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« Les tensions se sont notamment déroulées sur le pont de la Guillotière, entre les 2e et 7e arrondissements. Sur place, durant près d'une demi-heure, les policiers ont été la cible de nombreux projectiles, et tout particulièrement des bouteilles. Une véritable pluie de verre s'abattait par moments sur les forces de l'ordre. Et quand un émeutier faisait mouche, en percutant de plein fouet le casque d'un fonctionnaire, la foule exultait. »
« Du carrousel de la Guillotière, en passant par la place Antonin Poncet ou Bellecour, un parterre de débris scintillait après les heurts, entre débris de gaz lacrymogènes et de fumigènes. De quoi interroger sur l'origine de ces munitions de fortune qui ont armé les agitateurs tout au long de l'après-midi. Pas besoin de chercher très loin, les manifestants qui ont participé aux violences n'ont eu qu'à renverser de nombreux silos à verre puis à puiser dans les tas déversés sur la chaussée. […] La préfecture du Rhône, redoutant des débordements, comptait pourtant bien faire enlever les silos sur le tracé de la manifestation.
« Selon nos informations, le préfet du Rhône Pascal Mailhos avait ainsi demandé à la Métropole de Lyon, compétente en la matière, de faire le nécessaire pour au moins retirer le contenu des containers. […] Mais le représentant de l'État dans le Rhône s'est, cette fois, heurté à la maladresse des services du président de la collectivité, l'écologiste Bruno Bernard. En effet, certains silos précisément placés sur le parcours du cortège ont bien été vidés…mais le vendredi après-midi. Une journée plus tard, de nombreux Lyonnais étaient venus déposer leurs stocks de bouteilles vides dans les silos. Pire, d'autres conteneurs pourtant dans le tracé à sécuriser n'ont tout simplement pas été délestés de leurs bouteilles, sauf par les casseurs quand il était trop tard. […] "La demande a évidemment été prise en compte par la Métropole mais il semblerait que le prestataire ait oublié quelques conteneurs", reconnaît la collectivité. »
« Du carrousel de la Guillotière, en passant par la place Antonin Poncet ou Bellecour, un parterre de débris scintillait après les heurts, entre débris de gaz lacrymogènes et de fumigènes. De quoi interroger sur l'origine de ces munitions de fortune qui ont armé les agitateurs tout au long de l'après-midi. Pas besoin de chercher très loin, les manifestants qui ont participé aux violences n'ont eu qu'à renverser de nombreux silos à verre puis à puiser dans les tas déversés sur la chaussée. […] La préfecture du Rhône, redoutant des débordements, comptait pourtant bien faire enlever les silos sur le tracé de la manifestation.
« Selon nos informations, le préfet du Rhône Pascal Mailhos avait ainsi demandé à la Métropole de Lyon, compétente en la matière, de faire le nécessaire pour au moins retirer le contenu des containers. […] Mais le représentant de l'État dans le Rhône s'est, cette fois, heurté à la maladresse des services du président de la collectivité, l'écologiste Bruno Bernard. En effet, certains silos précisément placés sur le parcours du cortège ont bien été vidés…mais le vendredi après-midi. Une journée plus tard, de nombreux Lyonnais étaient venus déposer leurs stocks de bouteilles vides dans les silos. Pire, d'autres conteneurs pourtant dans le tracé à sécuriser n'ont tout simplement pas été délestés de leurs bouteilles, sauf par les casseurs quand il était trop tard. […] "La demande a évidemment été prise en compte par la Métropole mais il semblerait que le prestataire ait oublié quelques conteneurs", reconnaît la collectivité. »
« Publié au Journal officiel le 18 octobre 2020, le décret portant sur les pneus neige était attendu depuis plusieurs années et deviendra effectif à compter du 1er novembre 2020. Cette mesure, qui s'appliquera aux automobiles circulant dans 48 départements de l'Hexagone, a suscité l'interrogation des collectionneurs de véhicules. Devront-ils, eux-aussi, utiliser des équipements hivernaux, pour se mettre en conformité avec la loi ? »
