4242 shaares
« En plus d'être le résultat d'un modèle vertueux car issu de la valorisation des déchets organiques agricoles, le bio gaz naturel pour véhicule (ou bio-GNV) réduit drastiquement les émissions pour des performances routières équivalentes. Jusqu'à 90 % de CO2 en moins du puits à la roue, 98 % de particules fines et 85% de NOx en moins par rapport au diesel, d'après un étude de la Deutsche Energie Agentur (DENA) de 2007. Des chiffres corroborés par une étude du Cenex (Organisation en charge de la promotion des véhicules bas carbone) menée en 2019 au Royaume-Uni. Le bio-GNV semble ainsi démontrer sa capacité à décarboner massivement le transport routier. Et se pose en alternative crédible et fiable face au diesel, mais aussi face au tout électrique pas si green qu'on le pense si l'intégralité du cycle de vie d'un véhicule est prise en compte. »
En résumé, selon Wassim Nasr : « Les djihadistes sont, pour ainsi dire, anti-conspirationnistes. Selon eux, les musulmans doivent se réapproprier leur destin. C'est le contraire du complotisme, pour lequel tout est de toute façon joué d’avance. De plus, il y a le facteur religieux : pour eux, les desseins de Dieu sont supérieurs à ceux des hommes, tandis que dans le complotisme, on est soumis aux diktats des hommes. »
« L'attaquant des Bleus s'est rendu à l'entraînement du Bayern Munich en McLaren, alors qu'Audi sponsorise le club. […] Le footballeur, qui risque donc une amende d'un montant de 50 000 euros de la part de son club, a fait son mea culpa […] assurant qu'il ne pouvait conduire sa voiture habituelle en raison d'un rétroviseur abîmé. […] Pour rappel, le constructeur allemand détient 8,33 % du capital du Bayern. »
Était-il le chantre d'un "capitalisme de connivence" ? En tout cas, Bernard Jullien en brosse un portrait plutôt élogieux… qui ne devrait pas déplaire aux souverainistes, aux côtés desquels il récusa d'ailleurs le traité de Maastricht.
« Jacques Calvet ressort ainsi comme porteur d'une tradition nationale-libérale qui tente d'acclimater au monde qui se dessine à la fin du XXe siècle une équation plutôt colbertiste. Elle est au fond caractéristique du virage qui s'était dessiné sous VGE où l'on cherchait un compromis consistant à rompre avec les monopoles et les rentes associées sans renoncer à une forme d'interventionnisme et-ou de solidarité entre des administrations compétentes et des champions nationaux dont on voulait promouvoir la compétitivité. »
« C'est aussi ainsi qu'il faut comprendre cet épisode majeur passé un peu inaperçu sans doute dans l'histoire de l'automobile européenne que fût la disparition du CCMC (Comité des constructeurs du marché commun, fondé en 1972) et du CLCA (Comité de liaison de la construction automobile, fondé en 1957) pour fonder l'ACEA. […] Ayant constaté ce qui s'est passé déjà aux Etats-Unis, Jacques Calvet cherche à ce que soient imposés aux constructeurs japonais des quotas d'importation très bas pour une durée très longue. […] Il veut aussi que soient intégrée d'une manière ou d'une autre la production des "transplants" – essentiellement anglais – dans lesdits quotas. […] Il souhaite d'autant moins que l'on accueille les "non européens" - c'est à dire Ford et GM dans un premier temps – que ceux-ci sont de facto "allemands", qu'il y a déjà cinq constructeurs allemands (BMW, Daimler, MAN, VW et Porsche) à la CCMC et que le commissaire chargé de l'industrie à l'époque est allemand (M. Bangemann). »
« Il avait compris alors que, dans une ACEA accueillant ainsi les filiales européennes de constructeurs non européens, dans un contexte où l'Europe n'est plus l‘Europe à six des débuts mais déjà une Europe à quinze avec une majorité de pays non constructeurs, la préservation des intérêts européens et ceux des "champions nationaux" et de leurs sites domestiques serait infiniment plus problématique. »
