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Contribution au débat : « Si celui qui décide librement de protéger les autres sans y être moralement ou légalement obligé peut être félicité pour sa bonté, il n'en est rien de celui qui use de la violence (ou simplement, qui collabore avec lui) pour imposer une contrainte inique aux autres, aussi bonnes que soient ses intentions. »
Illustration commentée dans l'article : « Vous vous réveillez un matin alité aux côtés d'un célèbre violoniste inconscient. Il souffre d'une maladie rénale mortelle. La Society of Music Lovers a examiné tous les dossiers médicaux disponibles et a conclu que vous seul aviez un groupe sanguin compatible avec le sien. Vous avez donc été kidnappé, et hier soir vos deux systèmes circulatoires ont été reliés afin que vos reins puissent éliminer les déchets toxiques de son sang. Le directeur de l'hôpital vous dit : "Écoutez, nous sommes désolés que la Society of Music Lovers vous ait fait subir ça – nous ne l'aurions jamais permis si nous l'avions su. Mais c'est fait, et le violoniste est maintenant branché sur vous. Débrancher le tuerait. Mais tant pis, ce n'est que pour neuf mois. D'ici là, il sera guéri et pourra être débranché de vous en toute sécurité." Thomson avance qu'il serait indéniablement très aimable de consentir à rester branché neuf mois au violoniste… Mais qu'il ne s'agit pas pour autant d'un devoir moral. »
Illustration commentée dans l'article : « Vous vous réveillez un matin alité aux côtés d'un célèbre violoniste inconscient. Il souffre d'une maladie rénale mortelle. La Society of Music Lovers a examiné tous les dossiers médicaux disponibles et a conclu que vous seul aviez un groupe sanguin compatible avec le sien. Vous avez donc été kidnappé, et hier soir vos deux systèmes circulatoires ont été reliés afin que vos reins puissent éliminer les déchets toxiques de son sang. Le directeur de l'hôpital vous dit : "Écoutez, nous sommes désolés que la Society of Music Lovers vous ait fait subir ça – nous ne l'aurions jamais permis si nous l'avions su. Mais c'est fait, et le violoniste est maintenant branché sur vous. Débrancher le tuerait. Mais tant pis, ce n'est que pour neuf mois. D'ici là, il sera guéri et pourra être débranché de vous en toute sécurité." Thomson avance qu'il serait indéniablement très aimable de consentir à rester branché neuf mois au violoniste… Mais qu'il ne s'agit pas pour autant d'un devoir moral. »
« Un hommage à Samuel Paty, l'enseignant décapité à Conflans-Sainte-Honorine vendredi dernier, sera rendu en Occitanie, ce mercredi. Carole Delga, la présidente de la Région, a décidé de projeter sur les façades des deux hôtels de Région, à Toulouse et Montpellier, les caricatures de Charlie Hebdo entre 17 heures et 21 heures. "Un acte fort qui rejoint la décision de régions de France de publier, avec l'Éducation nationale, un ouvrage rassemblant les caricatures religieuses et politiques de la presse régionale et nationale", explique la présidente de tégion par le biais d'un communiqué de presse. […] "Au-delà de cette action symbolique, c'est ma volonté d'exprimer un message à nos concitoyens : dans notre République, il ne peut y avoir d'arrangement avec la laïcité, la liberté d'expression et la liberté de conscience qui sont au cœur de notre modèle républicain. Il ne doit y avoir aucune faiblesse face aux ennemis de la démocratie, face à ceux qui dévoient la religion pour la transformer en arme de guerre, face à ceux qui frayent, par calculs ou renoncements, avec celles et ceux qui ont l'objectif politique de détruire la République", ajoute encore Carole Delga. »
Par ce geste, Carole Delga s'attaque aux croyants (et pas les autres). Elle insulte leur religion. Elle Prend parti contre elles. Et donc, ce faisant, elle transige avec la neutralité dont elle devrait faire preuve, en tant que présidente d'une région. C'est peut-être contraire au droit. Et cela dessert assurément la concorde sociale. Si bien qu'afin de lutter contre le "séparatisme islamiste", c'est vraisemblablement contre-productif.