« La réponse est oui, comme la confirmé le Syndicat des professionnels du pneumatique (SPP), qui rappelle que "au même titre que les véhicules modernes, les véhicules anciens sont concernés par cette obligation". Si le doute sur cette initiative est désormais levé, une problématique demeure pour des collectionneurs qui doivent composer avec une offre dédiée extrêmement réduite où les gammes Michelin Collection et Vredestein Classic font figure de rareté. »
« "Pour les Youngtimers, il est encore possible de trouver des pneus hiver mais il faut chercher parfois chez des manufacturiers exotiques pour trouver la bonne dimension, ajoute le SPP. Il est également possible de trouver des alternatives en se référant au tableau d’équivalence dimensionnelle : www.tnpf.fr." A défaut de trouver les bonnes références, le syndicat note que la solution consiste alors à miser sur des chaînes à neige, comme la loi l'autorise, pour un usage très ponctuel. »
« La réponse est oui, comme la confirmé le Syndicat des professionnels du pneumatique (SPP), qui rappelle que "au même titre que les véhicules modernes, les véhicules anciens sont concernés par cette obligation". Si le doute sur cette initiative est désormais levé, une problématique demeure pour des collectionneurs qui doivent composer avec une offre dédiée extrêmement réduite où les gammes Michelin Collection et Vredestein Classic font figure de rareté. »
« "Pour les Youngtimers, il est encore possible de trouver des pneus hiver mais il faut chercher parfois chez des manufacturiers exotiques pour trouver la bonne dimension, ajoute le SPP. Il est également possible de trouver des alternatives en se référant au tableau d’équivalence dimensionnelle : www.tnpf.fr." A défaut de trouver les bonnes références, le syndicat note que la solution consiste alors à miser sur des chaînes à neige, comme la loi l'autorise, pour un usage très ponctuel. »
« Dans un communiqué de presse […], le parti Europe Écologie - Les Verts a annoncé qu'il boycottait la chaîne d'information du groupe Canal Plus. Le mouvement […] explique ce choix en raison de "la dérive de la ligne éditoriale choisie par la chaîne", "qui a notamment choisi Eric Zemmour comme chroniqueur régulier". "Nous défendons la liberté de la presse, la liberté pour les journalistes d'exercer leur métier, notamment quand celle-ci est menacée par le vote de l'article 24 sur la Sécurité globale. Nous témoignons toute notre solidarité aux journalistes de CNews qui se sont démarqués de la politique conduite par leur employeur", a déclaré EELV, qui a déploré "une carence manifeste de la part du CSA à qui la loi confie la mission de veiller au respect de la dignité de la personne humaine". Ainsi, le parti ne souhaite pas "continuer à cautionner", "par la présence des écologistes sur cette chaîne d'information", "des propos racistes, misogynes, homophobes ou climatosceptiques". "Notre absence de ces débats nous permettra de porter les propositions des écologistes loin des caricatures et de la polarisation du débat public dans lequel cette ligne éditoriale voudrait nous conduire", a ajouté EELV, appelant les autres partis à faire de même et aux annonceurs à se retirer. »
« Un restaurant KFC offre depuis le début du mois de novembre une promotion de 15 % sur les commandes des utilisateurs de l'app de traçage des contacts Tous Anti-Covid. La Cnil ne s'oppose pas à cette pratique commerciale. »
« Après près d'un mois de confinement, les commerces sont enfin autorisés à ouvrir leurs portes et accueillir leurs clients à compter de ce vendredi 28 novembre. Une autorisation toutefois assortie de nombreuses règles édictées par le gouvernement, en termes notamment de capacité d'accueil, d'agencement des magasins, de prévention et d'information. […] Concessions et magasins doivent aussi s'engager à inviter les clients, au moyen d'un affichage, à télécharger Tous AntiCovid et encourager son activation. »
« S'engageant pour une "publicité plus verte sur ses antennes", le groupe Radio France a annoncé mardi la mise en place dès janvier de nouveaux "espaces publicitaires responsables", gratuits ou à tarifs préférentiels, en faveur des acteurs mobilisés pour la transition écologique. Un premier espace dit "solidaire" accordera ainsi plus de dix heures d'antenne gratuite par an à des ONG, associations voire acteurs du privé en pointe sur la question, explique le groupe public dans un communiqué. »
