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défense
« Benjamin Griveaux, qui vient de retrouver son siège de député à l'Assemblée nationale, va se voir confier une mission sur la "base industrielle et technologique de défense", la BITD, dont seuls les spécialistes des affaires de défense savent que cela se prononce B-I-T-D et non Bitde… Bien conscient du ridicule de la situation, compte tenu du passé récent de l'ancien candidat à la mairie de Paris, la commission de la Défense, dont il est membre, va modifier cette appellation qui deviendra pour l'occasion Base industrielle de souveraineté de la défense. »
« Ce qui l'"inquiète, c'est l'enchaînement des phases et la rapidité de décision du Bundestag allemand. Cela me fait plus peur que le COVID", a-t-il expliqué aux sénateurs. C'est effectivement un vrai risque connu mais accepté par le ministère des Armées français. »
« Les parlementaires allemands, qui depuis le début craignent que les industriels français soient trop dominateurs dans le projet, ont posé des conditions. Ils veulent en particulier qu'un autre projet militaire franco-allemand d'envergure, le programme de char MGCS (Main Ground Combat System), dont les Allemands sont chefs de file, progresse au même rythme que celui de l'avion du futur. Les deux projets doivent avancer "en parallèle", indique une résolution également votée mercredi sur le sujet. »
« Le patron de Dassault est également inquiet sur les prochaines élections, qui doivent se tenir en Allemagne et en France. Les prochaines élections fédérales allemandes doivent se tenir en septembre 2021. Selon Éric Trappier, "un nouveau programme de coalition peut prendre beaucoup de temps. Si on est optimiste, cela ne prendra que trois mois, mais si cela dure plus longtemps, on arrive aux élections françaises, ce qui renvoie à post-2022 la phase 1". »
« Les parlementaires allemands, qui depuis le début craignent que les industriels français soient trop dominateurs dans le projet, ont posé des conditions. Ils veulent en particulier qu'un autre projet militaire franco-allemand d'envergure, le programme de char MGCS (Main Ground Combat System), dont les Allemands sont chefs de file, progresse au même rythme que celui de l'avion du futur. Les deux projets doivent avancer "en parallèle", indique une résolution également votée mercredi sur le sujet. »
« Le patron de Dassault est également inquiet sur les prochaines élections, qui doivent se tenir en Allemagne et en France. Les prochaines élections fédérales allemandes doivent se tenir en septembre 2021. Selon Éric Trappier, "un nouveau programme de coalition peut prendre beaucoup de temps. Si on est optimiste, cela ne prendra que trois mois, mais si cela dure plus longtemps, on arrive aux élections françaises, ce qui renvoie à post-2022 la phase 1". »
« S'il n'est pas possible de contester le caractère de soutien du plan présenté ce matin par trois ministres, il est par contre plus étonnant de ne pas y trouver des informations basiques, comme les dates de livraison des matériels évoqués. Éventuellement, même, de savoir si certains des matériels acquis ne sont en fait pas déjà fabriqués. […] Dans ce genre de cas, évidemment, on ne peut plus parler de soutien à l'activité, mais bel et bien de soutien à la trésorerie des industriels concernés. Ce qui peut aussi se défendre, mais concerne des éléments de langage bien différents. Car le fondement du plan, c'est de dire que les matériels vont être livrés en anticipation, et pourtant, pas la moindre date ne figure dans le document livré ce matin par les trois ministres. […] On ne connaît pas non plus la part de cette facture qui fuira à l'étranger. »
« Proche du président Trump, et sénateur de l'Arkansas, Tom Cotton, qui ne passe pas pour faire dans le demi-mesure, a clairement brandi la menace d'un retrait d'une partie des forces américaines du Royaume-Uni dans le cas où Londres persisterait à autoriser Huawei à participer au déploiement de la 5G outre-Manche. »
« "Les dirigeants américains réalisent que nos troupes seront confrontées à un risque sécuritaire opérationnel au Royaume-Uni, qu'elles n'auraient pas dans le Pacifique", a fait valoir M. Cotton devant le comité de la défense, à la Chambre des communes. Ainsi, a-t-il continué, le déploiement d'avions F-35 au Royaume-Uni "pourraient être compromis". Et, a-t-il prévenu, "ce serait une erreur pour les députés britanniques de prendre ce redéploiement potentiel des forces américaines pour du bluff ou un simple effort de communication." »
