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Le site évoque des statues « destinées à célébrer ceux qui ont joué un rôle, de près ou de loin, dans la longue histoire du colonialisme et de l'esclavage ». Mais dans quels cas des monuments ont-ils été édifiés puis entretenus dans ce but ? On admire Colbert pour avoir été un grand serviteur de l'État, Jules Ferry pour avoir jeté les bases de l'École républicaine, etc. Prétendre que les statues à leur effigie étaient « destinées » à célébrer « la longue histoire du colonialisme et de l'esclavage », c'est réécrire l'histoire. Mais peut-être Daniel Schneidermann expliquera-t-il à nouveau qu'il a « factuellement tort et politiquement raison », comme il l'a dit à pour Virginie Despentes.
« C'est une révolution qui se joue dans les coulisses de la presse en France : une nouvelle mesure d'audience a été lancée, qui vise à donner aux éditeurs et aux annonceurs une vision complète de la puissance des marques de presse, sur tous les supports y compris les réseaux sociaux et podcasts, en s'adaptant aux nouveaux usages des lecteurs. […] Avec ce nouveau dispositif, qui a coûté plusieurs millions d'euros, les éditeurs de presse seront mieux armés pour se battre sur le marché publicitaire face aux autres médias et aux géants du numérique. »
« Le Front populaire a-t-il désarmé le pays ? La ligne Maginot était-elle une bonne idée ? Notre armée était-elle prête ? Manquait-elle d'avions et de chars ? Les Belges sont-ils coupables ? La guerre pouvait-elle être poursuivie en Bretagne ou en Afrique du Nord ? L'appel à Pétain était-il un complot contre la République ? L'appel du 18 Juin a-t-il été entendu ? C'est à ces questions, et à quelques autres (trente au total), que répond le livre de Rémy Porte, ex-officier référent "Histoire" pour l’armée de Terre puisqu'il vient de quitter le service actif après une longue carrière de transmetteur (et de transmetteur de savoir et de culture militaire). »
« Si "privilège blanc" il y a, ce doit bien être de pouvoir tordre grossièrement les faits à une heure de grande écoute sur la radio publique sans risquer la contradiction. Cette tribune "antiraciste" de Virginie Despentes, lue ce matin par Augustin Trapenard sur France Inter, ne l'illustre que trop bien. Le texte commence comme ça : "En France, nous ne sommes pas racistes, mais je ne me souviens pas avoir jamais vu un homme noir ministre. Pourtant j'ai cinquante ans, j'en ai vu, des gouvernements." »
« On ne dressera pas la liste des membres du gouvernement noirs de ces cinquante dernières années : d'abord pour ne pas entrer dans cette détestable logique de comptage racial que certains cherchent à imposer, comme récemment aux César ; ensuite et surtout parce qu'il n'est vraiment pas certain que les ministres et anciens ministres de couleur tiennent à ce qu'on rappelle leur complexion plutôt que leurs mérites. De cette liste qu'on ne fera pas, on peut tout dire, et notamment qu'elle est bien trop courte, ou encore que les hommes et les femmes de couleur n'accèdent que trop rarement aux plus hautes responsabilités ; mais dire qu'elle est inexistante, on ne le peut pas. »
« Qu'importe : si la cause est juste, les faits ne comptent plus, le faux n'est qu'un moment du vrai. Commentaire du journaliste Daniel Schneidermann : "Virginie Despentes a factuellement tort et politiquement raison [sic]." »
« Ce qui est probablement le plus révélateur, c'est qu'au sens propre, Virginie Despentes ne voit pas les personnes de couleur. Ou plus exactement elle ne les voit que comme elle a envie de les voir, comme victimes, relégués, marginaux, délinquants, ou carrément comme des terroristes qu'elle "aime", à l'instar des frères Kouachi ; pas comme ministres, professeurs, médecins ou policiers. »
