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« Le 14 mars [2024] au soir, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité en première lecture, une loi visant à lutter contre l’ultra-fast-fashion. Elle prévoit la définition d’une pratique commerciale de collections vestimentaires et d’accessoires à renouvellement très rapide, l’interdiction de la publicité pour les produits et entreprises relevant d’une pratique commerciale de collections à renouvellement très rapide et le renforcement des critères d’éco-modulation en fonction d’un éco-score. C’est ce dernier point qui inquiète les acteurs de l’habillement. »
« "Au départ, le malus devait être appliqué selon des critères de volume. C’est la semaine passée, le 7 mars, quand la proposition de loi a été examinée par la commission du Développement durable que les critères ont été changés", explique Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce. »
« "La méthodologie est trop complexe. Plusieurs critères dépassent le cadre strictement environnemental et sont dénués d’études d’impact ou de bases scientifiques, déplore Yohann Petiot. En plus, la méthodologie s’éloigne sur de très nombreux points du dispositif européen de calcul de l’empreinte environnementale (PEFCR) qui sera lui aussi soumis à une consultation publique à partir du 18 mars prochain par l’Union européenne." Le gouvernement avait promis de la simplification, ce ne sera visiblement pas pour tout de suite. En développant un éco-score différent de celui qui est en cours au niveau européen, il risque de créer une énième usine à gaz administrative. "Le calcul prôné par l’Union européenne se base sur une méthodologie scientifique, rigoureuse, qui a fait l’objet de dix ans de travail pour être mise au point. À l’inverse, les critères qu’a présenté l’Ademe ne se basent pas sur une méthode scientifique mais sur des choix arbitraires. Ils nous ont parlé de "durabilité émotionnelle"", déplore Christophe Girardier, dirigeant de Glimpact, qui accompagne les industriels sur le calcul de leur empreinte environnementale. »
« Pour un même produit, la note pourrait donc être différente en France et dans les autres pays d’Europe. "Certains critères présentés par l’Ademe ne sont pas compatibles avec les exigences européennes. D’un point de vue juridique, si la France met en œuvre son système, la nullité de son décret d’application pourrait être prononcée par les instances européennes", souligne Christophe Girardier. "En plus, on ne voit pas comment la DGCCRF pourrait contrôler en Chine la véracité des éco-scores qu’afficheront les acteurs de l’ultra-fast-fashion. Si la loi qui veut lutter contre ses acteurs se base sur cet éco-score, elle risque de rater sa cible et au final, pénaliser des acteurs français", déplore Yohann Petiot. C’est pourquoi les acteurs se mobilisent. L’Alliance du Commerce, l’Union françaises des Industries mode et habillement (UFIMH) et la Fédération Maille, Lingerie et Balnéaire ont écrit à Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires pour l’alerter. »
« "Au départ, le malus devait être appliqué selon des critères de volume. C’est la semaine passée, le 7 mars, quand la proposition de loi a été examinée par la commission du Développement durable que les critères ont été changés", explique Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce. »
« "La méthodologie est trop complexe. Plusieurs critères dépassent le cadre strictement environnemental et sont dénués d’études d’impact ou de bases scientifiques, déplore Yohann Petiot. En plus, la méthodologie s’éloigne sur de très nombreux points du dispositif européen de calcul de l’empreinte environnementale (PEFCR) qui sera lui aussi soumis à une consultation publique à partir du 18 mars prochain par l’Union européenne." Le gouvernement avait promis de la simplification, ce ne sera visiblement pas pour tout de suite. En développant un éco-score différent de celui qui est en cours au niveau européen, il risque de créer une énième usine à gaz administrative. "Le calcul prôné par l’Union européenne se base sur une méthodologie scientifique, rigoureuse, qui a fait l’objet de dix ans de travail pour être mise au point. À l’inverse, les critères qu’a présenté l’Ademe ne se basent pas sur une méthode scientifique mais sur des choix arbitraires. Ils nous ont parlé de "durabilité émotionnelle"", déplore Christophe Girardier, dirigeant de Glimpact, qui accompagne les industriels sur le calcul de leur empreinte environnementale. »
