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Selon cet article publié sous l'égide du NPA, Apple aurait « fait en sorte que la durée de vie des batteries diminue dans le temps ». Comme si c'était possible de faire autrement ! « Un téléphone dont la batterie dure pendant une semaine, ne serait-ce qu'un rêve irréalisable ? » La question posée par Lola Alduna se veut rhétorique. Mais les faits sont là : en l'état actuel des technologies, à moins de renoncer à la puissance et l'écran d'un smartphone, ou bien d'accepter un appareil lourd et encombrant, la réponse est oui. D'ailleurs, le pavé proposé par Energizer n'a pas trouvé preneur.
« Pour beaucoup, le terme "obsolescence" est devenu synonyme de complot industriel en vue de rendre des biens de consommation non durables. Pourtant, à côté de cette supposée obsolescence programmée, il en est une autre dont il faut se préoccuper : l'obsolescence technique. […] Pour David Bol, ce dernier type d’obsolescence, très fréquente dans les technologies de l’information et de la communication par exemple, est avant tout une conséquence de la célèbre loi de Moore. » S'il récuse le complotisme, ce chercheur à l'université catholique de Louvain n'en cherche pas moins des solutions pour allonger la duée de vie des objets connectés. Un exemple à suivre !
« Qu'est-ce qui caractérise la voiture d'aujourd'hui ? » La réponse de Jean Moindrot, fondateur avec son père de Générale Automobile, la concession Citroën de Bourges : « Les progrès qui ont été faits en terme de fiabilité et de sécurité. On fait des milliers de kilomètres sans soulever le capot, on parle, pour certains camions, de capacité de millions de kilomètres. Je dis bien millions de kilomètres. Et la concurrence est telle qu'il n'y a pas d'obsolescence programmée, ce serait mortel pour les marques. Il y a une telle concurrence que le réflexe durable qualité est essentiel aux yeux des acheteurs. Les règles de perception de la qualité varient tous les deux ans. Les constructeurs n'ont donc d'autre choix que de mondialiser leur production. »
Pas très sérieux ce podcast. Il y aurait beaucoup à dire. « Les entreprises […] qui s'adonnent à ces filouteries le font souvent en pleine connaissance de cause. » Souvent ? Par définition, si des fabricants programment délibérément l'obsolescence de leurs produits… comment pourraient-ils le faire sans le savoir ?
« Notre économie reste […] fondée sur le renouvellement accéléré, plus ou moins programmé, de marchandises », affirme Laëtitia Vasseur. « Plus ou moins » ? L'association Hop mettrait-elle de l'eau dans son vin ? En partie seulement, car sa présidente reste convaincue qu'on est « conditionné à surconsommer ». « Conditionné » ? Le mot est forrt. Par ailleurs, Laëtitia Vasseur constate que « le délit d'obsolescence programmée voté en 2015 n'a pas engendré de réels progrès pour allonger la durée de vie des produits ». Peut-être cette loi a-t-elle même contribué à aggraver les choses !
Faut-il interdire « l'obsolescence programmée » à l'échelle du continent ? À l'approche des élections européennes, l'association HOP a interpellé les candidats à ce sujets. Les représentants de cinq listes lui ont répondu – par l'affirmative apparemment. Nous y reviendrons.
Une batterie, combien ça dure ? Pas facile à dire ! Jusqu'à présent, leur obsolescence était loin d'être programmée en toute connaissance de cause. Des travaux conjoints menés par Toyota et le MIT en témoignent.
Le processeur, « un composant essentiel qui s'use dans le temps et qui rend l'ordinateur trop lent au bout d'un moment » ? Voilà une curieuse entrée en matière pour éclairer les consommateurs à la recherche d'un ordinateur ! Autre motif d'étonnement : cet article cite en référence l'indice de réparabilité élaboré par le Labo Fnac – lequel ne concerne pas les ordinateurs les plus robustes et réparables (gammes pro), puisque ceux-ci ne sont pas distribués par cette enseigne ! Cela jette un sérieux discredit sur ce site porté par l'association Hop.