« Ce procès du "système" aboutit à une injonction paradoxale. Les "racisés" y sont invisibles, mais si par malheur certains d'entre eux le rejoignent, ils deviennent des traîtres. "Vendu !", scandaient des manifestants mardi soir à l'adresse d'un CRS noir stupéfait. "Arabe de service !", envoie le militant Taha Bouhafs à la syndicaliste policière Linda Kebbab sur Twitter. Là où tous les antiracistes devraient pouvoir se retrouver pour déplorer qu'il n'y ait pas assez de ministres, de policiers, de médecins ou de professeurs noirs, et chercher à faire en sorte qu'il y en ait davantage, les décoloniaux préfèrent dénoncer les "Bounty", noirs à l'extérieur, blancs à l'intérieur. »
« Racisme dans la police, violence contre les policiers : tout est à considérer ensemble et d'un seul tenant, avec lucidité, sans minimiser l'un ni exagérer l'autre, et plus encore : sans tenter de justifier l'un par l'autre. »
« Qui peut croire que des tribunes enflammées qui dénoncent en jetant tout le monde dans le même sac peuvent amener autre chose qu'une montée des tensions ? Qui peut croire qu'en polarisant ainsi et en attisant le conflit, on va rendre le débat possible ? Qui s'imagine qu'en travestissant le réel, on fera éclater la vérité ? Les victimes du racisme méritent de meilleurs avocats que les intermittents du spectacle de l'indignation, de même que les policiers n'ont rien à gagner à se laisser enfermer dans une défense corporatiste qui dirait "circulez, il n'y a rien à voir !", tout simplement parce qu'il y a, toujours, à voir, que ni les hommes ni les institutions ne sont infaillibles. »
« On ne dressera pas la liste des membres du gouvernement noirs de ces cinquante dernières années : d'abord pour ne pas entrer dans cette détestable logique de comptage racial que certains cherchent à imposer, comme récemment aux César ; ensuite et surtout parce qu'il n'est vraiment pas certain que les ministres et anciens ministres de couleur tiennent à ce qu'on rappelle leur complexion plutôt que leurs mérites. De cette liste qu'on ne fera pas, on peut tout dire, et notamment qu'elle est bien trop courte, ou encore que les hommes et les femmes de couleur n'accèdent que trop rarement aux plus hautes responsabilités ; mais dire qu'elle est inexistante, on ne le peut pas. »
« Qu'importe : si la cause est juste, les faits ne comptent plus, le faux n'est qu'un moment du vrai. Commentaire du journaliste Daniel Schneidermann : "Virginie Despentes a factuellement tort et politiquement raison [sic]." »
« Ce qui est probablement le plus révélateur, c'est qu'au sens propre, Virginie Despentes ne voit pas les personnes de couleur. Ou plus exactement elle ne les voit que comme elle a envie de les voir, comme victimes, relégués, marginaux, délinquants, ou carrément comme des terroristes qu'elle "aime", à l'instar des frères Kouachi ; pas comme ministres, professeurs, médecins ou policiers. »
« Ce procès du "système" aboutit à une injonction paradoxale. Les "racisés" y sont invisibles, mais si par malheur certains d'entre eux le rejoignent, ils deviennent des traîtres. "Vendu !", scandaient des manifestants mardi soir à l'adresse d'un CRS noir stupéfait. "Arabe de service !", envoie le militant Taha Bouhafs à la syndicaliste policière Linda Kebbab sur Twitter. Là où tous les antiracistes devraient pouvoir se retrouver pour déplorer qu'il n'y ait pas assez de ministres, de policiers, de médecins ou de professeurs noirs, et chercher à faire en sorte qu'il y en ait davantage, les décoloniaux préfèrent dénoncer les "Bounty", noirs à l'extérieur, blancs à l'intérieur. »
