4175 shaares
Contribution au débat : « Si celui qui décide librement de protéger les autres sans y être moralement ou légalement obligé peut être félicité pour sa bonté, il n'en est rien de celui qui use de la violence (ou simplement, qui collabore avec lui) pour imposer une contrainte inique aux autres, aussi bonnes que soient ses intentions. »
Illustration commentée dans l'article : « Vous vous réveillez un matin alité aux côtés d'un célèbre violoniste inconscient. Il souffre d'une maladie rénale mortelle. La Society of Music Lovers a examiné tous les dossiers médicaux disponibles et a conclu que vous seul aviez un groupe sanguin compatible avec le sien. Vous avez donc été kidnappé, et hier soir vos deux systèmes circulatoires ont été reliés afin que vos reins puissent éliminer les déchets toxiques de son sang. Le directeur de l'hôpital vous dit : "Écoutez, nous sommes désolés que la Society of Music Lovers vous ait fait subir ça – nous ne l'aurions jamais permis si nous l'avions su. Mais c'est fait, et le violoniste est maintenant branché sur vous. Débrancher le tuerait. Mais tant pis, ce n'est que pour neuf mois. D'ici là, il sera guéri et pourra être débranché de vous en toute sécurité." Thomson avance qu'il serait indéniablement très aimable de consentir à rester branché neuf mois au violoniste… Mais qu'il ne s'agit pas pour autant d'un devoir moral. »
Illustration commentée dans l'article : « Vous vous réveillez un matin alité aux côtés d'un célèbre violoniste inconscient. Il souffre d'une maladie rénale mortelle. La Society of Music Lovers a examiné tous les dossiers médicaux disponibles et a conclu que vous seul aviez un groupe sanguin compatible avec le sien. Vous avez donc été kidnappé, et hier soir vos deux systèmes circulatoires ont été reliés afin que vos reins puissent éliminer les déchets toxiques de son sang. Le directeur de l'hôpital vous dit : "Écoutez, nous sommes désolés que la Society of Music Lovers vous ait fait subir ça – nous ne l'aurions jamais permis si nous l'avions su. Mais c'est fait, et le violoniste est maintenant branché sur vous. Débrancher le tuerait. Mais tant pis, ce n'est que pour neuf mois. D'ici là, il sera guéri et pourra être débranché de vous en toute sécurité." Thomson avance qu'il serait indéniablement très aimable de consentir à rester branché neuf mois au violoniste… Mais qu'il ne s'agit pas pour autant d'un devoir moral. »