« Pour un même produit, la note pourrait donc être différente en France et dans les autres pays d’Europe. "Certains critères présentés par l’Ademe ne sont pas compatibles avec les exigences européennes. D’un point de vue juridique, si la France met en œuvre son système, la nullité de son décret d’application pourrait être prononcée par les instances européennes", souligne Christophe Girardier. "En plus, on ne voit pas comment la DGCCRF pourrait contrôler en Chine la véracité des éco-scores qu’afficheront les acteurs de l’ultra-fast-fashion. Si la loi qui veut lutter contre ses acteurs se base sur cet éco-score, elle risque de rater sa cible et au final, pénaliser des acteurs français", déplore Yohann Petiot. C’est pourquoi les acteurs se mobilisent. L’Alliance du Commerce, l’Union françaises des Industries mode et habillement (UFIMH) et la Fédération Maille, Lingerie et Balnéaire ont écrit à Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires pour l’alerter. »
On-Mag présente cinq modèles recommandés par Ecoustics : Thorens TD-125, VPI HW-19, Technics SL-1700, Yamaha YP-701 et Dual 701. « Cette sélection se cantonne à des modèles d'occasion dont les marques existent toujours en 2023 et dont les pièces détachées seraient a priori disponibles. »
« Souvenez-vous… Il y a quasiment un an, sur le plateau de BFM, Michel-Édouard Leclerc (sentant la peur de l'inflation avant les autres) annonce bloquer le prix de la baguette à 29 centimes. […] Le 15 avril […], un boulanger de Nice (indépendant mais sous enseigne Paul) attaque l'enseigne devant l'Autorité de la Concurrence. »
« Le mois dernier, l'Autorité de la Concurrence a rendu sa décision. […] Le boulanger est débouté. Tant sur le prix abusivement bas que sur la concurrence déloyale qui en découlerait (le boulanger en question était fort éloigné d'un Leclerc et donc, à ce titre, ne pouvait argumenter un préjudice). Mais le plus intéressant, comme toujours, est le pourquoi de la décision. L'Autorité de la Concurrence note que le plaignant, malgré deux relances, n'a fourni aucun élément tangible sur le coût de production d'une baguette de nature à alimenter sa requête. Ce qui illustre bien, avec le recul, l'incroyable polémique : tout le monde avait un avis mais personne n'avait de données précises pour l'étayer. Même un boulanger. »
« Le mois dernier, l'Autorité de la Concurrence a rendu sa décision. […] Le boulanger est débouté. Tant sur le prix abusivement bas que sur la concurrence déloyale qui en découlerait (le boulanger en question était fort éloigné d'un Leclerc et donc, à ce titre, ne pouvait argumenter un préjudice). Mais le plus intéressant, comme toujours, est le pourquoi de la décision. L'Autorité de la Concurrence note que le plaignant, malgré deux relances, n'a fourni aucun élément tangible sur le coût de production d'une baguette de nature à alimenter sa requête. Ce qui illustre bien, avec le recul, l'incroyable polémique : tout le monde avait un avis mais personne n'avait de données précises pour l'étayer. Même un boulanger. »
En dépit d'une orientation idéologique très marquée (sa rédaction se voulant particulièrement "éveillée"), Numerama publie généralement des articles de qualité. Celui-ci, censé présenter « les meilleures liseuses en 2022 », fait manifestement exception. Certains conseils n'ont pas beaucoup de sens : pourquoi la taille de l'écran d'une liseuse devrait-elle être indexée sur la fréquence de lecture ? Cela dépend plutôt de l’acuité ou des priorités de chacun (confort de lecture vs encombrement). Surtout, le risque de s'enfermer dans un environnement "propriétaire" avec certains modèles est insuffisamment souligné, tandis que sont carrément passés sous silence les bénéfices d'une solution Android ouverte à l'installation de diverses applications. Navrant.
« Au cours de leur vie étudiante, Achim Sebti et Guillaume Klein constatent que dans un cursus d'enseignement supérieur, la mobilité est forte, avec une moyenne de quatre déménagements. Fréquemment, pour ne pas organiser et financer un déménagement, les meubles sont jetés. […] En réponse à cette problématique, les deux jeunes diplômés de l'ESC Saint-Étienne créent Eco-Loc en 2016, un service de location de mobilier et électroménager sur les métropoles de Saint-Étienne et Lyon. […] Les clients réservent leurs produits en ligne […] : lit, frigo, machine à laver, table, ou encore mobilier de bureau, qu'ils vont louer au mois. La start-up se charge ensuite de la livraison, de l'installation et de la mise en service, puis vient récupérer les produits à la fin de la location. Eco-Loc gère aussi le SAV, et répare le mobilier ou l'électroménager endommagé. »
« Pour l'heure, Leroy Merlin et Boulanger utilisent Circular X. Le premier pour le petit outillage, le second teste dans son magasin d'Englos, dans le Nord, une offre de seconde vie autour des lave-linge, robots cuiseurs, consoles de jeux, smartphones... […] Cette nouvelle activité devrait fournir aussi de nouveaux revenus à Recommerce, le modèle économique étant fondé sur une commission sur le montant des transactions réalisées. »
« Il existe, depuis le XXe siècle, certaines méthodes afin de forcer à la surconsommation », affirme Valentine Costantini, le 29 octobre 2021, sur le site Actualitté, manifestement inspirée par la lecture d'un ouvrage intitulé Pour une écologie du 99% – 20 mythes à déboulonner sur le capitalisme.
