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« Cette recette, qui tient à la nécessité récurrente de garantir un débouché pour les voitures neuves, ne sert pas à diminuer la pollution. Si, malgré les triches, les bureaux d'études travaillent effectivement sur des moteurs légèrement plus économes et moins polluants, le niveau de pollution dépend d'abord du nombre de voitures en circulation qui, lui, ne cesse d'augmenter. Contrairement à l'idée reçue d'une obsolescence programmée de tous les biens industriels, les voitures durent de plus en plus longtemps… faute de ressources pour en changer. »
« Dans la foulée de l'arrêt du service, les voitures BlueIndy ont été retirées de la circulation pour être rassemblées en plein air, sur le terrain d'une entreprise de remorquage et de recyclage automobile. L'espoir est mince de les voir reprendre du service car elles semblent avoir été empilées sans ménagement les unes sur les autres. À titre de consolation, la société Blue Systems qui exploitait ces autos certifie que leurs batteries ont été démontées pour être affectées au stockage statique de l'énergie électrique en entrepôt (Bluestorage). Mieux, quelques exemplaires des anciennes voitures BlueIndy intégreront la flotte Blue LA à Los Angeles. […] Comme la Mairie de Paris avant elle, la ville d'Indianapolis se voit confrontée à un choix délicat : soit racheter les stations à l'énergéticien local Indianapolis Power and Light pour les exploiter à ses frais ; soit laisser son propriétaire actuel les démanteler pour libérer un espace compté sur la voirie. »
Voici un smartphone « étonnamment réparable au regard des standards actuels ». C'est en tout cas ce qu'affirme Notebookcheck à propos du Sony Xperia 10 II. « La prise casque et le port USB type C sont tous les deux remplaçables, par exemple », souligne Alex Alderson. « Pour accéder aux composants internes », précise-t-il, « il faut retirer le panneau arrière, mais PBK Reviews affirme qu'il n'est pas nécessaire de démonter l'appareil entier pour remplacer l'écran ». Par ailleurs, l'appareil dispose d'une languette pour faciliter le retrait de la batterie. Un exemple à suivre.
Le propriétaire malheureux d'une imprimante Canon MP640, âgée vraisemblablement d'une dizaine d'années, fait part de son désarroi sur Twitter le 29 mai 2020. Le fabricant vient de le lui confirmer : son appareil n'est plus utilisable avec un ordinateur Apple. Faut-il blâmer ce dernier, qui n'assure pas la rétrocompatibilité des périphériques ? Ou bien Canon, qui n'a plus mis à jour le pilote Mac OS depuis 2015 et la sortie de la version 10.11 ? En tout cas, le résultat est là, et il est navrant, même si, en toute rigueur, il ne s'agit pas d'un cas d'obsolescence programmée, chacun de ces acteurs péchant ici par passivité. Reste à savoir s'il existe une solution pour pallier leur insuffisance, via l'utilisation d'un pilote générique ou celle d'un serveur d'impression.
« Les appareils électroniques sont devenus des biens de consommation courante », constate Efficycle ; « on les renouvelle très (trop) souvent, au gré des tendances et de l'usure des modèles », est-il déploré dans cet article. « Les fabricants l'ont bien compris, et abusent de l'obsolescence programmée pour multiplier les séries à la durée de vie de plus en plus courte, mais de plus en plus chères », dénonce l'auteur. « Pourtant, les consommateurs hésitent à accorder leur confiance au marché de l'occasion », poursuit-il.
« Pourtant » ?
Cette contradiction n'a pas lieu d'être. Au contraire : si l'on est convaincu que les produits neufs sont programmés pour tomber en panne, on sera logiquement d'autant plus méfiant à l'idée d'en acheter un d'occasion, avec une date d'autodestruction potentiellement imminente.
Voilà pourquoi parler d'obsolescence programmée à tort et à travers nuit vraisemblablement au développement de l'économie circulaire, bien davantage que cela ne lui profite.
« Pourtant » ?
Cette contradiction n'a pas lieu d'être. Au contraire : si l'on est convaincu que les produits neufs sont programmés pour tomber en panne, on sera logiquement d'autant plus méfiant à l'idée d'en acheter un d'occasion, avec une date d'autodestruction potentiellement imminente.
