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« Meurtre transphobe ? Conséquences dramatiques de la loi qui pénalise les clients des prostituées ? Choc entre deux mondes de misère ? L'affaire Vanesa Campos a déjà fait couler beaucoup d'encre... tout en suscitant quelques récupérations politiques. Dans la nuit du 16 au 17 août 2018, cette travailleuse du sexe de trente-six ans, était tuée d'une balle dans le thorax dans l'obscurité du bois de Boulogne, dans le seizième arrondissement de Paris. »
« Avant même que les responsabilités du crime ne soient éclaircies par la justice, le monde associatif et une partie des médias plaquaient sur le crime plusieurs symboles politiques. […] Dans le même temps, des associations de prostituées dénonçaient les effets pervers de la loi de 2016 pénalisant leurs clients, incitant les travailleuses du sexe à se retirer dans des endroits de plus en plus reculés, à l'abri des regards policiers, et donc de plus en plus dangereux, à la merci de clients négociant des tarifs à la baisse et imposant leurs envies, en compensation des risques à leurs dépens. »
« Au terme de l'instruction, aucun motif transphobe ni d'ailleurs raciste n'a cependant été mis au jour : au contraire, les magistrats ont conclu à un meurtre en bande organisé. Une expédition punitive menée par un groupe de migrants et qui aurait tragiquement dérapé. Raison pour laquelle Antoine Aussedat, avocat de l'un des mis en cause, devrait demander à l'ouverture du procès ce mardi matin, l'irrecevabilité de la constitution de l'association Acceptess-T, en partie civile. Motif ? L'association agit au nom des trans, or : "Vanesa Campos n'a pas été tuée en raison de son identité sexuelle ou de son genre, l'instruction l'a parfaitement démontré" relève le pénaliste.
« Le bois de Boulogne est alors sous tension : depuis plusieurs mois, les prostituées subissent le racket d'un gang de migrants égyptiens qui vole leurs clients, les menace, sachant très bien que la majorité des automobilistes délestés ne portera pas plainte, par honte de se trouver là. Certains membres du gang auraient même violé des prostituées, selon le témoignage qu'elles fourniront aux enquêteurs. À la tête de cette sinistre équipe, un meneur surnommé "El nano" en raison de sa petite taille (1,60 m), particulièrement inquiétant, qui communique avec les prostituées par deux gestes privilégiés : le doigt posé sur la bouche, pour leur ordonner le silence, le doigt passant sur sa gorge pour les menacer de mort. »
« Pour se défendre, les prostituées ont engagé depuis peu un homme de main, payé au black, parfois accompagné d'un compère pour veiller à la bonne marche du commerce. Ce garde du corps officieux se montre efficace puisqu'il est parvenu à mettre en fuite une fois les rôdeurs. Et ces derniers l'ont mauvaise. Le 16 août, ils organisent une expédition punitive. […] La suite est confuse : plusieurs coups de feu sont tirés. Vanesa Campos, qui se trouvait là, s'effondre, touchée d'une balle dans le thorax. »
« Avant même que les responsabilités du crime ne soient éclaircies par la justice, le monde associatif et une partie des médias plaquaient sur le crime plusieurs symboles politiques. […] Dans le même temps, des associations de prostituées dénonçaient les effets pervers de la loi de 2016 pénalisant leurs clients, incitant les travailleuses du sexe à se retirer dans des endroits de plus en plus reculés, à l'abri des regards policiers, et donc de plus en plus dangereux, à la merci de clients négociant des tarifs à la baisse et imposant leurs envies, en compensation des risques à leurs dépens. »
« Au terme de l'instruction, aucun motif transphobe ni d'ailleurs raciste n'a cependant été mis au jour : au contraire, les magistrats ont conclu à un meurtre en bande organisé. Une expédition punitive menée par un groupe de migrants et qui aurait tragiquement dérapé. Raison pour laquelle Antoine Aussedat, avocat de l'un des mis en cause, devrait demander à l'ouverture du procès ce mardi matin, l'irrecevabilité de la constitution de l'association Acceptess-T, en partie civile. Motif ? L'association agit au nom des trans, or : "Vanesa Campos n'a pas été tuée en raison de son identité sexuelle ou de son genre, l'instruction l'a parfaitement démontré" relève le pénaliste.
« Le bois de Boulogne est alors sous tension : depuis plusieurs mois, les prostituées subissent le racket d'un gang de migrants égyptiens qui vole leurs clients, les menace, sachant très bien que la majorité des automobilistes délestés ne portera pas plainte, par honte de se trouver là. Certains membres du gang auraient même violé des prostituées, selon le témoignage qu'elles fourniront aux enquêteurs. À la tête de cette sinistre équipe, un meneur surnommé "El nano" en raison de sa petite taille (1,60 m), particulièrement inquiétant, qui communique avec les prostituées par deux gestes privilégiés : le doigt posé sur la bouche, pour leur ordonner le silence, le doigt passant sur sa gorge pour les menacer de mort. »
« Pour se défendre, les prostituées ont engagé depuis peu un homme de main, payé au black, parfois accompagné d'un compère pour veiller à la bonne marche du commerce. Ce garde du corps officieux se montre efficace puisqu'il est parvenu à mettre en fuite une fois les rôdeurs. Et ces derniers l'ont mauvaise. Le 16 août, ils organisent une expédition punitive. […] La suite est confuse : plusieurs coups de feu sont tirés. Vanesa Campos, qui se trouvait là, s'effondre, touchée d'une balle dans le thorax. »