« Les organisations et messages éligibles seront identifiés au terme "d'une procédure juste et équitable", une "réflexion" étant engagée "en ce sens avec différents acteurs" à "l'expertise reconnue" telle que l'Ademe (Agence de la transition écologique), est-il précisé. Un second espace dit "éco-responsable" offrira des écrans publicitaires à des heures de grande écoute (comme les matinales) aux "produits éco-responsables à un tarif de - 40%", après sélection des annonces éligibles "sur la base des cent labels environnementaux listés et recommandés par l'Ademe". Enfin, un "espace responsable" sera dédié aux spots audio [….] précédant les podcasts ouverts à la publicité "pour inscrire ce tournant" sur "le numérique" et offrir "20 % de contacts supplémentaires aux messages éco-responsables". »
« Les organisations et messages éligibles seront identifiés au terme "d'une procédure juste et équitable", une "réflexion" étant engagée "en ce sens avec différents acteurs" à "l'expertise reconnue" telle que l'Ademe (Agence de la transition écologique), est-il précisé. Un second espace dit "éco-responsable" offrira des écrans publicitaires à des heures de grande écoute (comme les matinales) aux "produits éco-responsables à un tarif de - 40%", après sélection des annonces éligibles "sur la base des cent labels environnementaux listés et recommandés par l'Ademe". Enfin, un "espace responsable" sera dédié aux spots audio [….] précédant les podcasts ouverts à la publicité "pour inscrire ce tournant" sur "le numérique" et offrir "20 % de contacts supplémentaires aux messages éco-responsables". »
« Les règles du confinement ne sont visiblement pas claires pour tout le monde… pas même les forces de l'ordre. Des habitants d'Eure-et-Loir en ont fait l'amère expérience ces dernières semaines. Comme le raconte le Parisien, en voulant se rendre dans des commerces situés à Angerville, dans l'Essonne, ils ont écopé d'une amende de 135 euros, malgré leur attestation de déplacement. La raison invoquée par les gendarmes ? Le passage de la région Centre-Val de Loire à la région Ile-de-France. Pourtant, c'est bien autorisé par la législation en vigueur.
« Comme le relate le quotidien régional, les témoignages se sont rapidement multipliés. Des habitants des communes de Gommerville, Baudreville ou encore Mérouville, qui vivent à proximité d'Angerville se sont vus infliger une amende lors de leurs trajets pour se rendre au supermarché ou encore chez le dentiste. Se rendre dans un supermarché de la région voisine ne prend pour certains que quelques minutes, contre un trajet de plusieurs kilomètres autrement. Face aux récriminations des habitants et même d'élus, les services de l'État ont confirmé que les habitants avaient bien le droit de faire ces déplacements. "La limite de 100 km n'existe plus dans le décret du 29 octobre 2020. Les forces de sécurité du département ont été sensibilisées sur ce point." »
« Comme le relate le quotidien régional, les témoignages se sont rapidement multipliés. Des habitants des communes de Gommerville, Baudreville ou encore Mérouville, qui vivent à proximité d'Angerville se sont vus infliger une amende lors de leurs trajets pour se rendre au supermarché ou encore chez le dentiste. Se rendre dans un supermarché de la région voisine ne prend pour certains que quelques minutes, contre un trajet de plusieurs kilomètres autrement. Face aux récriminations des habitants et même d'élus, les services de l'État ont confirmé que les habitants avaient bien le droit de faire ces déplacements. "La limite de 100 km n'existe plus dans le décret du 29 octobre 2020. Les forces de sécurité du département ont été sensibilisées sur ce point." »
« Contrôlé le 22 mars par la police, j'ai été jugé et condamné pour déplacement interdit pendant le confinement, sans que je ne le sache. Le motif semble être… ma tenue vestimentaire, pas assez sportive au goût des fonctionnaires. »
« J'imagine une résilience sublime, un roman magistral qui commencerait par une prune scélérate et raconterait la rébellion de plus en plus intense du héros contre le système. À la fin, il devient leader des gilets jaunes et prend l'Élysée. Dès demain, je lancerai une grande enquête sur la montée de l'arbitraire dans la société. »