« Ainsi, alors que en Corée ou au Japon et, dans une moindre mesure peut-être, aux États-Unis, le sort de l'automobile se décide dans une connivence avec la puissance publique qui est celle que J. Calvet connaissait en France et aurait rêvé qu'elle existe en Europe, la fondation de l'ACEA sur fond d'élargissement et d'Acte unique validait de facto une option fort différente : l'Europe de l'automobile est devenu un espace de mise en concurrence des espaces ouverts à tous les constructeurs que les nouveaux États membres cherchent à attirer. »
« Jacques Calvet ressort ainsi comme porteur d'une tradition nationale-libérale qui tente d'acclimater au monde qui se dessine à la fin du XXe siècle une équation plutôt colbertiste. Elle est au fond caractéristique du virage qui s'était dessiné sous VGE où l'on cherchait un compromis consistant à rompre avec les monopoles et les rentes associées sans renoncer à une forme d'interventionnisme et-ou de solidarité entre des administrations compétentes et des champions nationaux dont on voulait promouvoir la compétitivité. »
« C'est aussi ainsi qu'il faut comprendre cet épisode majeur passé un peu inaperçu sans doute dans l'histoire de l'automobile européenne que fût la disparition du CCMC (Comité des constructeurs du marché commun, fondé en 1972) et du CLCA (Comité de liaison de la construction automobile, fondé en 1957) pour fonder l'ACEA. […] Ayant constaté ce qui s'est passé déjà aux Etats-Unis, Jacques Calvet cherche à ce que soient imposés aux constructeurs japonais des quotas d'importation très bas pour une durée très longue. […] Il veut aussi que soient intégrée d'une manière ou d'une autre la production des "transplants" – essentiellement anglais – dans lesdits quotas. […] Il souhaite d'autant moins que l'on accueille les "non européens" - c'est à dire Ford et GM dans un premier temps – que ceux-ci sont de facto "allemands", qu'il y a déjà cinq constructeurs allemands (BMW, Daimler, MAN, VW et Porsche) à la CCMC et que le commissaire chargé de l'industrie à l'époque est allemand (M. Bangemann). »
« Il avait compris alors que, dans une ACEA accueillant ainsi les filiales européennes de constructeurs non européens, dans un contexte où l'Europe n'est plus l‘Europe à six des débuts mais déjà une Europe à quinze avec une majorité de pays non constructeurs, la préservation des intérêts européens et ceux des "champions nationaux" et de leurs sites domestiques serait infiniment plus problématique. »
« Ainsi, alors que en Corée ou au Japon et, dans une moindre mesure peut-être, aux États-Unis, le sort de l'automobile se décide dans une connivence avec la puissance publique qui est celle que J. Calvet connaissait en France et aurait rêvé qu'elle existe en Europe, la fondation de l'ACEA sur fond d'élargissement et d'Acte unique validait de facto une option fort différente : l'Europe de l'automobile est devenu un espace de mise en concurrence des espaces ouverts à tous les constructeurs que les nouveaux États membres cherchent à attirer. »
Et cela, avant de passer au recyclage. Renault et d'autres avaient déjà pris des initiatives en la matière. Le constructeur japonais leur emboîte donc le pas.
Remarque intéressante de Moana Genevey, « experte en politiques publiques européennes d'égalité », « spécialisée dans l'égalité des genres » : « Si nous étions réellement en démocratie, nous pourrions décider collectivement d'interdire l'obsolescence programmée et la publicité dans les espaces publiques [sic]. Cela entrainerait [re-sic] une baisse de la consommation, et donc de la production, ce qui devrait être une bonne chose dans un monde aussi pollué que le nôtre. » N'est-ce pas méconnaître le pouvoir du consommateur ? À travers tout ce que nous achetons – ou pas –, nous façonnons sans doute le marché bien davantage que nous dictons la politique du pays en glissant une bulletin dans l'urne.
