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« En conduite vraiment rapide, les réactions deviennent difficilement prévisibles, du fait de l'action conjointe et variable de la direction et du braquage des roues arrière. Le plus déroutant concerne l'entrée en grande courbe rapide : si l'on garde le pied sur le frein, l'arrière peut décrocher de manière assez violente et impromptue. Car la diminution de la vitesse induit une amplification de l'angle de braquage dans la direction active, qui titille un peu trop un arrière au réglage assez vif pour donner de l'agilité à cette lourde et longue auto. Reste que cette BMW est avant tout une voyageuse. Surtout, l'électronique est capable de remettre en ligne sans brutalité tout écart de trajectoire. »
« En France, la nouvelle Série 5 met de côté les six-cylindres essence qui ont pourtant fait la renommée de la marque. Il faut dire qu'il s'agissait d'une des versions les moins demandées : la 540i disparaît, au même titre que la 530i, même si ces modèles seront toujours disponibles sur d'autres marchés. La gamme est coiffée par un V8 de 530 chevaux (M550i xDrive). »
« Pourquoi cette technologie fait-elle son entrée sur le marché des bus et pas celui des voitures ? Probablement parce que dans ce segment son principal avantage – celui d'utiliser un électrolyte solide ininflammable – est le plus intéressant, et son principal défaut – celui d'être encore relativement volumineuse – est le moins contraignant. Dans les bus électriques, la batterie est en effet disposée sur le toit et la place disponible y est donc suffisante pour des batteries de grand volume. Par contre cette disposition au-dessus de la tête des passagers pose un réel problème de sécurité en cas d'accident ou de choc quand ces batteries sont remplies d'une grande quantité d'un électrolyte liquide inflammable. Problème qui est donc résolu avec les batteries solides. »
« En l'espace d'une semaine », rapportent Les Inrockuptibles, « une trentaine de militant.es LGBT ont vu leur compte Facebook et Twitter suspendus » ; pour certains, « ces suppressions en cascade seraient les premiers effets de la loi Avia ». Facebook soutient toutefois qu'« il n’y a pas eu de modification de nos politiques de modération du contenu en la matière dernièrement ». Quant à l'inspiratrice de la loi, elle suggère qu'un complot ait été mis en œuvre pour nuire à son ambition : « Qui a intérêt à décrédibiliser ce texte ? Les plateformes. » Dont acte.
« Camélia, on ne se connaît pas, mais je tenais à te dire que par certains côtés, nous sommes un peu sœurs. […] Par certains côtés donc, du moins "ethniques" et "capillaires", nous sommes un peu sœurs. Sœurs de souffrance en ce qui concerne les cheveux, parce que, je te l'accorde, c'est chiant quand il pleut. Toi, il parait que "quand tu portes tes cheveux frisés, tu ne te sens pas en sécurité face à un flic en France". C'est ton ressenti, il t'appartient et tu as tout à fait le droit de l'exprimer. Personnellement, jamais un policier n'a émis le moindre jugement sur ma coiffure, et même quand j'ai un brushing impeccable, je ne peux pas exclure tout à fait l'hypothèse que les forces de l'ordre s'en foutent royalement. »
« Là où nous sommes différentes, Camélia, c'est que toi tu déclares vivre dans un monde où "des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau". »
« Moi je vis dans un monde où la violence est malheureusement très présente. […] Nous avons besoin d'apaisement, d'éducation, de retour aux règles, nous avons besoin qu'un message de raison soit délivré partout, avec fermeté et respect. […] Il y a des drames, des gens qui souffrent vraiment de part et d'autre. Il y a des policiers qui se suicident, de rage, d'impuissance et de désespoir, avec leur arme de service. Il y a des habitants de quartiers qui sont abandonnés, entre incivilités, rodéo, règlements de comptes et trafics de drogue. »