« Racisme dans la police, violence contre les policiers : tout est à considérer ensemble et d'un seul tenant, avec lucidité, sans minimiser l'un ni exagérer l'autre, et plus encore : sans tenter de justifier l'un par l'autre. »
« Qui peut croire que des tribunes enflammées qui dénoncent en jetant tout le monde dans le même sac peuvent amener autre chose qu'une montée des tensions ? Qui peut croire qu'en polarisant ainsi et en attisant le conflit, on va rendre le débat possible ? Qui s'imagine qu'en travestissant le réel, on fera éclater la vérité ? Les victimes du racisme méritent de meilleurs avocats que les intermittents du spectacle de l'indignation, de même que les policiers n'ont rien à gagner à se laisser enfermer dans une défense corporatiste qui dirait "circulez, il n'y a rien à voir !", tout simplement parce qu'il y a, toujours, à voir, que ni les hommes ni les institutions ne sont infaillibles. »
« Le confinement a été un échec sur le plan médical, et une catastrophe sur le plan économique. Maintenant je le répète, je ne fais qu'un constat, négatif, mais sans juger de la décision prise, critique trop facile a posteriori. Par contre je critiquerai vertement le fait de faire croire aux Français que cela a été une grande victoire qui a triomphé du virus, en occultant la très grande carence des mesures d'accompagnement gérées en dépit du bon sens et qui n'ont fait qu'aggraver les choses. Cette erreur s'est ajoutée à beaucoup trop d'autres. Résultat : un confinement "réussi" , nous mettant dans le peloton de queue du classement mondial des résultats face au Covid. Mais dans le gigantesque cafouillage politico-médical, au milieu des multiples mensonges d'État indignes de notre nation et de ses valeurs, il semble qu'il y ait quand même un bon résultat, bien caché. Ces dernières semaines la maladie est quatre fois moins grave que les premières semaines. Explications au prochain numéro, avec les mêmes courbes. »
« Beaucoup ont maudit la dernière Série 7, protestant à grands cris que la voiture semblait fixée à sa calandre et non l'inverse, mais les ventes mondiales du modèle se sont améliorées après le restylage, car cette grosse berline est alors devenue moins anonyme. "Ceux qui aiment BMW s'y habitueront. Ceux qui s'en plaignent ne sont souvent pas des clients ; ce sont plutôt des fans", estime le patron de design. »
« Le week-end dernier, un développeur russe, Denis Malimonov, a attiré l'attention de plusieurs chercheurs et chercheuses en intelligence artificielle avec son projet. Baptisé "Face Depixelizer", il permet en théorie de transformer une image pixelisée ou de mauvaise qualité en une photo nette d'un visage ressemblant au sujet de départ. Il repose sur un logiciel baptisé "Style GAN" et exploite ce que l'on appelle des "réseaux antagonistes génératifs" (GAN), une classe d'algorithme d'apprentissage automatique. Problème : quand on l'essaie, le "Face Depixelizer" donne souvent des résultats absurdes. Pire encore, quand on le teste sur le visage d'une personne racisée, cette dernière devient … blanche. »
Une personne « racisée » ? Pour Lucie Ronfaut, l'auteur de cet article, et pour Numerama, qui l'a publié, toute personne à la peau noire serait-elle donc toujours victime de racisme, et devrait-elle être définie comme telle ? Ce glissement sémantique en dit long.
Une personne « racisée » ? Pour Lucie Ronfaut, l'auteur de cet article, et pour Numerama, qui l'a publié, toute personne à la peau noire serait-elle donc toujours victime de racisme, et devrait-elle être définie comme telle ? Ce glissement sémantique en dit long.
