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« Certains parents d'élèves ne l'ont pas vu d'un bon œil : une école d'Édimbourg a demandé à ses élèves, garçons et filles, de venir en jupe "pour promouvoir l'égalité". L'affaire a été révélée par le Daily Mail, qui a notamment cité des réactions de parents d'élèves choqués. […] 'école s'est quant à elle défendue en affirmant vouloir être une "école inclusive" et "promouvoir l'égalité". "Nous tenons à dire que les vêtements n'ont pas de genre et que nous devrions tous être libres de nous exprimer comme nous l'entendons", ont quant à eux écrit les professeurs aux parents d'élèves. De son côté, le conseil municipal d'Édimbourg a déclaré que les élèves qui ne voulaient pas se soumettre à cette injonction étaient libres de l'ignorer. »
« Et de quatre. Après le Lavoir moderne parisien, La Flèche d'or et le Bataclan, la Ville de Paris s'apprête à mettre la main sur un nouveau lieu culturel en péril : le Tango, une boîte de nuit gay du Marais. Le projet a été validé, lundi 8 novembre, par le conseil de l'arrondissement du centre et devrait obtenir l'ultime feu vert des élus de la capitale lors du conseil municipal prévu du 16 au 19 novembre. C'est la première fois qu'une boîte de nuit parisienne passe ainsi sous contrôle public. »
« La Ville ne reprend pas seulement l'un des plus anciens bals de la capitale. Elle achète tout le petit immeuble situé 13, rue au Maire, dans le 3e arrondissement. […] Sur le papier, l'opération vise avant tout à développer le logement social. Les huit appartements seront confiés à l'un des bailleurs sociaux dépendant de la ville. […] Si les élus de gauche se sont intéressés à ce dossier, cependant, c'est avant tout pour le Tango, ces 200 mètres carrés à l'histoire chargée de frissons.
« Le lieu s'est transformé en dancing gay et lesbien à la fin des années 1990. Une boîte de nuit comme il n'en existe guère d'autres à Paris. Pas de musique techno surpuissante, de débauche de lasers, ni de "carré VIP". Un plancher en chêne. Un décor un peu kitsch. Des thés dansants associatifs, le dimanche. "Quand vous êtes un jeune LGBT, que vous arrivez à Paris, et que vous ne voulez pas aller dans un des grands lieux de clubbing, on vous conseille vite le Tango", souligne Gauthier Caron-Thibault, l'un des élus à l'origine du projet de rachat par la Mairie. »
« La Ville ne reprend pas seulement l'un des plus anciens bals de la capitale. Elle achète tout le petit immeuble situé 13, rue au Maire, dans le 3e arrondissement. […] Sur le papier, l'opération vise avant tout à développer le logement social. Les huit appartements seront confiés à l'un des bailleurs sociaux dépendant de la ville. […] Si les élus de gauche se sont intéressés à ce dossier, cependant, c'est avant tout pour le Tango, ces 200 mètres carrés à l'histoire chargée de frissons.
« Le lieu s'est transformé en dancing gay et lesbien à la fin des années 1990. Une boîte de nuit comme il n'en existe guère d'autres à Paris. Pas de musique techno surpuissante, de débauche de lasers, ni de "carré VIP". Un plancher en chêne. Un décor un peu kitsch. Des thés dansants associatifs, le dimanche. "Quand vous êtes un jeune LGBT, que vous arrivez à Paris, et que vous ne voulez pas aller dans un des grands lieux de clubbing, on vous conseille vite le Tango", souligne Gauthier Caron-Thibault, l'un des élus à l'origine du projet de rachat par la Mairie. »
« Pendant que le Gouvernement […] commémorait la mort du professeur Samuel Paty […], se déroulait, le 18 octobre dernier, devant la XVIIe chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, le procès de Jean-Pierre Maugendre, directeur de publication du site Internet Renaissance catholique. »
« Poursuivi par trois associations, Stop Homophobie, Mousse et Adheos, le prévenu était accusé de "provocation à la discrimination à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" pour avoir publié, le 13 juin 2019, un article intitulé "L'Église du Dieu vivant : la colonne et l'appui de la vérité", extrait d'un texte publié le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, placée à l'époque sous l'autorité du cardinal Josef Ratzinger, futur pape Benoît XVI. »
« L'incrimination visait les propos suivants : "Les autorités civiles ne doivent pas établir d'unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe qui clairement imitent l'union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d'un grave scandale pour d'autres." »
« Quand bien même, au grand étonnement d'ailleurs de la défense, la représentante du ministère public a requis la relaxe de Jean-Pierre Maugendre, arguant que les propos incriminés se limitaient à l'affirmation de la doctrine de l'Église catholique et qu'à ce titre, ils relevaient de la liberté d'expression et ne pouvaient être considérés comme une exhortation aux autorités civiles de ne pas unir des personnes de même sexe, la plainte déposée par les associations précitées a été déclarée recevable par le parquet, estimant que l'action engagée était donc susceptible de conduire à la condamnation du prévenu. Nos tribunaux peuvent-ils censurer le pape ? Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie et de s'interroger sur la l'état des libertés dans la patrie des droits de l'homme. »
« Poursuivi par trois associations, Stop Homophobie, Mousse et Adheos, le prévenu était accusé de "provocation à la discrimination à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" pour avoir publié, le 13 juin 2019, un article intitulé "L'Église du Dieu vivant : la colonne et l'appui de la vérité", extrait d'un texte publié le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, placée à l'époque sous l'autorité du cardinal Josef Ratzinger, futur pape Benoît XVI. »
« L'incrimination visait les propos suivants : "Les autorités civiles ne doivent pas établir d'unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe qui clairement imitent l'union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d'un grave scandale pour d'autres." »
« Quand bien même, au grand étonnement d'ailleurs de la défense, la représentante du ministère public a requis la relaxe de Jean-Pierre Maugendre, arguant que les propos incriminés se limitaient à l'affirmation de la doctrine de l'Église catholique et qu'à ce titre, ils relevaient de la liberté d'expression et ne pouvaient être considérés comme une exhortation aux autorités civiles de ne pas unir des personnes de même sexe, la plainte déposée par les associations précitées a été déclarée recevable par le parquet, estimant que l'action engagée était donc susceptible de conduire à la condamnation du prévenu. Nos tribunaux peuvent-ils censurer le pape ? Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie et de s'interroger sur la l'état des libertés dans la patrie des droits de l'homme. »
Visiblement, DS en raffole ! C'est d'autant plus regrettable que cette DS 4 semble, par ailleurs, pétrie de qualités.
