à la question "Est-il possible de convertir à l’hydrogène un moteur diesel ?", les dirigeants de RH2 ont identifié toute une liste de petits problèmes qu’ils ont décidé de résoudre petit à petit, les uns derrière les autres. Jusqu’à finalement parvenir à mettre au point une solution viable, qui s’approche de la commercialisation. »
« Permettant très vraisemblablement de décrocher le Crit’Air 1, la solution mise au point par RH2 repose sur des injections directes d’hydrogène et d’eau brumisée dans la culasse. Une importante étude thermodynamique a été menée pour parvenir aux meilleurs scénarios tout en conservant la mécanique d’origine, y compris les chemises et les pistons. À la clé, un rétrofit au coût serré. Ce qui n’aurait pas été possible avec une injection indirecte où l’hydrogène aurait été en contact pendant deux temps sur quatre avec les pièces, les fragilisant en s’y immisçant, jusqu’à la casse. Des tests sur la durée devraient confirmer la possibilité de faire fonctionner le moteur avec le chemisage d’origine. »
Si la culasse d’origine est conservée, elle est toutefois modifiée. Ainsi par l’ajout de bougies d’allumage et d’injecteurs spécifiques à 30 bars placés sur une rampe commune. Selon les deux intervenants, la transformation sera accessible "aux mécaniciens des ateliers de maintenance des transporteurs habitués à déculasser. Elle pourra être réalisée en une semaine par une équipe de trois personnes". À défaut, RH2 prévoit d’ouvrir son propre garage, mais aussi et surtout l’installation du kit par les établissements aujourd’hui spécialisés dans la maintenance des poids lourds. Dans l’ensemble qui sera fourni, les bougies et le calculateur ajoutés ne pèsent pas trop sur les tarifs. »
« Les deux éléments les plus coûteux sont les réservoirs et les injecteurs : "En 2016, il n’existait pas d’injecteurs à hydrogène. Ceux habituellement utilisés pour le gaz ne pouvaient pas convenir à cause des fuites dues à la petite taille des molécules H2. Il nous a fallu les concevoir et les faire réaliser, ce qui nous a pris un an et demi." Actuellement, le rendement atteint par Retrofit Hydrogène est de 40 %, avec l’objectif de l’inscrire très vite dans l’intervalle 46-49 %, et peut être même au-delà. A comparer aux 41-45 % des moteurs diesel et à celui des piles à combustible, crédité de 55 %, mais qui peut s’écrouler à 35 % en pleine charge. »
« Le procédé retenu par RH2 impose de prévoir des réservoirs pour l’hydrogène mais aussi pour l’eau, avec un nombre qui dépendra de l’autonomie souhaitée : « Il est possible d’installer jusqu’à 5 réservoirs derrière la cabine du conducteur, et 2 à la place de ceux de gazole ». Le poids total pourrait alors atteindre les 900 kg. Ce que le châssis supporte déjà avec les deux réservoirs pleins de carburant. L’hydrogène pourra y être stocké à 350 ou 700 bars, selon les distributeurs à disposition. […] Dans un second temps, l’entreprise pourrait se tourner vers l’hydrogène liquide qui gagne actuellement en maturation. »
« En septembre 2024, Retrofit Hydrogène a programmé sa réalisation des kits de rétrofit, avec un démarrage des productions en série au cours de l’année suivante. D’ici là, les dirigeants espèrent que des transporteurs et autres professionnels intéressés se manifesteront afin de faire baisser les coûts le plus rapidement possible. »
« Selon des données communiquées par Mobilians, complétées par L'argus, 36,5 % des voitures électriques immatriculées en France à fin septembre 2023 sont produites dans des usines chinoises. Les marques Tesla, Dacia et MG Motor représentent le gros des volumes. […] Sur les 204 617 voitures neuves électriques immatriculées à fin septembre en France (données NGC-Data), 74 796 ont été fabriquées dans des usines chinoises, soit une part de 36,5 %. Celle-ci s’élevait à 28,9 % sur l’ensemble de l’exercice 2022 (58 617 unités). »
« L’ordonnance de référé du 11 août 2023 du tribunal judiciaire de Paris vient préciser, de manière très motivée, le cadre dans lequel les hébergeurs doivent communiquer les données d’identification qu’ils détiennent. […] Dans cette affaire, une cadre d’une société avait été la cible depuis plus d’un an de messages s’en prenant à sa personne ou à son apparence physique, publiés sous pseudonyme, sur son compte professionnel LinkedIn, en mode public, en commentaire de ses publications, ou en mode privé. Elle avait donc sollicité le tribunal pour qu’il ordonne à LinkedIn de livrer les données permettant d’identifier les titulaires des comptes à l’origine de ces messages. […] Après analyse des douze messages malveillants envers une personne en un an, le tribunal a estimé que ces éléments étaient crédibles et démontraient que le litige potentiel n’était manifestement pas voué à l’échec. »
« A l’occasion du Japan Mobility Show 2023, organisé à Tokyo à la fin du mois d’octobre, Suzuki présentera en première mondiale un scooter à moteur hydrogène. Basé sur le Suzuki Burgman 400 ABS, le modèle est présenté comme un démonstrateur. Pour l’heure, les informations communiquées par le constructeur sont succinctes. On sait néanmoins que le véhicule sera équipé d’un ou plusieurs réservoirs 700 bars et d’un moteur à combustion à hydrogène probablement issu des travaux du projet HySE mené en collaboration avec Yamaha, Honda et Kawasaki. Ce n’est pas la première fois que le Burgman passe à l’hydrogène. Il y a quelques années, le modèle avait déjà été présenté dans une déclinaison à pile à combustible. »
Les chiffres Nielsen IQ cités par Olivier Dauvers :
« Sur la foi de huit cas de produits récemment concernés, l’opération est en moyenne positive si l’on s’en tient au seul CA : + 3 %. En apparence, c’est donc clairement une bonne affaire : nette amélioration de la marge industrielle (puisque c’était le but premier) sans perte de CA au code. Voilà pour le côté pile. »
« Côté face, + 3 % reste une progression symbolique pour des articles dont le prix au kilo a progressé… de plus de 30 %. Et pour cause, aussi bien les enseignes que les clients ont sanctionné assez violemment la perte de compétitivité de l’offre : diffusion en baisse de 34 % pour les premiers et VMH [ventes moyennes hebdomadaires] en recul de 18 % pour les seconds. Sans parler du risque, non chiffrable, d’image en général et de vindicte en particulier, dans un contexte pour le moins éruptif. Car la shrinkflation reste vécue comme une arnaque aux yeux du consommateur. »
« Sur la foi de huit cas de produits récemment concernés, l’opération est en moyenne positive si l’on s’en tient au seul CA : + 3 %. En apparence, c’est donc clairement une bonne affaire : nette amélioration de la marge industrielle (puisque c’était le but premier) sans perte de CA au code. Voilà pour le côté pile. »
« Côté face, + 3 % reste une progression symbolique pour des articles dont le prix au kilo a progressé… de plus de 30 %. Et pour cause, aussi bien les enseignes que les clients ont sanctionné assez violemment la perte de compétitivité de l’offre : diffusion en baisse de 34 % pour les premiers et VMH [ventes moyennes hebdomadaires] en recul de 18 % pour les seconds. Sans parler du risque, non chiffrable, d’image en général et de vindicte en particulier, dans un contexte pour le moins éruptif. Car la shrinkflation reste vécue comme une arnaque aux yeux du consommateur. »
« "Pourquoi ce combat est le premier de mes combats ? Je le vis comme le déni absolu de la France", souligne Jean-Michel Apathie. "Je suis Basque. Nous n’avons pas été concernés par la guerre d’Algérie, je n’ai pas de famille pied-noir. Je ne suis rattaché à rien, par amitié personnelle, dans cette histoire", souligne le journaliste, interrogé par téléphone. »
« "Entre 1840 et 1870, durant la colonisation algérienne, il y a eu des centaines d’Oradour-sur-Glane, une période de conquête d’une sauvagerie incroyable. L’armée française tue tout le monde dans les villages", ajoute Jean-Michel Apathie. "Je pense que c’est l’erreur la plus importante qu’aient faite les dirigeants français. Et ce n’est pas un problème d’histoire, mais un problème d’espace public aujourd’hui. Tout le monde est d’accord pour dire que Bugeaud était un salaud. La question est à qui faisons-nous l’honneur de notre mémoire. En France, il n’y a pas de rue Pétain, ça n’existe pas, mais il y a encore des rues Bugeaud, et des maternelles Lamoricière, son adjoint. C’est comme si en Allemagne, on avait des écoles Rudolf Hess." »
D’une part, non, ce n’est pas pareil. Et d’autre part, il y a des rue Lénine, le nom de Louis-Marie Turreau figure sous l’Arc de Triomphe… Que Jean-Michel Apathie dirige contre Bugeaud « le premier » de ses combats en dit long sur son rapport à l’histoire. Tout comme sa suggestion de raser Versailles…
« "Entre 1840 et 1870, durant la colonisation algérienne, il y a eu des centaines d’Oradour-sur-Glane, une période de conquête d’une sauvagerie incroyable. L’armée française tue tout le monde dans les villages", ajoute Jean-Michel Apathie. "Je pense que c’est l’erreur la plus importante qu’aient faite les dirigeants français. Et ce n’est pas un problème d’histoire, mais un problème d’espace public aujourd’hui. Tout le monde est d’accord pour dire que Bugeaud était un salaud. La question est à qui faisons-nous l’honneur de notre mémoire. En France, il n’y a pas de rue Pétain, ça n’existe pas, mais il y a encore des rues Bugeaud, et des maternelles Lamoricière, son adjoint. C’est comme si en Allemagne, on avait des écoles Rudolf Hess." »
D’une part, non, ce n’est pas pareil. Et d’autre part, il y a des rue Lénine, le nom de Louis-Marie Turreau figure sous l’Arc de Triomphe… Que Jean-Michel Apathie dirige contre Bugeaud « le premier » de ses combats en dit long sur son rapport à l’histoire. Tout comme sa suggestion de raser Versailles…
Emmanuel Macron a affirmé que « jamais, dans un État de droit, il ne [serait] possible d’avoir un système où le risque terroriste est éradiqué totalement ». Justifiant ainsi le recul des libertés en même temps que le laxisme sécuritaire. Qui vous effectivement de pair son son autorité.
Une ligne de plus s’ajoute au réquisitoire contre la voiture électrique : « Fini […] les sièges indépendants et amovibles, si intimement associés à la mythologie du Scenic : ils sont incompatibles avec la batterie, qui s’étend sur toute la longueur et l’épaisseur du plancher. »
« Le rapport parlementaire, qui doit être voté jeudi (14 septembre) […] encourage notamment les pays de l’UE à adopter le modèle actuellement mis en œuvre en Suède, en France et en Irlande. »
Dans une lettre adressée au Parlement européen, l’Alliance européenne des travailleurs du sexe (European Sex Workers Alliance, ESWA), Human Rights Watch, Amnesty International et dix autres organisations ont appelé les députés européens à voter contre le rapport, le qualifiant de "partial et nuisible". »
« "La criminalisation de tout aspect du travail du sexe, proposée par ce rapport, ne protège pas les droits des femmes et des autres personnes engagées dans le travail du sexe", peut-on lire dans la lettre. […] Selon les organisations, la criminalisation des clients pourrait conduire à la clandestinité et à une moindre sécurité pour les travailleurs du sexe. La lettre reproche également au rapport de ne pas faire de distinction entre les tiers qui abusent ou exploitent les travailleurs du sexe et ceux qui leur apportent soutien et sécurité. Cette approche pourrait également finir par cibler les travailleurs du sexe qui partagent des locaux pour des raisons de sécurité, prévient la lettre, qui critique globalement l’approche du rapport en ce qui concerne le droit à l’autonomie corporelle. "La criminalisation de l’achat de services sexuels prive tout un groupe de personnes (dont la plupart sont des femmes) du droit de prendre des décisions concernant leur vie", peut-on lire dans la lettre. »
« Selon un rapport d’Amnesty International sur l’Irlande, l’un des pays qui criminalisent les acheteurs, cette approche réglementaire a non seulement augmenté l’exposition à des comportements à risque de la part des clients, mais a également accru la crainte des travailleurs du sexe qui travaillent ensemble d’être accusés de tenir un bordel. »
« Toutefois, selon Mme Noichl, le rapport aborde les expériences de la majorité des femmes impliquées dans la prostitution, qui ne choisissent pas de vendre des services sexuels, mais y sont contraintes. "Je sais que certaines personnes choisissent de se prostituer et veulent être considérées comme des travailleuses du sexe. Je comprends cela, mais il s’agit d’un petit groupe", a-t-elle déclaré, ajoutant qu’"en tant que personne politique, mon travail consiste à élaborer des politiques pour la majorité, et non pour un petit groupe". »
Un argument qu’on aura peut-être l’occasion de lui retourner...
« "La prostitution n’est pas un choix, mais plutôt un manque d’opportunités", a déclaré Saga Brodersen, experte auprès de la fondation suédoise Child X, ajoutant que "l’achat de services sexuels est un acte de violence". […] L’activiste espagnole Amelia Tiganus a également appelé à l’abolition de la prostitution par la criminalisation des proxénètes et des acheteurs de services sexuels. "Si nous parlons de progrès, nous ne pouvons pas continuer à supposer que les femmes existent pour le plaisir sexuel des hommes", a-t-elle déclaré, appelant les législateurs de l’UE à soutenir le rapport. »
Le Progrès étant une religion, il n’est pas étonnant de voir son clergé jouer les inquisiteurs !
Dans une lettre adressée au Parlement européen, l’Alliance européenne des travailleurs du sexe (European Sex Workers Alliance, ESWA), Human Rights Watch, Amnesty International et dix autres organisations ont appelé les députés européens à voter contre le rapport, le qualifiant de "partial et nuisible". »
« "La criminalisation de tout aspect du travail du sexe, proposée par ce rapport, ne protège pas les droits des femmes et des autres personnes engagées dans le travail du sexe", peut-on lire dans la lettre. […] Selon les organisations, la criminalisation des clients pourrait conduire à la clandestinité et à une moindre sécurité pour les travailleurs du sexe. La lettre reproche également au rapport de ne pas faire de distinction entre les tiers qui abusent ou exploitent les travailleurs du sexe et ceux qui leur apportent soutien et sécurité. Cette approche pourrait également finir par cibler les travailleurs du sexe qui partagent des locaux pour des raisons de sécurité, prévient la lettre, qui critique globalement l’approche du rapport en ce qui concerne le droit à l’autonomie corporelle. "La criminalisation de l’achat de services sexuels prive tout un groupe de personnes (dont la plupart sont des femmes) du droit de prendre des décisions concernant leur vie", peut-on lire dans la lettre. »
« Selon un rapport d’Amnesty International sur l’Irlande, l’un des pays qui criminalisent les acheteurs, cette approche réglementaire a non seulement augmenté l’exposition à des comportements à risque de la part des clients, mais a également accru la crainte des travailleurs du sexe qui travaillent ensemble d’être accusés de tenir un bordel. »
« Toutefois, selon Mme Noichl, le rapport aborde les expériences de la majorité des femmes impliquées dans la prostitution, qui ne choisissent pas de vendre des services sexuels, mais y sont contraintes. "Je sais que certaines personnes choisissent de se prostituer et veulent être considérées comme des travailleuses du sexe. Je comprends cela, mais il s’agit d’un petit groupe", a-t-elle déclaré, ajoutant qu’"en tant que personne politique, mon travail consiste à élaborer des politiques pour la majorité, et non pour un petit groupe". »
Un argument qu’on aura peut-être l’occasion de lui retourner...
« "La prostitution n’est pas un choix, mais plutôt un manque d’opportunités", a déclaré Saga Brodersen, experte auprès de la fondation suédoise Child X, ajoutant que "l’achat de services sexuels est un acte de violence". […] L’activiste espagnole Amelia Tiganus a également appelé à l’abolition de la prostitution par la criminalisation des proxénètes et des acheteurs de services sexuels. "Si nous parlons de progrès, nous ne pouvons pas continuer à supposer que les femmes existent pour le plaisir sexuel des hommes", a-t-elle déclaré, appelant les législateurs de l’UE à soutenir le rapport. »
Le Progrès étant une religion, il n’est pas étonnant de voir son clergé jouer les inquisiteurs !
« Mobilians et la FFC estiment effectivement que la suppression de la carte verte risque d'accroître la dépendance des carrossiers-réparateurs à l'égard des assureurs. Sans accès à la vignette ni à la carte verte de l'automobiliste, ceux-ci ne disposent plus d'aucune information immédiate sur son assureur, son numéro de client, de contrat, etc. Ce qui revient à réserver ces informations au garage agréé par l'assureur, via l'avis de sinistre qu'il lui fait parvenir. »
« Il a été convenu que tous les automobilistes se verront remettre un "mémo assuré" à glisser dans la boîte à gants, regroupant les informations utiles concernant leur contrat d’assurance. Mais cette initiative ne satisfait pas entièrement du côté de Mobilians. »
« "Sur le mémo, les assureurs n’auront pas l’obligation d’indiquer diverses informations nécessaires aux réparateurs : le taux de prise en charge, le numéro du contrat, etc. Nous craignons donc que ça favorise les réseaux agréés", regrette Dorothée Dayraut Jullian, directrice des affaires publiques et de la communication. »
« Outre cet aspect, le syndicat professionnel estime que ce nouveau dispositif va alourdir la charge administrative des ateliers non agréés qui seront contraints, en cas de sinistre, de solliciter les assurances concernées pour obtenir les informations. "Finalement, les ateliers vont perdre en fluidité. C’est un vrai questionnement sur le terrain", déplore Dorothée Dayraut Jullian. »
« Face à cette situation, Mobilians espère que le décret en cours de préparation obligera les assureurs à se montrer plus exhaustifs dans les informations contenues dans chaque mémo. Dans le cas contraire, l’organisation professionnelle entend se rapprocher de chaque assureur pour qu’il s’engage à détailler le document délivré à ses sociétaires. »
« Il a été convenu que tous les automobilistes se verront remettre un "mémo assuré" à glisser dans la boîte à gants, regroupant les informations utiles concernant leur contrat d’assurance. Mais cette initiative ne satisfait pas entièrement du côté de Mobilians. »
« "Sur le mémo, les assureurs n’auront pas l’obligation d’indiquer diverses informations nécessaires aux réparateurs : le taux de prise en charge, le numéro du contrat, etc. Nous craignons donc que ça favorise les réseaux agréés", regrette Dorothée Dayraut Jullian, directrice des affaires publiques et de la communication. »
« Outre cet aspect, le syndicat professionnel estime que ce nouveau dispositif va alourdir la charge administrative des ateliers non agréés qui seront contraints, en cas de sinistre, de solliciter les assurances concernées pour obtenir les informations. "Finalement, les ateliers vont perdre en fluidité. C’est un vrai questionnement sur le terrain", déplore Dorothée Dayraut Jullian. »
« Face à cette situation, Mobilians espère que le décret en cours de préparation obligera les assureurs à se montrer plus exhaustifs dans les informations contenues dans chaque mémo. Dans le cas contraire, l’organisation professionnelle entend se rapprocher de chaque assureur pour qu’il s’engage à détailler le document délivré à ses sociétaires. »
« Deux associations se sont […] illustrées dans l’indignation surjouée : l’ARAC, l’Association républicaine des anciens combattants, et l’ANACR, l’Association nationale des anciens combattants et ami(e)s de la Résistance, il est vrai, toutes deux très très proches du Parti communiste. »
« On comprendra mieux pourquoi la première "a des peines (sic) à comprendre comment un camp de formation de l’Action française a pu se tenir au château de Fourchaud à Besson, lieu emblématique de la Résistance". En effet, notre mouvement "qui embrigade les jeunes dès 15 ans à l’idéologie fasciste […] a été très actif dans la collaboration avec la Gestapo" (sic). »
« Quant à l’ANACR, sa secrétaire, Hélène Daviet, n’a pas hésité à instrumentaliser l’hommage rendu à Cesset à trois FTPF (Francs-tireurs et partisans français) pour dénoncer l’Action française : "La bête immonde" – encore elle ! – "qui a sévi pendant cinq ans sur notre pays est-elle en train de renaître lorsque l’on apprend que l’Action française, mouvement politique qui s’est rallié à Pétain, très actif dans la collaboration avec la Gestapo, a tenu son camp estival dans l’Allier ? Nous devons cultiver l’esprit de résistance face au danger du totalitarisme." »
« Décidément, la Gestapo est très en vogue chez nos professionnels de l’indignation. Nous qui nous demandions pourquoi Maurras, durant la guerre, avait interdit aux militants d’Action française d’adhérer à la Milice, devenue très vite une police supplétive des Allemands : mais oui, bien sûr, c’était pour qu’ils aillent directement s’engager dans la Gestapo ! Une Gestapo qui vint toutefois arrêter en juin 1944 Maurice Pujo, fondateur de l’AF, et Georges Calzant, un cadre du mouvement, et les envoya à la prison de Montluc en raison de leur hostilité à la politique de collaboration de Laval. »
« On comprendra mieux pourquoi la première "a des peines (sic) à comprendre comment un camp de formation de l’Action française a pu se tenir au château de Fourchaud à Besson, lieu emblématique de la Résistance". En effet, notre mouvement "qui embrigade les jeunes dès 15 ans à l’idéologie fasciste […] a été très actif dans la collaboration avec la Gestapo" (sic). »
« Quant à l’ANACR, sa secrétaire, Hélène Daviet, n’a pas hésité à instrumentaliser l’hommage rendu à Cesset à trois FTPF (Francs-tireurs et partisans français) pour dénoncer l’Action française : "La bête immonde" – encore elle ! – "qui a sévi pendant cinq ans sur notre pays est-elle en train de renaître lorsque l’on apprend que l’Action française, mouvement politique qui s’est rallié à Pétain, très actif dans la collaboration avec la Gestapo, a tenu son camp estival dans l’Allier ? Nous devons cultiver l’esprit de résistance face au danger du totalitarisme." »
« Décidément, la Gestapo est très en vogue chez nos professionnels de l’indignation. Nous qui nous demandions pourquoi Maurras, durant la guerre, avait interdit aux militants d’Action française d’adhérer à la Milice, devenue très vite une police supplétive des Allemands : mais oui, bien sûr, c’était pour qu’ils aillent directement s’engager dans la Gestapo ! Une Gestapo qui vint toutefois arrêter en juin 1944 Maurice Pujo, fondateur de l’AF, et Georges Calzant, un cadre du mouvement, et les envoya à la prison de Montluc en raison de leur hostilité à la politique de collaboration de Laval. »
Une bonne chronique signée Stéphane Schlesinger.
