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La malédiction des objets connectés a encore frappé ! Plus aucune mise à jour n'est développée pour la première génération du pont Philips Hue, lancée en 2015, si bien que ses fonctionnalités se réduisent peu à peu.
« Cela a déjà démarré avec le contrôle à distance des ampoules connectées », rapporte Phonandroid: « le pont de première génération n'étant plus capable de se connecter à Internet, il est maintenant nécessaire d'être connecté en Wifi sur le même réseau que le pont pour allumer, éteindre ou changer la couleur d'une ampoule » ; et « cela continue maintenant avec une autre fonction » : « dès aujourd'hui, l'application pour smartphone Hue Bridge n'est plus compatible avec l'assistant vocal de Google ».
Aussi Philips conseille-t-il à ses clients de faire un nouvel achat ; « selon la marque, ce pont de deuxième génération, "à l'épreuve du futur", ne subira pas le même sort ». On attend de voir.
Selon Sam Azzemou, « l'arrêt de la connectivité, du support technique et de la compatibilité avec certains services est un exemple flagrant d'obsolescence programmée ». C'est toutefois méconnaître une acception courante de l'obsolescence programmée, et surtout sa définition légale : dans le cas présent, Philips n'a commis aucun sabotage ; il n'en pèche pas moins par sa passivité, que les choses soient claires !
« Cela a déjà démarré avec le contrôle à distance des ampoules connectées », rapporte Phonandroid: « le pont de première génération n'étant plus capable de se connecter à Internet, il est maintenant nécessaire d'être connecté en Wifi sur le même réseau que le pont pour allumer, éteindre ou changer la couleur d'une ampoule » ; et « cela continue maintenant avec une autre fonction » : « dès aujourd'hui, l'application pour smartphone Hue Bridge n'est plus compatible avec l'assistant vocal de Google ».
Aussi Philips conseille-t-il à ses clients de faire un nouvel achat ; « selon la marque, ce pont de deuxième génération, "à l'épreuve du futur", ne subira pas le même sort ». On attend de voir.
Selon Sam Azzemou, « l'arrêt de la connectivité, du support technique et de la compatibilité avec certains services est un exemple flagrant d'obsolescence programmée ». C'est toutefois méconnaître une acception courante de l'obsolescence programmée, et surtout sa définition légale : dans le cas présent, Philips n'a commis aucun sabotage ; il n'en pèche pas moins par sa passivité, que les choses soient claires !
« Des mesures radicales sont […] nécessaires », selon Dominique Bourg, philosophe, professeur honoraire à l'université de Lausanne : « freiner la consommation et reconvertir l'appareil productif, qui doit sortir des petits objets pour aller vers les infrastructures ». « Dans le futur », prévient-il, « les sociétés devront comporter une gamme de techniques » ; « avec du high-tech pour les usages scientifiques et médicaux, mais absent des techniques courantes » – « ce qui aboutira sans doute à une diminution de la production ». Pour cela, poursuit-il, « il faut une réorientation publique de l'appareil productif, à travers des quotas portant sur la consommation finale, en considérant non seulement la teneur carbone, mais plus largement l'empreinte écologique de chaque consommation ». D'après lui, « cela permettrait d'adresser un signal fort aux producteurs, incités à mettre sur le marché des produits durables, modulables, recyclables et moins lourds en énergie ».
« Notre objectif, c'est changer le monde, en commençant par l'électroménager », proclame Kareen Maya Levy, cofondatrice de kippit. Vaste programme.
« À l'origine de kippit », explique-t-elle, « il y a […] une panne » ; « la panne de trop » : « juste à la fin de la garantie, le réparateur qui m'explique qu'il pourrait peut-être réparer mais que vu le temps qu'il devra y passer et le coût des pièces à changer, ça va coûter plus cher que d'acheter un produit neuf ».
