4214 shaares
« Il y a des considérations personnelles en jeu. J'ai créé cette société en 1999, mais j'ai aujourd'hui soixante-cinq ans. Il me faut songer à la suite. […] Trois types de solutions me sont apparus acceptables. »
« Faire reprendre Asteelflash par une société d'investissement de long terme, capable de s'impliquer dans l'aspect industriel du projet. Mais ce type de société n'a pas de véhicule capable de prendre en charge des problèmes industriels. En outre, l'électronique au sens large pourrait les intéresser, mais pas ce qui est proche du hardware. Enfin je souhaite ne plus être impliqué, du moins autant, dans la société d'ici à trois ans. Or pour eux, une société sans dirigeant est un épouvantail. Ils ont peur des incertitudes, comme tous les financiers d'ailleurs. »
« La deuxième solution aurait été de faire un LBO. Mais les sociétés spécialisées achètent des sociétés pour les revendre au bout de trois à cinq ans en faisant des plus-values. Ce n'est pas satisfaisant pour des clients tels que les nôtres, en particulier si l'on veut que leur confiance s'installe durablement avec nous. Notre culture d'entreprise ne peut pas changer du jour au lendemain. En outre, même problème que précédemment, le hardware électronique ne les intéresse guère. »
« Force a donc été de constater qu'il n'y avait pas d'"outils" en France pour assurer des continuités industrielles pour une société comme la nôtre. Restait donc la troisième solution : trouver un industriel ou une holding industrielle qui nous reprenne avec une vision à au moins dix ans. Nous n'en avons pas trouvé en Europe. Nous n'avons pas cherché aux États-Unis car les sociétés américaines n'ont pas besoin d'une implantation européenne comme la nôtre : les plus intéressés y sont déjà. Par contre, nous avons trouvé un groupe de sous-traitance taïwanais, ni trop gros ni trop petit (cinq fois notre taille), dynamique, qui aimerait passer à une échelle supérieure en Europe, zone qu'il connaît peu. […] USI, comme tous les grands sous-traitants, a des règles strictes en matière de confidentialité, et nous aurons les mêmes. Moi-même, lorsque je me rends dans une usine chinoise, je n'ai pas accès à certaines parties de l'usine. »
« Faire reprendre Asteelflash par une société d'investissement de long terme, capable de s'impliquer dans l'aspect industriel du projet. Mais ce type de société n'a pas de véhicule capable de prendre en charge des problèmes industriels. En outre, l'électronique au sens large pourrait les intéresser, mais pas ce qui est proche du hardware. Enfin je souhaite ne plus être impliqué, du moins autant, dans la société d'ici à trois ans. Or pour eux, une société sans dirigeant est un épouvantail. Ils ont peur des incertitudes, comme tous les financiers d'ailleurs. »
« La deuxième solution aurait été de faire un LBO. Mais les sociétés spécialisées achètent des sociétés pour les revendre au bout de trois à cinq ans en faisant des plus-values. Ce n'est pas satisfaisant pour des clients tels que les nôtres, en particulier si l'on veut que leur confiance s'installe durablement avec nous. Notre culture d'entreprise ne peut pas changer du jour au lendemain. En outre, même problème que précédemment, le hardware électronique ne les intéresse guère. »
« Force a donc été de constater qu'il n'y avait pas d'"outils" en France pour assurer des continuités industrielles pour une société comme la nôtre. Restait donc la troisième solution : trouver un industriel ou une holding industrielle qui nous reprenne avec une vision à au moins dix ans. Nous n'en avons pas trouvé en Europe. Nous n'avons pas cherché aux États-Unis car les sociétés américaines n'ont pas besoin d'une implantation européenne comme la nôtre : les plus intéressés y sont déjà. Par contre, nous avons trouvé un groupe de sous-traitance taïwanais, ni trop gros ni trop petit (cinq fois notre taille), dynamique, qui aimerait passer à une échelle supérieure en Europe, zone qu'il connaît peu. […] USI, comme tous les grands sous-traitants, a des règles strictes en matière de confidentialité, et nous aurons les mêmes. Moi-même, lorsque je me rends dans une usine chinoise, je n'ai pas accès à certaines parties de l'usine. »