Voilà pourquoi parler d'obsolescence programmée à tort et à travers nuit vraisemblablement au développement de l'économie circulaire, bien davantage que cela ne lui profite.
La bataille aura duré trois ans. C'était celle de David contre Goliath, selon certains commentaires relevés sur la Toile. Henrik Huseby était accusé par Apple d'importer des pièces contrefaites pour réparer des Iphone.
Visiblement, tout l'enjeu était de savoir si, ce faisant, il portait atteinte à la propriété intellectuelle de la marque à la Pomme. Or, c'est bien le cas selon le verdict définitif de la Justice norvégienne. Aussi Henrik Huseby devra-t-il verser 23 000 euros au géant de Cupertino.
« C'est une grande victoire pour les entreprises comme Apple qui veulent fermer des petites entreprises comme la mienne et contrôler les prix des réparations », a-t-il réagi ; « elles peuvent décréter que le coût du changement d'un écran sera le même que celui de l'achat d'un nouvel appareil, et que la réparation n'a donc aucun intérêt ». De fait, il proposait de changer l'écran d'un Iphone 6S pour trois fois mins cher qu'un réparateur agréé.
De son point de vue, on comprend que la politique d'Apple s'inscrirait donc dans une stratégie d'obsolescence programmée. Une hypothèse à mettre en balance avec la volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de l'"expérience utilisateur", comme ont dit aujourd'hui.
Visiblement, tout l'enjeu était de savoir si, ce faisant, il portait atteinte à la propriété intellectuelle de la marque à la Pomme. Or, c'est bien le cas selon le verdict définitif de la Justice norvégienne. Aussi Henrik Huseby devra-t-il verser 23 000 euros au géant de Cupertino.
« C'est une grande victoire pour les entreprises comme Apple qui veulent fermer des petites entreprises comme la mienne et contrôler les prix des réparations », a-t-il réagi ; « elles peuvent décréter que le coût du changement d'un écran sera le même que celui de l'achat d'un nouvel appareil, et que la réparation n'a donc aucun intérêt ». De fait, il proposait de changer l'écran d'un Iphone 6S pour trois fois mins cher qu'un réparateur agréé.
De son point de vue, on comprend que la politique d'Apple s'inscrirait donc dans une stratégie d'obsolescence programmée. Une hypothèse à mettre en balance avec la volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de l'"expérience utilisateur", comme ont dit aujourd'hui.
« Dans le cadre du comité stratégique de filière Mines et métallurgie, un groupe de travail s'est penché sur les besoins de recyclage et de seconde vie des batteries, et sur l'organisation d’une filière nationale. […] Aujourd'hui, le recyclage des batteries n'est pas rentable. […] Le recyclage des batteries permet principalement aujourd'hui de produire des métaux d'alliages, "dont la pureté n'est cependant pas celle requise pour la fabrication de nouvelles batteries", note le rapport. À l'avenir, l'enjeu est de développer également un modèle en "boucle fermée", qui permettra de produire des précurseurs de matériaux actifs de cathodes (carbonate de lithium, lithium métal, sulfate de nickel et de cobalt, etc.), qui peuvent être réutilisés dans des batteries. Les acteurs asiatiques se sont déjà positionnés sur ce modèle et annoncent des investissements importants pour pouvoir traiter au minimum 100 000 tonnes par an chacun. »
Amazon l'a annoncé aux utilisateurs de cet appareil : "à partir du 24 juillet 2020, Echo Look et son application ne fonctionneront plus". Commercialisée depuis trois ans, au prix de 200 dollars, cette caméra connectée était censée prodiguer des conseils en matière vestimentaire. On ignore combien d'exemplaires ont été vendus. Mais les derniers n'auraient été progressivement retirés des rayons que depuis décembre 2019. Certains n'auront donc vécu que quelques mois… Est-il possible de leur trouver un autre usage ? Cela n'est pas très clair. Amazon fait savoir que l'appareil peut être renvoyée pour être recyclé, en échange d'un bon de réduction pour l'achat d'un gadget du même genre. Maigre consolation ?
