4214 shaares
Des propos convenus mais très opportuns : « Les actionnaires contribuent au succès de l'entreprise en lui mettant à disposition des fonds pour le temps long. Les dividendes en sont la juste rémunération de même que l'intérêt d'un prêt est la rémunération de la banque. Pour autant, dans la période actuelle, l'entreprise aura besoin de liquidités. […] L'intérêt objectif des actionnaires est donc de modérer ou différer le montant des dividendes à percevoir aujourd'hui, leur capital pour l'avenir en dépend. Plutôt que subir une contrainte émanant de l'État, les entreprises, grandes et petites devront décider de ce point en étant attentives à toutes leurs parties prenantes : elles sont en effet solidaires dans l'intérêt de leur bien commun : l'entreprise. La règle contraignante si elle existe sera réductrice dans la mesure où elle aura du mal à prendre en compte la diversité des situations : banques mutualistes, entreprises familiales, groupes avec une majorité de contrôle, groupes à fort actionnariat salarié, entreprises dont l'actionnariat est fragmenté. D'autre part, les dividendes n'ont pas la même vocation pour la société cotée en Bourse, pour la PME-ETI ou pour un "petit épargnant" qui y attend un complément de revenu. Autant de cas de figure spécifiques. »