4175 shaares
« La grande majorité des affiliés – sauf ceux qui dépendent des régimes des professions libérales ou du barreau – ne sont jamais consultés sur la gestion des caisses, qui est soit confisquée par l'État […], soit confiée en apparence aux organisations "paritaires", patronales ou syndicales […], mais toujours sous le contrôle de l'État. […] Cette mise sous tutelle de l'ensemble des Français est facilitée par le système par répartition, dans lequel les pensions des retraités sont payées par les cotisations des actifs. […] Sous prétexte de rendre le système plus cohérent et équitable, la future grande réforme risque fort d'aboutir à l'étatisation complète du système de retraites et à un assujettissement aggravé des affiliés, cotisants ou retraités. »