4214 shaares
« Le coût de la prolifération des fake news n'est pas du tout neutre », rapporte le site Conspiracy Watch. Pourquoi ? Parce qu'« en captant notre attention, elles diminuent le temps que nous pourrions consacrer à nous informer correctement » ; « autrement dit, elles participent d'un mouvement général d'abaissement du niveau du débat public ». Ni plus, ni moins que la télé-réalité ? L'argumentation laisse à désirer !
Tout comme la description faite des discours incriminés :
« Ce genre de publications fait parfois irruption dans votre messagerie sans même aucun commentaire d'accompagnement de la part de votre contact. Les affirmations qu'elles contiennent ont souvent pour effet de susciter la méfiance à l'égard de la presse professionnelle, de la communauté scientifique ou des sources officielles. À défaut de forcément provoquer votre colère ou votre indignation, elles ébranlent le socle de vos certitudes, vous appelant quelquefois à "ouvrir les yeux". Promettant de n'avancer que des faits "vérifiables", elles instillent le doute en vous. Sous couvert de vous faire des révélations exclusives dont vous seriez l'un des premiers informés, elles flattent en réalité votre ego, vous procurant l'impression d'être un initié, d'avoir été subrepticement admis dans le club très sélect de ceux qui savent. »
Or, c'est à peu près ce qu'il faut dire pour vendre un abonnement à n'importe quel titre de la « presse professionnelle », comme dit l'auteur de ce billet, qui prétend pourtant en faire la promotion... L'arroseur arrosé ?
Tout comme la description faite des discours incriminés :
« Ce genre de publications fait parfois irruption dans votre messagerie sans même aucun commentaire d'accompagnement de la part de votre contact. Les affirmations qu'elles contiennent ont souvent pour effet de susciter la méfiance à l'égard de la presse professionnelle, de la communauté scientifique ou des sources officielles. À défaut de forcément provoquer votre colère ou votre indignation, elles ébranlent le socle de vos certitudes, vous appelant quelquefois à "ouvrir les yeux". Promettant de n'avancer que des faits "vérifiables", elles instillent le doute en vous. Sous couvert de vous faire des révélations exclusives dont vous seriez l'un des premiers informés, elles flattent en réalité votre ego, vous procurant l'impression d'être un initié, d'avoir été subrepticement admis dans le club très sélect de ceux qui savent. »
Or, c'est à peu près ce qu'il faut dire pour vendre un abonnement à n'importe quel titre de la « presse professionnelle », comme dit l'auteur de ce billet, qui prétend pourtant en faire la promotion... L'arroseur arrosé ?