« Au fil des combats et des vicissitudes du soldat au quotidien, c'est un autre visage de Gambetta qu'entrevoit André Viaud Grand Marais : le visage d'un politicien qui se veut chef militaire, alors qu'il n'a ni la formation des hommes de métier, ni le génie inné des grands conquérants ; le visage d'un obstiné de la République, qui est prêt à prendre toutes les mesures policières pour museler l'opposition ; le visage d'un arrogant, obnubilé par un Triomphe des armes qui serait un triomphe de sa personne, quitte à repousser les propositions d'armistice et à proclamer, jusqu'à la dernière minute, la guerre à outrance. »
« Il n'est pas seulement absurde, il est néfaste de s'abandonner à un danger majeur que les historiens connaissent bien. Il s'agit de l'anachronisme. Ce péché contre l'intelligence du passé consiste, à partir de nos certitudes du présent, à plaquer sur les personnages d'autrefois un jugement rétrospectif d'autant plus péremptoire qu'il est irresponsable. »
« Diminuer la vitesse réduit […] le nombre de pauses pour recharger. On passe donc plus de temps à rouler (certes moins vite) que branché sur une borne. Lors de notre essai de la Peugeot E-208, nous avons ainsi constaté une autonomie "pratique" d'environ 150 kilomètres à 130 km/h alors qu'à 110 km/h la distance franchissable est proche de 230 kilomètres. Un gain non-négligeable d'environ 80 km pour seulement quelques dizaines de minutes de route supplémentaires. »
« Pour mieux saisir la différence, ce graphique détaille le déroulement théorique d'un trajet de 600 kilomètres en voiture électrique, en l'occurrence à bord d'une Peugeot E-208. On constate qu'à 130 km/h, il faut s'arrêter plus souvent pour recharger qu'à 110 km/h. Au final, le temps passé à faire le plein anéantit le gain de temps à vitesse maximale. Si bien qu'en roulant à 110 km/h, on économise plus de 30 minutes de voyage. Cette vitesse semble donc être un bon compromis entre le confort, la durée et la consommation d'énergie. »
« Si les autoroutes étaient désormais limitées à 110 km/h, cela ne changerait pas grand-chose pour les utilisateurs de voitures électriques. […] Si le véhicule à batterie n'a rien à perdre, c'est moins le cas des thermiques, qui peuvent rouler sans escale sur 600 à 1000 kilomètres à vive allure. Une différence moins marquée qui ferait perdre de la crédibilité à l'un des arguments récurrents contre la voiture zéro-émission. Sur un trajet théorique de 600 kilomètres à 110 km/h, un véhicule électrique réaliserait un temps de parcours de sept heures (recharges comprises) alors qu'un modèle thermique le bouclerait en environ six heures (incluant deux pauses réglementaires de quinze minutes). Une petite heure supplémentaire bien plus acceptable au regard des avantages offerts par la voiture électrique. »
« Pour mieux saisir la différence, ce graphique détaille le déroulement théorique d'un trajet de 600 kilomètres en voiture électrique, en l'occurrence à bord d'une Peugeot E-208. On constate qu'à 130 km/h, il faut s'arrêter plus souvent pour recharger qu'à 110 km/h. Au final, le temps passé à faire le plein anéantit le gain de temps à vitesse maximale. Si bien qu'en roulant à 110 km/h, on économise plus de 30 minutes de voyage. Cette vitesse semble donc être un bon compromis entre le confort, la durée et la consommation d'énergie. »
« Si les autoroutes étaient désormais limitées à 110 km/h, cela ne changerait pas grand-chose pour les utilisateurs de voitures électriques. […] Si le véhicule à batterie n'a rien à perdre, c'est moins le cas des thermiques, qui peuvent rouler sans escale sur 600 à 1000 kilomètres à vive allure. Une différence moins marquée qui ferait perdre de la crédibilité à l'un des arguments récurrents contre la voiture zéro-émission. Sur un trajet théorique de 600 kilomètres à 110 km/h, un véhicule électrique réaliserait un temps de parcours de sept heures (recharges comprises) alors qu'un modèle thermique le bouclerait en environ six heures (incluant deux pauses réglementaires de quinze minutes). Une petite heure supplémentaire bien plus acceptable au regard des avantages offerts par la voiture électrique. »