« Commençons en signalant que la marque de Sochaux avait, dans un passé très récent, produit d’énormes et louables efforts dans l’allègement de ses modèles. Je pense notamment à la première 208, qui, en 2012, parvenait à perdre près de 200 kg face à la 207 qu’elle remplaçait. Idem pour la 308 de deuxième génération, en 2013, quelque 150 kg moins lourde que sa devancière. Et rebelote avec le second 3008, en 2016, économisant une cinquantaine de kg par rapport au premier. à motorisation équivalente. Réduire le poids des véhicules, c’est la marche à suivre car cela contribue à limiter l’empreinte carbone à la fabrication et à réduire la consommation d’énergie, donc à abaisser les émissions de CO2. Un cercle vertueux. »
« Mais, depuis, Peugeot a inversé la vapeur, ou plutôt les watts, et cela se manifeste de façon éclatante avec le tout dernier e-3008, électrique. […] Le surpoids monstrueux du dernier-né s’explique notamment par la masse des accumulateurs : 574 kg avec 98 kWh. Mais, sans sa batterie, le SUV sochalien pèse déjà 1 600 kg, soit 170 kg de plus que l’ancien modèle. Cela se justifie par la structure très robuste dans laquelle se fixent les cellules lithium-ion, afin de les protéger en cas de choc. Il ne s’agirait pas qu’elles fuient ou prennent feu ! Eh oui, c'est ça aussi, l'électrique… »
« Nuançons toutefois. Peut-on reprocher à un constructeur, Peugeot en l'occurrence, de chercher un maximum de profit en vendant des voitures ? Absolument pas, c’est même là sa raison d’être. Peut-on lui reprocher de se lancer à fond dans l’électrique, donc de fabriquer des voitures plus lourdes qu'avant ? Encore moins, car c’est ce que veut le législateur dans sa guerre contre le réchauffement climatique. Et c’est là qu’on touche à l’absurde. En forçant une transition énergétique vers l’électrique, en interdisant la vente des véhicules thermiques dès 2035, les autorités agissent de façon anti-écologique. »
« Car la fabrication des voitures électriques émet bien plus de CO2 que celle des thermiques, donc dans l’immédiat, en l'augmentant, on contribue à accélérer le réchauffement climatique. Ce, dans l’espoir de le limiter une fois que le surcroît de dioxyde de carbone à la construction sera compensé au bout de plusieurs années par une utilisation ne faisant pas directement appel aux énergies fossiles. »
« Un pari risqué, car cela donne des modèles à la batterie obèse comme l’e-3008 Long Range, dont la fabrication polluante sera très difficile à amortir écologiquement parlant ! En effet, l’Ademe stipule fin 2022 que dans le cas d'une voiture électrique dotée d'une batterie dépassant les 60 kWh, "l'intérêt environnemental n'est pas garanti". Alors, avec près de 100 kWh… Sans même parler de sa recharge dans des pays où la production d’électricité émet beaucoup de CO2 car elle se fait largement à partir de lignite, au hasard en Allemagne, le plus gros marché européen. De là à penser que Bruxelles nous emmène nous fracasser contre le mur de l'absurde, il n'y a qu'un tour de roue... »
« Commençons en signalant que la marque de Sochaux avait, dans un passé très récent, produit d’énormes et louables efforts dans l’allègement de ses modèles. Je pense notamment à la première 208, qui, en 2012, parvenait à perdre près de 200 kg face à la 207 qu’elle remplaçait. Idem pour la 308 de deuxième génération, en 2013, quelque 150 kg moins lourde que sa devancière. Et rebelote avec le second 3008, en 2016, économisant une cinquantaine de kg par rapport au premier. à motorisation équivalente. Réduire le poids des véhicules, c’est la marche à suivre car cela contribue à limiter l’empreinte carbone à la fabrication et à réduire la consommation d’énergie, donc à abaisser les émissions de CO2. Un cercle vertueux. »
« Mais, depuis, Peugeot a inversé la vapeur, ou plutôt les watts, et cela se manifeste de façon éclatante avec le tout dernier e-3008, électrique. […] Le surpoids monstrueux du dernier-né s’explique notamment par la masse des accumulateurs : 574 kg avec 98 kWh. Mais, sans sa batterie, le SUV sochalien pèse déjà 1 600 kg, soit 170 kg de plus que l’ancien modèle. Cela se justifie par la structure très robuste dans laquelle se fixent les cellules lithium-ion, afin de les protéger en cas de choc. Il ne s’agirait pas qu’elles fuient ou prennent feu ! Eh oui, c'est ça aussi, l'électrique… »
« Nuançons toutefois. Peut-on reprocher à un constructeur, Peugeot en l'occurrence, de chercher un maximum de profit en vendant des voitures ? Absolument pas, c’est même là sa raison d’être. Peut-on lui reprocher de se lancer à fond dans l’électrique, donc de fabriquer des voitures plus lourdes qu'avant ? Encore moins, car c’est ce que veut le législateur dans sa guerre contre le réchauffement climatique. Et c’est là qu’on touche à l’absurde. En forçant une transition énergétique vers l’électrique, en interdisant la vente des véhicules thermiques dès 2035, les autorités agissent de façon anti-écologique. »
« Car la fabrication des voitures électriques émet bien plus de CO2 que celle des thermiques, donc dans l’immédiat, en l'augmentant, on contribue à accélérer le réchauffement climatique. Ce, dans l’espoir de le limiter une fois que le surcroît de dioxyde de carbone à la construction sera compensé au bout de plusieurs années par une utilisation ne faisant pas directement appel aux énergies fossiles. »
« Un pari risqué, car cela donne des modèles à la batterie obèse comme l’e-3008 Long Range, dont la fabrication polluante sera très difficile à amortir écologiquement parlant ! En effet, l’Ademe stipule fin 2022 que dans le cas d'une voiture électrique dotée d'une batterie dépassant les 60 kWh, "l'intérêt environnemental n'est pas garanti". Alors, avec près de 100 kWh… Sans même parler de sa recharge dans des pays où la production d’électricité émet beaucoup de CO2 car elle se fait largement à partir de lignite, au hasard en Allemagne, le plus gros marché européen. De là à penser que Bruxelles nous emmène nous fracasser contre le mur de l'absurde, il n'y a qu'un tour de roue... »
Extrait d’un entretien avec Jean Szlamowicz, professeur de linguistique
« L'écriture inclusive n'existe que par la bonne volonté de certains décideurs convaincus qu'il faut adopter cette mode pour ne pas être ringardisé. […] On la trouve essentiellement dans certains milieux sociaux qui s'imaginent être "progressistes" : c'est avant tout une image de soi que l'on propage avec l'écriture inclusive. Ce narcissisme idéologique consiste à montrer que l'on est une bonne personne et que l'on est au courant des dernières tendances du conformisme idéologique. »
« L'écriture inclusive pose une question de fond : si on l'accepte, alors cela signifie qu'il n'y a plus de référence commune. Chacun peut alors introduire sa préférence comme norme et imposer sa pratique au nom de la cause qu'il défend. C'est introduire une forme de séparatisme dans les usages collectifs, ce que l'institution ne peut accepter sans faire exploser ses propres cadres. Par ailleurs, l'écriture inclusive signale une opinion idéologique, ce qui est discriminatoire – qu'on songe au signalement politique que cela représente sur une copie d'examen. La conventionalité et l'arbitraire de l'orthographe protègent justement des interprétations idéologiques sauvages et de l'interventionnisme militant. »
« Et que penser des langues sans genre comme le persan ou le finnois, le turc ou le vietnamien? Leurs locuteurs auraient-ils du mal à distinguer les femmes des hommes ? […] L'inclusivisme décrète que l'on devrait aligner les formes grammaticales sur l'identité sexuelle, mais les langues ne fonctionnent pas ainsi. C'est pareil pour le pluriel : on renvoie à une pluralité de personnes, il s'accorde pourtant au singulier et personne n'en tire une interprétation psycho-idéologique. De la même manière que le nombre grammatical n'est pas le nombre mathématique, le "genre" grammatical n'est pas le genre sexuel. »
« L'écriture inclusive n'existe que par la bonne volonté de certains décideurs convaincus qu'il faut adopter cette mode pour ne pas être ringardisé. […] On la trouve essentiellement dans certains milieux sociaux qui s'imaginent être "progressistes" : c'est avant tout une image de soi que l'on propage avec l'écriture inclusive. Ce narcissisme idéologique consiste à montrer que l'on est une bonne personne et que l'on est au courant des dernières tendances du conformisme idéologique. »
« L'écriture inclusive pose une question de fond : si on l'accepte, alors cela signifie qu'il n'y a plus de référence commune. Chacun peut alors introduire sa préférence comme norme et imposer sa pratique au nom de la cause qu'il défend. C'est introduire une forme de séparatisme dans les usages collectifs, ce que l'institution ne peut accepter sans faire exploser ses propres cadres. Par ailleurs, l'écriture inclusive signale une opinion idéologique, ce qui est discriminatoire – qu'on songe au signalement politique que cela représente sur une copie d'examen. La conventionalité et l'arbitraire de l'orthographe protègent justement des interprétations idéologiques sauvages et de l'interventionnisme militant. »
« Et que penser des langues sans genre comme le persan ou le finnois, le turc ou le vietnamien? Leurs locuteurs auraient-ils du mal à distinguer les femmes des hommes ? […] L'inclusivisme décrète que l'on devrait aligner les formes grammaticales sur l'identité sexuelle, mais les langues ne fonctionnent pas ainsi. C'est pareil pour le pluriel : on renvoie à une pluralité de personnes, il s'accorde pourtant au singulier et personne n'en tire une interprétation psycho-idéologique. De la même manière que le nombre grammatical n'est pas le nombre mathématique, le "genre" grammatical n'est pas le genre sexuel. »
« Cette nuit, le bâtiment de France 3 Pays de la Loire a été la cible de quelques émeutiers, interrompus dans leur action grâce aux réflexes du gardien, qui a descendu le rideau métallique et appelé les secours. […] L’attaque ne semble pas avoir été préméditée, il s’agit plus probablement d’opportunisme : l’antenne régionale jouxte un quartier populaire et se trouve implantée face à un centre commercial. Comme d’autres services publics, nous représentons une forme de présence de l’État, et plus que les mairies, plus que les préfectures, nous sommes souvent à portée de colère. […] Si nous condamnons l’attaque contre un de nos outils de travail et un de nos collègues, nous condamnons encore plus fermement le meurtre de Nahel et la violence sociale qui a servi de combustible à la colère qui s’exprime dans la rue. »
Un commentaire signé Étienne Wasmer (professeur d'économie à la New York University d'Abu Dhabi, cofondateur du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques à Sciences Po) :
« La distance de revenu entre nous et les Suisses ou les Américains est similaire à celle qui nous sépare des Grecs et des Portugais (50e et 40e pays dans ce classement). Nous pouvons aussi nous comparer à l’Allemagne : nous sommes 20 % plus pauvres en revenu par tête, un écart qui s’est creusé depuis 2007. »
« D’où vient que nous ne soyons pas conscients de cela ? Parce que, habituellement, ces chiffres sont corrigés du coût de la vie – la PPP, pour"purchasing power parity". Mais si on veut mesurer les rapports de force internationaux, ce sont les chiffres de PIB avant correction qui importent, ceux qui déterminent le nombre de tonnes de lithium ou de semi-conducteurs qu’un pays peut s’offrir. Si le prix local d’une coupe de cheveux ou d’une consommation dans un bar est plus basse dans les pays pauvres et atténue l’écart, tant mieux, mais c’est bien qu’ils sont pauvres. On n’échappe pas à cette logique. »
« On pourrait cependant arguer que le revenu moyen américain est tiré vers le haut par ses inégalités et que l’écart pour le ménage français moyen n’est pas si important. Cela est vrai, mais cela veut aussi dire, mécaniquement, que notre pays est moins attirant internationalement pour les plus qualifiés : pour les diplômés français, à l’écart de niveau de vie entre pays se rajoute donc la compression des revenus relativement à d’autres pays. »
« Ces divergences se révèlent en fait à la sortie des crises économiques. En 2007, nous avions confortablement blâmé la politique budgétaire, jugée insuffisante par rapport à la réponse américaine. Cette fois-ci, c’est le choc du Covid qui alimente ce déclassement, alors que nous avions largement ouvert les vannes budgétaires. Sont en cause à un titre ou à un autre : le système éducatif, la formation professionnelle, la motivation des salariés, une politique énergétique erratique, la politique du quoi qu’il en coûte, une innovation défaillante, etc., chacun trouvera de toute façon une explication confortant ses a priori. »
« Il y a cependant un dénominateur commun : les débats nécessaires sur les améliorations dans ces différents domaines démarrent immanquablement par leurs effets redistributifs, et, souvent, s’y arrêtent. Peut-être devrions-nous aussi demander quelle est l’incidence sur le revenu national, et pour paraphraser JF Kennedy : ne demandons pas seulement ce que notre pays peut faire pour nous (en redistribuant), mais aussi ce que nous pouvons faire pour lui (en contribuant). »
« La distance de revenu entre nous et les Suisses ou les Américains est similaire à celle qui nous sépare des Grecs et des Portugais (50e et 40e pays dans ce classement). Nous pouvons aussi nous comparer à l’Allemagne : nous sommes 20 % plus pauvres en revenu par tête, un écart qui s’est creusé depuis 2007. »
« D’où vient que nous ne soyons pas conscients de cela ? Parce que, habituellement, ces chiffres sont corrigés du coût de la vie – la PPP, pour"purchasing power parity". Mais si on veut mesurer les rapports de force internationaux, ce sont les chiffres de PIB avant correction qui importent, ceux qui déterminent le nombre de tonnes de lithium ou de semi-conducteurs qu’un pays peut s’offrir. Si le prix local d’une coupe de cheveux ou d’une consommation dans un bar est plus basse dans les pays pauvres et atténue l’écart, tant mieux, mais c’est bien qu’ils sont pauvres. On n’échappe pas à cette logique. »
« On pourrait cependant arguer que le revenu moyen américain est tiré vers le haut par ses inégalités et que l’écart pour le ménage français moyen n’est pas si important. Cela est vrai, mais cela veut aussi dire, mécaniquement, que notre pays est moins attirant internationalement pour les plus qualifiés : pour les diplômés français, à l’écart de niveau de vie entre pays se rajoute donc la compression des revenus relativement à d’autres pays. »
« Ces divergences se révèlent en fait à la sortie des crises économiques. En 2007, nous avions confortablement blâmé la politique budgétaire, jugée insuffisante par rapport à la réponse américaine. Cette fois-ci, c’est le choc du Covid qui alimente ce déclassement, alors que nous avions largement ouvert les vannes budgétaires. Sont en cause à un titre ou à un autre : le système éducatif, la formation professionnelle, la motivation des salariés, une politique énergétique erratique, la politique du quoi qu’il en coûte, une innovation défaillante, etc., chacun trouvera de toute façon une explication confortant ses a priori. »
« Il y a cependant un dénominateur commun : les débats nécessaires sur les améliorations dans ces différents domaines démarrent immanquablement par leurs effets redistributifs, et, souvent, s’y arrêtent. Peut-être devrions-nous aussi demander quelle est l’incidence sur le revenu national, et pour paraphraser JF Kennedy : ne demandons pas seulement ce que notre pays peut faire pour nous (en redistribuant), mais aussi ce que nous pouvons faire pour lui (en contribuant). »
« Alors que la France pèse pour 1 % de la population de la planète, nous sommes au 7e rang mondial en PIB... mais qu’en est-il pour son PIB par habitant et ses perspectives d’avenir ? […] Selon le FMI (International Monetary Fund), la France se classe 25éme rang au dernier classement 2023 (PIB en dollars constants). »
« Des petits pays comme le Luxembourg, l’Irlande et [Singapour] ont su développer leur richesse depuis 1980. Le PIB par habitant dans ces trois pays est respectivement 3 fois, 2,6 fois et 2 fois celui de la France. Celui des États-Unis représente 80 % de plus. Quant à l’Allemagne, c’est 20 % de plus que notre pays. »
« Depuis la crise financière de 2008, le PIB par habitant de la France stagne. Selon l’OCDE, la France occupe la 13e place en 1970, 11e en 1980, 8e en 1985, 7e en 1990, 7e en 1995, 7e en 2000, 10e en 2005, 11e en 2010. »
« Des petits pays comme le Luxembourg, l’Irlande et [Singapour] ont su développer leur richesse depuis 1980. Le PIB par habitant dans ces trois pays est respectivement 3 fois, 2,6 fois et 2 fois celui de la France. Celui des États-Unis représente 80 % de plus. Quant à l’Allemagne, c’est 20 % de plus que notre pays. »
« Depuis la crise financière de 2008, le PIB par habitant de la France stagne. Selon l’OCDE, la France occupe la 13e place en 1970, 11e en 1980, 8e en 1985, 7e en 1990, 7e en 1995, 7e en 2000, 10e en 2005, 11e en 2010. »
« Un projectile retrouvé dans le gilet pare-balle d'un policier de Nîmes » : voilà le tire étonnant retenu par France Bleu 2 juillet 2023, là on l’on s’attendrait plutôt à lire qu’un homme a frôlé la mort. On en arriverait même à se demander si la balle – pardon, le projectile – n’a pas fait son chemin jusqu’ici en toute autonomie. « C'est en intervenant avec des collègues lors des violences urbaines qui ont émaillé la nuit de vendredi à samedi dans le quartier Pissevin qu'un policier de la BAC a été touché par une balle. "Il pensait avoir été atteint par un pavé confie Marc Stolarzyc, du syndicat de police Alliance, mais à l'issue de son service, il a constaté un impact sur son gilet pare-balle qui n'a pas été traversé. Il présente des contusions à l'abdomen, mais ses jours ne sont pas en danger." »
Le Parisien, annonce, lui, qu’« un policier découvre une ogive d’arme à feu dans son gilet pare-balles ». Autres exemple,s qui tranchent quelque peu : Midi libre parle d’« un policier atteint par une balle de 9 mm dans son gilet de protection » ; et Le Réveil du Midi mentionne une « tentative d'assassinat par balle de 9mm sur un policier de la BAC de Nîmes ».
Le Parisien, annonce, lui, qu’« un policier découvre une ogive d’arme à feu dans son gilet pare-balles ». Autres exemple,s qui tranchent quelque peu : Midi libre parle d’« un policier atteint par une balle de 9 mm dans son gilet de protection » ; et Le Réveil du Midi mentionne une « tentative d'assassinat par balle de 9mm sur un policier de la BAC de Nîmes ».
« Un pompier de 24 ans meurt dans un incendie en Seine-Saint-Denis, sans lien avec les émeutes, selon les sapeurs-pompiers de Paris » : voilà ce qu’annonçait France Info ce lundi matin (3 juillet 2023 » Il faut aller lire l’article pour apprendre que, plus exactement, « les sapeurs-pompiers de Paris précisent à France Bleu Paris qu'il n'y a à ce stade "aucun lien" avec les violences urbaines survenues dans la nuit de dimanche à lundi ». À ce stade ? Ce n’est pas la même chose ! Cela veut dire que l’origine de l’incendie n’est pas établie. Le titre choisi par Jean-Marc Morandini, par exemple, est bien plus honnête : « Les autorités affirment que " à cette heure, aucun lien n'est établi entre les émeutes et cet incendie" ».
L’appel du 18 juin ? D’après L’Indépendant, « il insuffle surtout l’espoir au cœur de tous ceux qui refusent Pétain, Vichy et les nazis ». Des visionnaires, assurément, quand on sait que le gouvernement siégeait alors à Bordeaux, et que l’État français (le régime de Vichy) ne sera institué que le mois suivant. Le devoir de mémoire produit manifestement des fruits remarquables.