« Selon M. Cotton, les experts américains estiment que Huawei "pourrait aider la Chine" à obtenir des informations sur la façon dont les pilotes [de F-35] se battent ainsi que des données personnelles sur ce derniers. »
« "Les dirigeants américains réalisent que nos troupes seront confrontées à un risque sécuritaire opérationnel au Royaume-Uni, qu'elles n'auraient pas dans le Pacifique", a fait valoir M. Cotton devant le comité de la défense, à la Chambre des communes. Ainsi, a-t-il continué, le déploiement d'avions F-35 au Royaume-Uni "pourraient être compromis". Et, a-t-il prévenu, "ce serait une erreur pour les députés britanniques de prendre ce redéploiement potentiel des forces américaines pour du bluff ou un simple effort de communication." »
« Selon M. Cotton, les experts américains estiment que Huawei "pourrait aider la Chine" à obtenir des informations sur la façon dont les pilotes [de F-35] se battent ainsi que des données personnelles sur ce derniers. »
« "Il y avait de trop nombreux contributeurs autour de la table au démarrage du programme. En fonction des besoins de son armée, chacun y est allé de ses exigences. Cela a probablement compliqué le cahier des charges et la tâche de l'avionneur, qui s'est retrouvé à gérer des injonctions contradictoires", rappelle Matthieu Lemasson, spécialiste aéronautique et défense au cabinet de conseil PwC. Résultat ? L'appareil sait tout faire ou presque. » Mais cela n'aura pas été facile !
« L'année 2019 a confirmé la tendance constatée un an plus tôt, à savoir que le niveau des prises de commandes auprès des pays membres de l'Union européenne (UEà ne cesse de progresser, pour atteindre 42 % du total des exportations française (et 45% si l'on y inclut les pays européens hors UE). Cette tendance a pu s'affirmer grâce, une nouvelle fois, à la Belgique qui, après le contrat CAMO (Capacité motorisée, avec le choix des blindés Griffon et Jaguar en 2018), a sélectionné le tandem constitué par Naval Group et ECA Group pour le renouvellement des capacités en matière de guerre des mines de ses forces navales ainsi que de celles des Pays-Bas. L'Espagne (deux satellites de télécommunications Spainsat NG) et la Hongrie (hélicoptères H225M et H145M ) et la République de Chypre ont contribué à ce résultat. »
« Le rôle de l'état-major de la Marine est de mettre à disposition de l'EMA des moyens (bateaux, aéronefs et équipages) à même de remplir leurs missions. Il ne les commande donc pas à la mer. C'est la différence entre l'"organique" et l'"opérationnel". Il existe néanmoins une certaine "ambiguïté" en matière navale, comme le reconnaît un proche du dossier. En effet, un bateau à la mer continue à s'entraîner en permanence – y compris pendant les opérations. C'est par exemple le cas des pilotes du Charles de Gaulle qui poursuivent leur qualification, y compris pendant la participation à Chammal. Cet entraînement reste du ressort de l'état-major de la Marine, via ses commandements comme la Force d'action navale (Alfan) ou de l'aéronautique navale (Alavia). »
« Moritz Kütt et Alexander Glaser, spécialisés dans ces sujets du contrôle des armements, ont conçu un prototype basé sur un vénérable Apple IIe tout à fait standard mais équipé tout de même de deux cartes d'extension (en open source). »
« Pourquoi un tel retour en arrière ? Tout simplement pour limiter sinon éviter tout risque de manipulations, malheureuses ou intentionnées. Un matériel plus contemporain pourrait receler un logiciel espion pour obtenir plus d'informations que nécessaire. En face, chez le contrôlé, on pourrait vouloir trafiquer les données envoyées en s'appuyant sur des failles du matériel informatique de mesure. »
« Mais avec un Apple IIe, et plus spécialement son processeur 6502, les capacités de triche sont considérablement réduites voire inexistantes. L'architecture et le fonctionnement de la puce sont archi-connus et, à la date de sa conception, il n'est guère plausible qu'elle ait été pourvue de portes dérobées, de mécanismes cachés, et a fortiori dans l'optique d'être utilisés dans ce contexte de contrôles de démilitarisation. »
