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En application de la loi, les époux n'ont pas l'obligation d'être amoureux. Mais ils sont censés demeurer fidèles l'un envers l'autre. Même après leur séparation, dans l'attente du divorce, comme le rappelle cette décision de justice.
Tandis que des « progressistes » feraient l'apologie des métropoles, des « réactionnaires » s'inquiéteraient des laissés-pour-compte cantonnés dans une « France périphérique ». Olivier Bouba-Olga les renvoie dos-à-dos.
Selon Chantal Delsol, la famille traditionnelle répondrait à « l'essentielle exigence de la liberté personnelle et de la liberté de conscience ». Au moins cela nous change-t-il des inepties naturalistes.
Elles en avaient rêvé... Mais « peu l'ont effectivement réalisé » selon Monique Dagnaud. Sans doute les mœurs se sont elles assouplies, mais beaucoup moins qu'on le fantasme couramment.
Un regard critique sur le burkini et ce qu'il symbolise. Mais sans hystérie.
Olivier Roy : « Le burkini est une invention récente, qui fait sauter les fondamentalistes au plafond. Pour ces derniers, une femme n'a pas à se promener sur la plage, et encore moins se baigner ! »
Guy Sorman s'interroge : « En somme, plus une femme montre ses seins en public, plus elle serait une authentique française ? » Peut-être Électre prêtera-t-elle bientôt son visage à Marianne !
« L'actuelle fabrique d'une idéologie sécuritaire ne résulte d'aucun projet politique gouvernemental » : ainsi notre Philippe Chapeau résume-t-il la thèse d'Éric Delbecque. Incidemment, son livre semble réfuter un certain volontarisme.
Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! L'auteur, un tantinet conspi, inscrit le port du burkini dans « une stratégie globale » de « colonisation culturelle ». Sur un site libéral, cela fait tache.
Chantal Delsol : « Si la laïcité est mise en danger par le burkini, c'est qu'elle est dictatoriale: tout la dérange, absolument tout. »
C'est le genre de scandale dont la dénonciation nous semble autrement plus opportune que la cabale menée en France contre ces femmes malheureuses qui portent un voile à la plage.
D'accord avec Guillaume Nicoulaud, comme souvent. À un détail près : les conséquences de cette hystérie islamophobe n'ont absolument rien d'inattendues. Au contraire ! C'est la raison pour laquelle cette affaire nous met en colère.
À la faveur de la polémique, les ventes de burkinis sont en hausse. Ce n'est pas une surprise : la démagogie islamophobe contribue à réaliser les fantasmes dont elle prétend se défier.
Un point de vue libéral : « les burkinis n'auraient pas été un problème si la République avait pu garantir à ses citoyens le pouvoir de s'en moquer ».
Quelques témoignages piubliés en mai dernier. Où l'on voit aussi que des enfants se réapproprient l'islam contre la volonté d'assimilation de leurs parents.
Loin de faire reculer le "communautarisme", la surenchère islamophobe à l'œuvre ces jours-ci l'attise aux dépens des libertés. Si la pudeur s'avère effectivement dévoyée, mieux vaut se saisir de la question avec légèreté !
Étonnante bienveillance à l'égard des laïcistes : « nous ne pouvons nous abstenir de faire grief à ceux des musulmans qui persistent à se singulariser de la sorte », écrit Aziz Benyahia dans Algérie Focus.
D'accord avec Samia Ghali : « De quel droit empêche-t-on les gens de se baigner comme ils veulent ? » On les en empêche par intolérance et calcul électoral. Peut-être aussi en vertu d'une législation réprimant les entraves à la mixité.
Quelques chiffres rappelés par Guillaume Nicoulaud, accompagnés d'une mise en garde convenue mais néanmoins bienvenue.
Paradoxe : parmi les Français âgés de dix-huit à trente ans, « seulement 68% de ceux qui affirment avoir une religion croient en l'existence de Dieu ».