« Au-delà de l'infraction, c'est l'absence de droits de la défense qui m'interroge. Ce qui se comprend pour une infraction routière – un excès de vitesse est factuel sauf improbable détraquage technique – se justifie beaucoup moins pour le remplissage adéquat de l'attestation du confinement, sujet à interprétations. Dans ce cas, le juge n'est-il pas censé vérifier que l'officier de police a appliqué correctement la loi ? Et pourquoi ces six mois entre les faits et le procès ? Faute d'accès au dossier, je ne peux que faire des conjectures, qui m'amènent à me demander, dans un élan poujadiste inédit, si on ne nous prend pas un peu pour des tiroirs-caisses. Au téléphone, mon beau-père, que je sais sensibilisé à la question depuis sa condamnation inique à un PV de 135 euros dans une obscure affaire de stationnement gênant, ricane : "Ça y est, t'es de droite !" »
« Je prends rapidement la décision solennelle de m'opposer à cette décision de justice. Le courrier précise qu'il est possible de le faire "dans un délai de 30 jours à compter de la date d'envoi de la présente lettre". Tic-tac. Je dois me dépêcher de me battre pour mon honneur. Il faut envoyer une lettre au chef du greffe du tribunal, "en indiquant expressément", insiste-t-on : "Je forme opposition". Soit. Je serai dans ce cas "cité à comparaître devant le tribunal de police qui jugera à nouveau l'affaire". L'affaire Girard contre France ne fait que commencer. »
« Je ne suis d'ailleurs sans doute pas le seul dans la panade. Une collègue, à qui je narre ma mésaventure, me signale qu'une de ses amies journalistes lui a raconté la même histoire. Elle rentrait de reportage, a montré sa carte de presse, on lui a dit que c'était bon… et on l'a verbalisée en loucedé, comme elle l'a appris plus tard dans une lettre. Combien sommes-nous à avoir été ainsi sanctionnés sous des prétextes fallacieux ? Peut-on faire valoir nos droits ? Et surtout, combien, parmi nous, de non-journalistes, ou de moins bourgeois, qui ne disposent ni de l'arme des médias pour se défendre, ni des économies pour payer ? Si vous lisez cet article et que vous vous sentez concernés, n'hésitez pas à m'envoyer un email : e.girard@journal-marianne.com. »
« J'imagine une résilience sublime, un roman magistral qui commencerait par une prune scélérate et raconterait la rébellion de plus en plus intense du héros contre le système. À la fin, il devient leader des gilets jaunes et prend l'Élysée. Dès demain, je lancerai une grande enquête sur la montée de l'arbitraire dans la société. »
« Au-delà de l'infraction, c'est l'absence de droits de la défense qui m'interroge. Ce qui se comprend pour une infraction routière – un excès de vitesse est factuel sauf improbable détraquage technique – se justifie beaucoup moins pour le remplissage adéquat de l'attestation du confinement, sujet à interprétations. Dans ce cas, le juge n'est-il pas censé vérifier que l'officier de police a appliqué correctement la loi ? Et pourquoi ces six mois entre les faits et le procès ? Faute d'accès au dossier, je ne peux que faire des conjectures, qui m'amènent à me demander, dans un élan poujadiste inédit, si on ne nous prend pas un peu pour des tiroirs-caisses. Au téléphone, mon beau-père, que je sais sensibilisé à la question depuis sa condamnation inique à un PV de 135 euros dans une obscure affaire de stationnement gênant, ricane : "Ça y est, t'es de droite !" »
« Je prends rapidement la décision solennelle de m'opposer à cette décision de justice. Le courrier précise qu'il est possible de le faire "dans un délai de 30 jours à compter de la date d'envoi de la présente lettre". Tic-tac. Je dois me dépêcher de me battre pour mon honneur. Il faut envoyer une lettre au chef du greffe du tribunal, "en indiquant expressément", insiste-t-on : "Je forme opposition". Soit. Je serai dans ce cas "cité à comparaître devant le tribunal de police qui jugera à nouveau l'affaire". L'affaire Girard contre France ne fait que commencer. »
« Je ne suis d'ailleurs sans doute pas le seul dans la panade. Une collègue, à qui je narre ma mésaventure, me signale qu'une de ses amies journalistes lui a raconté la même histoire. Elle rentrait de reportage, a montré sa carte de presse, on lui a dit que c'était bon… et on l'a verbalisée en loucedé, comme elle l'a appris plus tard dans une lettre. Combien sommes-nous à avoir été ainsi sanctionnés sous des prétextes fallacieux ? Peut-on faire valoir nos droits ? Et surtout, combien, parmi nous, de non-journalistes, ou de moins bourgeois, qui ne disposent ni de l'arme des médias pour se défendre, ni des économies pour payer ? Si vous lisez cet article et que vous vous sentez concernés, n'hésitez pas à m'envoyer un email : e.girard@journal-marianne.com. »