« En outre, ce processeur ne contient que 3 500 transistors (moins que n'en contient une ogive nucléaire) et ses capacités de traitement (1 MHz) n'en font pas un foudre de guerre s'il s'agit de se lancer dans des calculs complexes et cachés. »
« Moritz Kütt et Alexander Glaser ont constaté que cette plateforme était tout à fait apte à conduire ces tests d'une manière fiable, tout en instaurant un climat de confiance entre les parties impliquées. Ils proposent d'aller plus loin en développant un ordinateur dédié à cette seule fonction de contrôle – donc plus dépouillé encore qu'un Apple IIe – et toujours avec le 6502 comme base. »
« Pourquoi un tel retour en arrière ? Tout simplement pour limiter sinon éviter tout risque de manipulations, malheureuses ou intentionnées. Un matériel plus contemporain pourrait receler un logiciel espion pour obtenir plus d'informations que nécessaire. En face, chez le contrôlé, on pourrait vouloir trafiquer les données envoyées en s'appuyant sur des failles du matériel informatique de mesure. »
« Mais avec un Apple IIe, et plus spécialement son processeur 6502, les capacités de triche sont considérablement réduites voire inexistantes. L'architecture et le fonctionnement de la puce sont archi-connus et, à la date de sa conception, il n'est guère plausible qu'elle ait été pourvue de portes dérobées, de mécanismes cachés, et a fortiori dans l'optique d'être utilisés dans ce contexte de contrôles de démilitarisation. »
« En outre, ce processeur ne contient que 3 500 transistors (moins que n'en contient une ogive nucléaire) et ses capacités de traitement (1 MHz) n'en font pas un foudre de guerre s'il s'agit de se lancer dans des calculs complexes et cachés. »
« Moritz Kütt et Alexander Glaser ont constaté que cette plateforme était tout à fait apte à conduire ces tests d'une manière fiable, tout en instaurant un climat de confiance entre les parties impliquées. Ils proposent d'aller plus loin en développant un ordinateur dédié à cette seule fonction de contrôle – donc plus dépouillé encore qu'un Apple IIe – et toujours avec le 6502 comme base. »
« Le 7 mai 2019, un F-35B de l'US Marine Corps (USMC) avait été sérieusement endommagé au niveau de son train d'atterrissage, à la suite d'une collision avec un faucon alors qu'il s'apprêtait à décoller. […] Exactement un an plus tard, l'un des sept avions de transport A400M « Atlas » de la 31e escadre de l'Ejercito del Aire (force aérienne espagnole) a connu un incident similaire alors qu'il venait de décoller de la base aérienne de Saragosse pour un vol d'entraînement. »
« Si cet A400M a pu se poser sans problème, les dégâts causés par cette rencontre fortuite avec un volatile paraissent assez importants. Selon des images publiés sur les réseaux sociaux, on peut voir un trou béant (avec des plumes et des traces de sang) d'environ un mètre de long dans le fuselage de l'avion, au niveau de son train arrière droit. »
« Pour rappel, les matériaux composites (à base de fibres de carbone) – sensibles aux chocs avec des oiseaux – représentent 30% du fuselage d'un A400M. »
« Quant à l'oiseau impliqué dans cette collision, il pourrait s'agir d'une cigogne ou d'un vautour, dans la masse peut atteindre les 6,5 kilos. Ce qui, avec la vitesse de l'impact, est cohérent avec les dégâts observés. »
« Si cet A400M a pu se poser sans problème, les dégâts causés par cette rencontre fortuite avec un volatile paraissent assez importants. Selon des images publiés sur les réseaux sociaux, on peut voir un trou béant (avec des plumes et des traces de sang) d'environ un mètre de long dans le fuselage de l'avion, au niveau de son train arrière droit. »
« Pour rappel, les matériaux composites (à base de fibres de carbone) – sensibles aux chocs avec des oiseaux – représentent 30% du fuselage d'un A400M. »
« Quant à l'oiseau impliqué dans cette collision, il pourrait s'agir d'une cigogne ou d'un vautour, dans la masse peut atteindre les 6,5 kilos. Ce qui, avec la vitesse de l'impact, est cohérent avec les dégâts observés. »
« Dans une carrière d'officier, la com' n'est pas un pis-aller, tant s'en faut. Deux des chefs d'état-major actuels, l'amiral Prazuck (Cemm) et le général Burkhard (Cemat) y font fait des passages remarqués. »
Voilà qui est consternant. Étonnant, aussi, car une telle institution devrait pourtant attirer bien des candidats ! Et surtout, bien sûr, c'est inquiétant.