Par ce geste, Carole Delga s'attaque aux croyants (et pas les autres). Elle insulte leur religion. Elle Prend parti contre elles. Et donc, ce faisant, elle transige avec la neutralité dont elle devrait faire preuve, en tant que présidente d'une région. C'est peut-être contraire au droit. Et cela dessert assurément la concorde sociale. Si bien qu'afin de lutter contre le "séparatisme islamiste", c'est vraisemblablement contre-productif.
« Jugé en comparution immédiate, un jeune Toulousain de vingt ans a été condamné à douze mois de prison dont dix mois avec sursis probatoire avec mandat de dépôt et obligation de soins, pour avoir diffusé une image de la décapitation de Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine. »
Dans un cas pareil, où le pays est sous le coup de l'émotion, la comparution immédiate ne peut-elle pas s'apparenter à un déni de justice ? Quand on sait, par ailleurs, qu'un coup de couteau porté au visage ne vous coûte que six mois avec sursis, force est de constater que nos institutions ont le sens de la mesure.
Dans un cas pareil, où le pays est sous le coup de l'émotion, la comparution immédiate ne peut-elle pas s'apparenter à un déni de justice ? Quand on sait, par ailleurs, qu'un coup de couteau porté au visage ne vous coûte que six mois avec sursis, force est de constater que nos institutions ont le sens de la mesure.
« Y a-t-il eu 527 morts du Covid en vingt-quatre heures comme l'a affirmé Macron ? En réalité, les données officielles déclarent 288 morts à l'hôpital en vingt-quatre heures et 235 décès en Ehpad et maisons de santé sur quatre jours. »
Encore une gaffe incompréhensible. Comment prétendre inspirer la confiance dans ces conditions ?
Encore une gaffe incompréhensible. Comment prétendre inspirer la confiance dans ces conditions ?
Choqué par des « messages haineux, racistes, incitant à la violence » qui, selon lui, « n'ont pas leur place sur les réseaux sociaux », le député Buon Tan (LREM) affirme que « c'est la responsabilité des plates-formes comme Twitter France que de faire respecter la loi, de toute urgence ».
De notre point de vue, Twitter se doit simplement de respecter la loi. Et non de la « faire respecter ». Nuance subtile mais essentielle. Au moins la volonté de déléguer des fonctions régaliennes au Gafam est-elle désormais clairement assumée…
Soit dit en passant : c'était bien la peine de développer une application anti-Covid dysfonctionnelle sous prétexte, précisément, d'échapper à leur influence !
De notre point de vue, Twitter se doit simplement de respecter la loi. Et non de la « faire respecter ». Nuance subtile mais essentielle. Au moins la volonté de déléguer des fonctions régaliennes au Gafam est-elle désormais clairement assumée…
Soit dit en passant : c'était bien la peine de développer une application anti-Covid dysfonctionnelle sous prétexte, précisément, d'échapper à leur influence !
« Dénoncée sur Pharos, elle a regretté son commentaire et présenté des excuses. Elle avait, d'elle-même, effacé son propos écrit trop vite, sous le coup de la colère. Le ministère public avait requis une peine de six mois avec sursis et cent quatre-vingts heures de travail d'intérêt général, arguant d'un "nous sommes dans un contexte où on ne peut pas écrire, dire n'importe quoi". Qu'il est choquant de lire, surtout quand l'auteur est un magistrat, qu'un contexte devrait moduler la liberté d'expression. »
« Que l'émotion suscitée par l'attentat terroriste de Conflans soit grande, on peut le comprendre. Elle est peut-être même salutaire quand elle fait vaciller les présupposés « bisounoursiques » de la bien-pensance. […] Cette même émotion ne devrait-elle pas interdire de juger en comparution immédiate des affaires trop liées à sa source ? L'équilibre de la balance des avantages (ne pas encombrer la Justice, la rendre rapidement, et le montrer) et des inconvénients (laisser le jugement être pollué par le contexte et l'émotion qu'il suscite, ne pas prendre assez de recul) est complexe à trouver, mais je crois que le droit du justiciable à un procès équitable pourrait y être menacé. […] Reste qu'avec le terrorisme islamique, je demeure persuadé que la voie judiciaire est une impasse où notre pays se fourvoie. »
« Que l'émotion suscitée par l'attentat terroriste de Conflans soit grande, on peut le comprendre. Elle est peut-être même salutaire quand elle fait vaciller les présupposés « bisounoursiques » de la bien-pensance. […] Cette même émotion ne devrait-elle pas interdire de juger en comparution immédiate des affaires trop liées à sa source ? L'équilibre de la balance des avantages (ne pas encombrer la Justice, la rendre rapidement, et le montrer) et des inconvénients (laisser le jugement être pollué par le contexte et l'émotion qu'il suscite, ne pas prendre assez de recul) est complexe à trouver, mais je crois que le droit du justiciable à un procès équitable pourrait y être menacé. […] Reste qu'avec le terrorisme islamique, je demeure persuadé que la voie judiciaire est une impasse où notre pays se fourvoie. »