« Je suis enseignante et, entre deux cours, je suis sortie pour passer un appel. J'ai baissé mon masque en dessous de ma bouche pour que mon interlocuteur puisse m'entendre. J'étais dans une rue déserte et une voiture banalisée s'est arrêtée et deux policiers en civil sont sortis. […] ils m'ont expliqué qu'ils allaient me verbaliser puisque je portais mon masque sous le menton et que j'étais dangereuse. […] Là où j'ai vraiment été dérangée et où cela a fait naître en moi un sentiment de révolte et d'oppression, c'est le fait que les policiers se dérangent uniquement pour me mettre une amende à moi […] à 100 mètres de mon lieu de travail, alors que nous sommes obligés de travailler actuellement. […] Je veux bien croire que, dans le métro, cela puisse mettre en danger, mais là, en l'occurrence le fait que l'on veuille me faire dire quelque chose avec lequel je n'étais pas d'accord, je n'ai pas apprécié. »
« Un hommage à Samuel Paty, l'enseignant décapité à Conflans-Sainte-Honorine vendredi dernier, sera rendu en Occitanie, ce mercredi. Carole Delga, la présidente de la Région, a décidé de projeter sur les façades des deux hôtels de Région, à Toulouse et Montpellier, les caricatures de Charlie Hebdo entre 17 heures et 21 heures. "Un acte fort qui rejoint la décision de régions de France de publier, avec l'Éducation nationale, un ouvrage rassemblant les caricatures religieuses et politiques de la presse régionale et nationale", explique la présidente de tégion par le biais d'un communiqué de presse. […] "Au-delà de cette action symbolique, c'est ma volonté d'exprimer un message à nos concitoyens : dans notre République, il ne peut y avoir d'arrangement avec la laïcité, la liberté d'expression et la liberté de conscience qui sont au cœur de notre modèle républicain. Il ne doit y avoir aucune faiblesse face aux ennemis de la démocratie, face à ceux qui dévoient la religion pour la transformer en arme de guerre, face à ceux qui frayent, par calculs ou renoncements, avec celles et ceux qui ont l'objectif politique de détruire la République", ajoute encore Carole Delga. »
Par ce geste, Carole Delga s'attaque aux croyants (et pas les autres). Elle insulte leur religion. Elle Prend parti contre elles. Et donc, ce faisant, elle transige avec la neutralité dont elle devrait faire preuve, en tant que présidente d'une région. C'est peut-être contraire au droit. Et cela dessert assurément la concorde sociale. Si bien qu'afin de lutter contre le "séparatisme islamiste", c'est vraisemblablement contre-productif.
Par ce geste, Carole Delga s'attaque aux croyants (et pas les autres). Elle insulte leur religion. Elle Prend parti contre elles. Et donc, ce faisant, elle transige avec la neutralité dont elle devrait faire preuve, en tant que présidente d'une région. C'est peut-être contraire au droit. Et cela dessert assurément la concorde sociale. Si bien qu'afin de lutter contre le "séparatisme islamiste", c'est vraisemblablement contre-productif.
« Jugé en comparution immédiate, un jeune Toulousain de vingt ans a été condamné à douze mois de prison dont dix mois avec sursis probatoire avec mandat de dépôt et obligation de soins, pour avoir diffusé une image de la décapitation de Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine. »
Dans un cas pareil, où le pays est sous le coup de l'émotion, la comparution immédiate ne peut-elle pas s'apparenter à un déni de justice ? Quand on sait, par ailleurs, qu'un coup de couteau porté au visage ne vous coûte que six mois avec sursis, force est de constater que nos institutions ont le sens de la mesure.
Dans un cas pareil, où le pays est sous le coup de l'émotion, la comparution immédiate ne peut-elle pas s'apparenter à un déni de justice ? Quand on sait, par ailleurs, qu'un coup de couteau porté au visage ne vous coûte que six mois avec sursis, force est de constater que nos institutions ont le sens de la mesure.