« Presque la moitié (48 %) des entreprises clientes de NTT dans le monde fonctionne encore avec des équipements réseau vieillissants ou obsolètes. Ce verdict sans appel constaté par l'étude 2020 Global Network Insights Report de NTT, révèle que la situation ne fait qu'empirer. […] "À mesure que les entreprises font migrer leurs applications vers des environnements multicloud, leurs investissements dans les infrastructures sur site diminuent au profit de ceux dans le cloud", peut-on lire dans le rapport. »
« En fait, de nombreuses entreprises préfèrent continuer à exploiter au maximum leur parc réseau existant et freiner leurs investissements dans la réarchitecture de leurs infrastructures de communication et de sécurité sur site. Il en résulte une multiplication des équipements réseau obsolètes et non corrigés présentant des vulnérabilités logicielles, exposant les entreprises à des risques et à des menaces pour la sécurité de ses informations. En Europe, l'obsolescence ou le vieillissement des équipements représente 46 % des équipements des entreprises. »
« Les équipements obsolètes comportent, en moyenne, deux fois plus de vulnérabilités (42,2 %) que les modèles vieillissants (26,8 %) ou à jour (19,4 %). Ces risques sont encore accentués lorsque les entreprises n'installent pas les correctifs ou les mises à jour du système d'exploitation d'un équipement tout au long de sa durée de vie. "Or, elles continuent de négliger cette opération", se lamentent les rédacteurs du rapport. »
« En fait, de nombreuses entreprises préfèrent continuer à exploiter au maximum leur parc réseau existant et freiner leurs investissements dans la réarchitecture de leurs infrastructures de communication et de sécurité sur site. Il en résulte une multiplication des équipements réseau obsolètes et non corrigés présentant des vulnérabilités logicielles, exposant les entreprises à des risques et à des menaces pour la sécurité de ses informations. En Europe, l'obsolescence ou le vieillissement des équipements représente 46 % des équipements des entreprises. »
« Les équipements obsolètes comportent, en moyenne, deux fois plus de vulnérabilités (42,2 %) que les modèles vieillissants (26,8 %) ou à jour (19,4 %). Ces risques sont encore accentués lorsque les entreprises n'installent pas les correctifs ou les mises à jour du système d'exploitation d'un équipement tout au long de sa durée de vie. "Or, elles continuent de négliger cette opération", se lamentent les rédacteurs du rapport. »
« Des chercheurs ont passé en revue une quinzaine d'études , réalisées aux États-Unis, en Allemagne et en Espagne notamment. Ils en concluent que les primes à l'achat permettent de relancer les ventes à court terme, mais qu'elles sont généralement suivies d'une période de fort ralentissement. Ce phénomène a pu être observé en France où les ventes avaient rebondi après la crise de 2008 grâce à une prime à l'achat, avant de s'effondrer en 2010. "Après la fête vient la gueule de bois", résument les chercheurs de l'Ifo. Certains consommateurs qui avaient déjà l'intention d'acheter une voiture bénéficient d'un effet d'aubaine. D'autres avancent simplement leur décision d'achat. Une prime automobile pourrait par ailleurs avoir un effet négatif sur d'autres secteurs de l'économie. Des personnes ayant décidé de s'acheter une voiture rechigneraient ainsi à acheter des produits électroniques ou des meubles. »
Voilà un terme familier des fans de Star Wars, qui s'impose désormais dans le monde industriel.
Valeo est un équipementier automobile de premier plan. Depuis quelque temps, il investit particulièrement dans l'électrification des véhicules et le développements des aides à la conduite. Mais « la mobilité, ce n'est pas seulement la voiture », a prévenu Jacques Aschenbroich, le patron de l'entreprise, lors de sa dernière assemblée générale, comme le rapporte le Journal de l'automobile le 26 juin 2020.
Selon lui, « l'usage de droïdes, pour la livraison, le nettoyage ou la désinfection, va se renforcer dans les années qui viennent » ; c'est pourquoi il lui semble « essentiel […] que Valeo, grâce à ses technologies, se positionne sur ces autres types de mobilité ». Y compris les vaisseaux spatiaux ?