« Père de City Hunter (alias Nicky Larson), Cat's Eye ou encore Family Compo, Tsukasa Hojo est "un mangaka qui porte des messages universels, bien loin des préjugés dont il fait l'objet. […] Il s'est fait la voix des délaissés, celles et ceux qu'on rejette sans même un regard". C'est par ces mots que Pierre-William Fregonese, dans son nouvel ouvrage, rend hommage à l'un des mangakas les plus influents de ces trente dernières années. Intitulé Forever Tsukasa Hojo, le dernier livre du journaliste nous donne à lire une biographie mais surtout un véritable essai autour de son œuvre. »
« Un homme, âgé de soixante et un ans cette année, qui n'a finalement jamais été vraiment starifié en France, contrairement à son pays natal où son talent a su transcender les générations. Et pour cause, la plupart de ses œuvres ont su (parfois en avance) questionner les lecteurs sur de nombreuses thématiques, à l'image de la place de la femme ou encore la reconnaissance de la communauté LBGT. Avec force détails, Forever Tsukasa Hojo est aussi une enquête particulièrement précise autour d'un auteur qui a toujours su mettre son génie créatif au service de sa liberté d'opinion. »
« Un homme, âgé de soixante et un ans cette année, qui n'a finalement jamais été vraiment starifié en France, contrairement à son pays natal où son talent a su transcender les générations. Et pour cause, la plupart de ses œuvres ont su (parfois en avance) questionner les lecteurs sur de nombreuses thématiques, à l'image de la place de la femme ou encore la reconnaissance de la communauté LBGT. Avec force détails, Forever Tsukasa Hojo est aussi une enquête particulièrement précise autour d'un auteur qui a toujours su mettre son génie créatif au service de sa liberté d'opinion. »
Le design remis à plat ? « Je suis entré le 1er juillet, je suis allé le 2 au centre de style. Nous avons cassé sept-huit projets et nous en avons remonté cin ou six ou 6. »
Le retour des voitures iconiques ? « Nous allons essayer de reconnecter Renault avec l'histoire et les produits iconiques. »
Et surtout, quel avenir pour Alpine ? « Quand je suis arrivé, je me suis rendu compte qu'il y avait des ingénieurs très performants chez Renault Sport, une usine qui est capable comme une marque allemande de faire du travail sur-mesure, une marque historique en F1 avec beaucoup de potentiel. Les gens voyaient cela individuellement comme un centre de coût. Je vois cela combiné comme une mini Ferrari. C'est ce que l'on fait avec les ressources qui existent dans la boîte. C'est une marque qui donne de la crédibilité et tire le système vers le haut. Alpine avec dix modèles on ne peut pas se le permettre et ce n'est pas nécessaire. »
Le retour des voitures iconiques ? « Nous allons essayer de reconnecter Renault avec l'histoire et les produits iconiques. »
Et surtout, quel avenir pour Alpine ? « Quand je suis arrivé, je me suis rendu compte qu'il y avait des ingénieurs très performants chez Renault Sport, une usine qui est capable comme une marque allemande de faire du travail sur-mesure, une marque historique en F1 avec beaucoup de potentiel. Les gens voyaient cela individuellement comme un centre de coût. Je vois cela combiné comme une mini Ferrari. C'est ce que l'on fait avec les ressources qui existent dans la boîte. C'est une marque qui donne de la crédibilité et tire le système vers le haut. Alpine avec dix modèles on ne peut pas se le permettre et ce n'est pas nécessaire. »
« Produits et recyclés […] en Italie […], les collants Atelier Unes […] sont en vente en précommande sur la plateforme Ulule au prix de 19 euros plus 2 euros de consigne. De fait, en fin de vie, la cliente peut le renvoyer gratuitement et se faire rembourser la consigne. Le collant sera ensuite découpé pour servir d'élastique pour d'autres produits. »
« Cette nouvelle plainte intervient alors qu'Apple a déjà répondu à un précédent recours collectif en indiquant qu'il allait verser un total de 500 millions de dollars aux utilisateurs concernés. Cela représente environ 25 dollars par personne, un montant hypothétique qui variera selon le nombre total des plaignants. Les personnes concernées avaient jusqu'à hier pour faire une réclamation, à condition qu'elles résident aux USA et qu'elles disposent d'un iPhone 6, 7 ou SE ayant tourné sous iOS 10.2.1 ou une version plus récente. »