C'est ce que dénonce l'Association des journalistes de défense (AJD). Mais dans son communiqué, celle-ci donne l'impression de vouloir protéger jalousement son pré-carré, quand en déplorant le « traitement sur le même plan des journalistes professionnels et des influenceurs ».
D'un côté, « on clame "Europe, Europe, Europe" (comme le dirait le général de Gaulle) urbi et orbi », ; mais de l'autre, « les éléments concrets […] sont plus difficiles à mesurer ». « Trois exemples dans l'actualité récente le démontrent » : fin mars, Paris passe sous silence la participation de la République à la force Takuba ; le mois suivant, un communiqué signalant une coordination dans les Caraïbes contre le coronavirus ne fait l'objet d'aucune traduction en français ; et enfin, de notre côté du Rhin, la signature d'un accord sur le futur char franco-allemand n'a été annoncé qu'à la faveur d'un simple tweet, publié avec deux jours de retard.
« Le patron de Dassault Aviation Éric Trappier a été très clair sur la décision de l'Allemagne d'acheter quatre-vingt-treize avions de combat Eurofighter (BAE Systems, Airbus et Leonardo) et quarante-cinq F-18 américains (Boeing) pour renouveler sa flotte de Tornado. "C'est paradoxalement plutôt une bonne chose pour la France. Au moins, l'Allemagne écarte le F35", a expliqué jeudi le président du GIFAS lors d'une audition par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Clairement, ce choix, s'il est confirmé par un vote du Bundestag, permettra de poursuivre les travaux sur le futur Système de combat aérien du futur (SCAF), lancés par l'Allemagne et la France, et rejoints par l'Espagne. Ce qui n'aurait pas été le cas si Berlin avait choisi le F-35. »
« L'Allemagne faisant partie des plans nucléaires de l'Otan et, à ce titre, abritant sur son sol […] des bombes nucléaires tactiques B-61 mises à la disposition de l'Alliance par les États-Unis, il lui fallait des avions capables de les mettre en œuvre, comme c'est actuellement le cas de certains Tornado. Or, ces derniers étant à bout de souffle, Berlin n'avait pas le choix. En effet, pour que l'Eurofighter EF-2000 puisse emporter une B-61, une certification de la part des autorités américaines est nécessaire. Et, évidemment, Washington ayant la main dans cette affaire, le F-35 et le F/A-18 Super Hornet sont prioritaires par rapport à l'avion de combat européen. »
« Pendant un temps, l'option du F-35 fut envisagée à Berlin. Et l'état-major de la Luftwaffe y était très favorable… Mais pas l'industrie aéronautique allemande qui, emmenée par Airbus Defence & Space et son P-DG, Dirk Hoke, prit son bâton de pèlerin pour convaincre les autorités allemandes de renoncer à l'appareil développé par Lockheed-Martin. Ainsi, fit valoir M. Hoke, un choix en faveur du F-35 porterait un coup fatal à l'industrie européenne et empêcherait "toute coopération avec la France sur les questions d'avions de combat". »
« La décision d'écarter l'avion de Lockheed-Martin fut donc prise. Ce qui fut néanmoins critiqué outre-Rhin. "Nous avons été victimes de chantage de la part des Français. […] Nos partenaires de l'Otan qui abritent des bombes nucléaires américaines sur leur territoire, comme l'Italie, la Belgique et les Pays-Bas, ont choisi cet avion [le F-35]. […] Ils ont un bus moderne tandis que nous, nous avons une diligence", s'était emporté un député du Parti chrétien-démocrate [CDU] auprès de la radio publique Deutsche Welle. »