Parmi ces méthodes, poursuit-elle, il y a « ce que Theurillat-Cloutier décrit comme le "sabotage" des produits, avec une notion connue de beaucoup : celle de l'obsolescence programmée ». Au moins en propose-t-elle une définition sans ambiguïté.
« Cette technique n'a […] rien de nouveau, et existe dans tous les secteurs », affirme-t-elle ensuite.
Cette conviction n'a jamais été étayée, mais cet article en illustre tout l'intérêt : laisser penser que « le problème de la surconsommation ne dépend que très peu des choix des consommateurs eux-mêmes ».
Le message est effectivement très clair : selon Valentine Costantini et, vraisemblablement, selon les auteurs du livre cité, « la culpabilité environnementale doit changer de camp : ce sont les entreprises capitalistes qui prennent les grandes décisions économiques, pas les consommateurs ». Dont acte.
Parmi ces méthodes, poursuit-elle, il y a « ce que Theurillat-Cloutier décrit comme le "sabotage" des produits, avec une notion connue de beaucoup : celle de l'obsolescence programmée ». Au moins en propose-t-elle une définition sans ambiguïté.
« Cette technique n'a […] rien de nouveau, et existe dans tous les secteurs », affirme-t-elle ensuite.
Cette conviction n'a jamais été étayée, mais cet article en illustre tout l'intérêt : laisser penser que « le problème de la surconsommation ne dépend que très peu des choix des consommateurs eux-mêmes ».
Le message est effectivement très clair : selon Valentine Costantini et, vraisemblablement, selon les auteurs du livre cité, « la culpabilité environnementale doit changer de camp : ce sont les entreprises capitalistes qui prennent les grandes décisions économiques, pas les consommateurs ». Dont acte.
« "Tu ne le portes plus ? Vends-le !", martèle à la télévision le slogan de Vinted, l'une des plus grandes plates-formes en ligne qui permet de revendre des vêtements et des accessoires de mode d'occasion. "Si tu ne le portes plus, garde-le !" préconise, au contraire, provocateur, Patrice Duchemin, sociologue de la consommation. Car, selon lui, le développement du marché de la seconde main entraîne de la surconsommation. C'est ce que montre d'ailleurs un sondage exclusif Kantar-CMI-Marianne réalisé en septembre auprès de cinq cents personnes âgées de vingt-cinq à soixante-cinq ans. »
« La start-up espagnole Wallapop, spécialisée dans les petites annonces entre particuliers, a annoncé ce jeudi 25 février avoir bouclé un tour de table de 191 millions de dollars, soit environ 157 millions d'euros. Mené par Korelya Capital, le fonds de capital-risque français créé par Fleur Pellerin et soutenu par le groupe coréen Naver, il fait également participer les partenaires historiques de Wallapop – Accel, Insight Partners, 14W, GP Bullhound et Northzone. Cette levée de fonds, qui valorise Wallapop à 690 millions d'euros, doit permettre à la pépite barcelonaise de poursuivre son développement, notamment en matière d'infrastructure, et de se lancer dans d'autres pays, dont l'Italie. »
« Née à Barcelone en 2013, Wallapop […] se concentre sur le marché des produits de seconde main tout en laissant une place essentielle aux petits producteurs et artisans. Elle a également récemment mis en place Envios, un service d'expédition de colis disponible dans toute l'Espagne, et qui recouvre désormais 20 % des marchandises transitant sur le site. »
« Née à Barcelone en 2013, Wallapop […] se concentre sur le marché des produits de seconde main tout en laissant une place essentielle aux petits producteurs et artisans. Elle a également récemment mis en place Envios, un service d'expédition de colis disponible dans toute l'Espagne, et qui recouvre désormais 20 % des marchandises transitant sur le site. »
« Longtemps considéré comme un phénomène marginal pour le commerce, le marché de l'occasion prend du poids chaque jour. Et intéresse au plus haut point un nombre grandissant d'enseignes. Mais ne s'improvise pas marchand d’occasion qui veut, tant le secteur est spécifique. »