« L'intérieur se veut épuré et huppé. Ça en jette. DS cède à l'idéologie dominante de l'écran concentrant tout avec très peu de boutons. Saluons la parfaite intégration dudit écran, ce qui est rare. Tous cela flatte la rétine. Mais, on déchante vite à l'usage. Car le résultat de cette mode "digitale" est hélas aussi peu probant que chez les constructeurs germaniques. Tout réglage usuel requiert désormais des sous-sous clics longs, aléatoires, dans des sous-menus brouillons et contre-intuitifs. Tous les marketo-designers se plagient les uns les autres, sans que personne ne se pose la question de bon sens: est-ce fonctionnel ? Appliquer les recettes du smartphone dans un véhicule qui bouge et requiert de se concentrer sur la conduite est une hérésie. Car on passe son temps à tapoter sur ce foutu écran… en quittant longuement la route des yeux. Dangereux. »
« Mettre ainsi hors d'état de nuire l'insupportable alerte de changement de ligne réclamait, sur une DS7 par exemple, un seul geste. Désormais, il faut, à chaque remise en route, aller dans les raccourcis, dont la commande est bizarrement placée en bas à droite à côté des clignotants d'urgence (!), puis essayer de taper juste sur l'icône et retapoter pour confirmer. Pas fini. Ensuite, il faut revenir au programme générique du menu à travers une commande située, elle, en haut à gauche, et ensuite réinitialiser ses menus préférés. Bref, cinq clics au minimum quand on ne rate pas l'opération. Progrès? Notons aussi que l'écran est inopérant tant que l'on n'a pas accepté ou refusé la proposition d'aide sur le système (!). Agaçant. Le résultat global paraît certes moins exaspérant que chez Volkswagen, qui détient la palme du pire. Mais quand même… »
« À noter que les poignées affleurantes des portières à l'extérieur sont également peu pratiques. Le mécanisme est lent et on se pince les doigts en les saisissant, car elles ont aussi un côté tranchant… En outre, le bip-bip de fermeture, tonitruant, réveillera les voisins si vous stationnez tard. Quant à l'accès au coffre, c'est une caricature. Il faut glisser la main entre le bas du hayon et le haut du pare-chocs, dans une fente minuscule et généralement sale. Certes, on nous objectera qu'il existe un accès mains libre pour le hayon… Mais celui-ci fonctionnait épisodiquement sur notre modèle d'essai. »
« Retour au tableau de bord : l'affichage tête haute, lorsque l'on suit un véhicule la nuit, ne sert à rien. Car les indications deviennent illisibles, les feux avant se réfléchissant dans l'arrière du véhicule précédent et effaçant quasiment les chiffres de la vitesse à laquelle on roule. Dommage, ce parti-pris bling-bling, aux dépens de la praticité. Une vision étrange du "luxe à la française" revendiqué par la marque ! »
« Enfin, terminons par de nombreux bugs. DS a d'ailleurs décidé de rappeler tous les véhicules de son parc presse pour plusieurs semaines, afin d'y remédier. Heureusement, les clients n'ont pas été encore livrés. Nous avons pâti d'une jauge d'essence qui, sporadiquement, cessait toute indication, d'une caméra de stationnement qui a soudain refusé de s'afficher, de fonctions qui disparaissaient à l'écran, d'une impossibilité angoissante de pénétrer dans la voiture, le système mains libres refusant de nous laisser entrer. Certes, DS jure que tout cela sera prochainement réglé. On s'interroge toutefois sur le bon vieillissement de tant de fonctions aussi sophistiquées. »
« L'intérieur se veut épuré et huppé. Ça en jette. DS cède à l'idéologie dominante de l'écran concentrant tout avec très peu de boutons. Saluons la parfaite intégration dudit écran, ce qui est rare. Tous cela flatte la rétine. Mais, on déchante vite à l'usage. Car le résultat de cette mode "digitale" est hélas aussi peu probant que chez les constructeurs germaniques. Tout réglage usuel requiert désormais des sous-sous clics longs, aléatoires, dans des sous-menus brouillons et contre-intuitifs. Tous les marketo-designers se plagient les uns les autres, sans que personne ne se pose la question de bon sens: est-ce fonctionnel ? Appliquer les recettes du smartphone dans un véhicule qui bouge et requiert de se concentrer sur la conduite est une hérésie. Car on passe son temps à tapoter sur ce foutu écran… en quittant longuement la route des yeux. Dangereux. »
« Mettre ainsi hors d'état de nuire l'insupportable alerte de changement de ligne réclamait, sur une DS7 par exemple, un seul geste. Désormais, il faut, à chaque remise en route, aller dans les raccourcis, dont la commande est bizarrement placée en bas à droite à côté des clignotants d'urgence (!), puis essayer de taper juste sur l'icône et retapoter pour confirmer. Pas fini. Ensuite, il faut revenir au programme générique du menu à travers une commande située, elle, en haut à gauche, et ensuite réinitialiser ses menus préférés. Bref, cinq clics au minimum quand on ne rate pas l'opération. Progrès? Notons aussi que l'écran est inopérant tant que l'on n'a pas accepté ou refusé la proposition d'aide sur le système (!). Agaçant. Le résultat global paraît certes moins exaspérant que chez Volkswagen, qui détient la palme du pire. Mais quand même… »
« À noter que les poignées affleurantes des portières à l'extérieur sont également peu pratiques. Le mécanisme est lent et on se pince les doigts en les saisissant, car elles ont aussi un côté tranchant… En outre, le bip-bip de fermeture, tonitruant, réveillera les voisins si vous stationnez tard. Quant à l'accès au coffre, c'est une caricature. Il faut glisser la main entre le bas du hayon et le haut du pare-chocs, dans une fente minuscule et généralement sale. Certes, on nous objectera qu'il existe un accès mains libre pour le hayon… Mais celui-ci fonctionnait épisodiquement sur notre modèle d'essai. »
« Retour au tableau de bord : l'affichage tête haute, lorsque l'on suit un véhicule la nuit, ne sert à rien. Car les indications deviennent illisibles, les feux avant se réfléchissant dans l'arrière du véhicule précédent et effaçant quasiment les chiffres de la vitesse à laquelle on roule. Dommage, ce parti-pris bling-bling, aux dépens de la praticité. Une vision étrange du "luxe à la française" revendiqué par la marque ! »
« Enfin, terminons par de nombreux bugs. DS a d'ailleurs décidé de rappeler tous les véhicules de son parc presse pour plusieurs semaines, afin d'y remédier. Heureusement, les clients n'ont pas été encore livrés. Nous avons pâti d'une jauge d'essence qui, sporadiquement, cessait toute indication, d'une caméra de stationnement qui a soudain refusé de s'afficher, de fonctions qui disparaissaient à l'écran, d'une impossibilité angoissante de pénétrer dans la voiture, le système mains libres refusant de nous laisser entrer. Certes, DS jure que tout cela sera prochainement réglé. On s'interroge toutefois sur le bon vieillissement de tant de fonctions aussi sophistiquées. »
La vision des femmes propre à Éric Zemmour est-elle le signe d'un défaut d'assimilation ? On laisse à Henry de Lesquen la responsabilité d'une si radicale conclusion ! Lles citations qu'il met en exergue n'en sont pas moins dérangeantes.