« La rumeur court depuis quelque temps : Tesla s'apprêterait à lancer une nouvelle batterie, plus puissante que toutes les précédentes. Reuters vient désormais d'annoncer que celle-ci sera disponible sur les Tesla Model 3 vendues en Chine, pour fin 2020-début 2021, avant d'être par la suite diffusée an Amérique du Nord et en Europe. Sa durée de vie serait spectaculaire : un million de miles (environ 1,6 million de kilomètres) selon Tesla, sachant que la batterie du modèle S est actuellement garantie pour 50 000 miles. »
La version 2020 du Dell XPS 15 pouces (référence 9500) dispose visiblement d'une batterie d'une qualité limitée. Celle-ci a été conçue pour supporter trois cents cycles de charge et décharge – contre un millier pour celle équipant les Macbook d'Apple. Cela ne préjuge pas nécessairement de la durée de vie de la batterie, mais indique néanmoins au bout de combien de temps on peut craindre de voir sa capacité chuter sous les 80 % d'origine. « Certains considèrent cette durée de vie comme une "norme industrielle" », précise Notebookcheck ; la politique de Dell n'en est pas moins jugée regrettable, « surtout lorsqu'il s'agit de choisir une machine qui devra peut-être fonctionner pendant plusieurs années ».
« Total lance une étude de faisabilité pour construire une usine de polypropylène recyclé en Europe. Pour ce projet, le Français s'est associé à l'américain Pure Cycle Technologies, détenteur d'une technologie licenciée par Procter & Gamble et qui permettrait de retirer tous les contaminants de déchets à haute teneur en polypropylène pour produire un équivalent de polypropylène vierge. L'étude déterminera la viabilité économique du projet, en particulier à travers l'accès à des filières compétitives de matières premières. »
Vestiaire collective ? C'est « une plate-forme en ligne de dépôt-vente d'articles de luxe », rappellent Les Horizon. « Dix ans après sa création », est-il précisé, « l'entreprise |…] vient de lever récemment 59 millions d'euros ». Objectif : « développer son marché asiatique autour de la Corée ou du Japon, ainsi que renfoncer sa place sur le marché américain ».
« La justice italienne a confirmé en appel l'amende de 10 millions d'euros initialement infligée au constructeur en 2018 », rapporte Clubic. « La firme de Cupertino avait contesté la décision et fait appel mais la cour a confirmé l'amende en expliquant qu'Apple avait "mis en œuvre des pratiques commerciales déloyales" », est-il précisé. Rappelons toutefois que les conclusions initiales de l'Autorité de la concurrence et du marché italienne (AGCM) ne permettaient pas d'identifier sans ambiguïté un cas d'obsolescence programmée.
Au programme de cette mise à jour : « de meilleures performances pour le disque dur », annonce Clubic. Cela « grâce à l'introduction d'un algorithme capable d'adapter les activités d'indexation du système pour Windows Search en fonction du taux d'usage du disque ». De quoi « donner un boost aux performances globales », selon Alexandre Schmid. Espérons-le !
« Yamaha intègre désormais les fonctionnalités Google Home à toute sa gamme Music Cast », annonce Clubic ; en effet, « jusqu'ici réservée à certains de ses modèles, la compatibilité Google Assistant sera étendue à l'ensemble des produits de la gamme sortis à partir de 2015 ». Selon Guillaume Fourcadier, qui rapporte cette information, la gamme Music Cast de Yamaha constituerait un « écosystème assez complet mais surtout bien tenu à jour ». À vérifier dans la durée !
« Sur la voiture, il sera sans doute très compliqué pour les acteurs du rétrofit de parvenir à développer leur business sans aide gouvernementale face à des constructeurs désormais capables de proposer des voitures électriques neuves à moins de 20 000 euros bonus déduit », prévient Michaël Torregrossa. « Sur le scooter, où les prix du neuf deviennent de plus en plus attractifs, le constat est plus ou moins identique » selon lui. En revanche, poursuit-il, « sur l'utilitaire et les véhicules lourds, il y a sans doute davantage de marge de manœuvre » ; en effet, explique-t-il, « sur ces segments, le rétrofit est susceptible de répondre à des besoins non couverts par les grands constructeurs, notamment au niveau des véhicules spéciaux ».
« Il y a une volonté manifeste de faire changer d'appareils », affirme Romuald Priol, de Green IT, cité par le média suisse Bilan. « Batteries non accessibles, composants collés, la liste est longue » selon lui. « En Italie, Samsung et Apple ont été condamnés pour obsolescence programmée pour avoir poussé à des mises à jour du système qui ralentissaient le fonctionnement des appareils plus anciens », poursuit-il. Vraiment ?