« C'est qui le patron va changer d'échelle. L'initiative […] va s'ouvrir aux industriels qui le souhaitent. […] Pour résumer les débats interne (parce que CQLP est une coopérative) en une “accroche”, l'idée est de proposer beaucoup plus de produits pour engager beaucoup plus de consommateurs à soutenir beaucoup plus d'agriculteurs. Comment ? Pour comprendre le principe : “Intel Inside”. OK, c'est ambitieux, mais c'est l'idée. Des brioches pourront être élaborées avec des œufs respectant le cahier des charges CQLP (à commencer évidemment par la rémunération de l'aviculteur), des desserts avec le lait, des plats cuisinés avec le bœuf, etc. L'industriel pourrait alors le revendiquer on-pack et donner ainsi une valeur supplémentaire à son produit et donc à l'ingrédient équitable. »
Défaillance précoce des manettes : la Commission européenne appelée à se pencher sur le cas Nintendo
« Au nom de l'UFC-Que Choisir et des autres associations participantes, le BEUC [Bureau européen des unions de consommateurs] lance une alerte auprès de la Commission européenne et des autorités nationales de protection des consommateurs (DGCCRF pour la France), via le mécanisme d'alerte externe, pour pratiques commerciales trompeuses, agressives et déloyales. Cette action européenne entend […] qu'une décision contraignante et commune soit prise par les autorités de protection de consommateurs concernées, notamment celles d'imposer à Nintendo de remédier aux défaillances prématurées de ces manettes, de réparer gratuitement les manettes défectueuses et d'informer les consommateurs sur la durée de vie limitée des manettes. »
C'est ce que propose Ecomatelas. « Aujourd'hui, l'enseigne revend près de vingt mille lits par an et entend fournir prochainement l'ensemble du territoire national avec de nouvelles implantations. »
Principal défi technique : la désinfection. "On a fait deux ans de recherche et développement. On est parti de l'existant dans le domaine de l'hospitalier où on opère avec de la désinfection de surface sur les matelas et le mobilier. Et on a poussé ces normes de désinfection à l'extrême. […] La machine va créer de la chaleur pour atteindre minimum 105 degrés et pénétrer partout à l'intérieur de la mousse. Il n'y a pas de produit chimique, que de la chaleur…", explique Jérémie Adjedj. Pour concevoir cette machine, plusieurs partenariats ont été réalisés avec des laboratoires microbiologiques spécialisés dans les tests en bactériologie, avec des acteurs de la fabrication de literies pour mieux connaître les caractéristiques des différents matériaux qui composent les matelas, puis avec la région Occitanie, l'Ademe et des fabricants spécialisés en étuve industrielle. »
Principal défi technique : la désinfection. "On a fait deux ans de recherche et développement. On est parti de l'existant dans le domaine de l'hospitalier où on opère avec de la désinfection de surface sur les matelas et le mobilier. Et on a poussé ces normes de désinfection à l'extrême. […] La machine va créer de la chaleur pour atteindre minimum 105 degrés et pénétrer partout à l'intérieur de la mousse. Il n'y a pas de produit chimique, que de la chaleur…", explique Jérémie Adjedj. Pour concevoir cette machine, plusieurs partenariats ont été réalisés avec des laboratoires microbiologiques spécialisés dans les tests en bactériologie, avec des acteurs de la fabrication de literies pour mieux connaître les caractéristiques des différents matériaux qui composent les matelas, puis avec la région Occitanie, l'Ademe et des fabricants spécialisés en étuve industrielle. »
« On connaissait Yes Yes pour ses smartphones reconditionnés, et voilà que le groupe se lance aussi dans le jeu vidéo. […] Ainsi, via le site Web YesYes, il est possible en quelques clics de revendre, ou d'acheter une PS4. Les consoles sont […] vendues avec une garantie d'un an. […] Concrètement, si vous souhaitez revendre une PS4 Pro avec une manette d'origine, le tout en bon état (et fonctionnel bien sûr), Yes Yes vous proposera 180 euros. Pour la PS4 Slim 500 Go, le prix s'élèvera à 140 euros. Côté revente, la PS4 Pro reconditionnée est affichée à 299 euros, quand la PS4 Slim est proposée à 249 euros. »
On reproche souvent aux appareils électroniques leur fragilité et la difficulté qu'il y a à changer leur batterie. Aussi n'est-il pas inutile de rappeler, de temps en temps, que certains produits se distinguent en la matière, à l'image des tablettes "durcies", et notamment de ce modèle Samsung Samsung Tab Active 3 repéré par Good Ereader. Revers de la médaille : c'est vraisemblablement un peu plus lourd, un plus gros, un peu plus cher qu'un modèle standard… si bien que la plupart des consommateurs n'en veulent pas.