« Si ta démarche consiste juste à mettre de l'huile sur le feu parce qu'il est de bon ton en ce moment d'être dans une posture victimaire raciale : arrête ! Tu nous fais du mal, tu fais du mal à la France. Ce pays dirigé par "de vieux mâle blancs riches" comme tu dis, c'est le tien comme le mien, c'est le nôtre, il ne va pas bien mais il mérite mieux que ces déclarations irresponsables de pompiers pyromanes. Pour le reste, vas chez le coiffeur régler ton problème "d'insécurité capillaire", ou fais comme moi, attache-toi les cheveux. Tu verras, ça aère le cerveau. »
« Là où nous sommes différentes, Camélia, c'est que toi tu déclares vivre dans un monde où "des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau". »
« Moi je vis dans un monde où la violence est malheureusement très présente. […] Nous avons besoin d'apaisement, d'éducation, de retour aux règles, nous avons besoin qu'un message de raison soit délivré partout, avec fermeté et respect. […] Il y a des drames, des gens qui souffrent vraiment de part et d'autre. Il y a des policiers qui se suicident, de rage, d'impuissance et de désespoir, avec leur arme de service. Il y a des habitants de quartiers qui sont abandonnés, entre incivilités, rodéo, règlements de comptes et trafics de drogue. »
« Si ta démarche consiste juste à mettre de l'huile sur le feu parce qu'il est de bon ton en ce moment d'être dans une posture victimaire raciale : arrête ! Tu nous fais du mal, tu fais du mal à la France. Ce pays dirigé par "de vieux mâle blancs riches" comme tu dis, c'est le tien comme le mien, c'est le nôtre, il ne va pas bien mais il mérite mieux que ces déclarations irresponsables de pompiers pyromanes. Pour le reste, vas chez le coiffeur régler ton problème "d'insécurité capillaire", ou fais comme moi, attache-toi les cheveux. Tu verras, ça aère le cerveau. »
« Une collision avec un autre navire : telle est la raison, jamais évoquée par le ministère de la défense, pour laquelle a coulé la Minerve. Le 21 juillet 2019, après un demi-siècle d'abandon à l'obscurité, le sous-marin français a été retrouvé gisant au fond de la Méditerranée, face à Toulon. Au terme d'un demi-siècle de silence imposé par les autorités, les familles ont pu rendre hommage à leurs cinquante-deux proches, en mer. Leur fin tragique est reconstituée par l'enquête du fils du commandant du navire, Hervé Fauve, qui publie Retrouver la Minerve, ouvrage coécrit avec le journaliste Léonard Lièvre. […] Le livre répondra aux questions des passionnés d'histoire navale ; il pourra aussi intéresser les néophytes à la manière d'un roman policier. »
« En direct lors de l’émission de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, Sibeth Ndiaye a confondu la production annuelle de Renault avec sa capacité de production », rapporte Auto Actu. Et cela, à plusieurs reprises. Quelque chose a dû lui échapper pendant qu’elle préparait son interview…
Plan auto, prime à la casse, électrification : commentaire critique des annonces du président de la République. Un article écrit pour Politique Magazine.
« Corriger un seul mensonge en politique n'est pas possible. Si Twitter l'a fait et maintient sa position, on attendra du réseau social qu'il systématise démarche, sur chaque sujet et pour chaque prise de parole politique. Et même en faisant cela, il se confrontera à d'autres problèmes : quelle fausse vérité mérite une contextualisation ? Qui décide du poids social d'un débat et donc des mensonges qui lui sont liés ? Va-t-on contextualiser des informations sur le système démocratique, comme les élections, mais éviter des sujets moins fondamentaux, comme le débat sur une application mobile Et à quel degré considère-t-on que la désinformation politique est trompeuse ? À quel degré relève-t-elle de l'idéologie ? Bref, des questions que Twitter ne veut pas avoir à se poser, car aucune réponse n'est bonne. »
« C'est ce qui oppose le réseau social à la position de Mark Zuckerberg sur Facebook : "je pense que Facebook ne doit pas être l'arbitre de la vérité sur ce que les gens disent en ligne. En général, je ne pense pas qu'une entreprise privée, surtout si elle est une plateforme, doit dire ce qui est vrai ou pas", affirme-t-il, avant d'ajouter dans cette interview à Fox News que le réseau social ne " touche pas" au discours politique. Un parti-pris qui n'est pas dénué de critique non plus. […] Mais en tenant cette ligne, Zuckerberg reste dans une position confortable et plus socialement acceptable : ce n'est pas son entreprise qui doit trier dans la parole politique. Aux médias, experts et autres fact-checkers, très largement amplifiés par Facebook désormais, de faire ce travail de contextualisation. »