« Y a-t-il eu 527 morts du Covid en vingt-quatre heures comme l'a affirmé Macron ? En réalité, les données officielles déclarent 288 morts à l'hôpital en vingt-quatre heures et 235 décès en Ehpad et maisons de santé sur quatre jours. »
Encore une gaffe incompréhensible. Comment prétendre inspirer la confiance dans ces conditions ?
Encore une gaffe incompréhensible. Comment prétendre inspirer la confiance dans ces conditions ?
Choqué par des « messages haineux, racistes, incitant à la violence » qui, selon lui, « n'ont pas leur place sur les réseaux sociaux », le député Buon Tan (LREM) affirme que « c'est la responsabilité des plates-formes comme Twitter France que de faire respecter la loi, de toute urgence ».
De notre point de vue, Twitter se doit simplement de respecter la loi. Et non de la « faire respecter ». Nuance subtile mais essentielle. Au moins la volonté de déléguer des fonctions régaliennes au Gafam est-elle désormais clairement assumée…
Soit dit en passant : c'était bien la peine de développer une application anti-Covid dysfonctionnelle sous prétexte, précisément, d'échapper à leur influence !
De notre point de vue, Twitter se doit simplement de respecter la loi. Et non de la « faire respecter ». Nuance subtile mais essentielle. Au moins la volonté de déléguer des fonctions régaliennes au Gafam est-elle désormais clairement assumée…
Soit dit en passant : c'était bien la peine de développer une application anti-Covid dysfonctionnelle sous prétexte, précisément, d'échapper à leur influence !
« Dénoncée sur Pharos, elle a regretté son commentaire et présenté des excuses. Elle avait, d'elle-même, effacé son propos écrit trop vite, sous le coup de la colère. Le ministère public avait requis une peine de six mois avec sursis et cent quatre-vingts heures de travail d'intérêt général, arguant d'un "nous sommes dans un contexte où on ne peut pas écrire, dire n'importe quoi". Qu'il est choquant de lire, surtout quand l'auteur est un magistrat, qu'un contexte devrait moduler la liberté d'expression. »
« Que l'émotion suscitée par l'attentat terroriste de Conflans soit grande, on peut le comprendre. Elle est peut-être même salutaire quand elle fait vaciller les présupposés « bisounoursiques » de la bien-pensance. […] Cette même émotion ne devrait-elle pas interdire de juger en comparution immédiate des affaires trop liées à sa source ? L'équilibre de la balance des avantages (ne pas encombrer la Justice, la rendre rapidement, et le montrer) et des inconvénients (laisser le jugement être pollué par le contexte et l'émotion qu'il suscite, ne pas prendre assez de recul) est complexe à trouver, mais je crois que le droit du justiciable à un procès équitable pourrait y être menacé. […] Reste qu'avec le terrorisme islamique, je demeure persuadé que la voie judiciaire est une impasse où notre pays se fourvoie. »
« Que l'émotion suscitée par l'attentat terroriste de Conflans soit grande, on peut le comprendre. Elle est peut-être même salutaire quand elle fait vaciller les présupposés « bisounoursiques » de la bien-pensance. […] Cette même émotion ne devrait-elle pas interdire de juger en comparution immédiate des affaires trop liées à sa source ? L'équilibre de la balance des avantages (ne pas encombrer la Justice, la rendre rapidement, et le montrer) et des inconvénients (laisser le jugement être pollué par le contexte et l'émotion qu'il suscite, ne pas prendre assez de recul) est complexe à trouver, mais je crois que le droit du justiciable à un procès équitable pourrait y être menacé. […] Reste qu'avec le terrorisme islamique, je demeure persuadé que la voie judiciaire est une impasse où notre pays se fourvoie. »