« Vinted facture aux acheteurs 5 % du prix d'achat plus 70 centimes de commission. Cette dernière apparaît sous le nom de "protection acheteurs" lors de la transaction. Un terme tendancieux selon l'UFC-Que Choisir, car elle ne concerne que "les services basiques d'un site de vente en ligne" et en aucun cas "une protection en cas de litige". […] Par ailleurs, Vinted annonce que cette commission est optionnelle. Ce qui est faux, car à aucun moment, il n'est possible de la refuser ni sur le site ni sur l'application. Il s'agit donc en réalité de frais d'utilisation, avance l'association de consommateurs, qui vient de mettre en demeure Vinted, lui demandant de faire preuve de transparence. »
« L'UFC-Que Choisir demande à Vinted de clairement indiquer "qu'il prélève une commission en contrepartie de l'utilisation du service de paiement et d'envoi intégrés", mais également préciser que cette commission "est obligatoire". L'association demande également à ce que le montant de ces frais apparaisse "bien avant le paiement final". »
« La plate-forme Vinted conteste toute ambiguïté et confirme qu'une partie de ses services comportent des frais, pour lesquels l'acheteur bénéficie d'une "protection acheteurs", incluant un système de paiement et d'expédition sécurisé. "Le champ d'application et les frais liés à la protection acheteurs sont décrits dans plusieurs sections de notre site, disponible sur chaque page de notre site et contient des informations claires, transparentes et faciles à comprendre", indique le sixième site marchand en terme de trafic en France. »
« L'UFC-Que Choisir demande à Vinted de clairement indiquer "qu'il prélève une commission en contrepartie de l'utilisation du service de paiement et d'envoi intégrés", mais également préciser que cette commission "est obligatoire". L'association demande également à ce que le montant de ces frais apparaisse "bien avant le paiement final". »
« La plate-forme Vinted conteste toute ambiguïté et confirme qu'une partie de ses services comportent des frais, pour lesquels l'acheteur bénéficie d'une "protection acheteurs", incluant un système de paiement et d'expédition sécurisé. "Le champ d'application et les frais liés à la protection acheteurs sont décrits dans plusieurs sections de notre site, disponible sur chaque page de notre site et contient des informations claires, transparentes et faciles à comprendre", indique le sixième site marchand en terme de trafic en France. »
Le partenariat entre Loop et Carrefour s'est concrétisé dernièrement dans quelques magasins. Olivier Dauvers a visité l'un d'entre eux : on y trouve vingt-cinq produits différents vendus dans des emballages consignés. Le prix affiché comprend à chaque fois le montant de la consigne. À savoir : 10 centimes pour une petite bouteille de Coca-Cola, 1 euro pour un pot de Nutella, 4 euros pour une boîte de Nesquik. Le retour des emballages peut se faire via l'usage d'un smartphone et d'un automate, ou bien en caisse. Actuellement, leur nettoyage se fait en Angleterre, mais cette opération devrait bientôt être rapatriée en région parisienne. Affaire à suivre.
Ce produit tiendra-t-il ses promesses ? Sur le papier, en tout cas, cela semble séduisant.
« Le studio japonais Nendo a dévoilé un ballon de football qui ne ressemble à aucun autre. Livré en kit, ce ballon se monte soi-même et ne nécessite pas d'air. Il est donc increvable pour ne pas dire quasi-indestructible et c'est là toute l'idée. […] Avec My Football Kit, les enfants pourront donc monter à la main leur ballon en imbriquant un à un les cinquante-quatre modules l'un sur l'autre, comme une tresse de bambou dans l'artisanat japonais. Le ballon garde sa forme à l'aide de sa structure résistante et ne nécessite ainsi pas d'air. Si une pièce se casse, elle peut être changée rapidement en prenant les pièces d'un autre kit. […] Le projet a été développé pour la société japonaise de fabrication d'équipement sportif Molten. »
« Le studio japonais Nendo a dévoilé un ballon de football qui ne ressemble à aucun autre. Livré en kit, ce ballon se monte soi-même et ne nécessite pas d'air. Il est donc increvable pour ne pas dire quasi-indestructible et c'est là toute l'idée. […] Avec My Football Kit, les enfants pourront donc monter à la main leur ballon en imbriquant un à un les cinquante-quatre modules l'un sur l'autre, comme une tresse de bambou dans l'artisanat japonais. Le ballon garde sa forme à l'aide de sa structure résistante et ne nécessite ainsi pas d'air. Si une pièce se casse, elle peut être changée rapidement en prenant les pièces d'un autre kit. […] Le projet a été développé pour la société japonaise de fabrication d'équipement sportif Molten. »
C'est la promesse de son fabricant, Bolid'ster, qui le décline en quinze modèles, dont le moins cher est vendu près de 180 euros. Des produits bénéficiant d'une garantie de dix ans. « En cas de défaut lié à la matière ou à la fabrication, ils sont réparés ou remplacés » ; « Bolid'ster propose même à ses clients d'arranger leur jean abîmé si celui-ci n'est plus sous garantie ». Le fabricant assure, par ailleurs, que « la quasi-totalité des pièces qui composent le jean (rivets, puces, fil…) provient de France » ; en outre, souligne-t-il, il « a rapatrié sa production dans les Landes, à l'exception de deux modèles conçus au Portugal ».