« C'est ce qui oppose le réseau social à la position de Mark Zuckerberg sur Facebook : "je pense que Facebook ne doit pas être l'arbitre de la vérité sur ce que les gens disent en ligne. En général, je ne pense pas qu'une entreprise privée, surtout si elle est une plateforme, doit dire ce qui est vrai ou pas", affirme-t-il, avant d'ajouter dans cette interview à Fox News que le réseau social ne " touche pas" au discours politique. Un parti-pris qui n'est pas dénué de critique non plus. […] Mais en tenant cette ligne, Zuckerberg reste dans une position confortable et plus socialement acceptable : ce n'est pas son entreprise qui doit trier dans la parole politique. Aux médias, experts et autres fact-checkers, très largement amplifiés par Facebook désormais, de faire ce travail de contextualisation. »
« Entre 2011 et 2019, près de 14 milliards de trésoreries publiques ont été rapatriés sur le compte unique du Trésor. […] L'augmentation de 6,4 milliards de dépôts à 133,2 milliards d'euros n'est plus d'actualité. L'étude d'impact chiffre les montants déposés à 128,4 milliards, mais l'inscription en LFR 2020 d'une augmentation "zéro" pourrait se traduire par des dépôts simplement en ligne avec l'exécution 2019. Deux phénomènes l'expliqueraient : des dépenses plus importantes des correspondants du Trésor "nationaux" dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 ; la réforme du franc CFA en Afrique de l'Ouest, qui devrait se traduire par la suppression de l'obligation de dépôt pour la moitié des réserves de change de l'UEMOA sur le compte du Trésor français (actuellement 15,4 milliards d'euros) en raison de l'évolution des conventions financières ; enfin la baisse du prix du pétrole pourrait conduire les états africains producteurs à tirer sur leurs réserves centralisées sur le compte de l'État à la Banque de France. »
Extraits d'un article signée Agnès Giard.
« C'est l'histoire d'un étudiant américain âgé de dix-huit ans, Simon, et de sa petite amie, dix-neuf ans. Ils s'aiment, ils ont des relations sexuelles. Un jour, Simon, qui manque de confiance en lui-même, demande à sa petite amie si elle peut le sucer. "Il pensait se montrer aguicheur en faisant sa demande" mais c'est un peu raté. Elle le suce sans entrain. Au bout de trente secondes, voyant qu'elle n'y prend pas plaisir, Simon, arrête tout. Plusieurs mois passent. Le malheur veut qu'ils se séparent. Simon apprend qu'une plainte est déposée contre lui. Après une brève audience à huis clos, le voilà expulsé de l'Université pour avoir fait usage de "contrainte émotionnelle et verbale" envers son ex-copine. Simon se voit "attribuer pour la vie l'étiquette de délinquant sexuel", résume Laura Kipnis. Cela signifie qu'il ne pourra plus continuer ses études, car les établissements refusent les candidats reconnus coupables de "mauvais comportement". »
« Des exemples comme celui-là, Laura Kipnis en a des tonnes. Aux États-Unis, elle est devenue l'archiviste des cas d'injustice les plus flagrants du système. Le système, dit-elle, transforme en "agression sexuelle" le simple fait de demander une fellation. "Combien de postulats rétrogrades sur le sexe n'accrédite-t-on pas au nom de la lutte contre les agressions ! Non seulement la capacité d'agir de la femme a-t-elle été dans ce cas complètement gommée, mais notez la prémisse implicite du raisonnement : les étudiantes ne sont pas les égales des hommes en matière de force émotionnelle ou de maîtrise de soi, et elles requièrent qu'une horde d'administrateurs universitaires viennent pallier leur faiblesse. Autre prémisse implicite : le sexe est dangereux, et pendant ces trente secondes la femme a subi une blessure suffisamment grave pour exiger une réparation officielle." »
