4242 shaares
« Dès 2026, les bébés naissent neutres. Comme le déclarera Louise II de Bourbon, reine de France, lors de sa seconde grossesse : "Si tu es intéressé par les parties génitales de mon enfant, il faut peut-être te demander si tu es pédophile" (note historique : la France réembrasse la monarchie en 2029, suite au second mandat du banquier Emmanuel Macron). »
« À partir de 2032, ce qui s'enclenche dans l'intime touche progressivement le privé (le couple, la famille, l'amitié) puis le public (le commerce, la politique, la culture, etc). Que la binarité soit un principe appartenant au passé, personne n'en doute. Mais le passé n'a pas forcément tort. Sans identités solides, on ne peut construire aucun futur : les alliances se font et se défont au gré des caprices, les contrats perdent toute valeur... et bien sûr, ce chaos est particulièrement vulnérable aux tentatives agressives de reprise de pouvoir. »
« Car pendant que l'Occident voit ses infrastructures tomber en miettes, certains pays résistent, et notamment ceux dont les traditions mettent l'accent sur la communauté et la famille plutôt que sur les seuls individus. Dès 2035, l'Asie prend officiellement le contrôle de l'ordre global (quatorze sièges sur vingt-cinq au Conseil de Sécurité de l'ONU) – menacée seulement par le Moyen-Orient. L'Afrique se voit pousser des ailes, au point que les suprémacistes blancs en manque de valeurs traditionnelles vont y immigrer, la mort dans l'âme. Pour les droits des femmes (eh oui, les femmes, ces personnes avec des seins et des vagins), c'est une catastrophe. »
Conclusion :
« Bien sûr qu'on peut se libérer du genre. Avec suffisamment d'acharnement, on peut se libérer de n'importe quoi. Mais à un certain niveau de libération, il ne reste plus rien. À un certain niveau de fluidité, il ne reste que la mollesse. Sexuellement, ça n'a jamais fait des miracles. »
« À partir de 2032, ce qui s'enclenche dans l'intime touche progressivement le privé (le couple, la famille, l'amitié) puis le public (le commerce, la politique, la culture, etc). Que la binarité soit un principe appartenant au passé, personne n'en doute. Mais le passé n'a pas forcément tort. Sans identités solides, on ne peut construire aucun futur : les alliances se font et se défont au gré des caprices, les contrats perdent toute valeur... et bien sûr, ce chaos est particulièrement vulnérable aux tentatives agressives de reprise de pouvoir. »
« Car pendant que l'Occident voit ses infrastructures tomber en miettes, certains pays résistent, et notamment ceux dont les traditions mettent l'accent sur la communauté et la famille plutôt que sur les seuls individus. Dès 2035, l'Asie prend officiellement le contrôle de l'ordre global (quatorze sièges sur vingt-cinq au Conseil de Sécurité de l'ONU) – menacée seulement par le Moyen-Orient. L'Afrique se voit pousser des ailes, au point que les suprémacistes blancs en manque de valeurs traditionnelles vont y immigrer, la mort dans l'âme. Pour les droits des femmes (eh oui, les femmes, ces personnes avec des seins et des vagins), c'est une catastrophe. »
Conclusion :
« Bien sûr qu'on peut se libérer du genre. Avec suffisamment d'acharnement, on peut se libérer de n'importe quoi. Mais à un certain niveau de libération, il ne reste plus rien. À un certain niveau de fluidité, il ne reste que la mollesse. Sexuellement, ça n'a jamais fait des miracles. »