4242 shaares
« Si nous avons fait disparaître des zones humides en Europe c'était notamment pour se protéger de la malaria (les miasmes pour ceux qui s'intéressent à l'histoire..). Certains s'en indignent, mais en l'absence d'autres alternatives fallait-il laisser les populations dépérir, à l'exemple de la maladie des "ventres jaunes" qui décimait les Solognots ? […] Des portes paroles des mouvements conservationnistes ont entrepris ces derniers jours de nous faire croire qu'il existait une relation entre l'événement Covid-19 et la destruction de la nature par l'homme…. Le message subliminal est simple : c'est parce que les hommes détruisent la biodiversité que nous libérons ces forces obscures que sont les virus… donc il faut protéger les régions encore sauvages que nous détruisons de manière irresponsable ! Ne nous y trompons pas, c'est une manière d'occulter le rôle de la biodiversité dans cette pandémie, en reprenant la litanie bien connue de la culpabilité de l'homme ! Sauf que… il n'y a aucune démonstration convaincante de ces affirmations qui relèvent de la spéculation. Ce qui semble ressortir en revanche c'est que ce sont les situations de forte promiscuité comme on en rencontre en Asie, entre les hommes et les animaux domestiques qui servent de relai avec les animaux sauvages, qui semblent favoriser l'émergence de nouveaux virus. […] Notre rapport à la nature ne peut s'envisager que dans cette recherche de compromis entre les deux visages de la biodiversité et non pas dans une posture idéologique qui assimile la nature au "paradis perdu". »