« Difficile de savoir si la Justice va décider de clôturer définitivement cette affaire de Batterygate ou si Apple devra encore mettre la main à la poche. On rappelle que la marque avait lancé un vaste programme de remplacement des batteries (beaucoup) moins onéreux pour les utilisateurs concernés. »
« Difficile de savoir si la Justice va décider de clôturer définitivement cette affaire de Batterygate ou si Apple devra encore mettre la main à la poche. On rappelle que la marque avait lancé un vaste programme de remplacement des batteries (beaucoup) moins onéreux pour les utilisateurs concernés. »
Le naufrage de Remade n'a pas découragé ses concurrents. Parmi eux, il y a Again, dont cet article assure visiblement la promotion : « Again est une filiale du groupe français Itancia. Elle s'est spécialisée dans le reconditionnement de produits de mobilité de la marque Apple, ce qui touche aussi bien le marché du smartphone que de la tablette et même des ordinateurs portables de la marque à la pomme. C'est dans son usine du Maine-et-Loire – qui emploie une centaine de techniciens – qu'Again redonne vie à l'ensemble de ces appareils. Le concept n'est pas nouveau, mais chez Again, il se double d'une mesure du DAS (Débit d'absorption spécifique) de chaque appareil. »
Quand on dénonce l'obsolescence programmée, on cultive souvent l’ambiguïté. Aussi n'est-il pas inintéressant de relever régulièrement ce qui est dit à ce sujet.
Le 21 octobre 2020, par exemple, l'association Hop a publié cet appel à rejoindre ses rangs. Ses premières lignes sont les plus significatives : « Ras-le-bol des produits conçus pour tomber en panne ou être irréparables ! Progressivement, tout y passe : nos collants, nos imprimantes, nos lave-linge, nos cafetières, nos TV, nos smartphones… Ce gaspillage n'est tenable ni pour nos bourses, ni pour la planète. Agissons ensemble ! »
Le 21 octobre 2020, par exemple, l'association Hop a publié cet appel à rejoindre ses rangs. Ses premières lignes sont les plus significatives : « Ras-le-bol des produits conçus pour tomber en panne ou être irréparables ! Progressivement, tout y passe : nos collants, nos imprimantes, nos lave-linge, nos cafetières, nos TV, nos smartphones… Ce gaspillage n'est tenable ni pour nos bourses, ni pour la planète. Agissons ensemble ! »
« L'Assemblée nationale a adopté lundi 19 octobre, dans la soirée, la contribution de la France au budget de l'Union européenne pour 2021, d'un montant record de 26,864 milliards d'euros, une progression de 25% par rapport à 2020, notamment à cause du Brexit et de la crise du coronavirus. »
« Trois épidémiologistes de renommée mondiale, Martin Kulldorff (Harvard), Sunetra Gupta (Oxford) et Jay Bhattacharia (Stanford) ont lancé la "Déclaration de Great Barrington". Ils constatent que les politiques les plus dures ont non seulement causé une très grave crise économique, mais aussi qu'elles sont responsables d'un nombre considérable de décès en raison du report de nombreux soins, de diagnostics beaucoup plus tardifs avec des conséquences fatales, et d'une augmentation dramatique des famines, responsables suivant certaines organisations de douze mille morts par jour. »
« Ils ne se contentent pas de critiquer les mesures prises, mais proposent une politique fondamentalement différente. Ils constatent que pour la plupart des gens, la maladie n'est pas particulièrement dangereuse en comparaison d'autres virus ou de bactéries avec lesquelles on accepte en général de vivre. Ils précisent que ce virus n'est réellement dangereux que pour une petite portion de la population, qui doit, seule, être protégée si elle le souhaite. Dès lors, ils préconisent des mesures adéquates permettant la protection efficace des personnes à risques lorsqu'elles-mêmes le jugent utile. Ils proposent de laisser vivre sa vie normale au reste de la population, en assumant le risque du virus comme de nombreux autres risques qui existent dans la vie de chacun. »
« Nos politiciens ne les écoutent pas, et les principaux organes de presse ne font guère écho à la Déclaration de Great Barrington, en dépit de la très grande notoriété de ces auteurs. S'il en est ainsi, c'est parce que dans une partie de l'opinion publique et parmi les dirigeants, toute formule reposant sur la liberté individuelle est a priori suspecte. Nos ministres craignent par-dessus tout d'être accusés de ne rien faire. Mieux vaut prendre n'importe quelle mesure pour donner l'impression, manifestement fausse, de contrôler la situation. Ils restent tous enfermés dans un schéma de pensée qui trouve son origine dans la pratique des autorités chinoises à Wuhan.