« Entre le pont Bonaparte qui relie le Vieux-Lyon à Bellecour, et la passerelle Saint-Vincent à hauteur de la Fresque des Lyonnais, le coût de nettoyage d'environ 700 mères carrés de tags a été estimé par la collectivité à 55 000 euros. »
« La Métropole de Lyon ne compte pas mettre la main au portefeuille. […] La crainte non dévoilée serait de remettre en état les quais pour finalement devoir recommencer quelques semaines plus tard. Pour contrer cette spirale qu’ils ont eux-mêmes créés, les écologistes envisagent de détaguer puis ensuite d’occuper l’espace en faisant réaliser à des artistes une grande fresque murale le long de la rivière. Sauf que les architectes des Bâtîments de France sont très pointilleux sur ce genre de rajout dans un secteur classé à l’Unesco. »
« Alors en attendant de trouver la solution miracle, ou le chemin jusqu’à son portefeuille, la Métropole laissera les quais dans un état qui ne va faire qu’empirer. De son côté, la Ville de Lyon met en avant l'argent dépensé depuis des mois, car à chaque passage de manifestations anti-réforme des retraites, des dizaines de tags revendicatifs ou insultants apparaissaient sur le parcours. »
« La Métropole de Lyon ne compte pas mettre la main au portefeuille. […] La crainte non dévoilée serait de remettre en état les quais pour finalement devoir recommencer quelques semaines plus tard. Pour contrer cette spirale qu’ils ont eux-mêmes créés, les écologistes envisagent de détaguer puis ensuite d’occuper l’espace en faisant réaliser à des artistes une grande fresque murale le long de la rivière. Sauf que les architectes des Bâtîments de France sont très pointilleux sur ce genre de rajout dans un secteur classé à l’Unesco. »
« Alors en attendant de trouver la solution miracle, ou le chemin jusqu’à son portefeuille, la Métropole laissera les quais dans un état qui ne va faire qu’empirer. De son côté, la Ville de Lyon met en avant l'argent dépensé depuis des mois, car à chaque passage de manifestations anti-réforme des retraites, des dizaines de tags revendicatifs ou insultants apparaissaient sur le parcours. »
Le centre pénitencerie de La Farlède (Var) propose aux détenus depuis deux ans de cultiver un potager. « L’initiative vise notamment à favoriser la réinsertion des détenus », commente BFM TV. Ironie ?
Le PIB par habitant de la France chute fortement comparé à celui des États-Unis, de la Suisse ou de l’Allemagne. Interrogé par Stéphane Soumier sur le plateau de B Smart ce lundi 5 juin 2023, Étienne Wasmer mentionne des chiffres très inquiétants. Et pourtant méconnus. À partager.
Ruth Elkrief fait-elle une fois de plus la preuve de sa médiocrité ? Sur France 5, le 3 juin 2023, elle mentionne « Axel Loustau qui a défilé avec l’Action française ». Or, c’est manifestement une infox. Sans doute cette journaliste à la rigueur exemplaire confond-elle la manifestation du 6 mai dernier (les gens en noir, pour faire simple) avec celle du 14 mai n’ayant rien à voir (le défilé traditionnel des royalistes pour al fête de Jeanne d’Arc). Tout ça sur le "service" public évidemment.
« Neuf militants de Greenpeace ont été relaxés à Paris, après une action devant l'Élysée en 2020 dénonçant "l'inaction" du chef de l'État face à la déforestation en Amazonie. Le 10 septembre 2020, juchés sur un camion de pompiers, les militants s'étaient arrêtés à un carrefour à quelques mètres de l'entrée de l'Élysée. »
« Ils y avaient déployé une échelle de pompiers sur laquelle était accrochée une banderole "Amazonie en feu, Macron toujours complice". Plusieurs s'étaient enchaînés au camion. Les forces de l'ordre étaient intervenues pour couper leurs chaînes et 12 militants avaient été interpellés, selon Greenpeace. Neuf ont été renvoyés pour participation à une manifestation interdite et entrave à la circulation. »
« Lors de l'audience le 15 février, le parquet avait requis 300 euros d'amende contre chacun d'eux mais seulement pour la seconde infraction, demandant d'abandonner les poursuites pour la première. Mardi, le tribunal correctionnel a estimé que l'infraction de participation à une manifestation interdite n'était "pas constituée" et il a prononcé une relaxe pour l'entrave à la circulation, dans la mesure où "l'action n'avait pas été menée dans (ce) but". »
« Ils y avaient déployé une échelle de pompiers sur laquelle était accrochée une banderole "Amazonie en feu, Macron toujours complice". Plusieurs s'étaient enchaînés au camion. Les forces de l'ordre étaient intervenues pour couper leurs chaînes et 12 militants avaient été interpellés, selon Greenpeace. Neuf ont été renvoyés pour participation à une manifestation interdite et entrave à la circulation. »
« Lors de l'audience le 15 février, le parquet avait requis 300 euros d'amende contre chacun d'eux mais seulement pour la seconde infraction, demandant d'abandonner les poursuites pour la première. Mardi, le tribunal correctionnel a estimé que l'infraction de participation à une manifestation interdite n'était "pas constituée" et il a prononcé une relaxe pour l'entrave à la circulation, dans la mesure où "l'action n'avait pas été menée dans (ce) but". »
« Libération par exemple, qui parle "de faux agents de la Brav M liés à l'extrême droite", comme si avant d'inviter des gens en plateau on allait leur demander pour qui ils votent. […] Il y a aussi les donneurs de leçons comme Télérama qui parle de "faux agents de la Brav M". Il n'y a jamais eu de faux agents sur le plateau. »
« Pour faire ses projections, le gouvernement (comme le rapport du COR 2022) s'appuie sur un Programme de stabilité qui inclut déjà la réforme des retraites. Mais en chemin, il oublie ce détail, et compte une deuxième fois des effets d'économie de la réforme (hausse des rentrées de cotisations) déjà comptés dans le programme de stabilité. En tout cas c'est ce qu'on comprend à la lecture des deux documents. Ce double comptage améliorerait artificiellement le solde projeté après réforme de l'ordre 2 milliards à l'horizon 2027. »
« On ne peut pas simultanément envier l'actionnaire et empêcher le travailleur de le devenir à travers la capitalisation. Sauf si le but est de le maintenir dans la sujétion à des fins politiques. »
« "C'est un geste culturel très différent de celui qu'il y a dans des jeux sur l'histoire, dans les films et séries Netflix ou Apple", explique Guillaume Lancereau. "Ce n'est pas nouveau d'avoir des dégradations de la vérité historique ou des anachronismes dans la production culturelle. La différence c'est vraiment le caractère politique de cette entreprise culturelle là". »
« "Ce qui nous inquiète, c'est la puissance du discours politique et surtout d'un discours politique qui ne s'assume pas", développe Pauline Ducret. "Ça ne peut pas être compté dans un temps de parole puisqu'on nous dit 'mais non, on ne fait que s'amuser c'est du divertissement'». Guillaume Lancereau s'alarme lui de la "monopolisation du divertissement historique" par le Puy du Fou "qui en a les moyens" et s'en sert pour véhiculer certaines idées. »
« "Ce qui nous inquiète, c'est la puissance du discours politique et surtout d'un discours politique qui ne s'assume pas", développe Pauline Ducret. "Ça ne peut pas être compté dans un temps de parole puisqu'on nous dit 'mais non, on ne fait que s'amuser c'est du divertissement'». Guillaume Lancereau s'alarme lui de la "monopolisation du divertissement historique" par le Puy du Fou "qui en a les moyens" et s'en sert pour véhiculer certaines idées. »
Ce nouveau Mitsubishi ASX ne se distingue du Renault Captur que pas son logo. Les deux voitures sont en fait identiques. « Le SUV japonais profite d'une garantie contractuelle cinq ans - 100 000 kilomètres, contre deux ans - kilométrage illimité chez Renault » ; « voilà sans doute la plus grosse différence entre ces deux modèles », résume Automobile propre. C'est l'occasion de rappeler que la garantie relève avant tout d'un choix commercial (en plus d'une obligation légale) – et que ses modalités ne préjugent pas du jour où survient la panne, contrairement à ce qu'on s'imagine parfois
« L'histoire n'est pas nouvelle, l'ancien maire démocrate de New York Bill de Blasio ayant promis de retirer la plaque honorant Pétain à l'été 2017, sur fond de mouvement de déboulonnage de statues de généraux confédérés, symboles de soutien à l'esclavage. Mais une commission spéciale avait justifié leur maintien en suggérant d'y ajouter du "contexte historique", ce qui n'apparaissait pas sur place vendredi [27 janvier 2023]. »
« Près de Wall Street, les plaques qui honorent "Pierre Laval, Premier ministre de France" et "Henri Philippe Pétain, maréchal de France" portent des dates de 1931. Elles rappellent qu'à l'époque, New York avait accueilli avec une parade sur Broadway et sous une pluie de confettis le chef du gouvernement français puis celui qui était encore considéré comme un héros de la Première Guerre mondiale. »
« Cette tradition a vu défiler nombre de chefs d'État, soldats revenus du front, astronautes de retour d'une mission historique ou des champions sportifs au XXe siècle, du sprinter Jesse Owens à Nelson Mandela, qui ont aussi leur nom sur le trottoir. Mais les plaques elles-mêmes n'ont été posées au sol qu'en 2004. »
« Près de Wall Street, les plaques qui honorent "Pierre Laval, Premier ministre de France" et "Henri Philippe Pétain, maréchal de France" portent des dates de 1931. Elles rappellent qu'à l'époque, New York avait accueilli avec une parade sur Broadway et sous une pluie de confettis le chef du gouvernement français puis celui qui était encore considéré comme un héros de la Première Guerre mondiale. »
« Cette tradition a vu défiler nombre de chefs d'État, soldats revenus du front, astronautes de retour d'une mission historique ou des champions sportifs au XXe siècle, du sprinter Jesse Owens à Nelson Mandela, qui ont aussi leur nom sur le trottoir. Mais les plaques elles-mêmes n'ont été posées au sol qu'en 2004. »
« Via un nouveau rapport paru ce 26 janvier [2023], la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat entend bien alerter les autorités concernées. Sa présidente (UDI) Françoise Gatel et son premier vice-président (LR) Rémy Pointereau chargé de la simplification, s'alarment d'une "addiction" et plaident pour une "thérapie de choc". »
« "Les élus locaux n'en peuvent plus et nous parlent de ' harcèlement textuel' !", s'exclament-ils auprès de La Tribune, d'une même voix. »
« Le constat est unanime : l'ordre juridique doit bâtir des équilibres toujours "plus subtils" et "plus complexes" entre des demandes "toutes légitimes" mais "souvent contradictoires". "Les pouvoirs publics cèdent volontiers à la création de la norme ''magique'' afin de donner l'impression, voire l'illusion, qu'ils ont réglé la question dans l'intérêt général", écrivent la sénatrice d'Ille-et-Vilaine et le sénateur du Cher. »
« D'autant qu'une norme peut rimer avec "judiciarisation excessive de la société". Les parlementaires, imaginent-ils, ne sont pas à l'abri d'un projet de loi qui viendrait protéger les maires contre les recours abusifs de leurs habitants qui les attaqueraient suite à des accidents voire à des agressions en-dehors des horaires d'éclairage public. »
« Tant est si bien que l'inflation normative "complexifie" les projets locaux et "augmente significativement le coût". "La multiplication des normes constitue donc indéniablement un frein au développement des territoires (...) Or la loi doit avant tout permettre et non entraver", ajoutent les deux membres de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat. »
« "Les élus locaux n'en peuvent plus et nous parlent de ' harcèlement textuel' !", s'exclament-ils auprès de La Tribune, d'une même voix. »
« Le constat est unanime : l'ordre juridique doit bâtir des équilibres toujours "plus subtils" et "plus complexes" entre des demandes "toutes légitimes" mais "souvent contradictoires". "Les pouvoirs publics cèdent volontiers à la création de la norme ''magique'' afin de donner l'impression, voire l'illusion, qu'ils ont réglé la question dans l'intérêt général", écrivent la sénatrice d'Ille-et-Vilaine et le sénateur du Cher. »
« D'autant qu'une norme peut rimer avec "judiciarisation excessive de la société". Les parlementaires, imaginent-ils, ne sont pas à l'abri d'un projet de loi qui viendrait protéger les maires contre les recours abusifs de leurs habitants qui les attaqueraient suite à des accidents voire à des agressions en-dehors des horaires d'éclairage public. »
« Tant est si bien que l'inflation normative "complexifie" les projets locaux et "augmente significativement le coût". "La multiplication des normes constitue donc indéniablement un frein au développement des territoires (...) Or la loi doit avant tout permettre et non entraver", ajoutent les deux membres de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat. »
« L'été dernier, après une levée de fonds de 10 millions d'euros réussie et l'installation dans ses nouveaux locaux à Reims, Latitude a reçu ses premiers exemplaires du moteur-fusée Navier, développé en interne. Problème, malgré l'accord avec le site français de Vernon, géré par Ariane Group et le Cnes, l'accès aux infrastructures prend trop de temps. Les Écossais, de leur côté, n'ont pas hésité à prêter à l'équipe de Latitude un "carré de béton".
« La campagne de mise à feu a pris place en décembre, et l'équipe a pu préparer le banc d'essai malgré des conditions difficiles à Saxavord : la météo bien sûr, mais aussi des coupures d'électricité et des difficultés d'accès. »
« Le "microlanceur" made in France (entre 70 et 100 kilos de capacité en orbite héliosynchrone SSO), avec de bons résultats pour ses tests, a maintenant de bons arguments pour commencer à chasser les contrats. »
« La campagne de mise à feu a pris place en décembre, et l'équipe a pu préparer le banc d'essai malgré des conditions difficiles à Saxavord : la météo bien sûr, mais aussi des coupures d'électricité et des difficultés d'accès. »
« Le "microlanceur" made in France (entre 70 et 100 kilos de capacité en orbite héliosynchrone SSO), avec de bons résultats pour ses tests, a maintenant de bons arguments pour commencer à chasser les contrats. »
« Les sénateurs ont désigné, le 17 janvier, les dix-neuf membres de leur commission d'enquête qui évaluera l'efficacité des politiques publiques en matière de rénovation énergétique des bâtiments. […] Pour Guillaume Gontard, "il nous faut comprendre pourquoi, depuis quinze ans, notre pays ne parvient pas à atteindre les objectifs ambitieux qu'il se fixe en matière de rénovation énergétique. Il nous faut cerner ce qui ressort du manque de moyens, du défaut des outils mis en place, des fraudes, des difficultés de la filière et des acteurs pour relever le défi. Il nous faut aussi définir le chemin qui nous permettra de massifier enfin les rénovations pour tous les Français". »
Entre les diagnostics à la fiabilité douteuse, les effets rebond consécutifs aux travaux d'isolation, les directives erratiques de l'État, il y aura sas doute beaucoup à dire…
Entre les diagnostics à la fiabilité douteuse, les effets rebond consécutifs aux travaux d'isolation, les directives erratiques de l'État, il y aura sas doute beaucoup à dire…
« La société Hello Watt, qui analyse de facture et de conseil en économie d'énergie, a publié mercredi une étude comparant les données de consommation énergétique de 221 logements avec les résultats des diagnostics de performance énergétiques (DPE). Résultat : pour la majorité (71 %) des habitations, l'évaluation est dans les choux et ne correspond pas à la consommation réelle du logement sur un an. Pour un peu plus de la moitié d'entre eux, l'écart n'est que d'une classe, mais peut aller jusqu'à cinq classes pour certains. »
« Hello Watt a même été jusqu’à comparer la justesse des notes des DPE actuels avec celles de diagnostics qui auraient été attribués au hasard, avec, seul biais, une chance un peu plus importante de se voir attribuer les classes les plus fréquentes (C, D ou E). Les performances choisies aléatoirement ne sont alors que légèrement inférieures à celles des DPE : 25 % de probabilité de sélectionner une classe correcte de manière aléatoire, contre 29 % pour les diagnostics. Le hasard fait donc presque aussi bien que le diagnostic pour prédire la consommation d’un logement. »
« Ce résultat peut signifier trois choses : soit la méthodologie de calcul des diagnostics de performance énergétiques est mauvaise, soit la plupart des diagnostiqueurs ne font pas bien leur travail, soit les différences de comportement de consommation des occupants des logements sont telles qu'un diagnostic, même fiable, ne peut pas prédire le niveau de consommation. Soit les trois à la fois. La société ne s'est pourtant basée que sur des DPE effectués avec la méthodologie la plus récente (juin 2021, méthode 3CL), censée être la plus fiable. »
« L'échantillon sur lequel porte l'étude pourrait ne pas être représentatif de la totalité du parc de logement actuel. Mais l'étude corrobore les enquêtes menées par les associations UFC-Que choisir et 60 millions de consommateurs, respectivement publiés en septembre et mai 2022, pointant le manque de fiabilité de ces diagnostics. »
« Hello Watt a même été jusqu’à comparer la justesse des notes des DPE actuels avec celles de diagnostics qui auraient été attribués au hasard, avec, seul biais, une chance un peu plus importante de se voir attribuer les classes les plus fréquentes (C, D ou E). Les performances choisies aléatoirement ne sont alors que légèrement inférieures à celles des DPE : 25 % de probabilité de sélectionner une classe correcte de manière aléatoire, contre 29 % pour les diagnostics. Le hasard fait donc presque aussi bien que le diagnostic pour prédire la consommation d’un logement. »
« Ce résultat peut signifier trois choses : soit la méthodologie de calcul des diagnostics de performance énergétiques est mauvaise, soit la plupart des diagnostiqueurs ne font pas bien leur travail, soit les différences de comportement de consommation des occupants des logements sont telles qu'un diagnostic, même fiable, ne peut pas prédire le niveau de consommation. Soit les trois à la fois. La société ne s'est pourtant basée que sur des DPE effectués avec la méthodologie la plus récente (juin 2021, méthode 3CL), censée être la plus fiable. »
« L'échantillon sur lequel porte l'étude pourrait ne pas être représentatif de la totalité du parc de logement actuel. Mais l'étude corrobore les enquêtes menées par les associations UFC-Que choisir et 60 millions de consommateurs, respectivement publiés en septembre et mai 2022, pointant le manque de fiabilité de ces diagnostics. »
« Dans cette lettre, consultée par Euractiv, Mme von der Leyen a demandé aux gouvernements de travailler ensemble pour renforcer les contrôles aux frontières extérieures de l'UE ainsi que les procédures de retours, réduire les incitations aux mouvements secondaires et promouvoir une solidarité efficace. »
« "L'impératif de convenir d'une solution structurelle ne signifie pas que nous ne pouvons pas agir maintenant", a-t-elle ajouté, en lançant une série de propositions aux États membres qui seront examinées lors du prochain sommet de l'UE, début février. »
« Le projet de conclusions pour le sommet de l'UE […] indique que "des mesures rapides sont nécessaires pour garantir des retours effectifs de l'Union européenne vers les pays d'origine en utilisant comme levier toutes les politiques, tous les instruments et tous les outils pertinents de l'UE, y compris le développement, le commerce et les visas, ainsi que les possibilités de migration légale, comme les partenariats destinés à attirer les talents". »
« La lettre de la présidente de la Commission exhorte les autorités nationales à collaborer pour remédier aux abus du système dans lequel les demandeurs d'asile dans un État membre présentent une demande dans un autre. Elle demande également aux gouvernements de s'attaquer aux "retards et aux lacunes dans les procédures aux frontières et en matière de retours". […] La lettre souligne également l'importance de négocier de nouveaux accords avec les pays tiers "pour améliorer la gestion des migrations et des retours". »
« Des points similaires ont été abordés par la présidence suédoise lors d'une conférence de presse jeudi, après la première journée de réunion du Conseil Justice et affaires intérieures. "Nous avons commencé les discussions par une session de travail sur la migration et l'asile, en mettant l'accent sur la réduction de la pression de la migration clandestine vers l'UE par une coopération efficace avec les pays de retours", a déclaré la ministre suédoise de la Migration Maria Malmer Stenergard lors de la conférence de presse. "Assurer le retour effectif des migrants irréguliers est essentiel pour garantir la crédibilité des politiques de l'UE dans le domaine de la protection internationale et de la migration légale", a-t-elle ajouté. »
« En début de semaine, l'exécutif européen a dévoilé une nouvelle stratégie visant à augmenter les retours de migrants, en demandant aux gouvernements de veiller à ce qu'une décision de retour suive immédiatement une décision de fin de séjour. »
« "L'impératif de convenir d'une solution structurelle ne signifie pas que nous ne pouvons pas agir maintenant", a-t-elle ajouté, en lançant une série de propositions aux États membres qui seront examinées lors du prochain sommet de l'UE, début février. »
« Le projet de conclusions pour le sommet de l'UE […] indique que "des mesures rapides sont nécessaires pour garantir des retours effectifs de l'Union européenne vers les pays d'origine en utilisant comme levier toutes les politiques, tous les instruments et tous les outils pertinents de l'UE, y compris le développement, le commerce et les visas, ainsi que les possibilités de migration légale, comme les partenariats destinés à attirer les talents". »