« Dans Le Sexe polémique, un livre à charge magnifiquement traduit aux éditions Liber, Laura Kipnis attaque. Le système de la délation, dit-elle, est une forme d'hystérie encouragée par les institutions qui prétendent le faire au nom de l'égalité entre les sexes. En Amérique, ces institutions sont les administrations des Universités, grassement payées pour garantir l'ordre. Il s'avère que le ministère de l'Éducation prive de financement tout établissement qui n'appliquerait pas strictement le titre IX (une loi contre la discrimination sexuelle). Pour montrer patte blanche, les Universités ont donc créé des Comités de surveillance qui ne peuvent justifier leur existence qu'en trouvant des coupables, c'est-à-dire en les créant de toutes pièces sur la base de simples rumeurs. Il suffit qu'une enseignante "soupçonnée" d'être lesbienne parle à deux étudiantes en chuchotant (parce qu'elles se trouvent dans une bibliothèque et qu'il est interdit d'y parler à voix haute). Elle est convoquée sans savoir de quoi on l'accuse, puis suspendue. »
« Faut-il voir une avancée dans ce mouvement qui encourage les femmes à porter plainte dès lors qu'une relation s'est mal passée ? Pourquoi les Comités soutiennent-ils les élèves même quand leur plainte est, de toute évidence, le résultat d'une confusion, d'un mal-être, d'un mélange mal digéré de culpabilité, de rancune et d'ignorance ? À qui profitent ces faux procès ? Pas aux femmes, répond Laura Kipnis. Celles-ci sont les premières victimes de la police des mœurs, pour deux raisons. La première raison, c'est que la bureaucratie accroît son pouvoir sur la base d'un discours doloriste qui cantonne systématiquement les femmes dans le rôle de proies passives, influençables, fragiles, incapables de savoir ce qu'elles veulent, inaptes à décider de leur sort. Bref, on fait d'elles des idiotes immatures. […] La deuxième raison c'est que loin de faire baisser le nombre de viols, le paternalisme contribue probablement à les augmenter. […] En surprotégeant la femme on la dissuade de se prendre en charge. […] On l'encourage à se percevoir comme une proie passive, et non pas comme une personne qui sait ce qu'elle veut, qui fait ce dont elle a envie. On la persuade que si ça se passe mal, ce sera toujours la faute de l'autre (puisque l'autre est un prédateur). Mais qu'en est-il dans la réalité ? »
« Dans le vrai monde, faire des expériences, c'est prendre des risques et accepter la part d'échec qui va avec. Comment rendre les femmes fortes avec un discours permanent de mise en garde contre les périls du sexe ? "Être maître de son propre corps, surtout pour les femmes, est un talent qui s'acquiert et qu'on doit enseigner", soutient Laura Kipnis, critiquant avec véhémence le discours sécuritaire (puritain) dominant. »
« C'est l'histoire d'un étudiant américain âgé de dix-huit ans, Simon, et de sa petite amie, dix-neuf ans. Ils s'aiment, ils ont des relations sexuelles. Un jour, Simon, qui manque de confiance en lui-même, demande à sa petite amie si elle peut le sucer. "Il pensait se montrer aguicheur en faisant sa demande" mais c'est un peu raté. Elle le suce sans entrain. Au bout de trente secondes, voyant qu'elle n'y prend pas plaisir, Simon, arrête tout. Plusieurs mois passent. Le malheur veut qu'ils se séparent. Simon apprend qu'une plainte est déposée contre lui. Après une brève audience à huis clos, le voilà expulsé de l'Université pour avoir fait usage de "contrainte émotionnelle et verbale" envers son ex-copine. Simon se voit "attribuer pour la vie l'étiquette de délinquant sexuel", résume Laura Kipnis. Cela signifie qu'il ne pourra plus continuer ses études, car les établissements refusent les candidats reconnus coupables de "mauvais comportement". »