Pour le moment, seul le vocabulaire est emprunté à La Guerre des étoiles, mais ce n'est sans doute qu'un début !
Valeo est un équipementier automobile de premier plan. Depuis quelque temps, il investit particulièrement dans l'électrification des véhicules et le développements des aides à la conduite. Mais « la mobilité, ce n'est pas seulement la voiture », a prévenu Jacques Aschenbroich, le patron de l'entreprise, lors de sa dernière assemblée générale, comme le rapporte le Journal de l'automobile le 26 juin 2020.
Selon lui, « l'usage de droïdes, pour la livraison, le nettoyage ou la désinfection, va se renforcer dans les années qui viennent » ; c'est pourquoi il lui semble « essentiel […] que Valeo, grâce à ses technologies, se positionne sur ces autres types de mobilité ». Y compris les vaisseaux spatiaux ?
Pour le moment, seul le vocabulaire est emprunté à La Guerre des étoiles, mais ce n'est sans doute qu'un début !
« Je ne le cache pas, le but est aussi de promouvoir l'idée d'une politique nataliste dans notre pays. La natalité est un enjeu fondamental puisque c'est la condition du financement de notre modèle de protection sociale et en particulier de la dépendance, à l'heure où nous créons une cinquième branche de la Sécurité sociale tout cela fait sens. On a mis plusieurs milliards pour relancer les secteurs de l'automobile et de l'aéronautique, alors que leur avenir est incertain. La famille en tant qu'institution, elle, sera toujours là, à condition d'y investir de la même façon. C'est un choix politique. »
« La seconde main, rien que pour la mode, est un marché qui doit se situer, selon les estimations, entre 1,3 et quasi 1,5 milliard d'euros en France, après avoir dépassé le milliard d'euros en 2018. Le marché de l' habillement dans son ensemble, à titre de comparaison, pèse, lui, aux alentours de 25–26 milliards d'euros. »
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, prétend que « la dernière statue de Pétain a été déboulonnée à Vichy en 2014 ». « Personne n'y a vu un geste totalitaire », a-t-il ajouté ; « Il n'a pas pour autant disparu de notre histoire ». De quoi légitimer les attaques contre Colbert ? Son tweet est ridicule. Comme le dit Frédéric Aguilera, maire de Vichy, « on nage en plein délire » ; de fait, rappelle-t-il, « il n'y a jamais eu de statue de Pétain à Vichy ». À l'origine, c'était un canular de Nordpress… jugé suffisamment crédible par Luarent Joffrin pour qu'il se laisse lui-même piéger en 2018, en signant un article publié par Historia. C'est du sérieux !
