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islamisme
Ces événements « ne semblent pas avoir été totalement spontanés mais plutôt planifiés », écrit notre confrère Nicolas Gros-Verheyde. « À qui profite le crime ? », se demande-t-il en substance. La circonspection s'impose.
C'est une opinion relativement convenue, mais étayée ici par quelques extraits d'un document de propagande de l'État islamique. Lequel chercherait à faire basculer la « zone grise » – autrement dit, nos compatriotes musulmans.
Olivier Kempf : « Même théorie politique à la fois simpliste et compliquée, même maniement d'une langue codée, même sorte de livre fondateur [...], même internationalisme, même concentration des efforts dans un seul pays. »
Quand l'outrage vire à l'apologie du terrorisme, cela peut coûter cher, très cher même : un an de prison ferme pour ce boulanger, certes déjà familier des condamnations judiciaires.
Les attentas de Paris galvanisent la xénophobie : tandis que les Français (ou d'autres) se méfient des migrants syriens, les Américains, eux, se défient des touristes français – du moins certains d'entre eux, visés par le sénateur Rand Paul.
« Notre impératif stratégique consiste à convaincre le Califat que sa méthode ne fonctionne pas ou, mieux encore, qu'elle produit les effets inverses de ceux qui étaient escomptés. » Quoique convenu, ce discours sonne juste à nos oreilles.
L'afflux de réfugiés en Europe participerait de la stratégie de l'État islamique, nous dit la vulgate xénophobe. Mais l'exploitation par Daech de la photographie du petit Aylan suggère apparemment l'hypothèse inverse.
N'en déplaise au gouvernement, « les terroristes qui ont frappé la France ne se sont pas radicalisés "en ligne" ». Faut-il regretter également « que 100 % des départs pour le djihad utilisent [...] un téléphone ou une voiture » ?
Le terrorisme islamiste est-il comparable à celui pratiqué jadis par l'extrême gauche ? L'"indignité nationale" dont on reparle aujourd'hui s'inscrit-elle dans la continuité de celle dénoncée à la Libération ? Éléments de réponse.
L'établissement du califat a été théorisée il y a onze ans, en 2004 donc, dans un ouvrage dont un certain nombre de préceptes sont visiblement mis en œuvre sous nos yeux. Une lecture édifiante.
Selon certains propagandistes islamistes, « le logo Coca Cola vu à l'envers dans un miroir, représente l'inscription " No Mecque" en arabe ». Preuve que l'extrême droite n'a pas le monopole du conspirationnisme le plus grotesque !