« Un site dédié […] et vingt-cinq corners ouverts en magasin, en France, Italie, Espagne et Belgique : Kiabi , après des tests menés l'été dernier, accélère sur la seconde main. »
« Très attendu, l'indice de réparabilité était annoncé pour le 1er janvier 2021 dans la loi anti gaspillage de février 2020. Un décret et cinq arrêtés précisent désormais ses rouages, en élaborant des barèmes pour des appareils spécifiques. »
Une publicité exhumée par Olivier Dauvers. Comment on n'en verra plus ces jours-ci, effectivement.
« Produits et recyclés […] en Italie […], les collants Atelier Unes […] sont en vente en précommande sur la plateforme Ulule au prix de 19 euros plus 2 euros de consigne. De fait, en fin de vie, la cliente peut le renvoyer gratuitement et se faire rembourser la consigne. Le collant sera ensuite découpé pour servir d'élastique pour d'autres produits. »
C'était une option à… 4000 euros, commercialisée depuis 2019 : une version illuminée de l'emblème qui trône sur le capot des Rolls-Royce. Mais voilà : il a été décrété que c'était illégal. Les propriétaires d'un véhicule ainsi équipé devront passer à l'atelier pour faire retirer le dispositif. « Ils auront droit à un remboursement de l'option, à un remplacement de l'emblème par une version en argent plaqué ou encore à un choix d'une option supplémentaire pour leur auto », annonce Caradisiac. Reste à savoir ce qu'il adviendra des des autres gadgets du même genre, alors que « les constructeurs allemands ont […] travaillé ces derniers mois sur des logos lumineux (Audi) ou carrément des calandres (BMW) ».
« Pendant l'été, l'argumentaire de Mamie Nova pour présenter sa nouvelle gamme de yaourts m'avait laissé dubitatif : "des pots féminins". À dire vrai, j'ignorais qu'un pot pouvait être "féminin" ou "masculin" d'ailleurs. […] Quelques semaines plus tard […], l'argumentation est toujours là sur le site de la marque. Autant dire que "Mamie" assume totalement son approche de la féminité des pots. […] Entre temps, les pots ont débarqué en rayon offrant l'occasion au curieux d'appréhender […] un pot… féminin. Et me voilà prenant… les mensurations ! Normal, c'est féminin, promet "Mamie". Résultat : un pot féminin, c'est un pot de section identique au pot classique mais… moins haut. Un… "p'tit gros" en fait. Féminin, vous dis-je. Ou absurde. »
« Spotify, leader de la musique en streaming, empêche désormais d'effectuer un transfert de votre bibliothèque vers un service concurrent. » Mais peut-être cela changera-t-il le jour où les abonnés potentiels feront de la portabilité des données un critère de choix… La balle est dans notre camp !
« Les canettes 33 cl de Carlsberg sont vendues en lot de dix chez Monoprix dans leur plus simple appareil ! Un premier pas pour les brasseries Kronenbourg vers la suppression des suremballages plastique. Les six canettes sont désormais maintenues entre elles grâce à l'usage d'une colle recyclable (snap pack). Pour faciliter le transport une simple poignée est fixée par adhésif. Une initiative qui rappelle Evian qui, depuis 2016, toujours chez Monoprix, commercialise le pack de 4 x 1,25 l de sa référence Prestige sans film plastique. Et c'est réussi ! Le sans plastique appuyant une bouteille au design très épuré. Comme pour Carlsberg, les quatre unités sont solidaires entre elles grâce à des points de colle et une poignée permet de manipuler le pack. »
« Cette décision serait motivée par la volonté de conserver les mêmes tarifs d'une génération à l'autre, malgré des coûts de production plus élevés (en raison des composants liés à la 5G). […] Si Apple supprime le chargeur et en fait une option payante […], alors la firme de Cupertino risque encore une fois d'être pointée du doigt. Surtout quand on voit le prix des accessoires. […] Mais il y a une logique d'usage qui a du sens. […] Supprimer le chargeur permet de ne plus avoir à les accumuler. […] La donnée économique sous-entend aussi un bénéfice écologique : les mensurations du packaging seraient réduites, ce qui coûterait moins cher (pour la production et la logistique) et aurait un impact positif sur l'environnement. Sans parler de la production moindre d'un accessoire que la plupart des gens possèdent déjà. »
Défaut sur une moto BMW. Le constructeur fait un rappel. Mais certains clients exigeant un dédommagement. La Justice leur donne tort. Cette décision, susceptible d'appel, est l'une des premières rendues sur le fond depuis l'instauration des "actions de groupe" dans le droit français.