« La lettre de la présidente de la Commission exhorte les autorités nationales à collaborer pour remédier aux abus du système dans lequel les demandeurs d'asile dans un État membre présentent une demande dans un autre. Elle demande également aux gouvernements de s'attaquer aux "retards et aux lacunes dans les procédures aux frontières et en matière de retours". […] La lettre souligne également l'importance de négocier de nouveaux accords avec les pays tiers "pour améliorer la gestion des migrations et des retours". »
« Des points similaires ont été abordés par la présidence suédoise lors d'une conférence de presse jeudi, après la première journée de réunion du Conseil Justice et affaires intérieures. "Nous avons commencé les discussions par une session de travail sur la migration et l'asile, en mettant l'accent sur la réduction de la pression de la migration clandestine vers l'UE par une coopération efficace avec les pays de retours", a déclaré la ministre suédoise de la Migration Maria Malmer Stenergard lors de la conférence de presse. "Assurer le retour effectif des migrants irréguliers est essentiel pour garantir la crédibilité des politiques de l'UE dans le domaine de la protection internationale et de la migration légale", a-t-elle ajouté. »
« En début de semaine, l'exécutif européen a dévoilé une nouvelle stratégie visant à augmenter les retours de migrants, en demandant aux gouvernements de veiller à ce qu'une décision de retour suive immédiatement une décision de fin de séjour. »
« "Renvoyer ceux qui se voient refuser l'asile en Europe est une question très importante", a déclaré la ministre suédoise chargée de la Migration, Maria Malmer Stenergard, dont le pays assure la présidence semestrielle du Conseil de l'Union européenne. »
« Sur les quelque 340 500 décisions de "retour" prononcées en 2021 dans les pays européens, 21% ont été effectivement mises en œuvre, selon des données d'Eurostat citées par la Commission. "Le niveau actuel n'est pas acceptable", a commenté la ministre à l'issue de la réunion. »
« Au niveau européen, un mécanisme permettant d'utiliser les visas comme levier pour obtenir des pays qu'ils reprennent leurs ressortissants est entré en vigueur en 2020. […] Actuellement un seul pays, la Gambie, est sous le coup d'une sanction de l'UE pour "manque de coopération": les conditions d'octroi d'un visa pour l'espace Schengen aux ressortissants de ce pays ont été durcies et les droits augmentés. […] Outre la Gambie, la Commission avait aussi proposé en 2021 des mesures restrictives en matière de visas à l'encontre de l'Irak et du Bangladesh, et plus récemment à l'encontre du Sénégal. Selon Ylva Johansson, qui s'est rendue en novembre à Dacca, la menace de sanctions a poussé le Bangladesh à coopérer. Les autorités de ce pays sont désormais "politiquement ouvertes à reprendre tous leurs ressortissants", avait-elle assuré le 19 janvier. »
« Sur les quelque 340 500 décisions de "retour" prononcées en 2021 dans les pays européens, 21% ont été effectivement mises en œuvre, selon des données d'Eurostat citées par la Commission. "Le niveau actuel n'est pas acceptable", a commenté la ministre à l'issue de la réunion. »
« Au niveau européen, un mécanisme permettant d'utiliser les visas comme levier pour obtenir des pays qu'ils reprennent leurs ressortissants est entré en vigueur en 2020. […] Actuellement un seul pays, la Gambie, est sous le coup d'une sanction de l'UE pour "manque de coopération": les conditions d'octroi d'un visa pour l'espace Schengen aux ressortissants de ce pays ont été durcies et les droits augmentés. […] Outre la Gambie, la Commission avait aussi proposé en 2021 des mesures restrictives en matière de visas à l'encontre de l'Irak et du Bangladesh, et plus récemment à l'encontre du Sénégal. Selon Ylva Johansson, qui s'est rendue en novembre à Dacca, la menace de sanctions a poussé le Bangladesh à coopérer. Les autorités de ce pays sont désormais "politiquement ouvertes à reprendre tous leurs ressortissants", avait-elle assuré le 19 janvier. »
« Selon le ministre du Travail Olivier Dussopt, la fermeture symbolique de certaines mairies le 31 janvier par solidarité avec la mobilisation contre la réforme des retraites posait un problème de neutralité du service public. »
« À vrai dire, il est difficile de trancher, car tout dépend des modalités : un maire a la particularité d'être à la fois une autorité administrative et une autorité politique (en jargon, c'est un "dualisme fonctionnel"). En tant qu'élu politique, le principe de neutralité des services publics ne lui est pas applicable, et il est donc en droit d'exprimer ses opinions, contrairement par exemple à un préfet ou à un enseignant. En tant qu'autorité administrative, il a donc le pouvoir de fermer sa mairie, comme il le fait régulièrement avec la "journée du maire". »
« Maniant ces deux fonctions administrative et politique, certains maires décident de placer la "journée du maire" le 31 janvier, jour de grève programmée, en soutien aux grévistes. L'action est symbolique disent-ils, mais le service public sert ici de support au symbole, ce qui porte atteinte au principe de neutralité en effet. En soi, cela pose donc problème, mais on ne connaît pas de jurisprudence dans ce sens. »
« En revanche, il y a plus grave. La fermeture de certaines mairies est programmée un jour de grève, ce qui aura pour effet de ne pas pénaliser les grévistes, car ils seront considérés comme en congé et non en grève. Ils ne seront donc pas comptabilisés comme grévistes, et leur salaire ne sera pas amputé de l'équivalent d'un jour de grève. Or, le juge administratif, en vertu du principe de neutralité des services publics, a déjà censuré certaines subventions municipales aux grévistes. Ce fut le cas à propos de subventions directes, sous forme de "fonds de solidarité en faveur du personnel communal en grève", en faveur des cheminots, ou des infirmiers et infirmières. Dans le cas présent, on est bien en présence d'une subvention aux grévistes, qui n'auront pas à subir les conséquences financières de leur grève. C'est une subvention indirecte, mais subvention tout de même. »
« Ce sera encore plus vrai si des maires décident, comme le souhaite Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, "de fermer symboliquement leur mairie", au moins "deux à trois heures pour que leurs agents puissent partir manifester". »
« À cela s'ajoute que payer des agents publics qui ne sont pas à leur poste constitue une atteinte à un autre principe, celui du "service fait", qui veut qu'un agent public ne soit payé qu'une fois son service entièrement effectué, et seulement si ce service est effectué. »
« Enfin, on notera non sans malice que selon la jurisprudence en droit du travail, une entreprise qui ferme un jour de grève se met dans l'illégalité : elle est considérée comme entravant le droit de grève en empêchant précisément ceux qui le souhaitent de se mettre en grève. Mais les communes ne sont pas soumises au droit du travail. »
« À vrai dire, il est difficile de trancher, car tout dépend des modalités : un maire a la particularité d'être à la fois une autorité administrative et une autorité politique (en jargon, c'est un "dualisme fonctionnel"). En tant qu'élu politique, le principe de neutralité des services publics ne lui est pas applicable, et il est donc en droit d'exprimer ses opinions, contrairement par exemple à un préfet ou à un enseignant. En tant qu'autorité administrative, il a donc le pouvoir de fermer sa mairie, comme il le fait régulièrement avec la "journée du maire". »
« Maniant ces deux fonctions administrative et politique, certains maires décident de placer la "journée du maire" le 31 janvier, jour de grève programmée, en soutien aux grévistes. L'action est symbolique disent-ils, mais le service public sert ici de support au symbole, ce qui porte atteinte au principe de neutralité en effet. En soi, cela pose donc problème, mais on ne connaît pas de jurisprudence dans ce sens. »
« En revanche, il y a plus grave. La fermeture de certaines mairies est programmée un jour de grève, ce qui aura pour effet de ne pas pénaliser les grévistes, car ils seront considérés comme en congé et non en grève. Ils ne seront donc pas comptabilisés comme grévistes, et leur salaire ne sera pas amputé de l'équivalent d'un jour de grève. Or, le juge administratif, en vertu du principe de neutralité des services publics, a déjà censuré certaines subventions municipales aux grévistes. Ce fut le cas à propos de subventions directes, sous forme de "fonds de solidarité en faveur du personnel communal en grève", en faveur des cheminots, ou des infirmiers et infirmières. Dans le cas présent, on est bien en présence d'une subvention aux grévistes, qui n'auront pas à subir les conséquences financières de leur grève. C'est une subvention indirecte, mais subvention tout de même. »
« Ce sera encore plus vrai si des maires décident, comme le souhaite Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, "de fermer symboliquement leur mairie", au moins "deux à trois heures pour que leurs agents puissent partir manifester". »
« À cela s'ajoute que payer des agents publics qui ne sont pas à leur poste constitue une atteinte à un autre principe, celui du "service fait", qui veut qu'un agent public ne soit payé qu'une fois son service entièrement effectué, et seulement si ce service est effectué. »
« Enfin, on notera non sans malice que selon la jurisprudence en droit du travail, une entreprise qui ferme un jour de grève se met dans l'illégalité : elle est considérée comme entravant le droit de grève en empêchant précisément ceux qui le souhaitent de se mettre en grève. Mais les communes ne sont pas soumises au droit du travail. »
« La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné lundi [23 janvier 2023] la Lituanie pour violation de la liberté d'expression après l'apposition d'un avertissement présentant comme "nuisible pour les enfants" un recueil de contes mettant en scène des personnages LGBTI. »
« La Grande Chambre, formation suprême de la CEDH, estime que "la restriction de l'accès des enfants à ces contenus ne visait aucun but qu'elle pourrait considérer comme légitime", et note que "les mesures appliquées au livre avaient pour but de limiter l'accès des enfants à des contenus représentant des relations homosexuelles comme essentiellement équivalentes aux relations hétérosexuelles". »
« L'affaire avait été portée en 2019 devant la CEDH par Neringa Dangvyde Macate, auteure lituanienne de littérature pour enfants. En 2013, l'Université lituanienne des sciences de l'éducation publia l'un de ses recueils de contes, avec le soutien financier du ministère de la Culture. Deux des six contes du livre portaient sur des relations et des mariages entre personnes du même sexe, indique la CEDH. Après plusieurs plaintes adressées au ministère et à l'université, reprochant notamment à l'ouvrage d'"encourager les perversions", l'université avait décidé de suspendre la diffusion du livre et de rappeler les exemplaires en librairie. Sa distribution n'avait repris qu'un an plus tard, tandis que l'ouvrage, destiné aux enfants de neuf à dix ans, était marqué d'un avertissement le présentant comme "nuisible pour les enfants de moins de quatorze ans". »
« La Grande Chambre a estimé que le recueil de contes incitait au contraire "au respect et à l'acceptation de tous les membres de la société", et écarté la position du gouvernement lituanien : celui-ci assurait que le livre promouvait les familles homoparentales "au détriment des autres formes de famille". »
« La Grande Chambre, formation suprême de la CEDH, estime que "la restriction de l'accès des enfants à ces contenus ne visait aucun but qu'elle pourrait considérer comme légitime", et note que "les mesures appliquées au livre avaient pour but de limiter l'accès des enfants à des contenus représentant des relations homosexuelles comme essentiellement équivalentes aux relations hétérosexuelles". »
« L'affaire avait été portée en 2019 devant la CEDH par Neringa Dangvyde Macate, auteure lituanienne de littérature pour enfants. En 2013, l'Université lituanienne des sciences de l'éducation publia l'un de ses recueils de contes, avec le soutien financier du ministère de la Culture. Deux des six contes du livre portaient sur des relations et des mariages entre personnes du même sexe, indique la CEDH. Après plusieurs plaintes adressées au ministère et à l'université, reprochant notamment à l'ouvrage d'"encourager les perversions", l'université avait décidé de suspendre la diffusion du livre et de rappeler les exemplaires en librairie. Sa distribution n'avait repris qu'un an plus tard, tandis que l'ouvrage, destiné aux enfants de neuf à dix ans, était marqué d'un avertissement le présentant comme "nuisible pour les enfants de moins de quatorze ans". »
« La Grande Chambre a estimé que le recueil de contes incitait au contraire "au respect et à l'acceptation de tous les membres de la société", et écarté la position du gouvernement lituanien : celui-ci assurait que le livre promouvait les familles homoparentales "au détriment des autres formes de famille". »
« Dans le sillage du parc de loisirs du Puy du Fou, le film semble être surtout un prétexte à grand spectacle avec un message idéologique assez clair, catholique et critique des dimensions criminelles et terroristes de l'idéologie révolutionnaire. On y parle de la résistance face à la levée en masse ou encore des menées criminelles des colonnes infernales, ainsi que de l'entreprise de destruction systématique de la Vendée, ce qui peut déplaire mais reste néanmoins vrai. »
« Le film de chouans aurait sans doute fini noyé dans la médiocre production ordinaire française si certains commentateurs n'y avaient pas vu une atteinte intolérable à la vérité historique, un outil de propagande insidieux des intégristes catholiques et un signe des temps apocalyptique. »
« Il est assez drôle de voir Libération, Mediapart ou Le Monde s'insurger contre les approximations ou biais historiques dudit film, eux qui à longueur de colonnes glorifient le moindre navet dès lors que celui-ci "va dans le bon sens", c'est-à-dire du progrès infini, du wokisme dominant ou du socialisme de centre-ville. Il suffit de voir comment Libé a encensé The Women King, monument de révisionnisme historique au nom de la cause des femmes et des minorités qui réussit le tour de force de présenter un État esclavagiste comme un exemple d'émancipation à suivre. »
« Vaincre ou Mourir ne marquera pas l'histoire du cinéma mais agit comme le révélateur de la mentalité paranoïaque et obsidionale de la gauche médiatique. Un petit film de droite de qualité très moyenne suffit à convoquer tout le ban et l'arrière-ban de l'éditocratie pour le dézinguer : on y voit la main cachée de Bolloré, le grand complot zemmouro-lepéniste pour reconquérir les esprits et les cœurs, et on oublie que la production ordinaire est majoritairement à gauche. »
« Le film de chouans aurait sans doute fini noyé dans la médiocre production ordinaire française si certains commentateurs n'y avaient pas vu une atteinte intolérable à la vérité historique, un outil de propagande insidieux des intégristes catholiques et un signe des temps apocalyptique. »
« Il est assez drôle de voir Libération, Mediapart ou Le Monde s'insurger contre les approximations ou biais historiques dudit film, eux qui à longueur de colonnes glorifient le moindre navet dès lors que celui-ci "va dans le bon sens", c'est-à-dire du progrès infini, du wokisme dominant ou du socialisme de centre-ville. Il suffit de voir comment Libé a encensé The Women King, monument de révisionnisme historique au nom de la cause des femmes et des minorités qui réussit le tour de force de présenter un État esclavagiste comme un exemple d'émancipation à suivre. »
« Vaincre ou Mourir ne marquera pas l'histoire du cinéma mais agit comme le révélateur de la mentalité paranoïaque et obsidionale de la gauche médiatique. Un petit film de droite de qualité très moyenne suffit à convoquer tout le ban et l'arrière-ban de l'éditocratie pour le dézinguer : on y voit la main cachée de Bolloré, le grand complot zemmouro-lepéniste pour reconquérir les esprits et les cœurs, et on oublie que la production ordinaire est majoritairement à gauche. »
« L'utilisation obligatoire de vaisselle réemployable dans la restauration rapide n'est pas suffisamment respectée par les grands noms du secteur, déplore Zero Waste. "Après avoir visité près de 300 fast-foods, [l'ONG] constate que plus de la moitié des établissements ne respectent pas la nouvelle obligation de vaisselle réutilisable dans la restauration sur place de plus de vingt couverts." McDonald's applique le mieux la loi, alors que KFC et Quick l'ignorent complètement. »
« Pour rappel, la loi Anti-gaspillage et économie circulaire (Agec) prévoit que tous les restaurants servent les repas qu'ils proposent dans de la vaisselle réemployable. […] Le décret d'application impose cette mesure aux restaurants d'au moins vingt couverts. »
« Concrètement, du 9 au 22 janvier, une centaine d'activistes de Zero Waste ont inspecté 286 restaurants répartis dans 48 villes. "Plus de la moitié (57 %) des établissements visités continuent d'utiliser uniquement de la vaisselle jetable pour la restauration sur place", constatent l'ONG, ajoutant que "parmi ceux qui utilisent de la vaisselle réemployable, tous continuent de servir une partie des repas sur place, comme les sandwichs et les sauces, dans des emballages jetables". Sur ce dernier point, Zero Waste déplore que le ministère de la Transition écologique "tolère [en contradiction avec la loi] le fait de servir des sauces en portions individuelles, dans des emballages jetables, ou encore d'envelopper les sandwichs servis sur place dans du papier". »
« Pour rappel, la loi Anti-gaspillage et économie circulaire (Agec) prévoit que tous les restaurants servent les repas qu'ils proposent dans de la vaisselle réemployable. […] Le décret d'application impose cette mesure aux restaurants d'au moins vingt couverts. »
« Concrètement, du 9 au 22 janvier, une centaine d'activistes de Zero Waste ont inspecté 286 restaurants répartis dans 48 villes. "Plus de la moitié (57 %) des établissements visités continuent d'utiliser uniquement de la vaisselle jetable pour la restauration sur place", constatent l'ONG, ajoutant que "parmi ceux qui utilisent de la vaisselle réemployable, tous continuent de servir une partie des repas sur place, comme les sandwichs et les sauces, dans des emballages jetables". Sur ce dernier point, Zero Waste déplore que le ministère de la Transition écologique "tolère [en contradiction avec la loi] le fait de servir des sauces en portions individuelles, dans des emballages jetables, ou encore d'envelopper les sandwichs servis sur place dans du papier". »
« En général, les constructeurs ne s'embarrassent pas trop de leurs produits quand ils débranchent leurs services. On l'a vu récemment pour Arlo qui a annoncé l'abandon du suivi de sécurité de ses premières caméras mais les exemples sont légion. On se souvient de Sonos qui avait voulu rendre obsolète logiciellement des produits pour arranger ses chiffres de vente. La procédure est souvent toujours la même, le service est arrêté, les produits deviennent obsolètes voire dangereux. Certains constructeurs, trop rares malheureusement, décident de proposer une ouverture open source de leur code afin de permettre à d'éventuelles personnes intéressées d'adapter leurs matériels plutôt qu'il ne parte à la poubelle. Google a fait une démarche alternative en transformant la manette de sa solution en une Stadia Bluetooth. Une manette qui bascule d'un protocole orienté vers les produits de la marque en une manette compatible avec tous les produits employant un système de communication plus ouvert. »
« C'est évidemment une bonne chose mais c'est d'autant plus exemplaire que Google propose une mise à jour étape par étape de la manette avec un guide très clair. Cela permet vraiment à tout un chacun de profiter de la manette Stadia Bluetooth et n'est donc pas juste une excuse marketing de la part de la marque. J'ai vu de nombreux fabricants proposer des mises à jour réservées à une poignée d'utilisateurs tant les compétences techniques et logicielles en jeu étaient élevées. Si il faut savoir lancer des outils de programmation pour reprendre en main un produit vendu au grand public, c'est qu'il y a un problème quelque part. »
« La réaction de Google est exemplaire. Faire d'un fiasco comme son service de streaming de jeu, un modèle à suivre en terme de réhabilitation matérielle est a mettre à son crédit. […] Cette manette Stadia Bluetooth est un exemple a garder en tête lors de la future annonce d'un produit déclaré désormais "obsolète" par un fabricant. À la fin d'un service tout un chacun est en droit d'exiger le support de ses produits au travers d'une transition de cette qualité. Ce n'est pas inscrit dans la loi bien sûr mais c'est bien le moins que l'on puisse attendre d'une société qui va par ailleurs affirmer dans sa communication des actions écologiques en soutien à notre environnement. »
« C'est évidemment une bonne chose mais c'est d'autant plus exemplaire que Google propose une mise à jour étape par étape de la manette avec un guide très clair. Cela permet vraiment à tout un chacun de profiter de la manette Stadia Bluetooth et n'est donc pas juste une excuse marketing de la part de la marque. J'ai vu de nombreux fabricants proposer des mises à jour réservées à une poignée d'utilisateurs tant les compétences techniques et logicielles en jeu étaient élevées. Si il faut savoir lancer des outils de programmation pour reprendre en main un produit vendu au grand public, c'est qu'il y a un problème quelque part. »