« Peu leur importe qu'ils aient été responsables d'une terrible crise économique et de nombreux décès indirectement causés par le confinement, et non par la Covid-19. Pour avoir l'air d'exister, ils préfèrent instaurer la dictature sanitaire que nous connaissons, plutôt que de prendre "le risque de la liberté". C'est là sans doute le virus le plus grave auquel nous avons affaire, et qui lui aussi provient de Chine : le virus de l'autoritarisme, la volonté systématique d'agir par voie de mesures volontairement autoritaires, parce que selon eux, leur électorat s'imagine que seule la tyrannie est efficace en temps de crise. »
« Ils ne se contentent pas de critiquer les mesures prises, mais proposent une politique fondamentalement différente. Ils constatent que pour la plupart des gens, la maladie n'est pas particulièrement dangereuse en comparaison d'autres virus ou de bactéries avec lesquelles on accepte en général de vivre. Ils précisent que ce virus n'est réellement dangereux que pour une petite portion de la population, qui doit, seule, être protégée si elle le souhaite. Dès lors, ils préconisent des mesures adéquates permettant la protection efficace des personnes à risques lorsqu'elles-mêmes le jugent utile. Ils proposent de laisser vivre sa vie normale au reste de la population, en assumant le risque du virus comme de nombreux autres risques qui existent dans la vie de chacun. »
« Nos politiciens ne les écoutent pas, et les principaux organes de presse ne font guère écho à la Déclaration de Great Barrington, en dépit de la très grande notoriété de ces auteurs. S'il en est ainsi, c'est parce que dans une partie de l'opinion publique et parmi les dirigeants, toute formule reposant sur la liberté individuelle est a priori suspecte. Nos ministres craignent par-dessus tout d'être accusés de ne rien faire. Mieux vaut prendre n'importe quelle mesure pour donner l'impression, manifestement fausse, de contrôler la situation. Ils restent tous enfermés dans un schéma de pensée qui trouve son origine dans la pratique des autorités chinoises à Wuhan.
