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« La vitesse ne tue pas », affirme Philippe Lacoude, en s'appuyant sur des travaux américains et sur ceux de Bertrand Lemennicier. Selon lui, « statistiquement, c'est la variance des vitesses qui est meurtrière : en français, il est bien plus important que les automobilistes observent à peu près les mêmes vitesses, les uns, les autres, plutôt que de rouler lentement » ; « schématiquement, l'idée est que si, sur un tronçon donné, la moitié des automobilistes roule à 90 km/h et l'autre moitié à 110 km/h, il y aura plus d'accidents que si tout le monde roule à 110 km/h ». Autrement dit, « les 50 % de conducteurs les moins rapides ont plus d'accidents que les 10 % de conducteurs les plus rapides ».