« La réaction de Google est exemplaire. Faire d'un fiasco comme son service de streaming de jeu, un modèle à suivre en terme de réhabilitation matérielle est a mettre à son crédit. […] Cette manette Stadia Bluetooth est un exemple a garder en tête lors de la future annonce d'un produit déclaré désormais "obsolète" par un fabricant. À la fin d'un service tout un chacun est en droit d'exiger le support de ses produits au travers d'une transition de cette qualité. Ce n'est pas inscrit dans la loi bien sûr mais c'est bien le moins que l'on puisse attendre d'une société qui va par ailleurs affirmer dans sa communication des actions écologiques en soutien à notre environnement. »
« La rhétorique implicite du spot est très perverse : elle suggère un continuum logique entre la vision patriarcale du couple et la violence. »
« Le continuum logique s'applique de même au chef d'entreprise qui préfère favoriser une candidature (homme ou femme, on ne saura pas) moins risquée pour son entreprise que l'embauche d'une jeune mère fatiguée et peu disponible. […] Qu'y a-t-il de choquant, pire, qu'y a-t- il de potentiellement violent dans ce choix, exprimé d'ailleurs fort poliment par un chef d'entreprise qui prend le temps de rappeler la candidate et de la rassurer sur ses compétences ? »
« Enfin, doit-on vraiment penser que tous les gamins mal élevés nourris au porno sont des meurtriers potentiels ? »
« Non seulement je ne vois pas où commence le sexisme dans ce spot, mais je ne vois pas pourquoi il se terminerait plus mal en tant que tel. Sexisme, féminicide: on croirait que la liste traditionnelle des péché capitaux était incomplète; ou plutôt, on a l'impression qu'il faut lui en substituer un nouvelle, où la relation aux femmes devient critère déterminant. Pour ma part, je ne crois pas que quiconque tuerait une femme parce qu'elle est femme, sauf peut-être dans les pays où on noie les nouveau-nés de sexe féminin ; mais je sais que le meurtre est au bout de la colère, de la luxure, de l'orgueil et de l'envie. Et que l'on tue un homme ou que l'on tue une femme, ce qui me révulse, c'est que l'on tue un être humain. »
« Le continuum logique s'applique de même au chef d'entreprise qui préfère favoriser une candidature (homme ou femme, on ne saura pas) moins risquée pour son entreprise que l'embauche d'une jeune mère fatiguée et peu disponible. […] Qu'y a-t-il de choquant, pire, qu'y a-t- il de potentiellement violent dans ce choix, exprimé d'ailleurs fort poliment par un chef d'entreprise qui prend le temps de rappeler la candidate et de la rassurer sur ses compétences ? »
« Enfin, doit-on vraiment penser que tous les gamins mal élevés nourris au porno sont des meurtriers potentiels ? »
« Non seulement je ne vois pas où commence le sexisme dans ce spot, mais je ne vois pas pourquoi il se terminerait plus mal en tant que tel. Sexisme, féminicide: on croirait que la liste traditionnelle des péché capitaux était incomplète; ou plutôt, on a l'impression qu'il faut lui en substituer un nouvelle, où la relation aux femmes devient critère déterminant. Pour ma part, je ne crois pas que quiconque tuerait une femme parce qu'elle est femme, sauf peut-être dans les pays où on noie les nouveau-nés de sexe féminin ; mais je sais que le meurtre est au bout de la colère, de la luxure, de l'orgueil et de l'envie. Et que l'on tue un homme ou que l'on tue une femme, ce qui me révulse, c'est que l'on tue un être humain. »
« Comment les constructions romaines, par exemple les aqueducs ou le Panthéon de Rome, ont-elles si bien résisté au temps? […] Des chercheurs américains et européens pensent avoir enfin découvert le secret de longévité de ces merveilles d'architecture, vieilles d'environ deux mille ans : un béton capable de se réparer lui-même. »
« Jusqu'ici, la solidité du béton romain était attribuée à un ingrédient : des cendres volcaniques de la région de la baie de Naples, en Italie, qui étaient envoyées un peu partout dans l'Empire romain pour servir à la construction. Mais les chercheurs ont cette fois focalisé leur attention sur la présence d'une autre caractéristique: de tout petits morceaux blancs brillants, provenant de la chaux, un autre ingrédient utilisé pour la conception du béton. »
« Les experts pensaient jusqu'ici que ces minuscules morceaux résultaient d'un mauvais mélange de la mixture, ou de matières premières de mauvaise qualité. Mais en examinant, grâce à de techniques d'imagerie poussées, le béton d'un mur d'enceinte de la ville de Privernum en Italie, les chercheurs ont découvert que ces petits morceaux blancs étaient en réalité du carbonate de calcium, formé à de très fortes températures. Ils en ont conclu que la chaux n'était pas (ou pas seulement) incorporée en étant mélangée à de l'eau, comme on le pensait jusqu'ici, mais sous forme de chaux vive. »
« Selon les chercheurs, c'est ce "mélange à chaud" qui donne à ce béton son étonnante solidité. En effet, lorsque des fissures apparaissent, l'eau de pluie entrant en contact avec le béton produit une solution saturée en calcium, qui se recristallise ensuite en carbonate de calcium, permettant ainsi de combler les fissures. Pour vérifier cette hypothèse, l'équipe de scientifiques a réalisé des échantillons de béton selon le même procédé, qu'ils ont ensuite délibérément fissuré et sur lequel ils ont fait couler de l'eau. Résultat : au bout de deux semaines, le béton était complètement réparé. Un autre échantillon produit sans chaux vive est lui resté fissuré. »
« Une découverte qui a donné naissance à une start-up à Udine, DMAT, qui veut promouvoir du béton qui aurait une durée de vie 50 % plus longue que le béton traditionnel avec des émissions de CO2, 20 % plus basses . »
« Jusqu'ici, la solidité du béton romain était attribuée à un ingrédient : des cendres volcaniques de la région de la baie de Naples, en Italie, qui étaient envoyées un peu partout dans l'Empire romain pour servir à la construction. Mais les chercheurs ont cette fois focalisé leur attention sur la présence d'une autre caractéristique: de tout petits morceaux blancs brillants, provenant de la chaux, un autre ingrédient utilisé pour la conception du béton. »
« Les experts pensaient jusqu'ici que ces minuscules morceaux résultaient d'un mauvais mélange de la mixture, ou de matières premières de mauvaise qualité. Mais en examinant, grâce à de techniques d'imagerie poussées, le béton d'un mur d'enceinte de la ville de Privernum en Italie, les chercheurs ont découvert que ces petits morceaux blancs étaient en réalité du carbonate de calcium, formé à de très fortes températures. Ils en ont conclu que la chaux n'était pas (ou pas seulement) incorporée en étant mélangée à de l'eau, comme on le pensait jusqu'ici, mais sous forme de chaux vive. »
« Selon les chercheurs, c'est ce "mélange à chaud" qui donne à ce béton son étonnante solidité. En effet, lorsque des fissures apparaissent, l'eau de pluie entrant en contact avec le béton produit une solution saturée en calcium, qui se recristallise ensuite en carbonate de calcium, permettant ainsi de combler les fissures. Pour vérifier cette hypothèse, l'équipe de scientifiques a réalisé des échantillons de béton selon le même procédé, qu'ils ont ensuite délibérément fissuré et sur lequel ils ont fait couler de l'eau. Résultat : au bout de deux semaines, le béton était complètement réparé. Un autre échantillon produit sans chaux vive est lui resté fissuré. »
« Une découverte qui a donné naissance à une start-up à Udine, DMAT, qui veut promouvoir du béton qui aurait une durée de vie 50 % plus longue que le béton traditionnel avec des émissions de CO2, 20 % plus basses . »
« Après sept ans et demi sur le marché, Windows 10 va être petit à petit retiré des étals. Microsoft prévoit de ne plus vendre certaines éditions à partir de la fin janvier. […] Cette décision […] ne concerne pour le moment que les transactions sur le site officiel de Microsoft. […] Après la date du 31 janvier 2023, il sera possible de récupérer une licence sur n'importe quel autre site marchand ou en boutique. C'est toutefois une tendance qui va s'amplifier dans les mois et les années à venir, car cet OS commence à sérieusement dater. »
« Aujourd'hui, le support de Windows 10 est toujours actif. Le système d'exploitation est éligible aux mises à jour de sécurité jusqu'au 14 octobre 2025. Au-delà, la prise en charge de l'OS cessera, sauf dans des cas très particuliers, inaccessibles au grand public (pour les entreprises, Microsoft peut prévoir un support sur-mesure, mais payant, avec un surcoût année après année). Dès 2015, Microsoft avait anticipé l'arrêt de Windows 10 à cette date. Pourtant, sept ans plus tard, l'OS est encore présent sur plus de deux ordinateurs sur trois. »
« Aujourd'hui, le support de Windows 10 est toujours actif. Le système d'exploitation est éligible aux mises à jour de sécurité jusqu'au 14 octobre 2025. Au-delà, la prise en charge de l'OS cessera, sauf dans des cas très particuliers, inaccessibles au grand public (pour les entreprises, Microsoft peut prévoir un support sur-mesure, mais payant, avec un surcoût année après année). Dès 2015, Microsoft avait anticipé l'arrêt de Windows 10 à cette date. Pourtant, sept ans plus tard, l'OS est encore présent sur plus de deux ordinateurs sur trois. »
« Si vous ne saviez pas ce que signifie "flipper un bit", c'est le moment d'ouvrir grand les oreilles : "il s'agit d'une attaque "par faute", baptisée Rowhammer", explique posément la jeune femme. "Dans la mémoire d'un composant informatique, les 0 et les 1 de la mémoire sont déterminés par la charge électrique des condensateurs présents, et en faisant fuiter la charge, on va changer les 0 en 1 et vice versa, le fameux "flip de bit". On change donc la valeur des données stockées en mémoire, ce qui modifie l'ordre à exécuter et les requêtes sur le système. Il existe d'autres attaques par faute, qui vont perturber un système, par exemple par son alimentation électrique ou une impulsion électromagnétique". »
« Dans les attaques "par faute", on va essayer d'obtenir des privilèges sur le système. Par exemple, le programme qui donne les privilèges administrateur vérifie si le mot de passe est correct. Si l'attaquant réussit à faire en sorte que le programme dise tout le temps que le mot de passe est correct, qu'il le soit ou non, alors c'est gagné", explique-t-elle au néophyte. »
« "On peut ainsi faire crasher un système informatique, en changeant la valeur des données et les instructions qu'elles génèrent. Ces attaques ne laissent pas beaucoup de traces, puisqu'elles se situent au niveau physique et non logique des composants", reprend la jeune femme. Un domaine plutôt pointu puisqu'il s'agit des attaques et donc des failles liées aux propriétés physiques des composants informatiques. Si ces attaques ne laissent pas de traces, elles sont très intéressantes pour des pirates. »
« De telles failles ne sont pas récentes, mais moins médiatisées que les failles logiques qui donnent lieu aux "exploits". "Ces failles contribuent pourtant à des attaques en disponibilité des systèmes informatiques très préjudiciables pour l'ensemble du système. Elles sont donc particulièrement dangereuses, car difficilement détectables, et potentiellement très meurtrières pour la fiabilité et la cohérence des systèmes informatiques dans leur ensemble", établit Clémentine Maurice. »
« "Ce sont des attaques compliquées à mener à grande échelle, et elles sont donc a priori hyper ciblées", explique -t-elle. "Dans les grandes attaques de cette nature, on peut mentionner Meltdown, Rowhammer, et Spectre". »
« Dans les attaques "par faute", on va essayer d'obtenir des privilèges sur le système. Par exemple, le programme qui donne les privilèges administrateur vérifie si le mot de passe est correct. Si l'attaquant réussit à faire en sorte que le programme dise tout le temps que le mot de passe est correct, qu'il le soit ou non, alors c'est gagné", explique-t-elle au néophyte. »
« "On peut ainsi faire crasher un système informatique, en changeant la valeur des données et les instructions qu'elles génèrent. Ces attaques ne laissent pas beaucoup de traces, puisqu'elles se situent au niveau physique et non logique des composants", reprend la jeune femme. Un domaine plutôt pointu puisqu'il s'agit des attaques et donc des failles liées aux propriétés physiques des composants informatiques. Si ces attaques ne laissent pas de traces, elles sont très intéressantes pour des pirates. »
« De telles failles ne sont pas récentes, mais moins médiatisées que les failles logiques qui donnent lieu aux "exploits". "Ces failles contribuent pourtant à des attaques en disponibilité des systèmes informatiques très préjudiciables pour l'ensemble du système. Elles sont donc particulièrement dangereuses, car difficilement détectables, et potentiellement très meurtrières pour la fiabilité et la cohérence des systèmes informatiques dans leur ensemble", établit Clémentine Maurice. »
« "Ce sont des attaques compliquées à mener à grande échelle, et elles sont donc a priori hyper ciblées", explique -t-elle. "Dans les grandes attaques de cette nature, on peut mentionner Meltdown, Rowhammer, et Spectre". »
« Entreprise britannique spécialisée dans le rétrofit, Electra Commercial Vehicles vient de finaliser avec succès la phase d'essai de trois mois de son nouveau camion réfrigéré à pile à combustible. » Sans doute les expériences de ce types vont-elles se multiplier.
« Le gouvernement lancera fin janvier une concertation sur la mise en place éventuelle de consignes pour les bouteilles plastiques en France, initiative envisagée lors du vote de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire en 2020, avortée sous l'opposition des collectivités locales. […] La loi […] avait renvoyé une prise de décision sur le déploiement ou non de la consigne des bouteilles à juin 2023. Les objectifs européens de taux de collecte des bouteilles plastique sont de 77 % en 2025 et 90 % en 2029, quand la France plafonne à moins de 60 %. »
« Au gouvernement, on reconnaît que l'imposition d'une consigne sur les bouteilles en plastique en 2019-20 aurait eu pour effet de diminuer les flux d'emballages dans les bacs jaunes des déchets ménagers triés pour le recyclage, et donc de réduire les revenus des centres de tri sélectif pilotés par les collectivités locales. Or ceux-là ont investi massivement ces dernières années dans de coûteuses machines pour améliorer le tri et les volumes de matériaux à recycler. »
Attention toutefois aux effets pervers…
« Par consigne sauvage, le ministère désigne les automates de dépôt installés sur les parkings de supermarchés où les consommateurs peuvent ramener leurs bouteilles vides en échange d'une rétribution de quelques centimes, sur le modèle de ce qui se passe dans des pays voisins comme l'Allemagne. Dans certaines villes, "cela a conduit certains réseaux parallèles à mener des pillages de poubelles jaunes pour alimenter les automates" relève-t-on de même source. »
« Dans les pays où elle existe, la consigne permet néanmoins d'augmenter le taux de collecte, reconnaissent les professionnels du secteur. Mais elle aboutit aussi à une augmentation des prix de l'alimentaire, puisque chaque consommateur doit payer une "caution" sur sa bouteille à chaque achat, avant de récupérer quelques centimes en la rapportant dans un automate dédié. »
« Au gouvernement, on reconnaît que l'imposition d'une consigne sur les bouteilles en plastique en 2019-20 aurait eu pour effet de diminuer les flux d'emballages dans les bacs jaunes des déchets ménagers triés pour le recyclage, et donc de réduire les revenus des centres de tri sélectif pilotés par les collectivités locales. Or ceux-là ont investi massivement ces dernières années dans de coûteuses machines pour améliorer le tri et les volumes de matériaux à recycler. »
Attention toutefois aux effets pervers…
« Par consigne sauvage, le ministère désigne les automates de dépôt installés sur les parkings de supermarchés où les consommateurs peuvent ramener leurs bouteilles vides en échange d'une rétribution de quelques centimes, sur le modèle de ce qui se passe dans des pays voisins comme l'Allemagne. Dans certaines villes, "cela a conduit certains réseaux parallèles à mener des pillages de poubelles jaunes pour alimenter les automates" relève-t-on de même source. »
« Dans les pays où elle existe, la consigne permet néanmoins d'augmenter le taux de collecte, reconnaissent les professionnels du secteur. Mais elle aboutit aussi à une augmentation des prix de l'alimentaire, puisque chaque consommateur doit payer une "caution" sur sa bouteille à chaque achat, avant de récupérer quelques centimes en la rapportant dans un automate dédié. »
« "Je suis effectivement favorable à ce que les amendes soient de plus en plus dissuasives, si on se rend compte qu'elles ne sont pas respectées. Et si malgré cela, il y a certains propriétaires de réseaux sociaux qui font de l'idéologie à tout prix et qui sont prêts à tout et à ne pas respecter les règles les plus élémentaires qui soient et bien on ferme !", assume Geoffroy Didier. »
Cependant, en quoi Twitter serait-il hors la loi, en l'état actuel des choses ? Ce qui lui est reproché, c'est manifestement d'hésiter à restreindre la liberté d'expression davantage que ne l'exigent la loi et la jurisprudence.
Cependant, en quoi Twitter serait-il hors la loi, en l'état actuel des choses ? Ce qui lui est reproché, c'est manifestement d'hésiter à restreindre la liberté d'expression davantage que ne l'exigent la loi et la jurisprudence.
« Plusieurs milliers de jeunes scandaient qu'ils avaient "peur de la réforme" et qu'ils voulaient "profiter de la vie". À plus de quarante ans de la retraite, alors que personne ne peut vraiment prédire à quoi ressemblera alors le marché du travail et encore moins le système qui prévaudra, ces jeunes […] revendiquent de pouvoir enfin "profiter" […] après avoir "travaillé toute leur vie", ce qui naturellement va les "crever". Ce qui les motive, ce n'est pas trouver une voie qui leur convienne, de se prendre en main, de s'assurer eux-mêmes pour avoir une retraite confortable. Non, la seule assurance qu'ils réclament, c'est celle d'être pris en charge. »
« La passivité de ces jeunes laisse perplexe. Ne sont-ils nés que pour subir ? Leur ambition n'est-elle que de "profiter" le plus tôt possible d'un temps libre qu'ils ne veulent pas payer ? N'y a-t-il pas parmi eux des ambitieux productifs, de futurs réorganisateurs de la société, des entrepreneurs, des politiques qui pourraient imaginer une réforme des retraites beaucoup plus audacieuse ? »
« Ceux qui hurlent dans les micros des radios et des télés ne savent que protester contre tout ce qu'on leur propose. On n'en a entendu aucun essayer de se projeter dans un avenir lointain, dans un monde remodelé par les innovations qui se bousculent de tous les côtés ; aucun esquisser de possibles solutions. Parce qu'un système unifié pour tous est obligatoirement un système qui étouffe les individualités. Allons les jeunes, manifestez pour avoir plus de liberté pas pour pouvoir profiter ! »
« La passivité de ces jeunes laisse perplexe. Ne sont-ils nés que pour subir ? Leur ambition n'est-elle que de "profiter" le plus tôt possible d'un temps libre qu'ils ne veulent pas payer ? N'y a-t-il pas parmi eux des ambitieux productifs, de futurs réorganisateurs de la société, des entrepreneurs, des politiques qui pourraient imaginer une réforme des retraites beaucoup plus audacieuse ? »
« Ceux qui hurlent dans les micros des radios et des télés ne savent que protester contre tout ce qu'on leur propose. On n'en a entendu aucun essayer de se projeter dans un avenir lointain, dans un monde remodelé par les innovations qui se bousculent de tous les côtés ; aucun esquisser de possibles solutions. Parce qu'un système unifié pour tous est obligatoirement un système qui étouffe les individualités. Allons les jeunes, manifestez pour avoir plus de liberté pas pour pouvoir profiter ! »
« 69 % des Français sont favorables à la suppression des régimes spéciaux (incluant celui des fonctionnaires) dont 59% parmi les salariés du public » ; par ailleurs, « 47 % des Français estiment que reporter l'âge de départ à la retraite à 64 ans est la meilleure solution pour équilibrer le système de retraite (30 % en baissant les salaires nets et en augmentant les cotisations des salariés, 12 % en baissant le montant des pensions) » (sondage Opinion way pour l'Ifrap).
« Le mythe de la péremption des centrales reste tenace », déplore la rédaction de Transitions et Énergies. « En France », constate-t-elle, « c'est l'un des arguments favoris des anti-nucléaires » : « nos réacteurs auraient été conçus pour quarante ans, pas un de plus, et les prolonger poserait de gros problèmes de sécurité ». Cependant, rappelle-t-elle, « EDF étudie la possibilité de les faire fonctionner quatre-vingts ans, au lieu de soixante ans, avec toutes les garanties de sécurité ». Dans cette perspective, « le point clé est celui de la capacité des cuves (élément non remplaçable soumis à un flux neutronique constant) à supporter plusieurs décennies supplémentaires de fonctionnement » ; « or depuis les années 1990, de très grands progrès ont été réalisés pour réduire le flux neutronique lors de l'exploitation des réacteurs ». Voilà qui ne manquera pas de nourrir un débat passionnel.