« On pourrait négliger le fait que Zemmour soit visiblement un obsédé sexuel qui ne nous épargne pas ses sous-entendus graveleux – il parle à toutes les pages des "jambes" des jolies femmes. […] Mais sa complaisance pour les prédateurs sexuels est impardonnable. »
« "Ce qu'on considérait naguère avec horreur comme d'odieuses habitudes américaines était entré dans la culture française. Le retentissement de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn avait été un détonateur. On avait alors reproché aux journalistes français d'avoir caché le libertinage de l'ancien ministre des finances. Ce qui était à leur honneur était devenu leur honte." On remarquera au passage l'amalgame entre le viol et le libertinage. »
« Et encore, toujours à propos de l'affaire du Sofitel : "Cette ridicule affaire ancillaire nous ramenait à Karl Marx, qui, lui, avait engrossé la bonne. Autre temps, autre mœurs. J'y vois la confirmation de cette "féminisation de la société" contre laquelle je m'étais élevé dans un de mes livres… Dans une société traditionnelle, l'appétit sexuel des hommes va de pair avec le pouvoir ; les femmes sont le but et le butin de tout homme doué qui aspire à s'élever dans la société (sic). Les femmes le reconnaissent, l'élisent, le chérissent…" »
« Je ne suis pas sûr que toutes les femmes soient ravies d'être tenues pour le "butin" du sieur Zemmour, qui, dans sa fatuité, se considère à l'évidence lui-même comme l'archétype de "tout homme doué qui aspire à s'élever dans la société". Mais il y a mieux encore que ce cynisme odieux, que cet exhibitionnisme subliminal, que cette frénésie lubrique, et on le trouve à la page suivante : "DSK, menottes derrière le dos entre deux cops new-yorkais, marchant tête baissée, c'est un renversement de mille ans de culture royale et patriarcale française (sic !). C'est une castration de tous les hommes français. Le séducteur est devenu un violeur, le conquérant un coupable." »
« Ici, on n'est plus dans l'anecdote. Le fourbe Zemmour révèle son imposture dans toute son horreur, en même temps que sa véritable identité. Car c'est la courtoisie, laquelle a mis la femme sur un piédestal, qui a fait l'identité de la France depuis mille ans. »
« Même le fanatique musulman Tariq Ramadan a droit à la faveur de Zemmour. […] Zemmour revient sans cesse sur la question, c'est pour lui une obsession. C'est même le seul fil conducteur de son interminable récit. Évoquant la mort de Sean Connery, qui avait créé le personnage de James Bond au cinéma, Zemmour écrit avec nostalgie que l'acteur avait vécu à "une époque où la virilité n'était pas dénigrée, ostracisée, vilipendée, voire diabolisée, pénalisée ; une époque où un séducteur, 'un homme qui aimait les femmes', n'était pas considéré comme un violeur en puissance". »
« La place éminente qu'a toujours occupée la femme dans les sociétés occidentales est la marque la plus sûre de la grandeur de notre civilisation. […] La galanterie est déjà un beau mot, en dépit d'une certaine équivoque, mais la courtoisie, dont les codes ont été forgés à l'apogée du moyen âge, a une tout autre portée. Or, la courtoisie ne se conçoit pas sans la femme ; elle n'existe à vrai dire que par et pour la femme, car c'est celle-ci qui l'inspire. C'est grâce à la courtoisie, en raison donc de ces principes que la femme a su imposer à l'homme pour qu'il se civilisât en dominant ses instincts, que nous pouvons espérer échapper à un monde de brutes. »
« On pourrait négliger le fait que Zemmour soit visiblement un obsédé sexuel qui ne nous épargne pas ses sous-entendus graveleux – il parle à toutes les pages des "jambes" des jolies femmes. […] Mais sa complaisance pour les prédateurs sexuels est impardonnable. »
« "Ce qu'on considérait naguère avec horreur comme d'odieuses habitudes américaines était entré dans la culture française. Le retentissement de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn avait été un détonateur. On avait alors reproché aux journalistes français d'avoir caché le libertinage de l'ancien ministre des finances. Ce qui était à leur honneur était devenu leur honte." On remarquera au passage l'amalgame entre le viol et le libertinage. »
« Et encore, toujours à propos de l'affaire du Sofitel : "Cette ridicule affaire ancillaire nous ramenait à Karl Marx, qui, lui, avait engrossé la bonne. Autre temps, autre mœurs. J'y vois la confirmation de cette "féminisation de la société" contre laquelle je m'étais élevé dans un de mes livres… Dans une société traditionnelle, l'appétit sexuel des hommes va de pair avec le pouvoir ; les femmes sont le but et le butin de tout homme doué qui aspire à s'élever dans la société (sic). Les femmes le reconnaissent, l'élisent, le chérissent…" »
« Je ne suis pas sûr que toutes les femmes soient ravies d'être tenues pour le "butin" du sieur Zemmour, qui, dans sa fatuité, se considère à l'évidence lui-même comme l'archétype de "tout homme doué qui aspire à s'élever dans la société". Mais il y a mieux encore que ce cynisme odieux, que cet exhibitionnisme subliminal, que cette frénésie lubrique, et on le trouve à la page suivante : "DSK, menottes derrière le dos entre deux cops new-yorkais, marchant tête baissée, c'est un renversement de mille ans de culture royale et patriarcale française (sic !). C'est une castration de tous les hommes français. Le séducteur est devenu un violeur, le conquérant un coupable." »
« Ici, on n'est plus dans l'anecdote. Le fourbe Zemmour révèle son imposture dans toute son horreur, en même temps que sa véritable identité. Car c'est la courtoisie, laquelle a mis la femme sur un piédestal, qui a fait l'identité de la France depuis mille ans. »
« Même le fanatique musulman Tariq Ramadan a droit à la faveur de Zemmour. […] Zemmour revient sans cesse sur la question, c'est pour lui une obsession. C'est même le seul fil conducteur de son interminable récit. Évoquant la mort de Sean Connery, qui avait créé le personnage de James Bond au cinéma, Zemmour écrit avec nostalgie que l'acteur avait vécu à "une époque où la virilité n'était pas dénigrée, ostracisée, vilipendée, voire diabolisée, pénalisée ; une époque où un séducteur, 'un homme qui aimait les femmes', n'était pas considéré comme un violeur en puissance". »
« La place éminente qu'a toujours occupée la femme dans les sociétés occidentales est la marque la plus sûre de la grandeur de notre civilisation. […] La galanterie est déjà un beau mot, en dépit d'une certaine équivoque, mais la courtoisie, dont les codes ont été forgés à l'apogée du moyen âge, a une tout autre portée. Or, la courtoisie ne se conçoit pas sans la femme ; elle n'existe à vrai dire que par et pour la femme, car c'est celle-ci qui l'inspire. C'est grâce à la courtoisie, en raison donc de ces principes que la femme a su imposer à l'homme pour qu'il se civilisât en dominant ses instincts, que nous pouvons espérer échapper à un monde de brutes. »
« La plus importante chaîne de radiodiffusion britannique a annoncé le 10 novembre 2021 […] qu'elle mettait fin à sa participation au programme "Champions de la diversité" et à l'index "Égalité au travail" pilotés par la très influente association caritative LGBT Stonewall. »
« Dans le cadre de ces programmes, la BBC payait l'organisation pour conseiller et évaluer la mise en place de "lieux de travail inclusifs", notamment en édictant des guides pratiques pour "transformer un environnement de travail en un lieu où chaque employé s'épanouit". »
« Le directeur général du diffuseur national, Tim Davie, a déclaré qu'il était "incontestable" que la participation continue à ces programmes "a conduit certains à se demander si la BBC peut être impartiale lors de ses reportages sur les débats de politiques publiques où Stonewall jour un rôle actif". »
« Stonewall se gargarise sur son site du fait que plus de neuf cents organisations adhèrent au programme "Champions de la diversité" à travers le Royaume-Uni. Mais depuis quelques mois maintenant, le poids de l'association est remis en cause et son influence controversée. Certains, comme la journaliste Sonia Sodha, dénoncent le fait que "l'association a le pouvoir de faire taire les femmes critiques en matière de genre de peur d'être accusées à tort de discours de haine".