« Des exemples comme celui-là, Laura Kipnis en a des tonnes. Aux États-Unis, elle est devenue l'archiviste des cas d'injustice les plus flagrants du système. Le système, dit-elle, transforme en "agression sexuelle" le simple fait de demander une fellation. "Combien de postulats rétrogrades sur le sexe n'accrédite-t-on pas au nom de la lutte contre les agressions ! Non seulement la capacité d'agir de la femme a-t-elle été dans ce cas complètement gommée, mais notez la prémisse implicite du raisonnement : les étudiantes ne sont pas les égales des hommes en matière de force émotionnelle ou de maîtrise de soi, et elles requièrent qu'une horde d'administrateurs universitaires viennent pallier leur faiblesse. Autre prémisse implicite : le sexe est dangereux, et pendant ces trente secondes la femme a subi une blessure suffisamment grave pour exiger une réparation officielle." »
« Dans Le Sexe polémique, un livre à charge magnifiquement traduit aux éditions Liber, Laura Kipnis attaque. Le système de la délation, dit-elle, est une forme d'hystérie encouragée par les institutions qui prétendent le faire au nom de l'égalité entre les sexes. En Amérique, ces institutions sont les administrations des Universités, grassement payées pour garantir l'ordre. Il s'avère que le ministère de l'Éducation prive de financement tout établissement qui n'appliquerait pas strictement le titre IX (une loi contre la discrimination sexuelle). Pour montrer patte blanche, les Universités ont donc créé des Comités de surveillance qui ne peuvent justifier leur existence qu'en trouvant des coupables, c'est-à-dire en les créant de toutes pièces sur la base de simples rumeurs. Il suffit qu'une enseignante "soupçonnée" d'être lesbienne parle à deux étudiantes en chuchotant (parce qu'elles se trouvent dans une bibliothèque et qu'il est interdit d'y parler à voix haute). Elle est convoquée sans savoir de quoi on l'accuse, puis suspendue. »
« Faut-il voir une avancée dans ce mouvement qui encourage les femmes à porter plainte dès lors qu'une relation s'est mal passée ? Pourquoi les Comités soutiennent-ils les élèves même quand leur plainte est, de toute évidence, le résultat d'une confusion, d'un mal-être, d'un mélange mal digéré de culpabilité, de rancune et d'ignorance ? À qui profitent ces faux procès ? Pas aux femmes, répond Laura Kipnis. Celles-ci sont les premières victimes de la police des mœurs, pour deux raisons. La première raison, c'est que la bureaucratie accroît son pouvoir sur la base d'un discours doloriste qui cantonne systématiquement les femmes dans le rôle de proies passives, influençables, fragiles, incapables de savoir ce qu'elles veulent, inaptes à décider de leur sort. Bref, on fait d'elles des idiotes immatures. […] La deuxième raison c'est que loin de faire baisser le nombre de viols, le paternalisme contribue probablement à les augmenter. […] En surprotégeant la femme on la dissuade de se prendre en charge. […] On l'encourage à se percevoir comme une proie passive, et non pas comme une personne qui sait ce qu'elle veut, qui fait ce dont elle a envie. On la persuade que si ça se passe mal, ce sera toujours la faute de l'autre (puisque l'autre est un prédateur). Mais qu'en est-il dans la réalité ? »
« Dans le vrai monde, faire des expériences, c'est prendre des risques et accepter la part d'échec qui va avec. Comment rendre les femmes fortes avec un discours permanent de mise en garde contre les périls du sexe ? "Être maître de son propre corps, surtout pour les femmes, est un talent qui s'acquiert et qu'on doit enseigner", soutient Laura Kipnis, critiquant avec véhémence le discours sécuritaire (puritain) dominant. »
Les progrès annoncés semblent bien maigres. On attend toujours une meilleure gestion de la mise à échelle : changement possible à la volée, ou du moins sans fermer la session ; application via le bureau à distance ; compatibilité assurée de toutes les fenêtres ou boites de dialogue avec un niveau de zoom élevé… Tout cela est-il si difficile à concevoir ?
« Grâce à de nouveaux modèles hybrides et électriques fabriqués à Dieppe, la marque Alpine pourrait être le porte-drapeau de Renault et l'un des porte-drapeaux de notre industrie automobile », conclut l'auteur de cette pétition. Voilà qui risque de refroidit certains passionnés. Cette réserve mise à part, il serait évidemment bien malheureux de voir cette usine disparaître. Dieppe sans Alpine, ce serait un peu comme Maranello sans Ferrari !
