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Combien Le Monde a-t-il touché pour avoir catalogué comme fake-news une vidéo du professeur Raoult ? Quelle somme USA Today a-t-il empochée après avoir décrétée que la photographie des eaux claires de Venise était trompeuse, étant donné que « la crise Covid-19 n'a pas entraîné une diminution de l'impact environnemental humain à long terme » ? Pas loin d'un millier de dollars, si les informations données par Libération en janvier 2019 sont toujours valables.
La célébration d'un mariage homo les indigne ? Et en plus, ils le disent sur la page Facebook d'un quotidien ? Eh bien, « nous avons choisi de les dénoncer », s'honore Denis Carreaux, directeur des rédactions de Nice-Matin.
Stéphane Soumier, directeur de la rédaction : « Je le dis à mes équipes : nous devons tenir nos auditeurs et téléspectateurs à l'écart du brouhaha médiatique sans importance, ou des événements mineurs qui ne modifient en rien les grands équilibres décidant de l'avenir du pays. Le choix de ce positionnement est pour nous essentiel. » Un choix très opportun !
Un collaborateur de Slate raconte comment l'écriture prétendument inclusive s'est imposée dans sa rédaction. Cela donne à réfléchir : « c'est devenu un automatisme et c'est l'écriture non inclusive qui me choque désormais », explique Nora Bouazzouni ; par conséquent, « quand je lis sur d'autres médias en titre "70 % des Français", ça donne l'impression qu'on n'a interrogé que la population masculine », témoigne Mathilde Boireau. La crainte de ne plus pouvoir se faire comprendre en parlant normalement apparaît donc fondée.
Bloqué sur Twitter par Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, Guillaume Tatu, un journaliste, dénonce « une restriction à sa liberté d'être informé et de pouvoir informer le plus grand nombre ». Selon son avocat, « cela pose un problème d'inégalité à l'accès à l'information ». S'inspirant vraisemblablement de ce qui s'est passé aux États-Unis, il a porté plainte pour « discrimination ». Avec sans doute une bonne part de mauvaise foi, car il est possible de continuer à suivre les tweets d'une personnalité en pareille circonstance. Cela étant, on peut évidemment s'interroger sur tout ce qu'implique la communication par le biais d'un tel réseau.
La suffisance des "Décodeurs" se décline sur tous les sujets. Samuel Laurent s'attaque ici à Aurore Bergé, député LREM, coupable, selon lui, d'avoir défendu la transformation de l'ISF en IFI. Le quotidien du soir n'a pas tort quand il souligne la difficulté à identifier les causes de l'évasion fiscale. Mais il passe complètement sous silence les effets délétères de feu l'ISF sur la gouvernance des PME – tout particulièrement pour les entreprises familiales.
Dès lors que des images ont été diffusées sur une chaîne de télévision, Youtube croit pouvoir en attribuer les droits à celle-ci. Illustration avec des extraits du jeu vidéo Tekken 7, qui se sont retrouvés censurés au nom du groupe Canal Plus – lequel n'avait pourtant rien demandé.
Peut-être trois fois plus. Il y aurait peut-être des économies à faire ! En attendant de privatiser des chaînes dont la diffusion est assimilée tout à fait abusivement, pour la plupart d'entre elles, à un « service public ».
La question ne se pose pas encore en France, où la radio numérique n'en est qu'à ses balbutiements. Mais ailleurs, on s'inquiète, tout en reconnaissant que la diffusion mixte analogique et numérique s'avère coûteuse.
Selon le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), France 5 aurait manqué de rigueur en cataloguant à l'extrême droite l'Union populaire républicaine (UPR) – un parti souverainiste dont le chef est considéré comme un véritable gourou par ses militants aux idées volontiers complotistes.
Que faut-il penser de cette traduction ? « Il nous semble au final que ce terme d'intox réduit la chose à sa finalité stratégique négative (faire moins aimer l'homme, le parti ou l'organisation visés) et que cette finalité ne peut être que présumée, ce qui peut donner lieu à des interprétations très idéologiques. »
Cette chaîne de télévision accompagnait depuis longtemps le quotidien des Lyonnais… Elle ne va pas disparaître, mais son nom va changer à la faveur de son rachat par le groupe Altice : place à BFM Lyon donc.
Du moins au format papier. Un embargo passager sur le fret aérien a précipité la fin de la distribution des journaux – une activité dont la rentabilité n'était pas du tout assurée.
« Mettons-nous deux secondes à la place de Google et Facebook. Croyez-vous qu'ils vont accepter de payer les éditeurs de presse pour avoir le droit de renvoyer leurs utilisateurs vers chez eux ? […] Le texte ne va que les convaincre d'accélérer la plate-formisation, c'est-à-dire l'obligation de fait pour les éditeurs de presse d'héberger directement les contenus sur les plate-formes de Google, Apple et Facebook. »
En cause : la censure automatisée des contenus potentiellement protégés par le droit d'auteur ; et surtout le contrôle des liens hypertextes, qui ne pourraient plus être partagées en toute liberté.
Pour avoir partagé l'article incriminé, peut-être serons-nous jugé nous aussi coupable d'entretenir les menaces qui pèsent sur cet établissement ?
C'est une experte de l'ONU qui l'affirme : « L'utilisation de définitions trop larges et imprécises servant de base pour réglementer l'accès et l'utilisation de la plateforme Facebook peut conduire à une mise en œuvre discriminatoire, à une censure excessive et à un refus arbitraire en matière d'accès et d'utilisation des services. »
Non, Vladimir Poutine n'a pas chassé le tigre en Sibérie ! France 2 a reconnu son erreur dans un tweet : « Ce n'est pas une fake news mais une erreur involontaire que la direction de l'information de France Télévisions regrette. » Autrement dit, les fausses nouvelles ne seraient des fake news que si elles sont propagées par des agents à la botte de Moscou. Mais elles ne le seraient pas quand elles émanent de journalistes potentiellement victimes de leurs préjugés.
En cause : les taxes imposées au papier en provenance du Canada. Dès lors que l'État prétend se substituer au marché, l'arbitrage s'avère toujours bien délicat : pourquoi privilégier telle activité aux dépens d'une autre ?
Tandis que RT France manque de rigueur aux yeux du CSA, l'homologue russe de ce dernier s'attaque à France 24. Un prêté pour un rendu ?