Même si ces deux fabricants ont bien été condamnés dans ce pays, il l'ont été surtout pour un défaut d'information, sans que soit démontrée leur volonté d'introduire des dysfonctionnements dans les appareils déjà vendus à leurs clients. De fait, concernant Apple, l'Autorité de la concurrence et du marché italienne (AGCM) rend compte d'une « prise de conscience » progressive au sein de l'entreprise, consécutive à des pannes « imprévues », laissant clairement entendre que rien de tout cela n'avait été "programmé".
Même si ces deux fabricants ont bien été condamnés dans ce pays, il l'ont été surtout pour un défaut d'information, sans que soit démontrée leur volonté d'introduire des dysfonctionnements dans les appareils déjà vendus à leurs clients. De fait, concernant Apple, l'Autorité de la concurrence et du marché italienne (AGCM) rend compte d'une « prise de conscience » progressive au sein de l'entreprise, consécutive à des pannes « imprévues », laissant clairement entendre que rien de tout cela n'avait été "programmé".
« Y a t-il une obsolescence programmée sur les Macbook ? » La question est posée sur le blog Consommatrice. « Sans rentrer dans la parano ou quelconque théorie du complot », écrit Mélanie Mâge, l'auteur de ce billet, « bizarrement mon ancien Macbook Air de 2005 tombe en panne pile au moment de la sortie du nouveau tout comme celui d'une amie Facebook ». Mais suggérer que rien n'est jamais fortuit, n'est-ce pas, précisément, verser dans une démarche conspirationniste ? Quoi qu'il en soit, si c'est bien le disque qui a lâché, réclamer 500 euros pour le changer semble assurément excessif.
Peut-être n'est-il d'ailleurs pas le seul. « Agissons ensemble », lit-on en accroche d'une annonce dans l'un de ses magasins. Commentaire d'Olivier Dauvers, sur son blog consacré à la distribution : « Il y a quelques mois, "agir ensemble", c'était accompagner le client dans une consommation plus responsable. La chasse au plastique par exemple. Désormais, c'est l'inverse. Vive le jetable. Autre temps, autres mœurs ! »
Extrait d'un éditorial signé Pierre-Gabriel Bieri, paru dans une lettre hebdomadaire (15 avril 2020) du Cente patronal, l'équivalent suisse du Medef :
« Il faut éviter que certaines personnes soient tentées de s'habituer à la situation actuelle, voire de se laisser séduire par ses apparences insidieuses : beaucoup moins de circulation sur les routes, un ciel déserté par le trafic aérien, moins de bruit et d'agitation, le retour à une vie simple et à un commerce local, la fin de la société de consommation... Cette perception romantique est trompeuse, car le ralentisse-ment de la vie sociale et économique est en réalité très pénible pour d'innombrables habitants qui n'ont aucune envie de subir plus longtemps cette expérience forcée de décroissance. La plupart des individus ressentent le besoin, mais aussi l'envie et la satisfaction, de travailler, de créer, de produire, d'échanger et de consommer. On peut le faire plus ou moins intelligemment, et on a le droit de tirer quelques leçons de la crise actuelle. Mais il est néanmoins indispensable que l'activité économique reprenne rapidement et pleinement ses droits. »
« Il faut éviter que certaines personnes soient tentées de s'habituer à la situation actuelle, voire de se laisser séduire par ses apparences insidieuses : beaucoup moins de circulation sur les routes, un ciel déserté par le trafic aérien, moins de bruit et d'agitation, le retour à une vie simple et à un commerce local, la fin de la société de consommation... Cette perception romantique est trompeuse, car le ralentisse-ment de la vie sociale et économique est en réalité très pénible pour d'innombrables habitants qui n'ont aucune envie de subir plus longtemps cette expérience forcée de décroissance. La plupart des individus ressentent le besoin, mais aussi l'envie et la satisfaction, de travailler, de créer, de produire, d'échanger et de consommer. On peut le faire plus ou moins intelligemment, et on a le droit de tirer quelques leçons de la crise actuelle. Mais il est néanmoins indispensable que l'activité économique reprenne rapidement et pleinement ses droits. »