« Ouverture hier à Orange du premier point de vente physique de l'aventure C'est qui le patron. Un seul lieu mais deux missions. En premier, c'est un point de retrait pour les commandes passées via le site la livraison des consommateurs actif depuis quelques semaines. Seconde mission : c'est un point de vente avec toute la gamme des produits CQLP et des produits "cousins". […] Deux autres magasins-drives sont déjà prévus : à Dijon et Paris. Et un réseau de points de retrait national est en cours de constitution. »
Des actions de groupe vont-elles fleurir partout en Europe ? D'ici deux ans et demi, tous les états membres de l'Union européenne devront les rendre possibles. « Ce sont […] des entités à but non lucratif, c'est-à-dire des associations de consommateurs, qui centraliseront les plaintes et mèneront la bataille juridique », précisent Les Échos ; « leurs sources de financements devront être transparentes pour empêcher qu'elles n'agissent sans le dire pour le compte d'un concurrent d'une entreprise attaquée ». Par ailleurs, « le perdant devra rembourser les frais de justice ». Geoffroy Didier, rapporteur, « estime donc que le compromis constitue "un point d'équilibre entre la légitime protection des intérêts des consommateurs et la nécessaire sécurité juridique des entreprises" ».
Des œufs durs vendus sans leur coquille, dans un emballage avec un film plastique ? Indignation de l'inénarrable Brune Poirson. Et réaction décevante de Michel-Édouard Leclerc, qui a reconnu « une bourde ». N'aurait-il pas dû plutôt s'en remettre au jugement des clients ? Sans doute auraient-ils jugé cette offre sans grand intérêt de toute façon.
« Le marché est saturé de smartphones entre 5,5 et 6,5 pouces malgré des appels très clairs du public cherchant des engins de plus petite diagonale. Qui dans les grands constructeurs est à l'écoute de ces demandes ? Personne. Tout le monde se bat pour le même bout de gros gâteau, la plus grosse part, et délaisse les éventuels autres marchés qui, pourtant, se portent bien. »
« Les smartphones "blindés" ou les modèles à ultra grande autonomie ou ces smartphones Unihertz de petite diagonale sont des marchés de niche. C'est sans doute pourquoi aucun géant de la téléphonie ne se penche sur leur sort. Et cela même si ces grands constructeurs sont capables de sortir dix ou quinze modèles de smartphones par an autour de ces fameux 5,5-6 pouces. »
« J'ai du mal à saisir pourquoi. Ce type de marché est manifestement solide, même si il faut prévoir moins de pièces à sortir que les autres. Mais pourquoi ne pas tenter une incursion dans ce type d'engin ? Pas assez de marge ? Pourtant, certains modèles entrée de gamme sont vendus au même prix. Trop cher à déployer en terme de marketing ? Peut être mais un essai avec une campagne simple de bouche à oreille pourrait faire mouche… »
« Les smartphones "blindés" ou les modèles à ultra grande autonomie ou ces smartphones Unihertz de petite diagonale sont des marchés de niche. C'est sans doute pourquoi aucun géant de la téléphonie ne se penche sur leur sort. Et cela même si ces grands constructeurs sont capables de sortir dix ou quinze modèles de smartphones par an autour de ces fameux 5,5-6 pouces. »
« J'ai du mal à saisir pourquoi. Ce type de marché est manifestement solide, même si il faut prévoir moins de pièces à sortir que les autres. Mais pourquoi ne pas tenter une incursion dans ce type d'engin ? Pas assez de marge ? Pourtant, certains modèles entrée de gamme sont vendus au même prix. Trop cher à déployer en terme de marketing ? Peut être mais un essai avec une campagne simple de bouche à oreille pourrait faire mouche… »
Peut-être n'est-il d'ailleurs pas le seul. « Agissons ensemble », lit-on en accroche d'une annonce dans l'un de ses magasins. Commentaire d'Olivier Dauvers, sur son blog consacré à la distribution : « Il y a quelques mois, "agir ensemble", c'était accompagner le client dans une consommation plus responsable. La chasse au plastique par exemple. Désormais, c'est l'inverse. Vive le jetable. Autre temps, autres mœurs ! »
Remarque intéressante de Moana Genevey, « experte en politiques publiques européennes d'égalité », « spécialisée dans l'égalité des genres » : « Si nous étions réellement en démocratie, nous pourrions décider collectivement d'interdire l'obsolescence programmée et la publicité dans les espaces publiques [sic]. Cela entrainerait [re-sic] une baisse de la consommation, et donc de la production, ce qui devrait être une bonne chose dans un monde aussi pollué que le nôtre. » N'est-ce pas méconnaître le pouvoir du consommateur ? À travers tout ce que nous achetons – ou pas –, nous façonnons sans doute le marché bien davantage que nous dictons la politique du pays en glissant une bulletin dans l'urne.