« Avec mon associé », raconte-t-elle, « on réfléchit alors à une nouvelle approche de l'électroménager et on décide de créer kippit, la marque d'électroménager qui ne se change plus ». « Chez kippit », assure-t-elle, « tout doit être durable, de la conception à la relation avec les utilisateurs en passant par la production ».
Le résultat, selon elle ? Ce sont « des produits, éco-conçus, qui utilisent des technologies éprouvées et des matériaux recyclables et-ou recyclés ». De plus, annonce-t-elle, « les consommateurs deviennent acteurs en créant des programmes ou des accessoires, ou en réparant de manière autonome ».
« Les plans sont en open source », est-il précisé. Cela sera-t-il suffisant pour changer la donne ? On demande à voir.
« À l'origine de kippit », explique-t-elle, « il y a […] une panne » ; « la panne de trop » : « juste à la fin de la garantie, le réparateur qui m'explique qu'il pourrait peut-être réparer mais que vu le temps qu'il devra y passer et le coût des pièces à changer, ça va coûter plus cher que d'acheter un produit neuf ».
« Avec mon associé », raconte-t-elle, « on réfléchit alors à une nouvelle approche de l'électroménager et on décide de créer kippit, la marque d'électroménager qui ne se change plus ». « Chez kippit », assure-t-elle, « tout doit être durable, de la conception à la relation avec les utilisateurs en passant par la production ».
Le résultat, selon elle ? Ce sont « des produits, éco-conçus, qui utilisent des technologies éprouvées et des matériaux recyclables et-ou recyclés ». De plus, annonce-t-elle, « les consommateurs deviennent acteurs en créant des programmes ou des accessoires, ou en réparant de manière autonome ».
« Les plans sont en open source », est-il précisé. Cela sera-t-il suffisant pour changer la donne ? On demande à voir.
« C'est est un peu risqué », prévient Notebookcheck. Sur les Samsung Galaxy S et Note les plus récents, par exemple, une modification logicielle peut provoquer le blocage de certaines fonctionnalités (comme Samsung Pay et Secure Folder). « Heureusement », est-il précisé dans cet article, « les Iphone sont exempts de ce genre de désagrément » ; « cela, combiné à l'assistance logicielle impeccable d'Apple, explique pourquoi les Iphone conservent leur valeur même des années après leur sortie ».
« La dynamique de diffusion de l'informatique dans la société a imposé un mécanisme de renouvellement […] tous les trois ou cinq ans des matériels et logiciels », regrette Bruno Devauchelle. Selon lui, « on appelle ça aussi l'obsolescence programmée ». Sans doute serait-il plus rigoureux d'invoquer ici la loi de Moore et son corollaire, la loi de Wirth. On ne rendra pas le matériel informatique plus durable en se méprenant sur les causes de son obsolescence !
Les nouveaux PC portables Thinkpad P15 et P17, proposés par Lenovo, bénéficient d'une conception plus modulaire que leurs prédécesseurs. Concrètement, leur GPU ne sera pas soudé à la carte-mère. Reste à savoir si, dans la pratique, cela les rendra vraiment évolutifs.
« EV Battery Rebuilds propose aux possesseurs des Nissan Leaf d'anciennes générations de remplacer le pack d'origine par un nouvel assemblage maison supportant mieux la chaleur. […] De quoi passer approximativement de 175 à plus de 425 kilomètres d'autonomie. » Le prix d'une nouvelle batterie ? Entre 7 800 et 14 000 euros. Est-ce que que cela change quoi que ce soit à l'usage ? « L'entreprise espagnole souligne que l'implantation de la passerelle Can Bus est nécessaire pour obtenir sur l'afficheur du tableau de bord les nouvelles valeurs d'autonomie, permettre les recharges rapides selon la meilleure courbe de puissance, éliminer tous les problèmes de communications BMS. Un écran LCD est fourni avec son kit de montage pour l'installer au tableau de bord. »
On s'imagine parfois que les ingénieurs ont une maîtrise parfaite de tout ce que les entreprises industrielles produisent sous leur égide. Au point que les défauts affectant leurs produits seraient introduits à dessein ! Régulièrement, pourtant, les constructeurs automobiles sont contraints d'effectuer des rappels. En voici un nouvel exemple.
