4242 shaares
« Le proche de Jean-Luc Mélenchon […] est également souvent désigné comme la cheville ouvrière du tournant qui a vu LFI abandonner son républicanisme pour épouser une ligne communautaire. Dans nos colonnes, un ancien militant du parti décrivait en 2019 comment Éric Coquerel avait théorisé l'idée qu'il fallait chercher les 600 000 voix manquant à Jean-Luc Mélenchon en 2017 dans les quartiers populaires : "Il faut que les candidats du 93 aient la couleur de peau des gens qui vivent dans le 93", affirmait alors celui qui est aussi fondateur de l'agence de communication Effets mer, spécialisée dans la voile. »
« Mais pour Coquerel, ces détracteurs ne seraient que des "adversaires politiques et des calomniateurs". Auprès de Marianne, il argumente : "Je suis toujours fidèle à la laïcité portée par la loi de 1905, qui n'est pas un outil de bataille contre les religions. Elle visait juste à s'assurer que les religions ne se mêlent pas de politique ou de l'État. On m'accuse de communautarisme parce que je constate que, depuis quelques années, il y a un développement de ce que j'appelle un racisme antimusulman évident. À partir de là, comme toute personne de gauche, je m'oppose à toute sorte de racisme." »
« Le député n'hésite cependant pas à s'entourer de profils clivants tels le journaliste Taha Bouhafs […], le militant Youcef Brakni – l'un des leaders du comité Vérité et justice pour Adama et proche des Indigènes de la République –, ou encore l'élu de Seine-Saint-Denis Madjid Messaoudène, proche du Comité contre l'islamophobie en France (CCIF) – aujourd'hui dissous – et organisateur de la Marche contre l'islamophobie en novembre 2019. Marche à laquelle a participé avec enthousiasme Éric Coquerel, en compagnie de Jean-Luc Mélenchon, Danièle Obono ou encore Clémentine Autain, tandis que certains participants criaient "Allah akbar". La manifestation était en partie chapeautée par le CCIF, diffuseur de l'idéologie des Frères musulmans en France. »
« Mais pour Coquerel, ces détracteurs ne seraient que des "adversaires politiques et des calomniateurs". Auprès de Marianne, il argumente : "Je suis toujours fidèle à la laïcité portée par la loi de 1905, qui n'est pas un outil de bataille contre les religions. Elle visait juste à s'assurer que les religions ne se mêlent pas de politique ou de l'État. On m'accuse de communautarisme parce que je constate que, depuis quelques années, il y a un développement de ce que j'appelle un racisme antimusulman évident. À partir de là, comme toute personne de gauche, je m'oppose à toute sorte de racisme." »
« Le député n'hésite cependant pas à s'entourer de profils clivants tels le journaliste Taha Bouhafs […], le militant Youcef Brakni – l'un des leaders du comité Vérité et justice pour Adama et proche des Indigènes de la République –, ou encore l'élu de Seine-Saint-Denis Madjid Messaoudène, proche du Comité contre l'islamophobie en France (CCIF) – aujourd'hui dissous – et organisateur de la Marche contre l'islamophobie en novembre 2019. Marche à laquelle a participé avec enthousiasme Éric Coquerel, en compagnie de Jean-Luc Mélenchon, Danièle Obono ou encore Clémentine Autain, tandis que certains participants criaient "Allah akbar". La manifestation était en partie chapeautée par le CCIF, diffuseur de l'idéologie des Frères musulmans en France. »