« Peu leur importe qu'ils aient été responsables d'une terrible crise économique et de nombreux décès indirectement causés par le confinement, et non par la Covid-19. Pour avoir l'air d'exister, ils préfèrent instaurer la dictature sanitaire que nous connaissons, plutôt que de prendre "le risque de la liberté". C'est là sans doute le virus le plus grave auquel nous avons affaire, et qui lui aussi provient de Chine : le virus de l'autoritarisme, la volonté systématique d'agir par voie de mesures volontairement autoritaires, parce que selon eux, leur électorat s'imagine que seule la tyrannie est efficace en temps de crise. »
« Sus aux SUV ! Suivant les propositions de la Convention citoyenne sur le climat, la ministre de Transition écologique a décidé d'éradiquer de nos routes les SUV accusés d'être lourds, polluants et encombrants. […] Quelques jours auparavant, afin de sauver l'usine Bridgestone de Béthune, un élu local conseillait à l'industriel de fabriquer des pneus plus grands et beaucoup plus rentables, équipant en particulier… les SUV ! La question se pose en urgence pour Bridgestone, mais elle concerne également les autres manufacturiers. En résumé, il s'agissait d'inciter à investir lourdement, avec l'aide de la région et de l'État, dans un outil industriel qui aurait permis de fabriquer des produits destinés à un marché qu'on annonce vouloir détruire à court terme ! Quel dilemme pour des industriels et leurs actionnaires qui redoutent, plus que tout autre chose, l'instabilité et le manque de visibilité. On peut comprendre qu'ils puissent se poser des questions sur leur stratégie à long terme et sur la rentabilité de leurs investissements en France. »
« Le géant suédois du meuble en kit […] a annoncé lancer une campagne inédite de rachat de meubles pour ensuite les revendre, à l'occasion du Black Friday. […] L'opération[…] doit avoir lieu entre le 24 novembre et le 3 décembre. […] "Tout ce qui ne peut pas être revendu sera recyclé ou donné à des initiatives pour aider les personnes les plus touchées par la pandémie de Covid-19", détaille le groupe. D'ici 2021, Ikea prévoit d'installer dans chaque magasin des espaces dédiés à la prise en charge et la revente de meubles d'occasion, ce qui est déjà le cas dans certains de ses établissements. Des pays comme l'Australie ou le Canada sont déjà en train de tester les services de rachat, mais le Buyback Friday sera la première fois que nous le ferons dans vingt-sept pays" a affirmé à l'AFP Paul Mills, un porte-parole d'Ingka. »
« La société Twifi avait annoncé sur Facebook qu'elle donnerait un accès Internet gratuit à quiconque nommerait son bébé Twifus (pour un garçon) ou Twifia (pour une fille) et le prouvait avec un certificat de naissance. Un couple suisse a pris le fournisseur d'accès au pied de la lettre, comme le relate le site L'entrepreneur. Ainsi, un bébé portant le prénom Twifia a récemment vu le jour. Ses parents, qui souhaitent garder l'anonymat, ont expliqué avoir voulu un prénom "unique" pour leur fille et sont tombés sous le charme de Twifia. »
« La collection Prestige des éditions ETAI publie un superbe ouvrage écrit par Christian Rouxel, consacré à l'entreprise pionnière du raffinage et de la distribution de pétrole en France, Fenaille et Despeaux, qui deviendra plus tard la célèbre Esso. »
« Au-delà de l'histoire familiale et de celle de cette entreprise, l'ouvrage nous replonge pleinement dans les débuts de l'ère du pétrole. Source de méfiance initialement dans nos contrées en raison d'une tenace réputation de "dangerosité" mais aussi de préjugés politiques (le pétrole "lampant" servi lors de la Commune à déclencher les incendies lors de la semaine sanglante), le pétrole s'impose peu à peu en raison de sa praticité, de son rendement, de son prix attractif et de la qualité des produits raffinés en France. »
« La France se caractérise longtemps par une résistance aux Américains, qui n'arrivent pas, malgré la puissance de frappe du trust de Rockfeller, à pénétrer et dominer le marché de produits raffinés jalousement gardé par des compagnies françaises. Le raffinage à la française est protégé par une politique fiscale avantageuse, une protection étatique et le choix du "premium". Mais l'État commence à y mettre son grain de sel, à la fois pour y ponctionner une manne financière juteuse mais aussi essayer d'en prendre le contrôle. La question du monopole d'État est un véritable serpent de mer qui suscite des débats passionnés tout au long de ces années, avec des arguments qui font écho à notre époque sur les profits éhontés des compagnies pétrolières. »