« Bad buzz pour Ford aux États-Unis. Le constructeur automobile est contraint de rappeler près de 2,2 millions de véhicules. […] Ford a reconnu qu'en raison d'un problème, une pièce du système de verrouillage des portes pourrait se fissurer, notamment en cas de forte chaleur. Les portes seraient ainsi difficiles à fermer correctement et pourraient s'ouvrir seules quand le véhicule roule. […] La marque pointe toutefois du doigt des concessionnaires, qui auraient assuré avoir réglé ce problème mais n'auraient pas fait correctement le travail. »
« Bad buzz pour Ford aux États-Unis. Le constructeur automobile est contraint de rappeler près de 2,2 millions de véhicules. […] Ford a reconnu qu'en raison d'un problème, une pièce du système de verrouillage des portes pourrait se fissurer, notamment en cas de forte chaleur. Les portes seraient ainsi difficiles à fermer correctement et pourraient s'ouvrir seules quand le véhicule roule. […] La marque pointe toutefois du doigt des concessionnaires, qui auraient assuré avoir réglé ce problème mais n'auraient pas fait correctement le travail. »
Capucine Mercier, PDG de Plim, déplore les « délais d'homologation de plus en plus longs » imposés par la DGA. « En Nouvelle-Aquitaine, nous avons eu la chance de recevoir les premières évaluation très tôt », raconte-t-elle ; « mais ensuite, mi-avril, nous avons voulu faire certifier nos masques d'un nombre de lavages plus élevé », poursuit-elle : « il fallait cinquante jours pour vingt lavages, encore plus pour cinquante » ; « nous nous sommes donc arrêtés à nos masques certifiés pour vingt lavages », regrette-t-elle.
À l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, le Gifam a recensé « quinze gestes à adopter pour la planète ». « Je répare ou fais réparer mes appareils », proclame-t-il entre autres. « Si l'un des mes appareils tombe en panne », précise-t-il, « c'est le premier réflexe à adopter ». « Pour connaître le bon réparateur près de chez soi », poursuit-il, « je consulte la plateforme Starsav.fr qui référence l'ensemble des professionnels agréés ». C'est une recommandation sans doute convenue, mais qui émane cette fois-ci d'un lobby au service d'entreprises régulièrement accusées de pratiquer l'obsolescence programmée.
« La crise sanitaire et le déconfinement laissent augurer d'importantes mutations des comportements d'achat en ligne, avec un net recul de la consommation de produits neuf. Tel est l'enseignement d'une récente étude d'Opinion Way pour la place de marché Rakuten. […] 74 % du panel de Français interrogés se disent prêts à renoncer à l'achat de produits neufs, dont un quart pour la moitié de leurs achats. De plus, 66 % des Français acceptent de renoncer à l'achat d'un produit technologique tendance et dernier cri au profit d'un produit d'occasion plus ancien mais moins cher. […] Enfin, un Français sur trois est prêt à se priver de produits neufs pour les vêtements, ce qui souligne une véritable attirance pour le vintage. La revente de produits culturels (DVD, livres, jeux vidéo) convainc quant à elle 58 % des Français. »
« Alors que la ponction frappait jusqu'à présent les seuls produits neufs, la société civile chargée de récolter cette redevance cible les produits d'occasion. Et pas n'importe lesquels : ceux reconditionnés. Une filière en pleine expansion. "Très récemment Copie France a assigné un certain nombre d'acteurs", nous confirme en ce sens Jean-Lionel Laccourreye, président du Sirrmiet, le Syndicat interprofessionnel du reconditionnement et de la régénération des matériels informatiques, électroniques et télécoms. Les montants demandés, qui appliquent religieusement les barèmes en vigueur, représentent "entre 5 et 10 % du prix d'un produit". »
Quelques conseils d'achat sont prodigués sur le blog The Abyss Project. En préambule, Nicolas Simond regrette que le démontage des appareils – et donc le changement des batteries – soit rendu plus délicat par la prolifération des écrans "borderless" et celle des certifications d’étanchéité. « Une batterie, c'est deux ans sur un smartphone moderne très utilisé », prévient-il ; « donc si vous ne pouvez pas le changer, le smartphone en question passe en pure perte ».