« Des organismes tels l'Ofcom, la Commission pour l'égalité des droits de l'homme, le Bureau de l'égalité, le ministère de la Justice du gouvernement ou encore la chaîne de télévision Channel 4, ont également exprimé leur volonté de se retirer des programmes proposés par Stonewall. »
« L'affaire avait commencé à agiter l'actualité après la publication d'une enquête en podcast réalisée par la BBC d'Irlande du nord et publiée mi-octobre 2021. Cette investigation, menée par le journaliste Stephen Nolan, pointait notamment l'influence prépondérante de Stonewall et la pression que ses programmes auraient pu exercer sur le travail des organismes. Sur les questions de genre et de sexe, le podcast révèle notamment qu'un guide signé par BBC News, établit une norme de langage à adopter dans ses contenus, comme la définition que fait Stonewall de l'homosexualité . »
« Après un travail de dix-huit mois, le podcast a été mis en ligne sur Spotify et il dénonce les possibles conflits d'intérêts et la partialité des médias faisant appel aux programmes de Stonewall. »
« Selon le journal The Guardian, la question de la couverture des droits trans divise également la rédaction de la BBC depuis un certain temps. De nombreux membres du personnel, souvent plus jeunes, pensent que le débat sur le sujet n'a pas lieu d'être, alors que les plus âgés estiment que des opinions critiques en matière de genre doivent pouvoir être exprimées pour répondre aux exigences d'impartialité. »
« Dans le cadre de ces programmes, la BBC payait l'organisation pour conseiller et évaluer la mise en place de "lieux de travail inclusifs", notamment en édictant des guides pratiques pour "transformer un environnement de travail en un lieu où chaque employé s'épanouit". »
« Le directeur général du diffuseur national, Tim Davie, a déclaré qu'il était "incontestable" que la participation continue à ces programmes "a conduit certains à se demander si la BBC peut être impartiale lors de ses reportages sur les débats de politiques publiques où Stonewall jour un rôle actif". »
« Stonewall se gargarise sur son site du fait que plus de neuf cents organisations adhèrent au programme "Champions de la diversité" à travers le Royaume-Uni. Mais depuis quelques mois maintenant, le poids de l'association est remis en cause et son influence controversée. Certains, comme la journaliste Sonia Sodha, dénoncent le fait que "l'association a le pouvoir de faire taire les femmes critiques en matière de genre de peur d'être accusées à tort de discours de haine".
« Des organismes tels l'Ofcom, la Commission pour l'égalité des droits de l'homme, le Bureau de l'égalité, le ministère de la Justice du gouvernement ou encore la chaîne de télévision Channel 4, ont également exprimé leur volonté de se retirer des programmes proposés par Stonewall. »
« L'affaire avait commencé à agiter l'actualité après la publication d'une enquête en podcast réalisée par la BBC d'Irlande du nord et publiée mi-octobre 2021. Cette investigation, menée par le journaliste Stephen Nolan, pointait notamment l'influence prépondérante de Stonewall et la pression que ses programmes auraient pu exercer sur le travail des organismes. Sur les questions de genre et de sexe, le podcast révèle notamment qu'un guide signé par BBC News, établit une norme de langage à adopter dans ses contenus, comme la définition que fait Stonewall de l'homosexualité . »
« Après un travail de dix-huit mois, le podcast a été mis en ligne sur Spotify et il dénonce les possibles conflits d'intérêts et la partialité des médias faisant appel aux programmes de Stonewall. »
« Selon le journal The Guardian, la question de la couverture des droits trans divise également la rédaction de la BBC depuis un certain temps. De nombreux membres du personnel, souvent plus jeunes, pensent que le débat sur le sujet n'a pas lieu d'être, alors que les plus âgés estiment que des opinions critiques en matière de genre doivent pouvoir être exprimées pour répondre aux exigences d'impartialité. »
« La SNCF a été condamnée par la cour d'appel de Paris à verser plus d'un million d'euros à une voyageuse amputée d'une jambe en 2008 après un accident ferroviaire, une indemnisation record. »
« Montée par erreur à la gare du Nord à Paris à bord d'un train à destination de Boulogne-sur-Mer, alors qu'elle voulait se rendre à Creil, la voyageuse a ouvert les portes pour en descendre "lors d'un arrêt technique inopiné". Lorsque le train a redémarré, elle a "subi de graves lésions au niveau de la jambe droite ayant nécessité une amputation en urgence au niveau du tiers inférieur de la cuisse". Son état de santé s'était ensuite aggravé en raison d'une infection. »
« La SNCF devra payer 1,13 million d'euros à cette victime et rembourser environ 600 000 euros à l'assurance maladie de l'Oise, qui l'avait indemnisée. […] En première instance, en juin 2019, le tribunal de grande instance de Bobigny avait même fixé des indemnisations plus lourdes. »
« SNCF Voyageurs avait fait appel, faisant notamment valoir que la plaignante avait "délibérément quitté le train après le signal de départ et alors que les portes étaient fermées, que cette démarche était imprudente et dangereuse". Pour cette raison, elle demandait à la cour d'appel de la juger "responsable à 50 % de l'accident".La cour d'appel a partiellement retenu cet argument en relevant que la voyageuse avait "commis une faute" qui exonère la SNCF de 20 % de sa responsabilité. »
« Montée par erreur à la gare du Nord à Paris à bord d'un train à destination de Boulogne-sur-Mer, alors qu'elle voulait se rendre à Creil, la voyageuse a ouvert les portes pour en descendre "lors d'un arrêt technique inopiné". Lorsque le train a redémarré, elle a "subi de graves lésions au niveau de la jambe droite ayant nécessité une amputation en urgence au niveau du tiers inférieur de la cuisse". Son état de santé s'était ensuite aggravé en raison d'une infection. »
« La SNCF devra payer 1,13 million d'euros à cette victime et rembourser environ 600 000 euros à l'assurance maladie de l'Oise, qui l'avait indemnisée. […] En première instance, en juin 2019, le tribunal de grande instance de Bobigny avait même fixé des indemnisations plus lourdes. »
« SNCF Voyageurs avait fait appel, faisant notamment valoir que la plaignante avait "délibérément quitté le train après le signal de départ et alors que les portes étaient fermées, que cette démarche était imprudente et dangereuse". Pour cette raison, elle demandait à la cour d'appel de la juger "responsable à 50 % de l'accident".La cour d'appel a partiellement retenu cet argument en relevant que la voyageuse avait "commis une faute" qui exonère la SNCF de 20 % de sa responsabilité. »
« Jack S. vient d'être condamné à huit ans de réclusion pour "viol par surprise grâce à l'utilisation d'un réseau de communication électronique" : déclaré coupable d'avoir trompé des femmes sur son physique et son âge, il a été incarcéré le 29 octobre [2021] à l'issue du jugement rendu par la cour criminelle de l'Hérault, où siègent des magistrats professionnels. »