« La Plate-forme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements compte aujourd'hui vingt-huit enquêteurs (policiers et gendarmes), chiffre l’Intérieur dans une réponse parlementaire. Au sein de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC), Pharos exploite internet-signalement.gouv.fr qui permet à quiconque de signaler des contenus illicites en ligne. Une cellule composée de six enquêteurs des questions terroristes, en ayant aux manettes, la procédure administrative de retrait, blocage et déréférencement des sites internet à caractère terroriste. six autres enquêteurs ont intégré une cellule spécialisée en matière de droit de la presse et de discriminations. »
« Un peu d'humain et beaucoup de souris : c'est la recette qui a permis la création d'embryons d'un nouveau genre. […] Pour arriver à ce résultat, les scientifiques ont intégré des cellules humaines dans un embryon de souris. Les cellules se sont développées dans des tissus destinées à devenir le foie, le cœur, la moelle osseuse et le sang de la future souris. Au total, l'embryon a survécu pendant dix-sept jours, son développement ayant été interrompu par l'équipe de chercheurs – probablement pour des raisons éthiques, la recherche sur les chimères n'étant pas interdite par la loi fédérale américaine. »
« Cette expérience a vocation à être reproduite, indiquent les chercheurs dans leur étude, notamment pour pallier à terme la pénurie de dons d'organes. […] Cette fois, ils ont réussi à passer un cap essentiel : la culture d'un pourcentage relativement élevé de cellules humaines chez un animal. Habituellement, celles-ci survivent assez mal dans ces conditions. Mais cette fois, les chercheurs ont réussi à cultiver jusqu'à 4 % de cellules humaines dans les embryons de souris, le taux le plus bas étant de 0,1 %. […] Ce taux de 4 % a été atteint en reculant l'horloge biologique des cellules humaines. Grâce à une protéine, les chercheurs les ont ramenées à un "stade naïf", ce qui leur a permis de mieux se développer dans l'embryon de souris. »
« Cette expérience a vocation à être reproduite, indiquent les chercheurs dans leur étude, notamment pour pallier à terme la pénurie de dons d'organes. […] Cette fois, ils ont réussi à passer un cap essentiel : la culture d'un pourcentage relativement élevé de cellules humaines chez un animal. Habituellement, celles-ci survivent assez mal dans ces conditions. Mais cette fois, les chercheurs ont réussi à cultiver jusqu'à 4 % de cellules humaines dans les embryons de souris, le taux le plus bas étant de 0,1 %. […] Ce taux de 4 % a été atteint en reculant l'horloge biologique des cellules humaines. Grâce à une protéine, les chercheurs les ont ramenées à un "stade naïf", ce qui leur a permis de mieux se développer dans l'embryon de souris. »
« En résumé, à deux reprises dans l'histoire, un groupe de râles a colonisé une même île et, sous des conditions environnementales locales très proches, a indépendamment évolué vers la même espèce. "Les conditions étaient telles sur Aldabra, la plus importante étant l'absence de prédateurs terrestres et de mammifères concurrents, qu'un râle a évolué indépendamment à chaque fois vers une inaptitude au vol", commente David Martill, l'un des paléontologues. Évidemment, c'est un processus relativement rare, qui comporte son lot de chanceux hasards (l'itération, mathématiquement, se définit comme la résolution d'une équation par des approximations successives). Ce n'est pas le premier exemple d'évolution itérative, mais c'est la première fois que des preuves existent d'un tel processus chez des oiseaux. »
C'est la première Alpine ! Mais toute sa conception n'a pas été dictée par Jean Rédélé : en effet, c'est seulement « le tour de force du cabriolet fabriqué par ses soins lui permettra de reprendre la main sur une auto qui n'était pas de lui » ; « ce que l'on ne peut pas dire des A108 et A110 qui portent bien plus sa marque ». Par ailleurs, « si une légende veut que le numéro 106 soit issu d'un numéro de course de Rédélé, il est en fait issu du type mine des 4CV sportives de l'époque, les 1060, 1062 et 1063 ».