« Pendant un temps, l'option du F-35 fut envisagée à Berlin. Et l'état-major de la Luftwaffe y était très favorable… Mais pas l'industrie aéronautique allemande qui, emmenée par Airbus Defence & Space et son P-DG, Dirk Hoke, prit son bâton de pèlerin pour convaincre les autorités allemandes de renoncer à l'appareil développé par Lockheed-Martin. Ainsi, fit valoir M. Hoke, un choix en faveur du F-35 porterait un coup fatal à l'industrie européenne et empêcherait "toute coopération avec la France sur les questions d'avions de combat". »
« La décision d'écarter l'avion de Lockheed-Martin fut donc prise. Ce qui fut néanmoins critiqué outre-Rhin. "Nous avons été victimes de chantage de la part des Français. […] Nos partenaires de l'Otan qui abritent des bombes nucléaires américaines sur leur territoire, comme l'Italie, la Belgique et les Pays-Bas, ont choisi cet avion [le F-35]. […] Ils ont un bus moderne tandis que nous, nous avons une diligence", s'était emporté un député du Parti chrétien-démocrate [CDU] auprès de la radio publique Deutsche Welle. »
Le témoignage d'un soldat de retour d'Opex. Condamnés à quinze jours de confinement dans des conditions déplorables, après avoir servi au Sahel plusieurs mois durant, lui et ses camarades ont été ballottés d'une consigne à l'autre tout au long du voyage de retour, tantôt sommés de respecter des "gestes barrières", tantôt collés les uns aux autres. Affligeant.
Étonnant : « Les chasseurs ont réalisé une activité cinq fois plus intense que d'habitude depuis la période actuelle de Covid-19. Cela peut sembler assez décalé avec la réalité du transport aérien qui s'est effondrée, des 15 000 survols quotidiens habituels, pour atteindre un niveau résiduel. Mais cela illustre le souci d'identification de ce qui continue à voler dans une période de ce type. »
« "Que ce soit les Marines, les militaires de l’Army, de l’Air Force ou de la Navy, la discipline est un aspect fondamental de nos forces armées", a lancé le général Milley. Alors "oui, je pense que les Marines doivent se faire couper les cheveux" car si "cela peut paraître superficiel, se faire couper les cheveux fait partie de cette discipline", a-t-il ajouté, avant de rappeler qu’il est le fils d’un Marine ayant combattu à Iwo Jima, où "il a fallu une discipline extraordinaire pour conquérir cette île avec sept mille Marines tués en dix-neuf ou vingt jours et mettre un drapeau sur [le mont] Suribachi. »
C'est un récit édifiant : un VIP a pris place à bord d'une Rafale quasiment sans aucune préparation ; on voulait, paraît-il, lui faire une surprise… Résultat : il s'est éjecté par mégarde, à l'occasion d'une manœuvre violente. Au moins cela aura-t-il permis d'identifier un important dysfonctionnement, sans lequel le pilote aurait été éjecté lui aussi… et l'avion perdu.
L'autre jour, on s'indignait de l'incapacité de la France à faire participer les cliniques privées à la gestion de la crise. Visiblement, notre pays n'est pas le seul où l'organisation fait défaut. Exemple outre-Atlantique : « Arrivé en grande pompe dans le port de New York le 30 mars, ce bâtiment militaire d'une capacité de mille lits était censé décharger les hôpitaux new-yorkais, dépassés par l'afflux de malades. Il n'accueille que vingt patients. »