« Ne pas pouvoir rendre hommage aux morts, être privés de ce rituel, c'est cela, qu'on nous enlève aussi. On enterre en catimini, on incinère comme des voleurs. Dire au revoir à ceux qu'on a aimés fait partie de ce qui nous rend humains. Le confinement ne nous a pas seulement enlevé notre liberté de circuler. Il nous enlève aussi une partie de notre humanité. C'est d'une violence extrême. "J'ai conscience des efforts et des sacrifices qui vous sont demandés", avait dit Édouard Philippe. En théorie, peut-être. Mais dans la pratique ? Voilà ce que j'avais envie de dire à tous ceux qui nous donnent des leçons sur le "monde d'après", sur les bienfaits de ce confinement, qu'on devrait appeler plutôt "isolement", à tous ces théoriciens d'un nouveau monde. Le confinement détruit intérieurement bien plus qu'il n'apporte de bienfaits. »
C'est la conviction de Jean-Philippe Thery , certes peu argumentée dans ce billet, mais que nous partageons.
« Je me demande si une fois passée, la crise que nous vivons actuellement ne nous fera pas l'effet d'un crash-test, ou de l'accident à côté duquel il nous arrive de passer en voiture. Dans les instants qui suivent, par effet (certains diront biais) de proximité, on s'identifie. Le type en plastoc dans l'auto volontairement jetée sur un mur, ou celui de chair et d'os qu'on a peut-être aperçu subrepticement dans la carcasse accidentée, ç'aurait pu être moi. On ralentit, on fait preuve d'une prudence excessive. Et très vite, on oublie, pour reprendre ses vieilles habitudes (pas forcément si mauvaises d'ailleurs). Bref, je ne suis pas certain que le monde de demain sera fondamentalement différent de celui qui nous attendait avant que la minuscule particule poilue ne vienne contrarier nos projets.
« La période est également propice à l'anticipation de décisions probablement déjà acquises. Ainsi l'annonce de Renault cédant ses parts de la Drac, sa coentreprise chinoise à Dongfeng Motor Corporation pour se concentrer sur le véhicule utilitaire et électrique sur le premier marché du monde provoque-t-elle probablement moins de remous que s'il s'était produite dans un contexte "normal". Dans un autre domaine, que Lufthansa cesse l'activité de sa filiale low-cost German Wings et mette à la retraite une partie non négligeable de sa flotte était sans doute inéluctable. Mais le calendrier de la décision aurait vraisemblablement été différent sans le petit coup de main biologique. Par ailleurs, et de façon plus générale, il n'est pas impossible que la robotisation d'un certain nombre de tâches s'accélère, principalement celles qui permettent d'éviter le contact. »
« Je me demande si une fois passée, la crise que nous vivons actuellement ne nous fera pas l'effet d'un crash-test, ou de l'accident à côté duquel il nous arrive de passer en voiture. Dans les instants qui suivent, par effet (certains diront biais) de proximité, on s'identifie. Le type en plastoc dans l'auto volontairement jetée sur un mur, ou celui de chair et d'os qu'on a peut-être aperçu subrepticement dans la carcasse accidentée, ç'aurait pu être moi. On ralentit, on fait preuve d'une prudence excessive. Et très vite, on oublie, pour reprendre ses vieilles habitudes (pas forcément si mauvaises d'ailleurs). Bref, je ne suis pas certain que le monde de demain sera fondamentalement différent de celui qui nous attendait avant que la minuscule particule poilue ne vienne contrarier nos projets.
« La période est également propice à l'anticipation de décisions probablement déjà acquises. Ainsi l'annonce de Renault cédant ses parts de la Drac, sa coentreprise chinoise à Dongfeng Motor Corporation pour se concentrer sur le véhicule utilitaire et électrique sur le premier marché du monde provoque-t-elle probablement moins de remous que s'il s'était produite dans un contexte "normal". Dans un autre domaine, que Lufthansa cesse l'activité de sa filiale low-cost German Wings et mette à la retraite une partie non négligeable de sa flotte était sans doute inéluctable. Mais le calendrier de la décision aurait vraisemblablement été différent sans le petit coup de main biologique. Par ailleurs, et de façon plus générale, il n'est pas impossible que la robotisation d'un certain nombre de tâches s'accélère, principalement celles qui permettent d'éviter le contact. »
« Du smartphone au lave-linge, la lutte contre l'obsolescence commence chez soi », annonce Libération. « Si les marques sont les premières responsables, les consommateurs ne sont pas complètement démunis face au phénomène du tout-jetable », affirme Sophie Kloetzli. Citant, entres autres, les collants, elle y voit un « cas notoire d'obsolescence puisque les trois-quarts du temps, ils ne dépassent pas six utilisations ». Un cas notoire d'obsolescence précoce, mais pas nécessairement programmée donc. Rares sont les journalistes qui font preuve d'une telle prudence quand ils abordent ce sujet.
