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Antoine Boulay sur France Info le 10 août 2021 :
« Je trouve que les propos et les récupérations politiques de tous bords sont indécents parce qu'on oublie quelqu'un. On oublie Olivier Maire. Olivier Maire, qui était le supérieur des Montfortains, et qui a fait le choix, contre la justice pénale, la justice administrative, que sais-je, d'accueillir ce réfugié qui était déséquilibré psychiatrique. Comment nous, nous pouvons juger mieux que la victime, mieux que celui qui a décidé d'accueillir cet homme sous son toit, "on aurait dû l'expulser", "on aurait dû l'enfermer", "on aurait dû"… que sais-je ? Si on veut respecter l'âme catholique, l'âme chrétienne, respectons la décision du supérieur des Montfortains, assassiné, certes, mais qui avait fait le choix d'héberger cet homme dans son parcours d'épouvante certainement, réfugié du Rwanda. […] Si on veut penser à ces valeurs chrétiennes indépendamment de la laïcité mais qui animent avec d'autres notre pays, prenons en compte ce fait : le prêtre savait ce qu'avait fait cet homme à la cathédrale ; il savait qu'il était déséquilibré psychiatrique ; il avait fait le choix de l'accueillir sous son toit. Cela doit être pris en compte dans l'analyse des paroles détestables qu'on entend à ce sujet. »
« Je trouve que les propos et les récupérations politiques de tous bords sont indécents parce qu'on oublie quelqu'un. On oublie Olivier Maire. Olivier Maire, qui était le supérieur des Montfortains, et qui a fait le choix, contre la justice pénale, la justice administrative, que sais-je, d'accueillir ce réfugié qui était déséquilibré psychiatrique. Comment nous, nous pouvons juger mieux que la victime, mieux que celui qui a décidé d'accueillir cet homme sous son toit, "on aurait dû l'expulser", "on aurait dû l'enfermer", "on aurait dû"… que sais-je ? Si on veut respecter l'âme catholique, l'âme chrétienne, respectons la décision du supérieur des Montfortains, assassiné, certes, mais qui avait fait le choix d'héberger cet homme dans son parcours d'épouvante certainement, réfugié du Rwanda. […] Si on veut penser à ces valeurs chrétiennes indépendamment de la laïcité mais qui animent avec d'autres notre pays, prenons en compte ce fait : le prêtre savait ce qu'avait fait cet homme à la cathédrale ; il savait qu'il était déséquilibré psychiatrique ; il avait fait le choix de l'accueillir sous son toit. Cela doit être pris en compte dans l'analyse des paroles détestables qu'on entend à ce sujet. »