« Jack S. entrait en contact avec des femmes sur des sites de rencontres. Il se faisait appeler Anthony Laroche, prétendait être décorateur à Monaco, avoir trente-huit ans et sa photo de profil était celle d'un mannequin d'une pub Marlboro. Les échanges commençaient. SMS coquins, conversations érotiques, vidéos de masturbation. […] L'enquête dénombrera 342 femmes contactées. L'écrasante majorité ne donnera pas suite. Quand il refuse de continuer la discussion par webcam, beaucoup le soupçonnent d'être un faux playboy et le dénoncent même sur le site de rencontres. D'autres persistent. Le jeu érotique, l'envie de "pimenter leur vie". Anthony Laroche, ou plutôt Jack S. qui leur parle la nuit au téléphone, les fait rêver. »
« Lorsqu'une femme demandait à le rencontrer "en vrai", Jack S. posait ses conditions : un rendez-vous chez lui pour un rapport sexuel pendant lequel elle aurait les yeux bandés et serait attachée. Interdiction de le voir. Les femmes acceptaient. Trois d'entre elles ont porté plainte pour viol après avoir découvert à la fin du rapport sexuel que Jack S. n'était pas l'Apollon de son profil et qu'il s'agissait en fait d'un sexagénaire bedonnant aux cheveux teints. »
« Jack S. méritait d'être rappelé à l'ordre par la Justice. Il a indéniablement abusé de la confiance de ces femmes, à qui il a vendu un mauvais remake de 50 nuances de gris. Il n'est pas le playboy qu'il prétendait être, c'est clair. Mais ces femmes, qui étaient consentantes pour une relation sexuelle avec un inconnu les yeux bandés, peuvent-elles légitimement se plaindre d'un "viol par surprise" parce que le physique n'était pas au rendez-vous ? L'avocat général a qualifié l'accusé de "violeur en série, menteur, manipulateur, prédateur particulièrement cynique" jouant sur la situation "d'emprise" imposée à ses "proies" ; elles étaient trop "vulnérables" pour appréhender la situation. »
« Jack S. les recevait dans un appartement "qui sentait le vieux et le rance", "poussiéreux", avec des chiens en faïence sur des "napperons en dentelles". Pas vraiment le cadre d'un riche décorateur monégasque… Certaines, revenues à la raison, "dégoutées", "effrayées" ou "honteuses" de s'être fait avoir, prenaient leurs jambes à leur cou. D'autres acceptaient de rentrer dans la chambre, de se prêter malgré tout à la mise en scène. Et elles ont déposé plainte après avoir découvert la supercherie. Leur ressentiment pour avoir été trompées sur la marchandise justifie-t-il que le procureur requiert douze ans de réclusion ? Condamné à huit ans, Jack S. a fait appel. »
« Cette affaire est le symptôme d'une époque. Celle de la soumission à l'air du temps de la justice post #Metoo. Le préalable n'est plus le droit contradictoire et la présomption d'innocence. Le préalable est qu'une femme qui se plaint est dans la vérité, que sa plainte ne peut pas être remise en question. […] Le meilleur exemple de cette incroyable transgression aux règles du droit est donné par le président du tribunal lui-même : il parle de "victimes" en désignant les plaignantes et de "plaignantes" en désignant les femmes témoins qui justement n'ont pas porté plainte ! Le compte rendu détaillé des audiences par Pascale Robert-Diard dans Le Monde est glaçant. L'avocat général s'autorise à lancer au prévenu : "Combien de femmes auraient envie de faire l'amour avec vous en vous voyant ? Moi, j'ai ma petite idée : proche de zéro." »
« Imaginons un instant l'inverse. Une femme de soixante ans, accusée d'avoir séduit, en mentant sur son âge, des partenaires sexuels dont elle aurait bandé les yeux. Et l'avocat général lui déclarant : "Combien d'hommes auraient envie de faire l'amour avec vous en vous voyant ? Moi, j'ai ma petite idée : proche de zéro." Le tollé serait général , à juste titre. Jack S., soixante-quatorze ans aujourd'hui, reconnaît tous les faits mais ne comprend pas ce qu'on lui reproche. "C'étaient des rendez-vous érotiques qui étaient gentils. Et qui se sont très bien passés de nombreuses fois. Ce n'est peut-être pas très moral. Mais est-ce réprimable ?" Et encore : "Je n'ai absolument pas la notion d'avoir fait quelque chose d'illégal. Je n'ai forcé, ni menacé, ni obligé jamais personne. Où est la 'surprise' quand quelqu'un vient spontanément faire quelque chose dont elle a envie ? Aller chez un inconnu, porter une tenue sexy, se bander elle-même les yeux… Vous vous rendez compte du risque ? J'aurais pu être un psychopathe ou un tordu qui fait du mal !" »
« La sexualité est le lieu de l'imaginaire et du fantasme : jusqu'à présent, tout était permis entre deux adultes consentants. Époque révolue. Pourra-t-on porter plainte un jour pour viol par surprise si un homme ment sur sa fortune personnelle ? Ou s'il se vante de ses performances sexuelles qui s'avèrent médiocres ? Le viol par surprise qualifiait souvent des crimes commis quand la victime était ivre, inconsciente. Jusqu'où la notion de surprise peut-elle désormais s'étendre ? Tout homme décevant est-il un futur coupable ? »
« Cette affaire, surtout, est la consécration de l'infantilisation des femmes. […] Briser le rêve est devenu un crime contre l'innocence supposée des femmes qu'on essentialise plus que jamais. Les voilà redevenues des êtres fragiles, des poupées sans défense, incapables de bon sens et d'intelligence. Des sous-êtres humains en proie à leurs hormones, à leurs "émotions". Vulnérables, forcément vulnérables. Pénalement irresponsables à vie. Une conception profondément rétrograde et réactionnaire. La négation de leur liberté. Que la Justice puisse dévoyer le droit et trahir ses principes en entérinant une telle vision des femmes, c'est proprement consternant. »
« Jack S. entrait en contact avec des femmes sur des sites de rencontres. Il se faisait appeler Anthony Laroche, prétendait être décorateur à Monaco, avoir trente-huit ans et sa photo de profil était celle d'un mannequin d'une pub Marlboro. Les échanges commençaient. SMS coquins, conversations érotiques, vidéos de masturbation. […] L'enquête dénombrera 342 femmes contactées. L'écrasante majorité ne donnera pas suite. Quand il refuse de continuer la discussion par webcam, beaucoup le soupçonnent d'être un faux playboy et le dénoncent même sur le site de rencontres. D'autres persistent. Le jeu érotique, l'envie de "pimenter leur vie". Anthony Laroche, ou plutôt Jack S. qui leur parle la nuit au téléphone, les fait rêver. »
« Lorsqu'une femme demandait à le rencontrer "en vrai", Jack S. posait ses conditions : un rendez-vous chez lui pour un rapport sexuel pendant lequel elle aurait les yeux bandés et serait attachée. Interdiction de le voir. Les femmes acceptaient. Trois d'entre elles ont porté plainte pour viol après avoir découvert à la fin du rapport sexuel que Jack S. n'était pas l'Apollon de son profil et qu'il s'agissait en fait d'un sexagénaire bedonnant aux cheveux teints. »
« Jack S. méritait d'être rappelé à l'ordre par la Justice. Il a indéniablement abusé de la confiance de ces femmes, à qui il a vendu un mauvais remake de 50 nuances de gris. Il n'est pas le playboy qu'il prétendait être, c'est clair. Mais ces femmes, qui étaient consentantes pour une relation sexuelle avec un inconnu les yeux bandés, peuvent-elles légitimement se plaindre d'un "viol par surprise" parce que le physique n'était pas au rendez-vous ? L'avocat général a qualifié l'accusé de "violeur en série, menteur, manipulateur, prédateur particulièrement cynique" jouant sur la situation "d'emprise" imposée à ses "proies" ; elles étaient trop "vulnérables" pour appréhender la situation. »