« La cour d'appel de Metz a condamné un homme de vingt ans à deux ans d'emprisonnement, dont huit mois ferme, pour avoir tué un chat et l'avoir dépecé en se filmant avant de diffuser les vidéos sur Snapchat, a-t-on appris auprès des parties civiles. Début novembre, le jeune homme avait posté plusieurs vidéos sur le réseau social Snapchat, se montrant en train de dépecer un chat. Dans plusieurs messages, il expliquait avoir tué le chat en lui tirant une balle de plomb dans la tête. En première instance, au tribunal de Sarreguemines (Moselle), le prévenu avait été condamné à dix mois d'emprisonnement, dont quatre mois ferme, mais le parquet avait fait appel de cette décision. »
« Dans les heures qui ont suivi le saccage des bâtiments gouvernementaux par des insurgés d'extrême droite dans la capitale brésilienne le 8 janvier dernier, un nouveau compte est apparu sur Instagram. Dénommé Contragolpe Brasil – un jeu de mots astucieux qui signifie à la fois "Contre le coup d'Etat au Brésil" et "Contre-souffle au Brésil" –, ce compte a rapidement commencé à publier des photos de participants présumés aux émeutes. L'idée était de recueillir des informations auprès de la population afin d'identifier "les personnes qui attaquent la démocratie au Brésil", ce qui permettrait aux autorités de retrouver et de punir plus facilement ceux qui ont échappé à une arrestation ce jour-là. »
« Les personnes derrière le compte Contragolpe Brasil, qui restent anonymes (nos demandes d'interview sont restées lettre morte), ont lancé un appel pour que les gens commencent à leur envoyer, en message privé, des photos et des informations sur les personnes ayant participé aux saccages. Ils ont également demandé aux gens de transmettre ces informations aux autorités. »
« Ce compte Instagram n'est qu'un exemple des efforts réalisés actuellement en matière de crowdsourcing pour identifier les émeutiers. Agência Lupa, une agence de vérification des faits, a créé une base de données générée à partir de textes, de photos et de vidéos postés le jour de l'insurrection. Toutes les informations étaient envoyées de manière anonyme et privée. »
« Cette méthode d'identification des participants à des événements criminels de masse en parcourant les réseaux sociaux à la recherche d'indices n'est pas nouvelle. Des citoyens américains ont fait de même pour aider à identifier les responsables de l'insurrection du 6 janvier 2021. Certains ont même formé des groupes, comme The Deep State Dogs, afin d'identifier ceux qui ont vandalisé le Capitole ou qui qui ont agressé les forces de l'ordre et la presse. Les membres de ces groupes venaient d'horizons divers mais avaient un objectif commun : la responsabilité. »
Attiser les tensions qui minent leur pays, nourrir la suspicion réciproque, c'est ça leur conception de la "responsabilité" ?
« Les personnes derrière le compte Contragolpe Brasil, qui restent anonymes (nos demandes d'interview sont restées lettre morte), ont lancé un appel pour que les gens commencent à leur envoyer, en message privé, des photos et des informations sur les personnes ayant participé aux saccages. Ils ont également demandé aux gens de transmettre ces informations aux autorités. »
« Ce compte Instagram n'est qu'un exemple des efforts réalisés actuellement en matière de crowdsourcing pour identifier les émeutiers. Agência Lupa, une agence de vérification des faits, a créé une base de données générée à partir de textes, de photos et de vidéos postés le jour de l'insurrection. Toutes les informations étaient envoyées de manière anonyme et privée. »
« Cette méthode d'identification des participants à des événements criminels de masse en parcourant les réseaux sociaux à la recherche d'indices n'est pas nouvelle. Des citoyens américains ont fait de même pour aider à identifier les responsables de l'insurrection du 6 janvier 2021. Certains ont même formé des groupes, comme The Deep State Dogs, afin d'identifier ceux qui ont vandalisé le Capitole ou qui qui ont agressé les forces de l'ordre et la presse. Les membres de ces groupes venaient d'horizons divers mais avaient un objectif commun : la responsabilité. »
Attiser les tensions qui minent leur pays, nourrir la suspicion réciproque, c'est ça leur conception de la "responsabilité" ?
« Ringard, le royalisme ? S'il n'était pas rare de croiser des monarchistes au siècle dernier, leur existence aujourd'hui est perçue comme une incongruité par une majorité de Français. Quand ils ne sont pas considérés comme une dangereuse mouvance d'extrême-droite. Pourtant, d'après un sondage BVA paru en 2016, 17 % des Français verraient bien la fonction présidentielle être assurée par un roi. Un chiffre identique à celui d'un autre sondage, datant de 2007, confirmant qu'il existe bien une base royaliste établie et stable. »
« Dans un pays où la culture économique est très faible et souvent détournée au profit de la "lutte des classes", les Français ont du mal à comprendre pourquoi il est nécessaire de combler un déficit des retraites de l'ordre de 12 milliards d'euros par an [quasiment trois fois plus en réalité], alors que depuis le début 2020, la dette publique de la France a flambé de 581,9 milliards d'euros. »
« Les dirigeants français finissent simplement par subir les excès du "quoi qu'il en coûte" et de la distribution de chèques à la moindre contrariété. Des choix court-termistes qui ont pu laisser croire que "l'argent magique" existait vraiment et qu'il "tombait du ciel". À force d'avoir usé à l'envi de la stratégie du "déni de réalité" et de la "fuite en avant" permanente, l'heure du paiement des factures est donc bien arrivée »
« D'ailleurs […], le coût économique d'une journée de grève dure (c'est-à-dire avec blocage des transports et de l'économie nationale) oscille entre 1,5 et 2 milliards d'euros de créations de richesses (ou encore de PIB) en moins. Mais, attention, si les conflits sociaux se multiplient et s'enlisent, le coût économique pourrait rapidement s'amplifier, aggravant la récession qui s'est installée dans l'Hexagone depuis le quatrième trimestre 2022. Une évolution qui ne manquerait évidemment pas de peser à la hausse sur les défaillances d'entreprises, puis sur le chômage. »
« Et tout ça pour quoi ? Pour une réformette qui, même si elle votée, ne permettra pas de sauver définitivement la retraite par répartition à la française. En effet, comme toutes les "réformes" des retraites qui ont été menées en France depuis plus de vingt ans, celle qui nous est proposée aujourd'hui table sur une croissance économique annuelle d'au moins 2 % et un taux de chômage de 5%. Or, la croissance structurelle de l'économie française est d'au mieux 0,9 % et le taux de chômage avoisine les 7,3 % au sens du Bureau international du Travail. Bien plus grave, celui-ci atteint 12,6 % si on intègre le halo du chômage (c'est-à-dire les personnes sans emploi mais qui ne sont pas disponibles et/ou ne font pas de recherche active) et 16,5 % si on inclut les chômeurs à temps partiel. C'est dire l'ampleur des dégâts pour les cotisations retraites et les pensions actuelles et à venir… »
« En d'autres termes, le coup de poker d'une réformette risque de coûter très cher à l'ensemble de l'économie française. En outre, si cette dernière plonge à cause des blocages et que, face à l'ampleur des dégâts, la réforme des retraites est annulée ou vidée de sa maigre substance, la crédibilité du gouvernement français sur sa capacité à moderniser l'économie nationale sera encore fortement affaiblie, ce qui pèsera à la hausse sur les taux d'intérêt des obligations d'État. Déjà douloureuse, la récession s'aggravera alors et une nouvelle crise de la dette publique s'installera en France, puis dans l'ensemble de la zone euro. »
« Les dirigeants français finissent simplement par subir les excès du "quoi qu'il en coûte" et de la distribution de chèques à la moindre contrariété. Des choix court-termistes qui ont pu laisser croire que "l'argent magique" existait vraiment et qu'il "tombait du ciel". À force d'avoir usé à l'envi de la stratégie du "déni de réalité" et de la "fuite en avant" permanente, l'heure du paiement des factures est donc bien arrivée »
« D'ailleurs […], le coût économique d'une journée de grève dure (c'est-à-dire avec blocage des transports et de l'économie nationale) oscille entre 1,5 et 2 milliards d'euros de créations de richesses (ou encore de PIB) en moins. Mais, attention, si les conflits sociaux se multiplient et s'enlisent, le coût économique pourrait rapidement s'amplifier, aggravant la récession qui s'est installée dans l'Hexagone depuis le quatrième trimestre 2022. Une évolution qui ne manquerait évidemment pas de peser à la hausse sur les défaillances d'entreprises, puis sur le chômage. »
« Et tout ça pour quoi ? Pour une réformette qui, même si elle votée, ne permettra pas de sauver définitivement la retraite par répartition à la française. En effet, comme toutes les "réformes" des retraites qui ont été menées en France depuis plus de vingt ans, celle qui nous est proposée aujourd'hui table sur une croissance économique annuelle d'au moins 2 % et un taux de chômage de 5%. Or, la croissance structurelle de l'économie française est d'au mieux 0,9 % et le taux de chômage avoisine les 7,3 % au sens du Bureau international du Travail. Bien plus grave, celui-ci atteint 12,6 % si on intègre le halo du chômage (c'est-à-dire les personnes sans emploi mais qui ne sont pas disponibles et/ou ne font pas de recherche active) et 16,5 % si on inclut les chômeurs à temps partiel. C'est dire l'ampleur des dégâts pour les cotisations retraites et les pensions actuelles et à venir… »
« En d'autres termes, le coup de poker d'une réformette risque de coûter très cher à l'ensemble de l'économie française. En outre, si cette dernière plonge à cause des blocages et que, face à l'ampleur des dégâts, la réforme des retraites est annulée ou vidée de sa maigre substance, la crédibilité du gouvernement français sur sa capacité à moderniser l'économie nationale sera encore fortement affaiblie, ce qui pèsera à la hausse sur les taux d'intérêt des obligations d'État. Déjà douloureuse, la récession s'aggravera alors et une nouvelle crise de la dette publique s'installera en France, puis dans l'ensemble de la zone euro. »
Replika ? C'est paraît-il un chatbot susceptible de faire office ami virtuel. « Contre un abonnement payant, on peut choisir que le logiciel agisse de manière romantique, voire érotique », précise Numerama. Mais pour certains utilisateurs, l'expérience aurait « viré au harcèlement sexuel de la part d'un logiciel aux propos beaucoup plus agressifs qu'attendus ».
« Le dernier livre de Daniel Chirot montre brillamment, à travers de multiples exemples historiques – la Révolution française comme cas archétypal, mais aussi les révolutions marxistes russe et chinoise, la montée du nazisme, la révolution iranienne et quelques autres –, que les utopies politiques radicales mènent presque inexorablement à des catastrophes, à la dictature et à des massacres de masse. »
« Ces faits sont aujourd'hui bien connus. L'intérêt du livre de Daniel Chirot n'est pas d'en raconter à nouveau l'histoire, mais de montrer que ces errements dramatiques à partir d'un modèle supposément idéal, ne sont pas des dérives mais ont un caractère systémique. »
« Daniel Chirot montre, exemples historiques à l'appui, que les élites révolutionnaires, au moins au début, croient dans leur projet messianique. Elles ne sont pas cyniques et c'est ce qui les rend d'autant plus dangereuses. Les Khmers rouges avaient un projet délirant d'une société agraire idéale et étaient convaincus de sa justesse ce qui les a conduit à mettre en œuvre une émigration forcée des populations urbaines qui a occasionné à peu près de deux millions de morts, un quart de la population totale du pays. »
« Un des enseignements du livre de Chirot est également que les libéraux ou les conservateurs qui ont fait alliance avec les révolutionnaires en pensant pouvoir les contrôler ont toujours fini par être éliminés. »
« Pour se prémunir contre le risque des utopies politiques radicales, il faut, dit Daniel Chirot, lire les ouvrages de leurs promoteurs et les prendre au sérieux. Ces derniers annoncent le plus souvent explicitement ce qu'ils comptent faire, comme l'a fait Hitler dans Mein Kampf publié en 1925. Le tort des démocrates et des modérés est bien souvent de ne pas prendre les extrémistes au sérieux. »
« Le "grand bond en avant" de Mao est un autre exemple de folie révolutionnaire ayant conduit à la mort des millions de personnes. Mao "était convaincu qu'un engagement idéologique indéfectible en faveur de sa propre version de la théorie marxiste pouvait venir à bout […] des obstacles naturels et humains limitant le production agricole". Pour arriver à ce but Mao détruisit les liens familiaux traditionnels – les enfants furent séparés de leurs parents, les familles dispersées – au profit de lieux de vie collectifs, les communes populaires. Comme l'idéologie devait faire plier la réalité, des objectifs de production inatteignables furent assignés aux communes populaires. Les cadres locaux, craignant eux-mêmes pour leur vie, s'efforçaient de satisfaire aux quotas de production, au détriment des populations locales qui mourraient de faim. Le désastre fut complet et se solda par plusieurs dizaines de millions de mort de malnutrition et de famine. »
« Si les idéalistes révolutionnaires ont foi dans leur programme radical, cette foi finit néanmoins par s'éroder et par disparaître complètement, chez eux ou chez leurs successeurs. La corruption finit alors par s'installer tandis que les institutions répressives se maintiennent et se renforcent. »
« Quelles leçons tirer pour aujourd'hui du vaste panorama historique des utopies révolutionnaires que livre Daniel Chirot ? L'auteur en propose lui-même plusieurs dans la conclusion de son ouvrage en mettant notamment en garde contre la tentation "de croire que ce qui nous semble extrémiste n'est guère qu'une exagération opportuniste". "C'est encore vrai aujourd'hui", poursuit-il. "Il suffit de scruter attentivement ce que les leaders politiques du moment écrivent ou déclarent : si leurs propos semblent excessifs, il ne faut jamais y voir une simple gesticulation politique sans conséquence, mais partir au contraire du principe que tout encouragement à la violence laisse entrevoir ce que sera la réalité de leur politique." »
« On peut en évoquer une autre leçon pour aujourd'hui dont il ne parle pas. […] La nouvelle utopie qui émerge est l'utopie écologiste. Elle est séduisante, car comme les doctrines socialistes autrefois avec la question sociale, elle repose sur des faits avérés concernant l'environnement et la nature. […] Pour peu que des prêtres émergent pour célébrer ce culte et faire respecter ses lois, on risque fort de se trouver sous la domination de nouveaux dictateurs ou du moins sous la férule d'une société autoritaire. Il faut donc suivre le conseil de Daniel Chirot et lire attentivement ce que disent et annoncent les nouveaux prêtres les plus fervents de l'écologie profonde, pour au besoin s'en prémunir. »
« Ces faits sont aujourd'hui bien connus. L'intérêt du livre de Daniel Chirot n'est pas d'en raconter à nouveau l'histoire, mais de montrer que ces errements dramatiques à partir d'un modèle supposément idéal, ne sont pas des dérives mais ont un caractère systémique. »
« Daniel Chirot montre, exemples historiques à l'appui, que les élites révolutionnaires, au moins au début, croient dans leur projet messianique. Elles ne sont pas cyniques et c'est ce qui les rend d'autant plus dangereuses. Les Khmers rouges avaient un projet délirant d'une société agraire idéale et étaient convaincus de sa justesse ce qui les a conduit à mettre en œuvre une émigration forcée des populations urbaines qui a occasionné à peu près de deux millions de morts, un quart de la population totale du pays. »
« Un des enseignements du livre de Chirot est également que les libéraux ou les conservateurs qui ont fait alliance avec les révolutionnaires en pensant pouvoir les contrôler ont toujours fini par être éliminés. »
« Pour se prémunir contre le risque des utopies politiques radicales, il faut, dit Daniel Chirot, lire les ouvrages de leurs promoteurs et les prendre au sérieux. Ces derniers annoncent le plus souvent explicitement ce qu'ils comptent faire, comme l'a fait Hitler dans Mein Kampf publié en 1925. Le tort des démocrates et des modérés est bien souvent de ne pas prendre les extrémistes au sérieux. »
« Le "grand bond en avant" de Mao est un autre exemple de folie révolutionnaire ayant conduit à la mort des millions de personnes. Mao "était convaincu qu'un engagement idéologique indéfectible en faveur de sa propre version de la théorie marxiste pouvait venir à bout […] des obstacles naturels et humains limitant le production agricole". Pour arriver à ce but Mao détruisit les liens familiaux traditionnels – les enfants furent séparés de leurs parents, les familles dispersées – au profit de lieux de vie collectifs, les communes populaires. Comme l'idéologie devait faire plier la réalité, des objectifs de production inatteignables furent assignés aux communes populaires. Les cadres locaux, craignant eux-mêmes pour leur vie, s'efforçaient de satisfaire aux quotas de production, au détriment des populations locales qui mourraient de faim. Le désastre fut complet et se solda par plusieurs dizaines de millions de mort de malnutrition et de famine. »
« Si les idéalistes révolutionnaires ont foi dans leur programme radical, cette foi finit néanmoins par s'éroder et par disparaître complètement, chez eux ou chez leurs successeurs. La corruption finit alors par s'installer tandis que les institutions répressives se maintiennent et se renforcent. »
« Quelles leçons tirer pour aujourd'hui du vaste panorama historique des utopies révolutionnaires que livre Daniel Chirot ? L'auteur en propose lui-même plusieurs dans la conclusion de son ouvrage en mettant notamment en garde contre la tentation "de croire que ce qui nous semble extrémiste n'est guère qu'une exagération opportuniste". "C'est encore vrai aujourd'hui", poursuit-il. "Il suffit de scruter attentivement ce que les leaders politiques du moment écrivent ou déclarent : si leurs propos semblent excessifs, il ne faut jamais y voir une simple gesticulation politique sans conséquence, mais partir au contraire du principe que tout encouragement à la violence laisse entrevoir ce que sera la réalité de leur politique." »
« On peut en évoquer une autre leçon pour aujourd'hui dont il ne parle pas. […] La nouvelle utopie qui émerge est l'utopie écologiste. Elle est séduisante, car comme les doctrines socialistes autrefois avec la question sociale, elle repose sur des faits avérés concernant l'environnement et la nature. […] Pour peu que des prêtres émergent pour célébrer ce culte et faire respecter ses lois, on risque fort de se trouver sous la domination de nouveaux dictateurs ou du moins sous la férule d'une société autoritaire. Il faut donc suivre le conseil de Daniel Chirot et lire attentivement ce que disent et annoncent les nouveaux prêtres les plus fervents de l'écologie profonde, pour au besoin s'en prémunir. »
« Selon la BBC, au Royaume-Uni, le nombre de femmes pédocriminelles connaît une importante augmentation. Il serait pour l'instant impossible de savoir si cela est dû à une réelle augmentation de la criminalité féminine, ou bien à l'augmentation du nombre de pédocriminels se déclarants femmes, car le sexe de naissance n'est plus pris en compte par les autorités. »
« Au moins seize unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.
« Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84 %, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d'une prise de conscience de la population, ou d'une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d'un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l'idéologie transgenre. »
« Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d'être incarcérés dans les prisons pour femmes. »
« En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l'accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ? »
« Au moins seize unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.
« Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84 %, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d'une prise de conscience de la population, ou d'une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d'un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l'idéologie transgenre. »
« Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d'être incarcérés dans les prisons pour femmes. »
« En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l'accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ? »
« Il fut une époque où la Marine nationale était à la pointe de l'exploration des fonds marins. […] Seulement, ces capacités d'exploration des fonds marins déclinèrent à partir de la décennie 1970… Et seule l'Ifremer a, actuellement, les moyens d'envoyer un sous-marin habité – le Nautile – à 6000 mètres de profondeur. »
« Cependant, d'autres pays, à commencer par les États-Unis et la Russie, ont gardé leurs moyens d'exploration des abysses… mais aussi et surtout leurs capacités d'intervention. Et, étant donné les menaces qui pèsent désormais sur les câbles sous-marins de télécommunication (qui n'est certes pas nouvelle… la premier acte de sabotage ayant été commis durant la guerre entre le Chili et le Pérou, entre 1879 et 1883…) ainsi que sur les gazoducs et autres infrastructures énergétiques, la maîtrise des fonds marins est redevenue une priorité. D'où la stratégie ministérielle dévoilée par la France en février 2022… Et les moyens accrus qui seront alloués à la Marine nationale. »
« Cette stratégie va ainsi se traduire par un nouveau changement d'appellation de la Cephismer [Cellule plongée humaine et intervention sous la mer], qui va prendre de l'ampleur dans les années à venir. En effet, le 10 janvier, elle est officiellement devenue le "Centre expert dans la plongée humaine et l'intervention sous la mer" de la Marine nationale. Si le sigle ne change pas, il en va tout autrement de son organisation. »
« La Marine précise que cette résurrection du Gismer, après une éclipse de trente ans, "incarne la montée en puissance de la maîtrise des fonds marins", ce qui se traduira par une hausse des effectifs d'ici l'été 2023. Plus généralement, l'effectif du Cephismer – composé d'une cinquantaine de marins – va doubler à l'horizon 2030, afin de lui permettre d'utiliser des moyens nouveaux. Outre les robots sous-marins (ROV) Ulisse et Diomede, aux capacités limitées, qu'il met en œuvre actuellement, le Gismer en disposera de quatre de plus, pouvant plonger à - 3000 et - 6000 mètres. Il sera aussi doté de quatre drones sous-marins (AUV) capables d'atteindre les mêmes profondeurs. »
« À noter que les effectifs et les moyens du Cephismer "seront équitablement répartis entre Toulon et Brest dans de nouvelles infrastructures en cours de conception", a indiqué la Marine nationale. »
« Cependant, d'autres pays, à commencer par les États-Unis et la Russie, ont gardé leurs moyens d'exploration des abysses… mais aussi et surtout leurs capacités d'intervention. Et, étant donné les menaces qui pèsent désormais sur les câbles sous-marins de télécommunication (qui n'est certes pas nouvelle… la premier acte de sabotage ayant été commis durant la guerre entre le Chili et le Pérou, entre 1879 et 1883…) ainsi que sur les gazoducs et autres infrastructures énergétiques, la maîtrise des fonds marins est redevenue une priorité. D'où la stratégie ministérielle dévoilée par la France en février 2022… Et les moyens accrus qui seront alloués à la Marine nationale. »
« Cette stratégie va ainsi se traduire par un nouveau changement d'appellation de la Cephismer [Cellule plongée humaine et intervention sous la mer], qui va prendre de l'ampleur dans les années à venir. En effet, le 10 janvier, elle est officiellement devenue le "Centre expert dans la plongée humaine et l'intervention sous la mer" de la Marine nationale. Si le sigle ne change pas, il en va tout autrement de son organisation. »
« La Marine précise que cette résurrection du Gismer, après une éclipse de trente ans, "incarne la montée en puissance de la maîtrise des fonds marins", ce qui se traduira par une hausse des effectifs d'ici l'été 2023. Plus généralement, l'effectif du Cephismer – composé d'une cinquantaine de marins – va doubler à l'horizon 2030, afin de lui permettre d'utiliser des moyens nouveaux. Outre les robots sous-marins (ROV) Ulisse et Diomede, aux capacités limitées, qu'il met en œuvre actuellement, le Gismer en disposera de quatre de plus, pouvant plonger à - 3000 et - 6000 mètres. Il sera aussi doté de quatre drones sous-marins (AUV) capables d'atteindre les mêmes profondeurs. »
« À noter que les effectifs et les moyens du Cephismer "seront équitablement répartis entre Toulon et Brest dans de nouvelles infrastructures en cours de conception", a indiqué la Marine nationale. »
« Auchan se lance sur le Bon Coin. Pour ce faire, l'idée est que chaque magasin dispose d'une page de "vendeur professionnel" et l'alimente. Après un test sur une poignée d'hypers, une vingtaine d'Auchan sont aujourd'hui actifs. […] Pour l'essentiel, les produits concernés sont les fins de série, des modèles d'expo ou encore des produits légèrement endommagés, vendus avec une décote de moitié a calculé Auchan sur les mille premiers produits proposés. »
Cela à l'occasion des Jeux Olympiques de 2024. En invoquant même parfois des prétextes relativement futiles.