« Vient ensuite le problème des mises à jour Android, qui ne sont suivies par… personne, pas sur plus de deux ans et certainement pas à chaque mise à jour de sécurité Android » ; « vu les prix de nos jours », dénonce-t-il, « c'est inacceptable ». Aussi l'auteur de ce billet loue-t-il les avantage de Lineage OS, un système d'exploitation alternatif qu'il recommande « pour maintenir tous les téléphones à jour et gagner en autonomie et en rapidité ». Aux "bricoleurs", il conseille donc l'achat d'un smartphone livré avec Android, et susceptible d'en être "libéré". À condition qu'il soit suffisamment réparable bien sûr.
À tous les autres, il propose de se tourner vers… un Iphone SE 2020. Les atout d'un tel modèle ? « Trois à cinq ans de mises à jour du constructeur » ; une conception réprouvée ; un démontage relativement facile ; des pièces « disponibles pour un prix correct et livrables dans des quantités astronomiques ». De quoi tenir cinq ans selon lui.
« Vient ensuite le problème des mises à jour Android, qui ne sont suivies par… personne, pas sur plus de deux ans et certainement pas à chaque mise à jour de sécurité Android » ; « vu les prix de nos jours », dénonce-t-il, « c'est inacceptable ». Aussi l'auteur de ce billet loue-t-il les avantage de Lineage OS, un système d'exploitation alternatif qu'il recommande « pour maintenir tous les téléphones à jour et gagner en autonomie et en rapidité ». Aux "bricoleurs", il conseille donc l'achat d'un smartphone livré avec Android, et susceptible d'en être "libéré". À condition qu'il soit suffisamment réparable bien sûr.
À tous les autres, il propose de se tourner vers… un Iphone SE 2020. Les atout d'un tel modèle ? « Trois à cinq ans de mises à jour du constructeur » ; une conception réprouvée ; un démontage relativement facile ; des pièces « disponibles pour un prix correct et livrables dans des quantités astronomiques ». De quoi tenir cinq ans selon lui.
« Cette batterie durerait seize ans ou deux millions de kilomètres. C'est ainsi deux fois plus que les garanties actuelles, se limitant à huit ans en moyenne, et un million de kilomètres maximum chez Lexus. Par contre, le prix de ces batteries serait 10 % plus élevé que les actuelles. […] Il faudra toutefois attendre. Le dirigeant de CATL n'a noué aucun partenariat pour sa nouveauté, mais assure "être prêt à produire si quelqu'un commande". Pour l'instant, CATL fournit – entre autres – Volkswagen, Honda, PSA ou BMW et a annoncé récemment un développement avec Toyota. Tesla n'est donc pas impliqué dans cette annonce. Selon un communiqué de Reuters publié en mai dernier, la marque américaine était en lien pour ses batteries à 1,6 million de kilomètres, moins chères à produire. Dans cette course à l'endurance, GM a aussi présenté ses batteries Ultium, annonçant une durée de vie supérieure à un million de kilomètres. »
Cela dans le cadre d'un partenariat avec Faurecia Clarion Electronics (FCE). « Nous estimons pouvoir réparer plus de 50 % des pièces électroniques avec cette offre », annonce Véronique Morel. « En tout », précise-t-elle, « cela couvre cinq cents produits toutes marques, que nous allons pouvoir réparer, avec une économie de coût par rapport au neuf de plus de 50 % et une économie en matière et en CO2 de 85 % ». À noter : les systèmes réparés de cette façon sont garantis un an.