« Jack S. les recevait dans un appartement "qui sentait le vieux et le rance", "poussiéreux", avec des chiens en faïence sur des "napperons en dentelles". Pas vraiment le cadre d'un riche décorateur monégasque… Certaines, revenues à la raison, "dégoutées", "effrayées" ou "honteuses" de s'être fait avoir, prenaient leurs jambes à leur cou. D'autres acceptaient de rentrer dans la chambre, de se prêter malgré tout à la mise en scène. Et elles ont déposé plainte après avoir découvert la supercherie. Leur ressentiment pour avoir été trompées sur la marchandise justifie-t-il que le procureur requiert douze ans de réclusion ? Condamné à huit ans, Jack S. a fait appel. »
« Cette affaire est le symptôme d'une époque. Celle de la soumission à l'air du temps de la justice post #Metoo. Le préalable n'est plus le droit contradictoire et la présomption d'innocence. Le préalable est qu'une femme qui se plaint est dans la vérité, que sa plainte ne peut pas être remise en question. […] Le meilleur exemple de cette incroyable transgression aux règles du droit est donné par le président du tribunal lui-même : il parle de "victimes" en désignant les plaignantes et de "plaignantes" en désignant les femmes témoins qui justement n'ont pas porté plainte ! Le compte rendu détaillé des audiences par Pascale Robert-Diard dans Le Monde est glaçant. L'avocat général s'autorise à lancer au prévenu : "Combien de femmes auraient envie de faire l'amour avec vous en vous voyant ? Moi, j'ai ma petite idée : proche de zéro." »
« Imaginons un instant l'inverse. Une femme de soixante ans, accusée d'avoir séduit, en mentant sur son âge, des partenaires sexuels dont elle aurait bandé les yeux. Et l'avocat général lui déclarant : "Combien d'hommes auraient envie de faire l'amour avec vous en vous voyant ? Moi, j'ai ma petite idée : proche de zéro." Le tollé serait général , à juste titre. Jack S., soixante-quatorze ans aujourd'hui, reconnaît tous les faits mais ne comprend pas ce qu'on lui reproche. "C'étaient des rendez-vous érotiques qui étaient gentils. Et qui se sont très bien passés de nombreuses fois. Ce n'est peut-être pas très moral. Mais est-ce réprimable ?" Et encore : "Je n'ai absolument pas la notion d'avoir fait quelque chose d'illégal. Je n'ai forcé, ni menacé, ni obligé jamais personne. Où est la 'surprise' quand quelqu'un vient spontanément faire quelque chose dont elle a envie ? Aller chez un inconnu, porter une tenue sexy, se bander elle-même les yeux… Vous vous rendez compte du risque ? J'aurais pu être un psychopathe ou un tordu qui fait du mal !" »
« La sexualité est le lieu de l'imaginaire et du fantasme : jusqu'à présent, tout était permis entre deux adultes consentants. Époque révolue. Pourra-t-on porter plainte un jour pour viol par surprise si un homme ment sur sa fortune personnelle ? Ou s'il se vante de ses performances sexuelles qui s'avèrent médiocres ? Le viol par surprise qualifiait souvent des crimes commis quand la victime était ivre, inconsciente. Jusqu'où la notion de surprise peut-elle désormais s'étendre ? Tout homme décevant est-il un futur coupable ? »
« Cette affaire, surtout, est la consécration de l'infantilisation des femmes. […] Briser le rêve est devenu un crime contre l'innocence supposée des femmes qu'on essentialise plus que jamais. Les voilà redevenues des êtres fragiles, des poupées sans défense, incapables de bon sens et d'intelligence. Des sous-êtres humains en proie à leurs hormones, à leurs "émotions". Vulnérables, forcément vulnérables. Pénalement irresponsables à vie. Une conception profondément rétrograde et réactionnaire. La négation de leur liberté. Que la Justice puisse dévoyer le droit et trahir ses principes en entérinant une telle vision des femmes, c'est proprement consternant. »
« Le premier rapport sexuel d'une Américaine sur seize est un viol « : voilà ce qu'annonçait, en titre, cet article de Sciences et Avenir publié en septembre 2019. « Pour environ 6,5 % des Américaines, la première relation sexuelle s'est effectuée sous contrainte », nuance à peine le chapeau. Ce serait, parait-il, la conclusion de chercheurs très sérieux.
« Publiée lundi 16 septembre 2019 dans une revue de l'Association américaine de médecine (JAMA Internal Medecine), leur étude se base sur un échantillon de plus de 13.000 femmes âgées de 18 à 44 ans, interrogées dans le cadre d'une enquête des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) réalisée entre 2011 et 2017. Environ 6,5% d'entre elles ont répondu ne pas avoir été consentantes lors de leur premier rapport sexuel, ce qui extrapolé à la population des États-Unis correspond à plus de 3,3 millions de femmes de cette tranche d'âge, relèvent les auteurs. Soit une femme sur 16. »
Mais en fait, plus précisément, « ces femmes disent avoir subi une ou plusieurs formes de contraintes : 56,4% ont fait l'objet de pressions verbales, 46,3 % ont été maintenues contre leur gré, 25,1% ont été victimes de violences, 22 % ont été forcées de boire ou de se droguer, 16% étaient sous la menace d'une rupture ».
Céder aux pressions de ses amies qui ont déjà franchir le pas, ou bien au chantage de son copain tenté d'aller voir ailleurs, ce serait donc subir un viol ?
« Le terme "viol", qui correspond à une définition pénale, n'est pas utilisée dans l'étude », est-il précisé dans l'article ; « mais "nous pensons que ces expériences correspondent bien à des statistiques sur les viols", a déclaré à l'AFP son auteure principale Laura Hawks, chercheuse au Cambridge Health Alliance dans le Massachusetts ».
Visiblement, la rédaction de Sciences et Avenir partage la même conviction. Au risque de banaliser un crime ?
« Publiée lundi 16 septembre 2019 dans une revue de l'Association américaine de médecine (JAMA Internal Medecine), leur étude se base sur un échantillon de plus de 13.000 femmes âgées de 18 à 44 ans, interrogées dans le cadre d'une enquête des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) réalisée entre 2011 et 2017. Environ 6,5% d'entre elles ont répondu ne pas avoir été consentantes lors de leur premier rapport sexuel, ce qui extrapolé à la population des États-Unis correspond à plus de 3,3 millions de femmes de cette tranche d'âge, relèvent les auteurs. Soit une femme sur 16. »
Mais en fait, plus précisément, « ces femmes disent avoir subi une ou plusieurs formes de contraintes : 56,4% ont fait l'objet de pressions verbales, 46,3 % ont été maintenues contre leur gré, 25,1% ont été victimes de violences, 22 % ont été forcées de boire ou de se droguer, 16% étaient sous la menace d'une rupture ».
Céder aux pressions de ses amies qui ont déjà franchir le pas, ou bien au chantage de son copain tenté d'aller voir ailleurs, ce serait donc subir un viol ?
« Le terme "viol", qui correspond à une définition pénale, n'est pas utilisée dans l'étude », est-il précisé dans l'article ; « mais "nous pensons que ces expériences correspondent bien à des statistiques sur les viols", a déclaré à l'AFP son auteure principale Laura Hawks, chercheuse au Cambridge Health Alliance dans le Massachusetts ».
Visiblement, la rédaction de Sciences et Avenir partage la même conviction. Au risque de banaliser un crime ?