« Aujourd'hui encore, plus de 70 % des distributeurs de billets et entre 60 et 80 % des activités des entreprises reposent sur des applications Cobol. "Une personne lambda a recours au moins huit fois par jour à un système géré en Cobol, sans en avoir conscience", indique Philippe Fraysse, un spécialiste du Cobol. »
« C'est tout un écosystème, d'une complexité édifiante, qui a été construit depuis plus de soixante ans et représente aujourd'hui l'un des socles de l'informatique. […] De vieilles structures, construites sur des dizaines d'années par couches successives, des développeurs différents […] et sans documentation. "La situation est pire lorsqu'il y a eu des rachats et des fusions. Les systèmes sont empilés de manière très complexe, avec beaucoup d'interactions entre eux", détaille François Chaix, qui développe des applications pour les institutions financières et côtoie le Cobol depuis plus d'une dizaine d'années. "Les systèmes informatiques, c'est le carbone 14 des banques". »
« Alors, pourquoi continuer en Cobol ? Migrer l'ensemble des données d'une banque vers un nouveau système informatique présente plusieurs problèmes d'envergure. […] Un changement de système nécessiterait en effet au préalable des années de travail, et représenterait un casse-tête. Ces migrations sont extrêmement risquées. […] En 2018, la banque anglaise TSB en a fait l'expérience. Après une erreur, près de 1,9 million de clients n'ont pas eu accès à leurs comptes pendant presque un mois, d'autres n'ont pas pu d'utiliser leurs cartes bancaires, tandis que certains ont eu accès pendant plusieurs jours aux comptes d'autres personnes. Une catastrophe, qui a coûté à TSB 330 millions de livres et plus de 80 000 clients. […] Enfin, "pourquoi changer une méthode qui marche ?", demande Véronique. "Le Cobol est ultra robuste, quand tu as besoin de traiter des millions d'informations rapidement, c'est super solide et très rassurant". Une machine de guerre, qui marche toujours soixante ans après sa conception. "La technologie peut sembler vieillotte, mais sur les nouvelles applications que nous développons, à chaque fois qu'il y a un problème, ça vient de la partie Java. Jamais du Cobol." »
« C'est tout un écosystème, d'une complexité édifiante, qui a été construit depuis plus de soixante ans et représente aujourd'hui l'un des socles de l'informatique. […] De vieilles structures, construites sur des dizaines d'années par couches successives, des développeurs différents […] et sans documentation. "La situation est pire lorsqu'il y a eu des rachats et des fusions. Les systèmes sont empilés de manière très complexe, avec beaucoup d'interactions entre eux", détaille François Chaix, qui développe des applications pour les institutions financières et côtoie le Cobol depuis plus d'une dizaine d'années. "Les systèmes informatiques, c'est le carbone 14 des banques". »
« Alors, pourquoi continuer en Cobol ? Migrer l'ensemble des données d'une banque vers un nouveau système informatique présente plusieurs problèmes d'envergure. […] Un changement de système nécessiterait en effet au préalable des années de travail, et représenterait un casse-tête. Ces migrations sont extrêmement risquées. […] En 2018, la banque anglaise TSB en a fait l'expérience. Après une erreur, près de 1,9 million de clients n'ont pas eu accès à leurs comptes pendant presque un mois, d'autres n'ont pas pu d'utiliser leurs cartes bancaires, tandis que certains ont eu accès pendant plusieurs jours aux comptes d'autres personnes. Une catastrophe, qui a coûté à TSB 330 millions de livres et plus de 80 000 clients. […] Enfin, "pourquoi changer une méthode qui marche ?", demande Véronique. "Le Cobol est ultra robuste, quand tu as besoin de traiter des millions d'informations rapidement, c'est super solide et très rassurant". Une machine de guerre, qui marche toujours soixante ans après sa conception. "La technologie peut sembler vieillotte, mais sur les nouvelles applications que nous développons, à chaque fois qu'il y a un problème, ça vient de la partie Java. Jamais du Cobol." »
Objectif affiché : augmenter la durée de vie des batteries. Par défaut, à l'occasion d'une mise à jour de Mac OS (version 10.15.5), leur chargement sera limité, à peut-être 80 % de leur capacité, « Apple recommandant de désactiver l'option si l'utilisateur doit profiter de l'intégralité de sa batterie pour des déplacements réguliers ». Cependant, précise Nextimapct, « cette fonction ne sera proposée qu’à l'ensemble des Macbook ayant des ports Thunderbolt 3 ». Par ailleurs, « la machine peut indiquer par erreur que la batterie a besoin d’être vérifiée », mais « le message disparaît alors durant la seconde phase de recharge ».