« Dans ce premier amendement, défendu par Philippe Tabarot (LR), il s'agit d'autoriser la captation du son par les caméras. […] Un autre amendement vise cette fois à mobiliser la vidéosurveillance pour "lutter efficacement contre la multiplication des infractions de prise en charge illégale de clients par des transporteurs publics particuliers, VTC ou taxis clandestins". Une situation qui "porte atteinte à l'image de la France auprès des voyageurs", lit-on dans l'exposé des motifs. Quant au dernier amendement du genre déposé par la droite, il souhaite ouvrir la possibilité "mettre en œuvre un traitement algorithmique destiné à identifier, sur la base de leurs caractéristiques biométriques, des personnes limitativement et préalablement énumérées faisant peser une menace grave et immédiate sur l'ordre public". […] Il s'agit de recourir "à des traitements de données biométriques en temps réel dans l'espace public". »
« Dans ce premier amendement, défendu par Philippe Tabarot (LR), il s'agit d'autoriser la captation du son par les caméras. […] Un autre amendement vise cette fois à mobiliser la vidéosurveillance pour "lutter efficacement contre la multiplication des infractions de prise en charge illégale de clients par des transporteurs publics particuliers, VTC ou taxis clandestins". Une situation qui "porte atteinte à l'image de la France auprès des voyageurs", lit-on dans l'exposé des motifs. Quant au dernier amendement du genre déposé par la droite, il souhaite ouvrir la possibilité "mettre en œuvre un traitement algorithmique destiné à identifier, sur la base de leurs caractéristiques biométriques, des personnes limitativement et préalablement énumérées faisant peser une menace grave et immédiate sur l'ordre public". […] Il s'agit de recourir "à des traitements de données biométriques en temps réel dans l'espace public". »
« Pour parler d'une seule et même, plusieurs acteurs ont décidé de se regrouper en créer "Coalition Rétrofit H2". Présentée comme une "initiative d'entreprises et d'organisations désireuses d'industrialiser le rétrofit à hydrogène pour le transport routier lourd", la jeune entité vise à rassembler l'ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du domaine du transport : spécialistes du rétrofit mais aussi chargeurs, transporteurs, équipements, sociétés de financements, politiques et administration publique. En rassemblant une diversité d'acteurs aux métiers très complémentaires, la coalition souhaite favoriser l'émergence d'une filière rétrofit "industrielle" capable de convertir plusieurs dizaines de milliers de poids lourds chaque année. »
« Pour David Belliard, maire adjoint écolo à la "transformation de l'espace public et mobilités", la série qui fait de la capitale une sorte de bonbon sucré instagrammable ne fait pas que véhiculer une image "conservatrice" de la capitale, elle vit sur le "déni climatique". […] Vous l'aurez compris, le déclassement de la capitale n'est donc pas seulement le résultat de la négligence de sa mairie socialiste mais un projet idéologique qui promet de la redessiner pour en chasser les touristes qui ne sont pas encore totalement dégoûtés par l'intermittence des transports publics, la pénurie de chauffeurs de bus, les rats ou encore le saccage du mobilier urbain au nom de l'enchevêtrement de planifications locales. »
Un « plan anti-avortement » ? « Une initiative controversée du parti d’extrême droite Vox visant à empêcher les avortements dans la région espagnole de Castille-et-León » ? À la lecture du titre puis du chapeau cet article d'Euractiv, on s'imagine qu'il s'agit de restreindre sévèrement le droit à l'avortement. Ce qui s'avère trompeur, étant donné les précisions apportées par la suite : « Le "protocole du battement de cœur du fœtus" sera proposé aux femmes enceintes de six à neuf semaines, a expliqué M. Garcia Gallardo, dans le but de permettre aux parents de créer un lien émotionnel avec leur bébé. "Les médecins ne seront pas forcés de faire quoi que ce soit, les femmes enceintes ne seront pas forcées de faire quoi que ce soit", a déclaré M. Fernández Mañueco lundi. »
« Emily in Paris ne garde de la ville-lumière que ses monuments, sa romance, ses magasins, son architecture. Une ville préservée des idéologies politiques qui défigurent les Champs-Élysées ou la place du Trocadéro, où la porte de la Chapelle et Stalingrad n'existent pas et où l'on ne sait pas ce que sont des élections. Une ville où l'on ne garde que le confort de notre siècle et la beauté de ceux qui l'ont précédé. On ne sait trop s'il faut en vouloir à ladite série car après tout, le but premier de l'art est peut-être, avant d'être engagé, d'être beau, sans compter que nombre de téléspectateurs y cherchent une distraction, non une leçon. La série attire en tout cas les touristes : et si, au lieu d'être fidèle à la ville, elle l'inspirait ? »
« Rechercher par exemple "site officiel de X site pirate" ne donne aucun résultat pertinent. En revanche, cela fait remonter dans les recherches des sites non officiels (et aux intentions souvent bien plus malhonnêtes) empruntant le nom de ceux plus connus. »
« Comment pouvons-nous réduire ensemble les impacts environnementaux du numérique ? » Telle est la question lancée par Orange dans le cadre d'une consultation publique. Parmi les réponses recensées par Alexandre Boero pour Clubic (17 janvier 2023), certaines renvoient directement aux thématiques qui nous intéressent, dans le cadre de notre enquête sur l'obsolescence programmée.
« Il faut proposer aux employés de racheter les équipements (PC, écrans, etc.) et mobiliers (bureaux, chaises) plutôt que de les jeter », propose Évelyne (quarante-neuf ans). Cela se fait déjà ici ou là, et faciliter ce genre d'initiative semble effectivement souhaitable. Si les entreprises y trouvent leur compte, si des associations prennent les choses en main sans leur compliquer la vie par exemple, elles joueront certainement le jeu.
De son côté, Olivier (cinquante-cinq ans) veut « inciter […] les clients à conserver longtemps leurs mobiles », et même les « récompenser » à cet effet, regrettant manifestement qu'ils « renouvellent trop fréquemment » leurs smartphones. Mais suivant quelles modalités cela pourrait-il se faire ? Sans doute peut-on vérifier qu'un appareil a bien été conservé par un client. Cependant, comment s'assurer que vous n'en achetiez pas un autre par ailleurs, sinon au prix d'une surveillance très intrusive (surveillance de vos transactions bancaires, de vos communications, etc.) ? En outre, si les récompenses suggérées incitent les gens à conserver un appareil sans l'utiliser, alors qu'il aurait été donné ou revendu sans ça, on n'aura fait qu'aggraver les choses.
De son côté, Anouk (cinquante-trois ans) affirme qu'« il faut interdire les versions annuelles de nouveaux téléphones et passer à deux ans ». On se demande bien suivent quels critères les autorités pourraient identifier « les versions annuelles » de tel ou tel produit. Suivant leur nom souvent conservé d'une génération à l'autre, comme c'est le cas avec les I-Phone ? Il suffirait alors d'en changer… Les possibilités du marketing sont infinies !
Dernière proposition retenant notre attention : pour Daniel (vingt et un ans), « il faut que le remplacement de la batterie soit à prix accessible (5 % du prix du téléphone) pendant cinq ans ». En pratique, cela conduirait tout simplement à renchérir le prix des téléphones. Tout le monde en a-t-il conscience ?
« Il faut proposer aux employés de racheter les équipements (PC, écrans, etc.) et mobiliers (bureaux, chaises) plutôt que de les jeter », propose Évelyne (quarante-neuf ans). Cela se fait déjà ici ou là, et faciliter ce genre d'initiative semble effectivement souhaitable. Si les entreprises y trouvent leur compte, si des associations prennent les choses en main sans leur compliquer la vie par exemple, elles joueront certainement le jeu.
De son côté, Olivier (cinquante-cinq ans) veut « inciter […] les clients à conserver longtemps leurs mobiles », et même les « récompenser » à cet effet, regrettant manifestement qu'ils « renouvellent trop fréquemment » leurs smartphones. Mais suivant quelles modalités cela pourrait-il se faire ? Sans doute peut-on vérifier qu'un appareil a bien été conservé par un client. Cependant, comment s'assurer que vous n'en achetiez pas un autre par ailleurs, sinon au prix d'une surveillance très intrusive (surveillance de vos transactions bancaires, de vos communications, etc.) ? En outre, si les récompenses suggérées incitent les gens à conserver un appareil sans l'utiliser, alors qu'il aurait été donné ou revendu sans ça, on n'aura fait qu'aggraver les choses.
De son côté, Anouk (cinquante-trois ans) affirme qu'« il faut interdire les versions annuelles de nouveaux téléphones et passer à deux ans ». On se demande bien suivent quels critères les autorités pourraient identifier « les versions annuelles » de tel ou tel produit. Suivant leur nom souvent conservé d'une génération à l'autre, comme c'est le cas avec les I-Phone ? Il suffirait alors d'en changer… Les possibilités du marketing sont infinies !
Dernière proposition retenant notre attention : pour Daniel (vingt et un ans), « il faut que le remplacement de la batterie soit à prix accessible (5 % du prix du téléphone) pendant cinq ans ». En pratique, cela conduirait tout simplement à renchérir le prix des téléphones. Tout le monde en a-t-il conscience ?
« Fallait-il que nous trouvions une excuse pour éprouver ce service ? Toujours est-il que l'état de la batterie de l'I-Phone 12 d'un collègue nous en fournit une. Le "magasin de réparation en service interne" propose toutes les pièces nécessaires : la nouvelle batterie bien sûr, mais aussi une paire d'adhésifs pour recoller l'écran, et des vis de remplacement. Le tout coûte 77,11 euros, mais 26,26 euros peuvent être récupérés en renvoyant l'ancienne batterie. Les outils et accessoires nécessaires peuvent être achetés à l'unité, du couvercle de protection de l'écran à 0,56 euros jusqu'à l'"équipement de démontage à chaud" à 263,62 euros, en passant par le plateau de réparation à 51,60 euros. Plus simplement, le "kit d'outils" complet peut être loué pour 59,95 euros… et 1 200 euros de caution. »
« La taille du kit d'outils est inversement proportionnelle à celle du produit réparé : une petite mallette de 2 kg pour les Macbook Pro, une grosse mallette de 18 kg pour le Macbook Air, et deux énormes valises à roulettes frôlant 36 kg pour l'I-Phone. Le descellement très théâtral des malles donne l'impression d'ouvrir son propre centre de services à domicile, mais il faut encore ajouter quelques accessoires presque indispensables. Passe encore que les gants en nitrile ou les lingettes imbibées d'alcool ne soient pas fournis, il doit nous en rester quelques cartons après quatre ans de pandémie. Mais les gants thermorésistants ? Le tapis et le bracelet antistatique ? Le bocal de sable "propre, sec et non traité" à renverser en cas de problème avec la batterie ? Ces accessoires sont certainement moins courants, et il restait de la place dans les malles. »
« La taille du kit d'outils est inversement proportionnelle à celle du produit réparé : une petite mallette de 2 kg pour les Macbook Pro, une grosse mallette de 18 kg pour le Macbook Air, et deux énormes valises à roulettes frôlant 36 kg pour l'I-Phone. Le descellement très théâtral des malles donne l'impression d'ouvrir son propre centre de services à domicile, mais il faut encore ajouter quelques accessoires presque indispensables. Passe encore que les gants en nitrile ou les lingettes imbibées d'alcool ne soient pas fournis, il doit nous en rester quelques cartons après quatre ans de pandémie. Mais les gants thermorésistants ? Le tapis et le bracelet antistatique ? Le bocal de sable "propre, sec et non traité" à renverser en cas de problème avec la batterie ? Ces accessoires sont certainement moins courants, et il restait de la place dans les malles. »
On-Mag présente cinq modèles recommandés par Ecoustics : Thorens TD-125, VPI HW-19, Technics SL-1700, Yamaha YP-701 et Dual 701. « Cette sélection se cantonne à des modèles d'occasion dont les marques existent toujours en 2023 et dont les pièces détachées seraient a priori disponibles. »
« Le concept Toyota AE86 H2 hérite d'un bloc moteur de 1,6 l converti pour fonctionner à l'hydrogène. Outre la modification des injecteurs et des bougies d'allumage, le constructeur a intégré au niveau du coffre deux réservoirs de stockage issus de la Mirai. Sans donner d'indications précises quant aux caractéristiques et aux performances du concept, Toyota indique que son développement est issu de l'expérience acquise dans le milieu de la compétition où les prototypes Corolla et Yaris H2 sont actuellement mis à l'épreuve. »
« "L'hydrogène apparaît comme une proposition très attrayante" a souligné le dirigeant [de Tata Motors] lors d'une interview accordée à The Economic Times en marge de l'Auto Expo de Delhi. "Au sein de l'hydrogène, il existe deux technologies : l'une est la pile à combustible électrique et la seconde est le moteur à combustion interne à hydrogène. Dans l'état actuel des choses, il semble que le moteur à combustion interne à hydrogène puisse probablement voir le jour en termes de commercialisation plus rapidement que la pile à combustible" a-t-il estimé. Pour le dirigeant de Tata Motors, l'émergence du moteur à combustion hydrogène est favorisée […] par la possibilité de pouvoir utiliser un hydrogène à la pureté inférieure à celle exigée par les piles à combustible. »
De la part d'un quotidien de référence comme Le Monde, on n'attendait bien l'expression d'un minimum de dédain ! François Angelier revient sur l'Histoire de France de Jacques Bainville, à l'occasion d'une réédition chez Tempus.
« Quand on veut peser sur le destin de la France, autant en connaître l'histoire, celle de ses égarements avoués et de ses triomphes supposés. Si les maurrassiens attendirent en vain le "coup de force" qui allait rendre "le pays réel" à ses rois, ils eurent en revanche l'opportunité de s'entendre conter le passé du "récit national" par quelques bardes autorisés. Best-seller paru en 1924 chez Fayard, l'Histoire de France, de Jacques Bainville (1879-1936), spécialiste des affaires étrangères au quotidien L'Action française, en reste le parangon. Loin du tranchant polémique de Maurras (1868-1952) ou de l'euphorie sanguine d'un Léon Daudet (1867-1942), usant d'une clarté de propos apaisée (Michelet, étonnamment, est vanté pour son "impression juste" des faits) et rectiligne, le monarchiste Bainville vulgarise, de roi en crise, de bataille en réforme, la gestation française. Il évoque l'émergence d'une France toujours en chantier, idéale dans son principe et son étendue, terre dont l'avènement est accéléré ou retardé selon que l'heure est à la stricte gestion ou à la démence, aux devoirs du trône ou au règne de la rue. »
« Mais ce qui frappe le plus est bien sa vision du temps historique. Pour lui, "la vie des peuples a comme des lois fixes", des événements archétypaux qui se réactualisent au fil des siècles, l'affaire Dreyfus "répétant" la Réforme, la Fronde ou 1789. Rééditée avec les illustrations de Job (1858-1931), l'Histoire de France, de Bainville, tient aujourd'hui de l'Atlantide et du "lieu de mémoire". »
« Quand on veut peser sur le destin de la France, autant en connaître l'histoire, celle de ses égarements avoués et de ses triomphes supposés. Si les maurrassiens attendirent en vain le "coup de force" qui allait rendre "le pays réel" à ses rois, ils eurent en revanche l'opportunité de s'entendre conter le passé du "récit national" par quelques bardes autorisés. Best-seller paru en 1924 chez Fayard, l'Histoire de France, de Jacques Bainville (1879-1936), spécialiste des affaires étrangères au quotidien L'Action française, en reste le parangon. Loin du tranchant polémique de Maurras (1868-1952) ou de l'euphorie sanguine d'un Léon Daudet (1867-1942), usant d'une clarté de propos apaisée (Michelet, étonnamment, est vanté pour son "impression juste" des faits) et rectiligne, le monarchiste Bainville vulgarise, de roi en crise, de bataille en réforme, la gestation française. Il évoque l'émergence d'une France toujours en chantier, idéale dans son principe et son étendue, terre dont l'avènement est accéléré ou retardé selon que l'heure est à la stricte gestion ou à la démence, aux devoirs du trône ou au règne de la rue. »
« Mais ce qui frappe le plus est bien sa vision du temps historique. Pour lui, "la vie des peuples a comme des lois fixes", des événements archétypaux qui se réactualisent au fil des siècles, l'affaire Dreyfus "répétant" la Réforme, la Fronde ou 1789. Rééditée avec les illustrations de Job (1858-1931), l'Histoire de France, de Bainville, tient aujourd'hui de l'Atlantide et du "lieu de mémoire". »
« Depuis que l'interdiction des élevages de poules en batterie est entrée en vigueur, le 1er janvier, le pays fait face à une pénurie d'œufs. Les rayons sont vides. Et beaucoup imaginent désormais adopter des poules et les garder chez eux. Un intérêt observé par Trade Me. "Ruby Topzand, sa porte-parole, indique que les recherches de poulets, de cages et d'aliments pour animaux sont passées de 9 300 à plus de 21 400 la semaine dernière, soit une augmentation de 129 %", rapportait RNZ le 5 janvier. »
« Il faut attendre l'électrochoc MX-5 en 1989 pour que le feu vert soit réellement donné à un futur roadster MG. […] Entre traction, moteur avant-propulsion, et moteur central-propulsion, on retient cette dernière formule en 1991. En effet, les tests clientèle montrent un rejet de la traction pour une voiture-plaisir découvrable, et on n'a pas les fonds pour développer une plate-forme moteur avant/roues arrière motrices. En revanche, si on place l'ensemble moteur-boîte au centre de l'auto, on peut tout à fait se procurer la plate-forme ad-hoc. Comment ? On prend celle de la Rover 100 puis on la retourne, afin de placer la mécanique derrière les passagers. Il fallait y penser ! »
Celui-ci « propose un "kit de nettoyage pour Airpods" qui promet de venir restaurer le revêtement en maille, pour retrouver […] une performance acoustique maximale », comme le rapporte Stéphane Ficca. « Concrètement », précise-t-il sur Clubic, « le kit est fourni avec un liquide à venir déposer sur les grilles des Airpods, qu'il faudra laisser agir durant soixante secondes » ; « dès lors, on utilise une petite brosse pour déloger les impuretés, puis on utilise un gel spécifique pour venir recueillir ces mêmes impuretés ».