« Le scénario était toujours le même : sur les sites de rencontre, Jack Sion, sexagénaire, présentait une photo d'un beau jeune homme et disait avoir trente-sept ans. Dans les conversations en ligne, il disait être designer et s'appeler Anthony Laroche. Il proposait à ses proies de venir à son domicile, à Nice. Sur place, dans l'obscurité, il leur demandait de se bander les yeux avant d'avoir un rapport sexuel. Mais plusieurs femmes s'étaient aperçues, après la relation, qu'elles avaient été trompées sur l'identité de leur amant. L'homme allait jusqu'à changer son nom sur la sonnerie de son domicile. »
« Après cinq jours de procès, qui ont rassemblé trois victimes, Jack Sion a été condamné à huit ans de prison, comme le révèle Midi Libre. »
« Avant que l'enquête ne démarre, ce publicitaire à la retraite était déjà connu des services de police : en 2009 et 2013, deux femmes avaient déposé plainte contre lui, pour le même type de faits. Mais à l’époque, la Justice n’avait pas trouvé les arguments juridiques pour le poursuivre. »
« Au total, les enquêteurs ont identifié vingt-quatre femmes qui se sont rendues au domicile du retraité dans les années 2010. Ils sont parvenus à en entendre seize. Cinq d’entre elles ont déposé plainte au cours de la procédure. »
« Après une bataille technique entre avocats, portant sur la définition de viols, la Cour de cassation s'était prononcée dans un arrêt où elle avait étendu le "viol par surprise", déjà présent dans le Code pénal, aux nouvelles technologies et l'usage d'Internet. »
« Pendant une semaine d'audiences, l'accusé, aujourd'hui âgé de 74 ans, s'est tenu à sa ligne de défense, résumée lors de ses derniers mots à la Cour : "Je n'ai jamais eu conscience de commettre quelque chose de délictueux. J'ai beaucoup de peine de voir des dames qui souffrent." »
Quelle odieuse défense ! On comprend toutefois que la Justice ait hésité à parler de viol. Et il y a de quoi s'interroger quand on voit l'inclination des institutions ou de la société à en étendre la définition – y compris pour désigner des relations apparemment consenties mais ensuite regrettées.
« Après cinq jours de procès, qui ont rassemblé trois victimes, Jack Sion a été condamné à huit ans de prison, comme le révèle Midi Libre. »
« Avant que l'enquête ne démarre, ce publicitaire à la retraite était déjà connu des services de police : en 2009 et 2013, deux femmes avaient déposé plainte contre lui, pour le même type de faits. Mais à l’époque, la Justice n’avait pas trouvé les arguments juridiques pour le poursuivre. »
« Au total, les enquêteurs ont identifié vingt-quatre femmes qui se sont rendues au domicile du retraité dans les années 2010. Ils sont parvenus à en entendre seize. Cinq d’entre elles ont déposé plainte au cours de la procédure. »
« Après une bataille technique entre avocats, portant sur la définition de viols, la Cour de cassation s'était prononcée dans un arrêt où elle avait étendu le "viol par surprise", déjà présent dans le Code pénal, aux nouvelles technologies et l'usage d'Internet. »
« Pendant une semaine d'audiences, l'accusé, aujourd'hui âgé de 74 ans, s'est tenu à sa ligne de défense, résumée lors de ses derniers mots à la Cour : "Je n'ai jamais eu conscience de commettre quelque chose de délictueux. J'ai beaucoup de peine de voir des dames qui souffrent." »
Quelle odieuse défense ! On comprend toutefois que la Justice ait hésité à parler de viol. Et il y a de quoi s'interroger quand on voit l'inclination des institutions ou de la société à en étendre la définition – y compris pour désigner des relations apparemment consenties mais ensuite regrettées.
« La Fédération internationale de patinage ne peut pas rester silencieuse face à cette poussée de haine », s'emporte la Fédération française des sports de glace (FFSG). « Depuis plusieurs mois », déplore-t-elle, « Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron sont pris pour cible, pas sur un plan sportif, mais en raison de l'orientation sexuelle de Guillaume » – lequel avait rendu publique son homosexualité en mai 2020.
La FFSG vise plus particulièrement les propos suivant, tenus par un juge international de patinage artistique : « Papadakis et Cizeron sont très bons. […] Ce sera difficile de les battre. Il faudra miser sur une autre idée de la danse et de nouveaux éléments, mais aussi sur les sentiments ! Ils patinent très bien mais de façon froide. L'un des partenaires a une orientation sexuelle non traditionnelle, et ça ne peut pas se cacher. » À l'opposé, selon lui, leurs rivaux russes « peuvent exprimer un véritable amour, et cela peut les conduire à la victoire ».
Tel serait donc le visage de la haine au XXIe siècle ?
Guillaume Cizero, le principal intéressé, a répondu quant à lui de façon beaucoup plus sensée, loin des hyperboles grotesques de la FFSG, en déclarant au Parisien : « C'est d'une bêtise incommensurable à laquelle il est même difficile de répondre. C'est d'un niveau intellectuel tellement bas. Mais ça me permet de rappeler que dans l'art, la danse, le cinéma, l'intérêt et la qualité des acteurs, c'est quand même leur habileté à s'éloigner de qui ils sont dans la vie. C'est habiter une œuvre qui ne leur appartient pas. Si le but du jeu c'était d'être qui on est dans la vie, ce serait complètement inintéressant. »
La FFSG vise plus particulièrement les propos suivant, tenus par un juge international de patinage artistique : « Papadakis et Cizeron sont très bons. […] Ce sera difficile de les battre. Il faudra miser sur une autre idée de la danse et de nouveaux éléments, mais aussi sur les sentiments ! Ils patinent très bien mais de façon froide. L'un des partenaires a une orientation sexuelle non traditionnelle, et ça ne peut pas se cacher. » À l'opposé, selon lui, leurs rivaux russes « peuvent exprimer un véritable amour, et cela peut les conduire à la victoire ».
Tel serait donc le visage de la haine au XXIe siècle ?
Guillaume Cizero, le principal intéressé, a répondu quant à lui de façon beaucoup plus sensée, loin des hyperboles grotesques de la FFSG, en déclarant au Parisien : « C'est d'une bêtise incommensurable à laquelle il est même difficile de répondre. C'est d'un niveau intellectuel tellement bas. Mais ça me permet de rappeler que dans l'art, la danse, le cinéma, l'intérêt et la qualité des acteurs, c'est quand même leur habileté à s'éloigner de qui ils sont dans la vie. C'est habiter une œuvre qui ne leur appartient pas. Si le but du jeu c'était d'être qui on est dans la vie, ce serait complètement inintéressant. »
« Aux Pays-Bas, la dernière étude du Bureau central de la statistique (CBS) a révélé récemment qu'un tiers des plus de 75 ans se sentaient seuls. C'est pour lutter contre ce fléau que la chaîne de supermarchés Jumbo a annoncé il y a quelques jours qu'elle allait créer dans le pays deux vents "caisses de bavardage" ("kletskassa" en néerlandais), après avoir reçu des retours très positifs sur le dispositif pilote mis en place il y a deux ans.