Le réparateur indépendant condamné dans cette affaire importait des écrans "remis à neuf" comprenant des composants fabriqués à l'origine pour la marque à la Pomme. Si bien que le logo d'Apple y était discrètement imprimé. Et bien qu'il soit dissimulé, la Justice norvégienne a conclu qu'il y avait un risque de contrefaçon.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
Jadis, les appareils photo fonctionnaient de façon purement mécanique, sans le soutien d'aucun dispositif électronique. Faut-il regretter cette époque, quasiment révolue bien avant le passage au numérique ? La façon dont s'enclenchent les engrenages, cela procure une sensation « tout simplement magique », s'enthousiasme Aaron Gold sur le site DP Review. Entre autres avantages propres à ces appareils-là, il y a la possibilité de les faire fonctionner sans pile ni batterie – une qualité à relativiser étant donné la nécessité d'utiliser par ailleurs un posemètre. Ne craignant pas la défaillance d'un quelconque circuit imprimé, ils sont également plus réparables. Mais ils souffrent également d'une moindre fiabilité : parce qu'ils contiennent plus de pièces mobiles, et parce que leur obturateur est sujet à des dérèglements. Autrement dit, « si un appareil électronique de quarante ans fonctionne, il fonctionne probablement correctement – et prend sans doute des photos avec une meilleure précision qu'un vieil appareil mécanique qui n'a pas été entretenue ».
« L'obsolescence de certains supports est un risque considérable pour notre mémoire collective. […] Des solutions existent déjà pour permettre du stockage sur le très long terme. Les disques Milleniata (M-DISC) existent depuis 2009. Ces disques optiques permettent de conserver des données sur de très longues durées (au moins cent ans et jusqu'à mille ans selon les concepteurs) en raison de l'utilisation d'un matériau spécifique pour créer la couche de stockage des données. La solidité de ces disques a été testée avec succès par le Ministère américain de la Défense. Ces supports nécessitent de posséder un graveur spécifique, mais peuvent être lus sur un simple lecteur DVD. L'accès aux données reste soumis à l'existence de tels lecteurs sur le long terme. » Ainsi qu'à la capacité de décrypter, le moment venu, le format de fichier utilisé !
D'un côté, on nous explique, avec une orthographe négligée, que « les produits d'informatiques font partis des appareils étant les plus soumis à l'obsolescence programmée » et que « beaucoup de fabricants conçoivent leurs appareils de sorte que la durée de vie ou l'expérience utilisateur se trouve impactée peu de temps après la fin de garantie ». Mais de l'autre, on nous dit que « peu de personnes entretiennent leur ordinateur, tablette ou smartphone » et que « c'est pour cela qu'après quelques années vos appareils informatiques deviennent plus long, mettent plus de temps à s'allumer ». Allez comprendre !
Moins on achète, moins on dépense : tel est, en substance, le message martelé par l'Ademe dans son communiqué de presse du 10 juin 2020… Deux informations retiennent néanmoins notre attention.
D'une part, l'Ademe soutient « qu'il est toujours économiquement favorable pour le consommateur d'allonger la durée d'usage après une panne »… « quelques équipements » faisant toutefois « exception » ; par exemple : « le sèche-linge à évacuation ou la télévision 30-40 pouces ».
D'autre part, s'appuyant sur le baromètre Fnac-Darty, l'agence assure que « 50 % des retours SAV sont liés à un mauvais entretien ou une mauvaise utilisation » ; preuve que la responsabilité du consommateur est déterminante.
D'une part, l'Ademe soutient « qu'il est toujours économiquement favorable pour le consommateur d'allonger la durée d'usage après une panne »… « quelques équipements » faisant toutefois « exception » ; par exemple : « le sèche-linge à évacuation ou la télévision 30-40 pouces ».
D'autre part, s'appuyant sur le baromètre Fnac-Darty, l'agence assure que « 50 % des retours SAV sont liés à un mauvais entretien ou une mauvaise utilisation » ; preuve que la responsabilité du consommateur est déterminante.