« C'est la guerre de 14-18 qui change radicalement la donne. Avec des besoins en pétrole croissants pour répondre à la mécanisation de la guerre moderne, l'État français profite du contexte de mobilisation pour prendre en main la filière du pétrole et surtout les approvisionnements venant essentiellement des États-Unis, faisant perdre ainsi aux compagnies privées une grande partie de leurs prérogatives. L'État […] maintient après la guerre un contrôle étatique rigoureux, tout en essayant, à la faveur des traités, d'obtenir sa "part du gâteau" notamment en Irak. Toutefois, l'après-guerre finit par marquer le triomphe des majors anglo-saxonnes, qui tirent profit de la libéralisation progressive du secteur et de leur capacité à casser les prix pour prendre d'assaut le marché français et fragiliser les indépendants. »
« Le livre est d'une grande richesse. Le récit, très détaillé, abondamment sourcé et soucieux de replacer l'histoire de cette entreprise dans le contexte national et international, s'accompagne d'une abondante iconographie et documentation »
« Au-delà de l'histoire familiale et de celle de cette entreprise, l'ouvrage nous replonge pleinement dans les débuts de l'ère du pétrole. Source de méfiance initialement dans nos contrées en raison d'une tenace réputation de "dangerosité" mais aussi de préjugés politiques (le pétrole "lampant" servi lors de la Commune à déclencher les incendies lors de la semaine sanglante), le pétrole s'impose peu à peu en raison de sa praticité, de son rendement, de son prix attractif et de la qualité des produits raffinés en France. »
« La France se caractérise longtemps par une résistance aux Américains, qui n'arrivent pas, malgré la puissance de frappe du trust de Rockfeller, à pénétrer et dominer le marché de produits raffinés jalousement gardé par des compagnies françaises. Le raffinage à la française est protégé par une politique fiscale avantageuse, une protection étatique et le choix du "premium". Mais l'État commence à y mettre son grain de sel, à la fois pour y ponctionner une manne financière juteuse mais aussi essayer d'en prendre le contrôle. La question du monopole d'État est un véritable serpent de mer qui suscite des débats passionnés tout au long de ces années, avec des arguments qui font écho à notre époque sur les profits éhontés des compagnies pétrolières. »
« C'est la guerre de 14-18 qui change radicalement la donne. Avec des besoins en pétrole croissants pour répondre à la mécanisation de la guerre moderne, l'État français profite du contexte de mobilisation pour prendre en main la filière du pétrole et surtout les approvisionnements venant essentiellement des États-Unis, faisant perdre ainsi aux compagnies privées une grande partie de leurs prérogatives. L'État […] maintient après la guerre un contrôle étatique rigoureux, tout en essayant, à la faveur des traités, d'obtenir sa "part du gâteau" notamment en Irak. Toutefois, l'après-guerre finit par marquer le triomphe des majors anglo-saxonnes, qui tirent profit de la libéralisation progressive du secteur et de leur capacité à casser les prix pour prendre d'assaut le marché français et fragiliser les indépendants. »
« Le livre est d'une grande richesse. Le récit, très détaillé, abondamment sourcé et soucieux de replacer l'histoire de cette entreprise dans le contexte national et international, s'accompagne d'une abondante iconographie et documentation »
« L'animateur de "L'Heure des pros" s'est […] adressé à Florian Bachelier, "qui représente la majorité", selon le présentateur : "Vous ne voulez pas vous attaquer au service public, qui... je voulais dire endoctrine... En tout cas, c'est de la propagande ! Vous ne voulez pas vous attaquer à cela ! Personne n'ose le faire. Il faut y aller ! Écoutez tous les humoristes de cette belle station publique. Écoutez la ligne éditoriale". "Je l'écoute tous les matins et j'en ai bien conscience", a répondu le député de La République en marche, à la surprise de Nadine Morano. […] "Moi, je suis auditeur de France Inter. Je le dis sur C-News volontairement, non pas par provocation, mais parce que j'écoute", a ajouté Florian Bachelier. [...] "Il y a un sujet sur les matinales. Il y a un sujet sur la fin de séquence. Je suis bien d'accord avec vous. Je vois aussi les budgets. Le budget Radio France est supérieur à celui de l'Assemblée nationale. Oui, la ligne éditoriale de France Inter pose parfois question", a concédé le parlementaire issu de la majorité. »
Les féministes ont visiblement de l'imagination. Ce Genevois a conçu une police de caractères censée entremêler des mots déclinés dans chacun des genres. Ce serait donc un substitut au point médian. Chacun est certes libre de s'amuser comme bon lui semble. Mais il se trouve que ce jeu-là bénéficie du soutien de la Croix-Rouge, qui a décerné un prix à son initiateur. Un prix intitulé "Art-Humanité" , dont la page de présentation officielle recourt d'ailleurs à l'écriture dite inclusive. Logique.