« En moyenne, en France, le cancer tue 12 000 personnes par mois, les accidents 2 000 et les suicides 1 000. Quel serait l'impact sur le moral de la population si tous les soirs, on publiait le décompte officiel de ces morts ? […] Cette pandémie, à preuve du contraire, n'est pas sans précédent, quoi qu'on en dise. […] La peur de la mort vécue individuellement se conjugue au principe de précaution vécu collectivement pour justifier des mesures, qui, elles, sont bien sans précédent. "Quoi qu'il en coûte !" ça signifie qu'on a décidé de reporter l'évaluation des conséquences de ce confinement. Mais en termes de libertés publiques, en termes humains, économiques, budgétaires, le jour du bilan, le remède ne sera-t-il pas pire que le mal ? ce mal qu'on n'aura même pas vaincu, simplement retardé. Il est grand temps que les politiques reprennent la main, face aux experts médicaux, et mettent un terme à ce confinement indistinct, mortifère et dont l'efficacité à terme est loin d'être démontré. »
« Alors que la France vrombit au son de la guerre (cf. discours Emmanuel Macron) mais tergiverse encore sur l'utilisation massive des masques et le recours à l'armée, la république Tchèque n'hésite pas, elle, à déclencher un pont aérien. Résultat : le premier avion gros porteur de type Antonov se pose à Prague le 23 mars. Il faudra une semaine exactement (le 30 mars) pour avoir le même effet à Paris ! Ce alors que la crise du coronavirus est plus forte en France qu'en Tchéquie. »
Un an après la catastrophe, « ce sont […] plus d'un Français sur trois (36 %) qui affirment leurs doutes quant à la piste accidentelle de l'incendie, pourtant privilégiée par les enquêteurs ». « C'est surtout s'agissant de la thèse de la manipulation que les sympathisants du RN se distinguent de manière spectaculaire des autres électorats », commente la Fondation Jean Jaurès. En effet, explique-t-elle, « alors que cette thèse ne concerne que 7 % des sondés en moyenne, et qu'elle ne recueille par exemple l'approbation que de 2 % des sympathisants de la majorité présidentielle, cette théorie du complot est trois fois plus prégnante parmi les sympathisants du RN (21 %), ce qui corrobore le constat, déjà formulé dans nos travaux antérieurs, d'une porosité très forte de l'électorat frontiste à l'imaginaire conspirationniste ». Cette conclusion, sans doute pertinente à bien des égards, n'en est pas moins biaisée par la tentation d'instrumentaliser la critique du conspirationnisme à des fins partisanes. Or celui-ci présente bien d'autres visages que ceux retenus jusqu'à présent par la Fondation Jean Jaurès.