« Si l'on parle d'inflation, il s'agit non pas d'une inflation monétaire mais par les coûts. Les normes nouvelles permanentes ou semi-permanentes vont augmenter les coûts, mais cela ne sera pas la conséquence des politiques monétaires. Concernant la dette, la question doit être posée différemment : aujourd'hui, les dettes publiques financées par la création monétaire n'existent en fait pas, puisqu'elles sont immédiatement transférées sur le bilan des banques centrales. Ce qu'il faut regarder ce n'est donc pas l'excès de dettes publiques, mais l'excès de création monétaire, avec sans doute 10 000 milliards de dollars en 2020 dans l'OCDE. Que va-t-on faire de cette monnaie ? Celle-ci va être réinvestie dans d'autres actifs financiers, ce qui aura pour effet de provoquer, comme depuis 20 ans, une bulle sur le prix des actifs. C'est déjà ce que l'on peut observer sur le Nasdaq aujourd'hui. […] Il y a un risque, mais l'autre solution était que les banques centrales n'interviennent pas. On a préféré les bulles aux faillites et au chômage. »
Et concernant les relocalisations :
« Il convient de vraiment réfléchir à ce que l'on fait. Sur l'exemple des principes actifs des médicaments, on lit régulièrement que c'est une honte que l'Europe importe de Chine 90 % de sa pénicilline et de son paracétamol. Mais il faut noter que l'Europe est excédentaire vis-à-vis de la Chine sur les médicaments. Nous y avons envoyé la production de paracétamol parce qu'il s'agit d'un produit sans valeur ajoutée, tandis que nous produisons en France des principes actifs pour des médicaments beaucoup plus complexes. Les relocalisations ont du sens industriellement quand c'est stratégique et haut de gamme : par exemple pour le matériel de télécoms ou pour les énergies renouvelables, l'Europe ne peut pas être dépendant des États-Unis ou de la Chine. En revanche, il faut simplement faire des stocks sur certains produits : si nous avions eu deux milliards de masques avant la crise, personne n'en aurait parlé. Si l'on se remet à fabriquer tous les produits bas de gamme, il faudra alors accepter une baisse considérable de notre niveau de vie. »
Et concernant les relocalisations :
« Il convient de vraiment réfléchir à ce que l'on fait. Sur l'exemple des principes actifs des médicaments, on lit régulièrement que c'est une honte que l'Europe importe de Chine 90 % de sa pénicilline et de son paracétamol. Mais il faut noter que l'Europe est excédentaire vis-à-vis de la Chine sur les médicaments. Nous y avons envoyé la production de paracétamol parce qu'il s'agit d'un produit sans valeur ajoutée, tandis que nous produisons en France des principes actifs pour des médicaments beaucoup plus complexes. Les relocalisations ont du sens industriellement quand c'est stratégique et haut de gamme : par exemple pour le matériel de télécoms ou pour les énergies renouvelables, l'Europe ne peut pas être dépendant des États-Unis ou de la Chine. En revanche, il faut simplement faire des stocks sur certains produits : si nous avions eu deux milliards de masques avant la crise, personne n'en aurait parlé. Si l'on se remet à fabriquer tous les produits bas de gamme, il faudra alors accepter une baisse considérable de notre niveau de vie. »
« Mais comment fabrique-t-on un jean made in France à moins de 60 euros ? Le principe est simple, produire en flux tendu sans stock ni surproduction. […] En travaillant sur une quantité connue, sans stockage superflu, les coûts sont parfaitement maîtrisés et la prise de risque minimale, surtout avec la distribution en pré-ventes et directe sur le e-store. Pour autant, le planning est serré avec un début de production dès la fin de la campagne début juillet. Cela commence par le tissage du denim en juillet-août, la confection et l’ennoblissement en septembre pour une livraison fin octobre. »
Autrement dit, les clients doivent se monter patients. Ce qui les cantonne vraisemblablement à une niche plus ou moins militante.
Autrement dit, les clients doivent se monter patients. Ce qui les cantonne vraisemblablement à une niche plus ou moins militante.
La question se pose, une fois de plus, à la lecture de Conspiracy Watch. Dans sa revue de presse du 8 juin 2020, le site épingle Éric Zemmour, coupable, visiblement, d'avoir donné des chiffres erronés sur la responsabilité respectives des Blancs et des Noirs dans les crimes commis aux États-Unis. D'une façon générale, un rectificatif est toujours le bienvenu. Mais qu'il s'agisse d'une maladresse ou d'un mensonge, cela n'a pas grand-chose à voir avec la conviction qu'une pognée d'individus malfaisants tirent les ficelles, dans l'ombre, pour modeler le monde entier suivant leur plan secret.
Un rapport d'information « pour une transition numérique écologique » a été adopté par le Sénat le 24 juin 2020. La chambre haute y exprime notamment sa volonté de « limiter le renouvellement des terminaux […] en luttant contre l'obsolescence programmée et l'obsolescence logicielle » ; ainsi qu'« en favorisant le réemploi et la réparation ». Nous y reviendrons.