« Souvenez-vous… Il y a quasiment un an, sur le plateau de BFM, Michel-Édouard Leclerc (sentant la peur de l'inflation avant les autres) annonce bloquer le prix de la baguette à 29 centimes. […] Le 15 avril […], un boulanger de Nice (indépendant mais sous enseigne Paul) attaque l'enseigne devant l'Autorité de la Concurrence. »
« Le mois dernier, l'Autorité de la Concurrence a rendu sa décision. […] Le boulanger est débouté. Tant sur le prix abusivement bas que sur la concurrence déloyale qui en découlerait (le boulanger en question était fort éloigné d'un Leclerc et donc, à ce titre, ne pouvait argumenter un préjudice). Mais le plus intéressant, comme toujours, est le pourquoi de la décision. L'Autorité de la Concurrence note que le plaignant, malgré deux relances, n'a fourni aucun élément tangible sur le coût de production d'une baguette de nature à alimenter sa requête. Ce qui illustre bien, avec le recul, l'incroyable polémique : tout le monde avait un avis mais personne n'avait de données précises pour l'étayer. Même un boulanger. »
« Le mois dernier, l'Autorité de la Concurrence a rendu sa décision. […] Le boulanger est débouté. Tant sur le prix abusivement bas que sur la concurrence déloyale qui en découlerait (le boulanger en question était fort éloigné d'un Leclerc et donc, à ce titre, ne pouvait argumenter un préjudice). Mais le plus intéressant, comme toujours, est le pourquoi de la décision. L'Autorité de la Concurrence note que le plaignant, malgré deux relances, n'a fourni aucun élément tangible sur le coût de production d'une baguette de nature à alimenter sa requête. Ce qui illustre bien, avec le recul, l'incroyable polémique : tout le monde avait un avis mais personne n'avait de données précises pour l'étayer. Même un boulanger. »
« Les élèves de première année de l'IEP lyonnais ont découvert que leur sujet de partiel employait le pronom "iels" et l'écriture inclusive. »
« Selon Daphné, même Sciences Po Lyon utilise rarement ce pronom: "L'IEP emploie l'écriture inclusive, dans toute sa communication et dans une partie des sujets, mais personnellement, je n'avais encore jamais vu ce mot à Sciences Po Lyon", déclare l'étudiante. Avant de poursuivre : "Mais c'était un partiel de sociologie. Et les enseignants dans cette matière sont souvent les plus marqués par l'idéologie woke." »
« Si les étudiants interrogés affirment qu'ils ne sont pas obligés d'employer l'écriture inclusive, certains s'inquiètent des répercussions s'ils décident de ne pas l'utiliser. "On ne nous menace pas de nous enlever des points pour cela, mais dans la mesure où une grande majorité d'élèves tend à l'appliquer, le fait d'y renoncer vous désigne de facto comme un étudiant récalcitrant", indique Antoine, en troisième année à Sciences Po Lyon et militant à la Cocarde, syndicat étudiant proche de la droite souverainiste. Et d'ajouter: "Quand on voit à quel point certains d'entre eux sont militants, on peut se demander s'ils ne le prennent pas en compte dans leur notation." »
En tout cas, l'écriture dite inclusive se reflète non pas seulement dans le vocabulaire, mais aussi dans la grammaire elle-même, si bien qu'en raison de son émergence, des gens aux opinions différentes n'ont plus de langage commun ; c'est dramatique !
« Selon Daphné, même Sciences Po Lyon utilise rarement ce pronom: "L'IEP emploie l'écriture inclusive, dans toute sa communication et dans une partie des sujets, mais personnellement, je n'avais encore jamais vu ce mot à Sciences Po Lyon", déclare l'étudiante. Avant de poursuivre : "Mais c'était un partiel de sociologie. Et les enseignants dans cette matière sont souvent les plus marqués par l'idéologie woke." »
« Si les étudiants interrogés affirment qu'ils ne sont pas obligés d'employer l'écriture inclusive, certains s'inquiètent des répercussions s'ils décident de ne pas l'utiliser. "On ne nous menace pas de nous enlever des points pour cela, mais dans la mesure où une grande majorité d'élèves tend à l'appliquer, le fait d'y renoncer vous désigne de facto comme un étudiant récalcitrant", indique Antoine, en troisième année à Sciences Po Lyon et militant à la Cocarde, syndicat étudiant proche de la droite souverainiste. Et d'ajouter: "Quand on voit à quel point certains d'entre eux sont militants, on peut se demander s'ils ne le prennent pas en compte dans leur notation." »
En tout cas, l'écriture dite inclusive se reflète non pas seulement dans le vocabulaire, mais aussi dans la grammaire elle-même, si bien qu'en raison de son émergence, des gens aux opinions différentes n'ont plus de langage commun ; c'est dramatique !
« Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20 % de la population française totale. Parmi ces 7,8 millions de Français, figuraient 73 000 Français d'Algérie, soit 20 % de toute la population "pied-noir". Les pertes parmi les Français métropolitains furent de 1 300 000 morts, soit 16,67 % des effectifs. Les pertes des Français d'Algérie furent de 12 000 morts, soit 16,44 % des effectifs. »
« Le Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) fournit 218 000 hommes (dont 178 000 Algériens), soit 2,65 % de tous les effectifs de l'armée française. Les colonies d'Afrique noire dans leur ensemble fournirent quant à elles, 189 000 hommes, soit 2,3 % de tous les effectifs de l'armée française. »
« Les pertes des Maghrébins combattant dans l'armée française furent de 35 900 hommes, soit 16,47 % des effectifs. Les chiffres des pertes au sein des unités composées d'Africains sud-sahariens (les Tirailleurs) sont imprécis. L'estimation haute est de 35 000 morts, soit 18,51 % des effectifs ; l'estimation basse est de 30 000 morts, soit 15,87 %. »
« Ces chiffres contredisent donc l'idée-reçue de "chair à canon" africaine d'autant plus qu'au minimum, un tiers des pertes des Tirailleurs "sénégalais" furent la conséquence de pneumonies et autres maladies dues au froid, et non à des combats. »
« Le Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) fournit 218 000 hommes (dont 178 000 Algériens), soit 2,65 % de tous les effectifs de l'armée française. Les colonies d'Afrique noire dans leur ensemble fournirent quant à elles, 189 000 hommes, soit 2,3 % de tous les effectifs de l'armée française. »
« Les pertes des Maghrébins combattant dans l'armée française furent de 35 900 hommes, soit 16,47 % des effectifs. Les chiffres des pertes au sein des unités composées d'Africains sud-sahariens (les Tirailleurs) sont imprécis. L'estimation haute est de 35 000 morts, soit 18,51 % des effectifs ; l'estimation basse est de 30 000 morts, soit 15,87 %. »
« Ces chiffres contredisent donc l'idée-reçue de "chair à canon" africaine d'autant plus qu'au minimum, un tiers des pertes des Tirailleurs "sénégalais" furent la conséquence de pneumonies et autres maladies dues au froid, et non à des combats. »
Réaction exemplaire, mais défaillance lamentable de l'État. « À Marseille (Bouches-du-Rhône), les habitants de la cité HLM des Campanules, située dans le 11e arrondissement de la ville, se mobilisent contre l'installation d'un trafic de stupéfiants. Des dealers occupent en effet l'entrée de la résidence. Face à cette situation, des habitants se relaient jour et nuit pour éviter de voir ce trafic s'implanter dans leur immeuble. "On est à peu près une quarantaine chaque jour", explique une résidente rencontrée par C-News en précisant "on espère donner l'exemple dans d'autres cités". »
« La France a besoin d'immigration », assure Daniel Cohn-Bendit. Tout le le monde n'est pas de cet avis ? C'est à cause « des fake-news », rétorque-t-il (sans préciser lesquelles). Cette rhétorique illustre la façon dont la désinformation et sa critiques sont instrumentalisées à des fins politiques. Considérer qu'il y a trop d'immigration, ou bien qu'il n'y en a pas assez, cela ne peut résulter des faits bruts, c'est un jugement. Au pire, bien sûr, cela ne sera qu'une opinion sans fondement ; au mieux, ce sera la conclusion d'une analyse, étayée sans doute, mais nécessairement sujette à discussion.
Interview édifiante de Benoit Dulac par Stephane Soumier : l'État prétend développer la rénovation énergétique, et se met à déverser des subventions ; une filière commence à se constituer, mais (surprise) des escrocs en profitent aussi… si bien qu'on décide de tout bazarder. Sont mentionnés également les décrets d'importance vitale pour tel ou tel secteur publiés quelques jours seulement avant leur application. Lamentable.
Bnoit Dulac, entrepreneur, fondateur de la société Les Éco-isolateurs, brosse effectivement un tableau accablant sur le plateau de Be Smart (12 janvier 2023) .
« L'objectif », rappelle-t-il, « c'est rénover 700 000 logements par an à un niveau "BBC" (bâtiment basse consommation énergétique) – « de la rénovation globale performante ». Mais « aujourd'hui il s'en rénove à peu près entre 30 et 50 000 à niveau là, et encore dans le meilleur des cas ».
Dans ce contexte, précise-t-il, « Ma Prime rénov' finance quasi exclusivement ce qu'on appelle les travaux en mono-geste » – « très majoritairement le remplacement de systèmes d'appareils de chauffage » ; « ce n'est pas de la rénovation globale », « on ne travaille pas sur la sobriété du logement ». De fait, déplore-t-il, « il y a extrêmement peu de subventions délivrées sur l'isolation de ce qu'on appelle l'enveloppe – la toiture, les façades, les fenêtres et les sols – dans le cadre de Ma Prime rénov' ».
Combien faut-il compter pour rénover son logement ? « Aujourd'hui, une rénovation globale sur une maison individuelle type années soixante-dix, va coûter environ 45 000 euros. En fonction du profil social du propriétaire, il peut toucher aujourd'hui entre entre 5 et 20 000 euros de subventions. […] Si on isole cette mémé maison de 100 m², on isole les façades, on isole les combles, on isole les sols, il y en a environ pour 25 000 euros aujourd'hui. Il y a deux ans, un particulier modeste avait un reste à charge inférieur à 2 000 euros ; le même aujourd'hui doit sortir entre 12 et 14 000 euros, et donc il en est incapable […] En fait les ménages les plus pauvres ont été sortis de la rénovation énergétique depuis deux ans grosso modo. Et ça on n'en parle absolument jamais. »
La politique menée est manifestement erratique. « La rénovation énergétique, c'est deux filières : la filière de isolation et la filière du chauffage. La filière du chauffage est assez structurée depuis des années, puisque c'est un marché de remplacement – tous les dix-quinze ans on remplace sa chaudière. […] L'isolation […] s'est beaucoup développée en partant un peu dans tous les sens avec les offres à 1 euro, mais il y avait quand même des d'ETI qui s'étaient structurées… et là, depuis deux ans, pour des problèmes de fraude, l'État a mis le couvercle sur l'isolation, ce qui fait que grosso modo 80 % des entreprises d'isolation en France ont mis la clef sous la prote dur les deux dernières années. […] Combattre la fraude en éteignant une filière, ce n'est pas la bonne solution […] Le marché d'isolation des combles a baissé de 85 %. […] Parce qu'il y a eu un serrage de vis extrêmement brutal. […] Ils n'ont laissé que trois mois. […] La filière est exsangue. […] La filière d'isolation est une filière très jeune, qui avait besoin d'être structurée , ça commençait à être le cas, et aujourd'hui la filière est par terre, il va falloir tout reconstruire. »
Enjeu décisif pour la suite : « La rénovation énergétique, ça nécessite de maîtriser plusieurs savoirs qui aujourd'hui […] son silotés. Quelqu'un qui travaille en isolation ne connaît rien au chauffage et ne connaît rien à la ventilation. […] Or, pour une rénovation performante, il faut maîtriser les trois composantes. Le très gros travail, c'est de créer toute cette capacité d'encadrement des artisans et des entreprises qui sont encore beaucoup organisées par corps de métier. »
Le procès instruit contre les hommes politiques est sans appel : « Ce qui manque le plus dans la rénovation énergétique […], c'est d'abord un planification […] et de la stabilité. On est sur de grands coup de barre à droite , de grands coups de barres à à gauche… Le temps politique ne concorde pas avec le temps de la constitution d filière de rénovation énergétique. Un politique arrive, il veut faire un coup d'éclat ; deux ans après, on arrête tout…. Non ! »
L'État brille par son inconséquence : « À partir du moment où il y a des subventions […], il y a des fraudes. […] Et là où je trouve que l'état et défaillant, c'est dans le fait qu'il anticipe très mal la fraude. Et de ce fait là, dès qu'il y a de la fraude, il met le pied sur le frein et ça bloque tout. […] Ca fait quinze ans qu'on a les même mécanismes qui reviennent, et d'ailleurs souvent les mêmes entreprises qui fraudent, […] et on ne voit pas beaucoup d'entreprises pénalisées ni de dirigeants mis en prison, et pourtant,il y en a quelques-uns qui le mériteraient. » Dont acte !
Bnoit Dulac, entrepreneur, fondateur de la société Les Éco-isolateurs, brosse effectivement un tableau accablant sur le plateau de Be Smart (12 janvier 2023) .
« L'objectif », rappelle-t-il, « c'est rénover 700 000 logements par an à un niveau "BBC" (bâtiment basse consommation énergétique) – « de la rénovation globale performante ». Mais « aujourd'hui il s'en rénove à peu près entre 30 et 50 000 à niveau là, et encore dans le meilleur des cas ».
Dans ce contexte, précise-t-il, « Ma Prime rénov' finance quasi exclusivement ce qu'on appelle les travaux en mono-geste » – « très majoritairement le remplacement de systèmes d'appareils de chauffage » ; « ce n'est pas de la rénovation globale », « on ne travaille pas sur la sobriété du logement ». De fait, déplore-t-il, « il y a extrêmement peu de subventions délivrées sur l'isolation de ce qu'on appelle l'enveloppe – la toiture, les façades, les fenêtres et les sols – dans le cadre de Ma Prime rénov' ».
Combien faut-il compter pour rénover son logement ? « Aujourd'hui, une rénovation globale sur une maison individuelle type années soixante-dix, va coûter environ 45 000 euros. En fonction du profil social du propriétaire, il peut toucher aujourd'hui entre entre 5 et 20 000 euros de subventions. […] Si on isole cette mémé maison de 100 m², on isole les façades, on isole les combles, on isole les sols, il y en a environ pour 25 000 euros aujourd'hui. Il y a deux ans, un particulier modeste avait un reste à charge inférieur à 2 000 euros ; le même aujourd'hui doit sortir entre 12 et 14 000 euros, et donc il en est incapable […] En fait les ménages les plus pauvres ont été sortis de la rénovation énergétique depuis deux ans grosso modo. Et ça on n'en parle absolument jamais. »
La politique menée est manifestement erratique. « La rénovation énergétique, c'est deux filières : la filière de isolation et la filière du chauffage. La filière du chauffage est assez structurée depuis des années, puisque c'est un marché de remplacement – tous les dix-quinze ans on remplace sa chaudière. […] L'isolation […] s'est beaucoup développée en partant un peu dans tous les sens avec les offres à 1 euro, mais il y avait quand même des d'ETI qui s'étaient structurées… et là, depuis deux ans, pour des problèmes de fraude, l'État a mis le couvercle sur l'isolation, ce qui fait que grosso modo 80 % des entreprises d'isolation en France ont mis la clef sous la prote dur les deux dernières années. […] Combattre la fraude en éteignant une filière, ce n'est pas la bonne solution […] Le marché d'isolation des combles a baissé de 85 %. […] Parce qu'il y a eu un serrage de vis extrêmement brutal. […] Ils n'ont laissé que trois mois. […] La filière est exsangue. […] La filière d'isolation est une filière très jeune, qui avait besoin d'être structurée , ça commençait à être le cas, et aujourd'hui la filière est par terre, il va falloir tout reconstruire. »
Enjeu décisif pour la suite : « La rénovation énergétique, ça nécessite de maîtriser plusieurs savoirs qui aujourd'hui […] son silotés. Quelqu'un qui travaille en isolation ne connaît rien au chauffage et ne connaît rien à la ventilation. […] Or, pour une rénovation performante, il faut maîtriser les trois composantes. Le très gros travail, c'est de créer toute cette capacité d'encadrement des artisans et des entreprises qui sont encore beaucoup organisées par corps de métier. »
Le procès instruit contre les hommes politiques est sans appel : « Ce qui manque le plus dans la rénovation énergétique […], c'est d'abord un planification […] et de la stabilité. On est sur de grands coup de barre à droite , de grands coups de barres à à gauche… Le temps politique ne concorde pas avec le temps de la constitution d filière de rénovation énergétique. Un politique arrive, il veut faire un coup d'éclat ; deux ans après, on arrête tout…. Non ! »
L'État brille par son inconséquence : « À partir du moment où il y a des subventions […], il y a des fraudes. […] Et là où je trouve que l'état et défaillant, c'est dans le fait qu'il anticipe très mal la fraude. Et de ce fait là, dès qu'il y a de la fraude, il met le pied sur le frein et ça bloque tout. […] Ca fait quinze ans qu'on a les même mécanismes qui reviennent, et d'ailleurs souvent les mêmes entreprises qui fraudent, […] et on ne voit pas beaucoup d'entreprises pénalisées ni de dirigeants mis en prison, et pourtant,il y en a quelques-uns qui le mériteraient. » Dont acte !
La Librairie de l'éco est une excellente émission… mais ce passage-là n'en est pas le meilleur exemple. Ne parler de Bainville que pour faire un parallèle avec Zemmour, c'est réducteur. D'autant que le propos est un peu confus.
La Fondation Stargardt a publié un entretien avec Olivier Ducruix, parrain du bateau éponyme, et porteur lui même d'une maladie de Stargardt.
« Malheureusement, j'ai une forme sévère », explique-t-il : « c'est-à-dire qu'elle a été détectée quand j'étais à l'école maternelle » ; « à l'époque j'avais un dixième de vue et aujourd'hui, au fil des années, je suis quasiment en situation de cécité ».
Cela ne l'a pas empêché de devenir ingénieur en informatique. « Le fait qu'on ait subi cette affection depuis le jeune âge », cela « nous a fait quand même développer des capacités pour compenser le handicap », assure-t-il. « Par exemple », poursuit-il, « j'ai toujours pris tous mes cours à l'oreille, c'est-à-dire, que j'ai développé une capacité de concentration au niveau de la mémoire ».
Et si la vue continue à se dégrader ? « Quand il y a des choses que tu ne peux plus faire », rétorque-t-il, « une façon de rebondir est de faire de nouvelles choses aussi ».
« Malheureusement, j'ai une forme sévère », explique-t-il : « c'est-à-dire qu'elle a été détectée quand j'étais à l'école maternelle » ; « à l'époque j'avais un dixième de vue et aujourd'hui, au fil des années, je suis quasiment en situation de cécité ».
Cela ne l'a pas empêché de devenir ingénieur en informatique. « Le fait qu'on ait subi cette affection depuis le jeune âge », cela « nous a fait quand même développer des capacités pour compenser le handicap », assure-t-il. « Par exemple », poursuit-il, « j'ai toujours pris tous mes cours à l'oreille, c'est-à-dire, que j'ai développé une capacité de concentration au niveau de la mémoire ».
Et si la vue continue à se dégrader ? « Quand il y a des choses que tu ne peux plus faire », rétorque-t-il, « une façon de rebondir est de faire de nouvelles choses aussi ».
Céline de Laurens, adjointe au maire de Lyon chargée de la Santé, le dit explicitement : elle veut « créer une nouvelle norme sociale de comportement ». C'est la raison pour laquelle la mairie écologiste vient d'interdire la cigarette aux abords des écoles. Cela confirme le dévoiement de la politique, plus prononcé encore sous l'impulsion des écologistes : elle ne consiste plus à fixer des règles communes, mais à à s'immiscer dans chaque aspect de sa vie, non pas seulement pour vous imposer des obligations, mais pour façonner vos inclinations, vos aspirations… Cela devrait nous inquiéter.
Les équipes de BFM ont visité la Laverie des Sneakers située à La Valette (Var). Une boutique sœur est présente également à Six-Four-les-Plages (même département). Les clients y sont accueillis avec la promesse qu'une « seconde vie » sera donnée à leurs baskets et sacs à main. En pratique, visiblement, il s'agit surtout de rafraîchir les couleurs. En revanche, aucun ressemelage n'est apparemment proposé ; sans doute ces chaussures-là s'y prêtent-elles trop difficilement.
Simple gêne pour les uns, véritable handicap pour les autres, chacun peut vivre différemment la défaillance de sa vue, selon la gravité de la maladie, son tempérament, la réaction de son entourage…
Dans le magazine Être (n° 171), Caroline Pilastre évoque « le regard porté sur le handicap invisible ». « À l'âge de treize ans et demi », raconte-t-elle, « j'ai été diagnostiquée malvoyante à 80 % ». Cependant, déplore-t-elle, « beaucoup de personnes mettent en doute mon invalidité et ne me croient pas » ; « ces mises en doute et ses propos méprisants nous blessent » poursuit-elle. Et de relater « un exemple parmi tant d'autres » : « lorsque je suis véhiculée par un de mes aidants et que la carte mobilité inclusion (CMI) est mise en évidence sur le tableau de bord », « en descendant de voiture, certains osent me demander de prouver mon handicap et parfois m'insultent ». En conclusion elle assure qu'« un peu plus de compréhension permettrait de vivre plus légèrement ». Dont acte !
Dans le magazine Être (n° 171), Caroline Pilastre évoque « le regard porté sur le handicap invisible ». « À l'âge de treize ans et demi », raconte-t-elle, « j'ai été diagnostiquée malvoyante à 80 % ». Cependant, déplore-t-elle, « beaucoup de personnes mettent en doute mon invalidité et ne me croient pas » ; « ces mises en doute et ses propos méprisants nous blessent » poursuit-elle. Et de relater « un exemple parmi tant d'autres » : « lorsque je suis véhiculée par un de mes aidants et que la carte mobilité inclusion (CMI) est mise en évidence sur le tableau de bord », « en descendant de voiture, certains osent me demander de prouver mon handicap et parfois m'insultent ». En conclusion elle assure qu'« un peu plus de compréhension permettrait de vivre plus légèrement ». Dont acte !
C'est un conseil donné par Caradisiac : « Pour la bonne santé de votre voiture, mieux vaut faire fonctionner la clim le plus souvent possible et au minimum […] dix minutes tous les mois, été comme hiver afin d'éviter que le système en entier ne finisse par en pâtir. »