Jusqu'à présent, « la quasi-totalité des maisons horlogères suisses semblait s'être mise d'accord depuis des siècles pour refuser de vendre des montres d'occasion » ; « la logique sous-tendant ce choix était que cela aurait un effet négatif sur les ventes de montres neuves et donc affecterait le business tout entier ». Mais les temps changent. « La montre vintage a donc de beaux jours devant elle et l'industrie tout entière en prend doucement conscience » – ce dont tout le monde devrait profiter : « le fait que des mastodontes de l'horlogerie se mettent à proposer des montres d'occasion va permettre un renforcement du contrôle de la qualité et de l'authenticité des pièces revendues ».
« Le raisonnement simpliste est de remettre entièrement la responsabilité du problème sur les constructeurs. […] Nous-mêmes, consommateurs, sommes constamment à rechercher le plus pour le moins.[…] Il n'y a pas de magie, ni de grands complots contre les consommateurs. Il y a des comportements et des habitudes qui ont des conséquences. Et même si nous ne voulons pas voir que ce sont nos comportements qui engendrent les conséquences désastreuses que nous combattons, il faudra tôt ou tard y faire face. »
Dans certains konbini, les produits approchant de leur date de péremption seront vendus avec un prix en baisse. C'est ce qu'ont annoncé les sociétés Lawson et Seven Eleven.
Harry's « insiste sur […] le report de la date limite de consommation à 45 jours ». Et il « s'est attaché les services du cabinet parisien Utopies sur l'analyse du cycle de vie des produits ».
La Fnac et Darty lancent une plate-forme censée permettre « aux internautes et aux techniciens de partager leur expérience et savoirs pour allonger la durée de vie des produits ». Avec l'ambition d'en faire « le Wikipédia de la réparation ». Affaire à suivre.
« Selon les données de HYLA Mobile […], les consommateurs américains attendent en moyenne deux ans et dix mois pour acheter un nouvel appareil contre deux ans et quatre mois en 2016. Une évolution confirmée par d'autres données : les analystes d'UBS estiment ainsi que seulement 22 % des abonnés à des contrats auprès d'opérateurs sur une longue durée changeront de téléphone cette année, contre 30 % en 2015. »
Le magazine LSA fête ses soixante ans. C'est l'occasion de découvrir les unes de quelques numéros publiés depuis 1958. Et de passer en revue quelques-unes des évolutions qui ont contribué à transformer nos vies depuis lors.
Encore un article sur le sujet, saluant « le succès parfait d'une communication très intelligemment ciblée ». Colin Kaerpernick fait des miracles ! Cette campagne sera vraisemblablement érigée en cas d'école.
« Vive la France ! » Un cri du cœur ? Un slogan marketing ! Un slogan agité par les boutiques éphémères qui vont s'installer quelques semaines durant sous la verrière du centre commercial Italie 2, dans le 13e arrondissement de Paris.
Pour preuve, des investissements sont annoncés pour financer le développement d'applications adaptées – comme une déclinaison de Google Maps dans le cas présent. C'est toutefois la marché indien qui semble visé en priorité.
Aux yeux de Laetitia Vasseur, « il paraît essentiel de ne pas moraliser le consommateur, avant tout victime de l'obsolescence accélérée des produits ». De notre point de vue, au contraire, la demande a une influence déterminante sur l'offre.
C'est une Ferrari qui étrenne cette innovation. Sa démocratisation va-t-elle suivre ? À l'heure où l'on parle beaucoup de personnalisation, il nous semble étonnant qu'aucun manufacturier n'ait encore rien proposé de tel.
La technologie utilisée permet de fabriquer un objet d'un seul bloc plutôt que couche par couche. Bientôt, les clients pourront faire scanner leurs pieds en magasin afin de recevoir des chaussures adaptées à leur morphologie.
Les avantages proposés aux bénéficiaires n'étaient apparemment pas suffisants. Le pari est toutefois osé, car il faudra trouver de nouveaux moyens pour amener les clients à s'identifier afin de récolter leurs précieuses données.
Les smartphones susceptibles de bénéficier d'une offre à 29 euros doivent être en bon état. Sans quoi il faudra payer plus cher. Il est vrai que si l'appareil présente des fragilités, l'intervention pourra s'avérer délicate.