« L'animateur de "L'Heure des pros" s'est […] adressé à Florian Bachelier, "qui représente la majorité", selon le présentateur : "Vous ne voulez pas vous attaquer au service public, qui... je voulais dire endoctrine... En tout cas, c'est de la propagande ! Vous ne voulez pas vous attaquer à cela ! Personne n'ose le faire. Il faut y aller ! Écoutez tous les humoristes de cette belle station publique. Écoutez la ligne éditoriale". "Je l'écoute tous les matins et j'en ai bien conscience", a répondu le député de La République en marche, à la surprise de Nadine Morano. […] "Moi, je suis auditeur de France Inter. Je le dis sur C-News volontairement, non pas par provocation, mais parce que j'écoute", a ajouté Florian Bachelier. [...] "Il y a un sujet sur les matinales. Il y a un sujet sur la fin de séquence. Je suis bien d'accord avec vous. Je vois aussi les budgets. Le budget Radio France est supérieur à celui de l'Assemblée nationale. Oui, la ligne éditoriale de France Inter pose parfois question", a concédé le parlementaire issu de la majorité. »
« "Je n'étais pas au courant de tous les problèmes qu'il y avait au Royaume-Uni, mais aussi dans le monde", a reconnu le fils cadet du prince Charles dans une interview accordée au quotidien britannique The Evening Standard. "Je croyais l'être, mais ce n'était pas le cas, poursuit le prince Harry, marié depuis 2018 à Meghan Markle. Vous savez, quand vous vous rendez dans un magasin avec votre enfant et que vous ne voyez que des poupées blanches, est-ce que vous vous demandez pourquoi il n'y a pas une seule poupée noire ? Et c'est juste un exemple de ce que nous, en tant que personnes blanches, ne pouvons pas percevoir, contrairement à une personne de couleur, de couleur noire. C'est une situation que nous ne pouvons pas comprendre, car le monde a été créé par des Blancs, pour des Blancs." »
« Gérald Darmanin a déposé plainte mercredi pour "diffamation publique envers la Police nationale" après la publication sur un blog hébergé par Mediapart d'un texte accusant la police de "barbarie" pour avoir "exécuté" l'assassin de Samuel Paty. […] L'article visé par le ministre intitulé "Exécution sommaire du suspect : nouvelle norme en matière de terrorisme?" commente une vidéo amateur tournée au moment où les policiers font feu sur le jeune réfugié d'origine russe tchétchène alors qu'il vient de décapiter Samuel Paty. "Ce jeune de dix-huit ans n'est au moment précise de sa mort qu'un suspect armé d'un jouet et d'un canif. Applaudir une police qui tue de façon aussi sommaire et systématique les individus suspectés de terrorisme, c'est applaudir une barbarie […], c'est embraser le choc des civilisations qui se trouve […] en haut de l'agenda de toutes les extrêmes-droites du monde", écrit notamment l'auteur. »
« Pour l'instant, ce système n'est qu'en phase d'expérimentation sur la ligne Lyon-Saint-Etienne. "C'est une première en France d'avoir des caméras de surveillance en temps réel. Cela nous permet de suivre directement ce qui se passe dans nos rames : agressions, attouchements, vols… Cet outil va sincèrement nous permettre de franchir un nouveau cap sur la sécurité dans la région. La sécurité n'a pas de prix", affirme Laurent Wauquiez. »
Question (rhétorique) posée par Virginie Le Guay, éditorialiste à Paris-Match : « Cet échec collectif que nous constatons tous, est-ce qu'il ne vient pas, est-ce qu'il n'a pas été aggravé du fait qu'on a entendu tellement de voix discordantes ? […] Est-ce qu'il n'aurait pas fallu, à un moment ou un autre, faire taire un peu, aussi bien au milieu de la communauté scientifique qu'au milieu de la communauté politique, peut-être qu'au milieu de la communauté des journalistes, faire taire tous ceux qui s'exprimaient pour dire un peu tout ce qu'ils pensaient, et se rendre compte que cela affaiblissait complètement le discours officiel ? » (24 heures, LCI, 23 octobre 2020)
« La pandémie de Covid-19 avive les craintes d'un rebond durable des suicides au Japon. Les derniers chiffres l'attestent, le nombre de personnes mettant fin à leurs jours est reparti à la hausse après des années de baisse : 1 854 personnes se sont suicidées en août, soit une progression de 16 % sur un an, a annoncé, le 2 octobre, l'Agence nationale de la police (NPA). Il s'agissait de la deuxième hausse mensuelle d'affilée. Le chiffre serait presque passé inaperçu si, parmi les victimes, ne se trouvaient plusieurs personnalités populaires. »