« Si l'objectif d'un actionnaire est de maximiser sa richesse, alors le paiement ou non d'un dividende n'a aucune importance. En effet, le cours de bourse d'un titre baisse, toute chose étant égale par ailleurs, du montant du dividende versé. […] Si aucun dividende n'est versé, la totalité de la richesse de l'actionnaire est concentrée sur la valeur de son action. Si un dividende est versé, sa richesse est répartie entre la nouvelle valeur du titre et le dividende. »
« Il convient également de préciser que dividendes et relance économique ne sont pas contradictoires. Du point de vue de l'économie dans son ensemble, les versements de dividendes ou rachats d'actions par les entreprises permettent de redistribuer de l'argent aux actionnaires qui peut être ensuite réinvesti dans d'autres sociétés qui ont de meilleures perspectives de croissance. Les actionnaires peuvent ainsi réinvestir cet argent dans des sociétés en croissance qui ont besoin de fonds pour se développer, et ainsi permettre le développement de l'économie. Le versement de dividendes fait donc partie des mécanismes de base qui permet aux économies de marché de fonctionner de manière efficace. »
« Il convient également de préciser que dividendes et relance économique ne sont pas contradictoires. Du point de vue de l'économie dans son ensemble, les versements de dividendes ou rachats d'actions par les entreprises permettent de redistribuer de l'argent aux actionnaires qui peut être ensuite réinvesti dans d'autres sociétés qui ont de meilleures perspectives de croissance. Les actionnaires peuvent ainsi réinvestir cet argent dans des sociétés en croissance qui ont besoin de fonds pour se développer, et ainsi permettre le développement de l'économie. Le versement de dividendes fait donc partie des mécanismes de base qui permet aux économies de marché de fonctionner de manière efficace. »
Extrait d'un éditorial signé Pierre-Gabriel Bieri, paru dans une lettre hebdomadaire (15 avril 2020) du Cente patronal, l'équivalent suisse du Medef :
« Il faut éviter que certaines personnes soient tentées de s'habituer à la situation actuelle, voire de se laisser séduire par ses apparences insidieuses : beaucoup moins de circulation sur les routes, un ciel déserté par le trafic aérien, moins de bruit et d'agitation, le retour à une vie simple et à un commerce local, la fin de la société de consommation... Cette perception romantique est trompeuse, car le ralentisse-ment de la vie sociale et économique est en réalité très pénible pour d'innombrables habitants qui n'ont aucune envie de subir plus longtemps cette expérience forcée de décroissance. La plupart des individus ressentent le besoin, mais aussi l'envie et la satisfaction, de travailler, de créer, de produire, d'échanger et de consommer. On peut le faire plus ou moins intelligemment, et on a le droit de tirer quelques leçons de la crise actuelle. Mais il est néanmoins indispensable que l'activité économique reprenne rapidement et pleinement ses droits. »
« Il faut éviter que certaines personnes soient tentées de s'habituer à la situation actuelle, voire de se laisser séduire par ses apparences insidieuses : beaucoup moins de circulation sur les routes, un ciel déserté par le trafic aérien, moins de bruit et d'agitation, le retour à une vie simple et à un commerce local, la fin de la société de consommation... Cette perception romantique est trompeuse, car le ralentisse-ment de la vie sociale et économique est en réalité très pénible pour d'innombrables habitants qui n'ont aucune envie de subir plus longtemps cette expérience forcée de décroissance. La plupart des individus ressentent le besoin, mais aussi l'envie et la satisfaction, de travailler, de créer, de produire, d'échanger et de consommer. On peut le faire plus ou moins intelligemment, et on a le droit de tirer quelques leçons de la crise actuelle. Mais il est néanmoins indispensable que l'activité économique reprenne rapidement et pleinement ses droits. »
« Patriarchy and capitalism continue to reignite in this pandemic in order to continue exploiting women’s bodies.Paying a woman for her reproductive capacity unleashes a new field of exploitation for our bodies. The selfishness of these couples prevails over the interests of the minors, unprotected. They risk that these babies can enter the country of reception, their future, in pursuit of their parenthood wishes and dreams. Femen reaffirms a position against reproductive exploitation from an anti-capitalist and anti-patriarchal perspective. We cannot allow other countries to function as incubators for couples for other countries, as Spain does with Ukraine. These people take advantage of the laws of these countries to avoid the legality in our territory and exploit women in another. Parenthood is not a right ! »