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Cet article, publié sur un site du "service public", est censé présenter « l'enjeu » d'une proposition de loi interdisant l'écriture dite inclusive dans les documents administratifs, défendue par François Jolivet, député de l'Indre. « De quoi parle-t-on, au juste ? », se demande ici Patrick Ferret. « Pour le député de l'Indre, il s'agit de l'usage récent du point médian, ainsi que des raccourcis (ielles pour ils et elles, par exemple) », assure le journaliste, tout en rappelant, à juste tire, que « l'écriture inclusive prend bien d'autres formes ». A-t-il lu la proposition de loi en question, vers laquelle un lien figure pourtant en marge de son propre article ? Visiblement, la réponse est non, car contrairement à ce qu'il laisse entendre, ce texte n'entend pas proscrire seulement les points médians et autres pronoms exotiques, mais toutes « les pratiques rédactionnelles et typographiques visant à substituer à l'emploi du masculin, lorsqu'il est utilisé dans un sens générique, une graphie faisant ressortir l’existence d'une forme féminine ».