« Le premier argument en faveur d'un traitement immédiat et systématique des patients présentant un risque de développer une forme sévère de détresse respiratoire, sans attendre que ce soit le cas, est l'asymétrie. D'un côté, une situation potentiellement explosive : des personnes infectées en contaminent d'autres, de sorte qu'à partir d'un petit nombre de personnes atteintes par le virus, un très grand nombre de personnes peuvent être contaminées. De l'autre côté, même en admettant un risque mal estimé d'accidents du traitement, aucun risque de contamination : un accident de traitement n'en provoque pas chez le voisin. En statistiques, ces situations ont un nom. D'un côté, une incertitude incontrôlée, à "queues de distribution épaisses" : l'incertitude, à partir d'une centaine de cas observés peut potentiellement devenir millions. De l'autre côté, une incertitude contrôlée, "à queues de distribution fine" : le pourcentage d'accidents peut, peut-être, doubler, mais ne va pas se multiplier indéfiniment. Dans ce type de situation asymétrique, le principe de précaution place la charge de la preuve du côté qui porte le risque incontrôlé. En d'autres termes, le principe de base de l'éthique de la prise de décision scientifique en situation d'incertitude asymétrique dit que ce n'est pas au professeur Raoult de démontrer l'efficacité de son traitement, dès lors que certaines indications convergentes laissent penser qu'il fonctionne, mais au contraire, à ceux qui le refusent de démontrer qu'il présente plus de dangers que l'absence de traitement . On commence par traiter puis, en cas de gros problèmes, on fait marche arrière. Le risque de cette approche est infiniment moins grand que celui de l'approche inverse. »
Comparant les PC portables proposés aujourd'hui par Lenovo et HP, Notebookcheck préfère la gamme "pro" de ce dernier. Entre autres avantages propres à plusieurs de ses modèles : la possibilité d'y connecter un chargeur sans passer par la prise USB. À première vue, celle-ci semble suffisante. Mais en cas de panne (ce qui arrive…), elle est apparemment très coûteuse à réparer.
« Si certains contestent la réalité du phénomène, depuis la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte de 2015, la notion d'obsolescence programmée est définie juridiquement », rappelle Françoise Malrieu, présidente du groupe de travail enjeux climatiques à l'Institut français des administrateurs, dans un article publié par Les Échos en décembre 2019. « Il s'agit de "l'ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement" », poursuit-elle. De son point de vue, « le terme "techniques" est suffisamment vaste pour englober toutes les formes qui peuvent se manifester pour inciter à un renouvellement rapide des produits ». Même la publicité, voire le design ? En entretenant la confusion entre sabotage et incitation au renouvellement, on franchit un pas de plus que le législateur. À noter : l'auteur de cet article assimile notamment à de l'obsolescence programmée « l'arrêt de la production de pièces de rechange et de pièces détachées (automobile, appareils ménagers), ou l'impossibilité de changer des éléments : batteries de certains téléphones ou les nouvelles spécificités des consommables (imprimantes…) ».
« À partir de ce jeudi, les utilisateurs de Facebook qui ont "liké", réagi ou commenté depuis mars les innombrables "fake new" liées au coronavirus recevront sur leur "fil d'actualités" un message d'alerte renvoyant vers le site de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). […] Les utilisateurs de Facebook ne sauront pas précisément à quelle fausse information ils ont été exposés, ni quand. L'interaction devra avoir eu lieu au cours des deux dernières semaines. Autre bémol, les alertes ne concernent que les "fake news" supprimées par Facebook en raison des risques pour la santé des personnes. […] Pour les "fake news" dont la visibilité a été réduite mais qui n'ont pas été supprimées, le réseau social continuera comme d'habitude à les labelliser, après vérification par ses soixante "fact-checkers", dont l'AFP. Quarante millions de posts Facebook ont été signalés de cette façon en mars, selon les chiffres publiés ce jeudi. "Dans 95 % des cas, après avoir vu ces labels, les gens ne cliquent pas sur le contenu", assure Mark Zuckerberg. »
Surfant sur la hantise du coronavirus, les défenseurs des emballages plastiques à usage unique plaident leur cause, à Bruxelles ou ailleurs. Dernièrement, la demande de film aurait tout particulièrement augmenté. « Parallèlement », rapporte Clubic, « un grand nombre d'autorités locales ou nationales ont d'ores et déjà annoncé le report du bannissement des plastiques à usage unique ».
« "Que ce soit les Marines, les militaires de l’Army, de l’Air Force ou de la Navy, la discipline est un aspect fondamental de nos forces armées", a lancé le général Milley. Alors "oui, je pense que les Marines doivent se faire couper les cheveux" car si "cela peut paraître superficiel, se faire couper les cheveux fait partie de cette discipline", a-t-il ajouté, avant de rappeler qu’il est le fils d’un Marine ayant combattu à Iwo Jima, où "il a fallu une discipline extraordinaire pour conquérir cette île avec sept mille Marines tués en dix-neuf ou vingt jours et mettre un drapeau sur [le mont] Suribachi. »