4241 shaares
« Donnée peu connue, la Marine nationale est dépendante du matériel américain dans le domaine particulier des bouées acoustiques de lutte anti-sous-marine depuis les années 1990. Il s'agit d'une capacité stratégique quand on sait l'importance de la sous-marinade pour la Défense nationale... et quand on sait également que nos côtes sont régulièrement visitées. »
« C'est pourquoi la France, jusque-là dépendante de l'américain Sparton, s'est lancée dans un effort presque inédit de création de filière en s'appuyant sur Thalès et plusieurs PME. Le ministère des Armées a signé avec Thales Group le contrat "Sonoflash" prévoyant la fourniture de bouées acoustiques développées en partenariat avec Telerad, Realmeca, Selha Group, ainsi que Saft (le fabricant de batteries est d'ailleurs souvent impliqué sur les programmes stratégiques). »
« L'émancipation n'est que rarement rentable et l'achat "sur étagère" est souvent préféré à un investissement lourd dont la viabilité fera défaut. […] Or, nous avons avec les bouées acoustiques une formidable exception, et opportunité donc. Le ministère des Armées estime que le marché représente 4 500 à 7 000 bouées par an, seulement pour la Marine nationale. En prenant en compte l'export, sous monopole américain, le potentiel est faramineux, surtout quand on observe le dynamisme autour de la sous-marinade partout sur la planète. »
« C'est pourquoi la France, jusque-là dépendante de l'américain Sparton, s'est lancée dans un effort presque inédit de création de filière en s'appuyant sur Thalès et plusieurs PME. Le ministère des Armées a signé avec Thales Group le contrat "Sonoflash" prévoyant la fourniture de bouées acoustiques développées en partenariat avec Telerad, Realmeca, Selha Group, ainsi que Saft (le fabricant de batteries est d'ailleurs souvent impliqué sur les programmes stratégiques). »
« L'émancipation n'est que rarement rentable et l'achat "sur étagère" est souvent préféré à un investissement lourd dont la viabilité fera défaut. […] Or, nous avons avec les bouées acoustiques une formidable exception, et opportunité donc. Le ministère des Armées estime que le marché représente 4 500 à 7 000 bouées par an, seulement pour la Marine nationale. En prenant en compte l'export, sous monopole américain, le potentiel est faramineux, surtout quand on observe le dynamisme autour de la sous-marinade partout sur la planète. »