Un coup de gueule signé Jean Savary. Qui cite le témoignage d'un concessionnaire atterré : « Il ne se passe pas une semaine sans que je reprenne une voiture de 100 000 ou 150 000 kilomètres destinée à la casse. Des voitures qui pourraient encore en faire largement le double. »
Benjamin Douriez explique qu'il n'y a pas d'obsolescence programmée, mais Flavie Flament dénonce des sabotage délibérés tout au long de l'interview, sans vraiment l'écouter… tout en concluant sur l'importance de l'entretien, allez comprendre ! À noter : « On a toujours cette impression que c'était mieux avant. […] On a essayé de chercher des études qui soient incontestables qui comparent la durée de vie des appareils il y a trente ans et aujourd'hui. Et des études incontestables sur le sujet, c'est difficile à trouver. [...] Néanmoins, c'est vrai que dans les appareils d'aujourd'hui, il y a quand même un certain nombre de causes de fragilité qui n'existaient pas hier. » (RTL, 20 mars 2019)
Benjamin Douriez, rédacteur en chef adjoint de 60 Millions de consommateurs : « Au-delà de l'obsolescence programmée au sens strict et légal du terme, nous, on parle aussi d'obsolescence prématurée. […] Une marque de distributeur d'une grande enseigne d'électroménager […] nous dit que on ne fait pas de pièces détachées parce dans notre modèle économique, pour ces produits qui ne sont pas chers, on ne peut pas en faire. […] Il ne faut pas occulter qu'on a nous, consommateurs, notre part de responsabilité. C'est vrai qu'en entendant parler d'obsolescence, on peut croire que tous les appareils ne sont pas réparables. Or il y en a certains qui le sont quand même. Donc il faut quand même essayer, quand on a un appareil qui est en panne, de le faire réparer. » (RTL, 21 mars 2019, à partir de 15 min 15)
Aussitôt, on incrimine l'obsolescence programmée ! On est même tenté de s'en débarrasser… Et pourtant, dans le cas présent, une petite manipulation suffisait à remettre les choses en ordre.
Quand une imprimante vieille de seulement quelques années devient inutilisable parce que les pièces nécessaires ne sont plus disponibles… pas même le tampon absorbeur, qui pourrait pourtant être assimilé à un consommable ! Est-il donc indispensable de changer son format d'une génération de modèle à l'autre ? Le recours à un pilote pirate n'est pas toujours recommandable, mais, dans le cas présent, à défaut de pouvoir trouver le tampon requis, cela pourrait offrir un suris à cette malheureuse imprimante.
Energizer a présenté un appareil garanti à vie… et doté d'une très grande autonomie. De quoi satisfaire les détracteurs de l'obsolescence programmée ? Comme ont leur explique à chaque fois, on n'a jamais rien sans rien, et, dans le cas présent, il faudra compter avec une épaisseur de 18 millimètres.
C'est assez inattendu. Mais bienvenu !
Selon Alma Dufour, qui représente les Amis de la Terre, « l'obsolescence programmée dans le secteur textile est aussi importante voire plus que dans le secteur électronique ». Cependant, elle dénonce « la guerre des prix conjuguée à la course à la nouveauté » qui « conduisent à la fabrication de produits de moins bonne qualité ». Or cela n'a pas grand-chose à voir avec la fragilisation des produits à dessein. On nage encore une fois en pleine confusion.
Dans un "cahier de doléances" ouvert à Bayeux, il est demandé « l'allongement des garanties constructeurs à dix ans pour lutter contre l'obsolescence programmée ». Cela renchérirait fatalement le prix des produits. Avec un bénéfice variable selon les cas : à quoi bon garantir dix ans un smartphone dont on se sera débarrassé de toute façon au bout de deux ou trois ans ? Voir à ce sujet l'étude de Thomas Lombès et Bastien Poubeau publiée en 2014 dans le cadre de l'École des mines.
Légiférer contre l'obsolescence programmée ? Selon nous, c'est une mauvaise idée. Mais la France risque de faire des émules. Peut-être au Luxembourg, où une pétition lancée à cet effet vient d'être jugée recevable par la Chambre des députés. En conséquence, des signatures seront recueillies jusqu'au 31 janvier 2019. Affaire à suivre.
C'est dans le cadre d'un TPE sur lequel planchent des élèves de Première ES. Nous les encourageons d'ores et déjà à distinguer l'obsolescence programmée de l'obsolescence précoce. Et surtout à s'interroger quant à l'intérêt des entreprises sur un marché soumis à la concurrence !
Désormais, nous tentons de recenser toutes les entreprises qui communiquent explicitement sur l'obsolescence programmée. En voici une. Un garantie étendue systématiquement à cinq ans ? Pourquoi pas ? Pour ce distributeur, c'est un bon élément de différenc