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C'est la conclusion d'une expérience menée par Microsoft (projet Natick). « Au début de l'été, des spécialistes en milieu marin ont remonté le data center depuis le fond marin au large de l'archipel des Orcades en Écosse. […] Seuls huit des huit cent cinquante-cinq serveurs à bord étaient défaillants. "Notre taux de défaillance dans l'eau est un huitième de ce que nous voyons sur terre", conclut Ben Cutler, directeur du projet Natick. Cette absence de détérioration serait due au gaz qui a été utilisé pour pressuriser le conteneur de douze mètres : l'azote. D'après les chercheurs, ce gaz incolore et indolore qui constitue un peu plus des trois quarts du volume de l'atmosphère a permis de sauvegarder le matériel sans l'abîmer. L'oxygène, au contraire, est beaucoup plus corrosif. »