4214 shaares
« Nous avons été alertés […] par un phénomène nouveau, déferlant dans les sociétés occidentales, aux conséquences irréversibles, et qui touche une population jusqu'ici très peu concernée par la question. Nous nous fondons sur des données scientifiques récentes ou connues de longue date, sur nos connaissances des troubles de l'identité liés à l'enfance et à l'adolescence, sur la contagion sociale liée à la propension très humaine à copier ce que nous pensons enviable chez le voisin (symptôme fréquent d'une manière collective et encore davantage chez les adolescents : ainsi, les réseaux sociaux sont le pire des vecteurs pour cette catégorie de sujets). »
« Notre inquiétude est étayée par des études scientifiques, relayée dans le monde entier par de nombreuses associations et des chercheurs reconnus, et certains points s'avèrent indiscutables : depuis dix ans, l'augmentation des consultations pour dysphorie de genre est de 2000 à 4000 % ; les hommes adultes étaient largement majoritaires, maintenant il s'agit à 80 % de jeunes femmes, le plus souvent mineures, qui souhaitent changer de sexe ; beaucoup des effets des traitements hormonaux et chirurgicaux sont irréversibles : couplés aux bloqueurs de puberté, ils entraînent systématiquement la stérilité ; il existe des inquiétudes fortes sur l'impact de ces traitements sur le développement neurologique, les effets associés sur le plan psycho-affectif ainsi que sur la santé globale sur le long terme car ces traitements doivent être pris à vie ; la réduction du risque de suicide et l'amélioration de la qualité de vie, soi-disant apportée par ces traitements, ne sont pas avérées ; les thérapies qui prennent leur temps (wait and see) permettent à une très large majorité (75 % à 90 %) des enfants et adolescents de se réconcilier avec leur sexe biologique à la sortie de l'adolescence (belle découverte que celle-ci, à croire que l'adolescence est une période à risque psychique, qui l'eut cru ?) ; les thérapies dites affirmatives, qui promeuvent une immédiate transition sociale (changement de prénom), sont suivies par un traitement par bloqueurs de puberté, puis hormones croisées dans l'immense majorité des cas (près de 90 %). »
« Notre démarche, consistant uniquement à promouvoir un accompagnement psychologique prudent, ne peut pas faire autant de mal que celui qui prône l'utilisation d'hormones chez les mineurs, promettant à des jeunes filles de seize ans une vie entière à se raser la barbe et à être prise pour un homme chaque fois qu'elles parlent (à cause de la voix devenue grave), quand bien même elles auraient changé d'avis à dix-huit ans. C'est le cas d'un nombre croissant de "détransitionneurs", jeunes gens découvrant qu'ils sont toujours aussi malheureux, qu'ils ont été soignés de leur mal-être en dépit du bon sens (bon nombre se découvrent simplement homosexuels), qu'ils étaient atteints de troubles psychiatriques bien plus lourds que ce symptôme si intéressant (autisme, psychose, traumatismes, etc.). »
« Nous pourrions nous satisfaire de la certitude d'avoir alerté avant le scandale sanitaire qui ne manquera pas d'advenir, quand tous les autres s'extasiaient, fascinés par ces portraits de jeunes androgynes. Si nous persistons à avertir le public de ces dérives malgré les procès d'intention qui nous sont faits, c'est parce que nous sommes quotidiennement contactés par des parents catastrophés, que nous rencontrons des jeunes gens qui ne peuvent que ressasser les messages appris par cœur sur les réseaux sociaux, sans accéder à la singularité de leur vie psychique, que nous découvrons de jeunes adultes effrayés par ce qu'ils ont fait à leur corps… Aujourd'hui nous souhaitons simplement que des jeunes ne se préparent pas à mutiler leur corps dès l'adolescence. »
« Notre inquiétude est étayée par des études scientifiques, relayée dans le monde entier par de nombreuses associations et des chercheurs reconnus, et certains points s'avèrent indiscutables : depuis dix ans, l'augmentation des consultations pour dysphorie de genre est de 2000 à 4000 % ; les hommes adultes étaient largement majoritaires, maintenant il s'agit à 80 % de jeunes femmes, le plus souvent mineures, qui souhaitent changer de sexe ; beaucoup des effets des traitements hormonaux et chirurgicaux sont irréversibles : couplés aux bloqueurs de puberté, ils entraînent systématiquement la stérilité ; il existe des inquiétudes fortes sur l'impact de ces traitements sur le développement neurologique, les effets associés sur le plan psycho-affectif ainsi que sur la santé globale sur le long terme car ces traitements doivent être pris à vie ; la réduction du risque de suicide et l'amélioration de la qualité de vie, soi-disant apportée par ces traitements, ne sont pas avérées ; les thérapies qui prennent leur temps (wait and see) permettent à une très large majorité (75 % à 90 %) des enfants et adolescents de se réconcilier avec leur sexe biologique à la sortie de l'adolescence (belle découverte que celle-ci, à croire que l'adolescence est une période à risque psychique, qui l'eut cru ?) ; les thérapies dites affirmatives, qui promeuvent une immédiate transition sociale (changement de prénom), sont suivies par un traitement par bloqueurs de puberté, puis hormones croisées dans l'immense majorité des cas (près de 90 %). »
« Notre démarche, consistant uniquement à promouvoir un accompagnement psychologique prudent, ne peut pas faire autant de mal que celui qui prône l'utilisation d'hormones chez les mineurs, promettant à des jeunes filles de seize ans une vie entière à se raser la barbe et à être prise pour un homme chaque fois qu'elles parlent (à cause de la voix devenue grave), quand bien même elles auraient changé d'avis à dix-huit ans. C'est le cas d'un nombre croissant de "détransitionneurs", jeunes gens découvrant qu'ils sont toujours aussi malheureux, qu'ils ont été soignés de leur mal-être en dépit du bon sens (bon nombre se découvrent simplement homosexuels), qu'ils étaient atteints de troubles psychiatriques bien plus lourds que ce symptôme si intéressant (autisme, psychose, traumatismes, etc.). »
« Nous pourrions nous satisfaire de la certitude d'avoir alerté avant le scandale sanitaire qui ne manquera pas d'advenir, quand tous les autres s'extasiaient, fascinés par ces portraits de jeunes androgynes. Si nous persistons à avertir le public de ces dérives malgré les procès d'intention qui nous sont faits, c'est parce que nous sommes quotidiennement contactés par des parents catastrophés, que nous rencontrons des jeunes gens qui ne peuvent que ressasser les messages appris par cœur sur les réseaux sociaux, sans accéder à la singularité de leur vie psychique, que nous découvrons de jeunes adultes effrayés par ce qu'ils ont fait à leur corps… Aujourd'hui nous souhaitons simplement que des jeunes ne se préparent pas à mutiler leur corps dès l'adolescence. »