« Des installations apparaîtront prochainement en fonction des zones du territoire les plus touchées par ce phénomène. Les clients qui ne sont pas pressés pourront donc prendre le temps de discuter avec le caissier et d'entretenir ce qui constitue pour certains leur seul lien de sociabilité. Jumbo compte aussi ouvrir un nombre encore indéterminé de "coins de discussion confortables" où les clients pourront prendre une tasse de café, discuter, et même faire don d'ingrédients à Oma's Soep, une initiative qui rassemble des personnes âgées et des étudiants universitaires. »
« Des installations apparaîtront prochainement en fonction des zones du territoire les plus touchées par ce phénomène. Les clients qui ne sont pas pressés pourront donc prendre le temps de discuter avec le caissier et d'entretenir ce qui constitue pour certains leur seul lien de sociabilité. Jumbo compte aussi ouvrir un nombre encore indéterminé de "coins de discussion confortables" où les clients pourront prendre une tasse de café, discuter, et même faire don d'ingrédients à Oma's Soep, une initiative qui rassemble des personnes âgées et des étudiants universitaires. »
« L'humoriste américain Dave Chappelle suscite a polémique à la suite de blagues sur "le genre" dans un de ses shows diffusés sur Netflix. […] "Le genre est un fait. Chaque être humain dans cette pièce, chaque être humain sur Terre a dû passer entre les jambes d'une femme pour être sur Terre. C'est un fait", lance notamment le comique dans The Closer, sorti cette semaine aux États-Unis. Il y prend au passage la défense de l'auteure britannique JK Rowling, accusée par certains l'an dernier d'avoir tenu des propos insultants à l'égard des personnes transgenres sur Twitter. »
« Ces saillies n'ont pas été du goût d'associations de défense des LGBTQ, comme la National Black Justice Coalition, qui a demandé à Netflix de déprogrammer ce spectacle de Dave Chappelle. Jaclyn Moore, productrice pour Netflix de la série Dear White People et elle-même transgenre, a de son côté affirmé sur Twitter qu'elle ne travaillerait plus avec la plateforme de vidéo à la demande "tant qu'elle continuerait à diffuser et à profiter de contenus aussi ouvertement et dangereusement transphobes". »
« Ces saillies n'ont pas été du goût d'associations de défense des LGBTQ, comme la National Black Justice Coalition, qui a demandé à Netflix de déprogrammer ce spectacle de Dave Chappelle. Jaclyn Moore, productrice pour Netflix de la série Dear White People et elle-même transgenre, a de son côté affirmé sur Twitter qu'elle ne travaillerait plus avec la plateforme de vidéo à la demande "tant qu'elle continuerait à diffuser et à profiter de contenus aussi ouvertement et dangereusement transphobes". »
« Mariés, ils ont eu recours à la gestation pour autrui (GPA) aux États-Unis pour devenir parents. Grâce à ce système, interdit en France depuis 1994, et avec l'aide d'une mère porteuse, ils sont devenus parents en avril 2020. Ils espéraient pouvoir bénéficier d'une prime de naissance, mais la Caisse d'allocations familiales (CAF) du Haut-Rhin leur réclame un certificat de grossesse qu'ils ne peuvent fournir. »
« "On se trouve devant un mur, une Caisse qui devrait servir les intérêts de l'enfant et qui ne le fait pas", regrette Bruno, qui a décidé de saisir la justice dans cette affaire, examinée le 16 septembre dernier. Dans ce dossier, le défenseur des droits pencherait de leur côté, pointant notamment une discrimination due à la sexualité et le fait que l'intérêt supérieur de l'enfant n'ait pas été pris en compte ici. »
Pourtant, le problème ne serait-il pas le même avec un couple traditionnel ayant loué lui aussi les services d'une mère porteuse ? Il faut d'ailleurs relever le titre trompeur de l'article choisi par France Bleu, et repris par Capital : « La CAF du Haut-Rhin demande un certificat de grossesse à un couple d'hommes ».
« "Nous avons eu recours à une mère porteuse, mais légalement elle n'existe dans aucun document. Demander un certificat de grossesse à deux hommes, ce n'est pas gentiment demandé, c'est méprisant. Cela nous oblige à parler de notre homosexualité, alors que c'est quelque chose que l'on n'a pas envie d'exposer", assène Bruno, dont le combat administratif dure depuis plus d'un an. »
N'est-ce pas oublier que le mariage constitue, précisément, la reconnaissance et même la "consécration" d'une union par la société ?
« "Nous sommes des gens ouverts, à l'écoute. On peut comprendre que les lois peuvent être anciennes, ont pu être écrites dans d'autres temps. Mais on peut aussi attendre un peu d'écoute, un peu d'échanges : on ne l'a jamais eu avec la CAF", regrette-t-il. »
De leur point de vue, la loi serait donc "périmée", et il serait manifestement légal de s'en affranchir ; l'enfant et les prestations associées leur seraient dus…
« L'administration se défend et balaye toute discrimination dans cette affaire, arguant qu'elle n'a fait que suivre les textes en vigueur. La CAF précise à France Bleu que le couple peut prétendre à l'allocation de base de la prestation d'accueil du jeune enfant également. La justice devrait rendre son verdict dans cette affaire le 15 novembre prochain. »
Affaire à suivre !
« "On se trouve devant un mur, une Caisse qui devrait servir les intérêts de l'enfant et qui ne le fait pas", regrette Bruno, qui a décidé de saisir la justice dans cette affaire, examinée le 16 septembre dernier. Dans ce dossier, le défenseur des droits pencherait de leur côté, pointant notamment une discrimination due à la sexualité et le fait que l'intérêt supérieur de l'enfant n'ait pas été pris en compte ici. »
Pourtant, le problème ne serait-il pas le même avec un couple traditionnel ayant loué lui aussi les services d'une mère porteuse ? Il faut d'ailleurs relever le titre trompeur de l'article choisi par France Bleu, et repris par Capital : « La CAF du Haut-Rhin demande un certificat de grossesse à un couple d'hommes ».
« "Nous avons eu recours à une mère porteuse, mais légalement elle n'existe dans aucun document. Demander un certificat de grossesse à deux hommes, ce n'est pas gentiment demandé, c'est méprisant. Cela nous oblige à parler de notre homosexualité, alors que c'est quelque chose que l'on n'a pas envie d'exposer", assène Bruno, dont le combat administratif dure depuis plus d'un an. »
N'est-ce pas oublier que le mariage constitue, précisément, la reconnaissance et même la "consécration" d'une union par la société ?
« "Nous sommes des gens ouverts, à l'écoute. On peut comprendre que les lois peuvent être anciennes, ont pu être écrites dans d'autres temps. Mais on peut aussi attendre un peu d'écoute, un peu d'échanges : on ne l'a jamais eu avec la CAF", regrette-t-il. »
De leur point de vue, la loi serait donc "périmée", et il serait manifestement légal de s'en affranchir ; l'enfant et les prestations associées leur seraient dus…
« L'administration se défend et balaye toute discrimination dans cette affaire, arguant qu'elle n'a fait que suivre les textes en vigueur. La CAF précise à France Bleu que le couple peut prétendre à l'allocation de base de la prestation d'accueil du jeune enfant également. La justice devrait rendre son verdict dans cette affaire le 15 novembre prochain. »
Affaire à suivre !
« L'avocate Nathalie Tomasini […] a déposé une plainte contre le ministre de la Justice et ancien avocat Eric Dupond-Moretti pour "violences psychologiques" et "menaces", selon le HuffPost. D'après la plainte, consultée par nos confrères, les faits sont survenus à Evreux (Eure) en février 2020 lors d'un procès pour féminicide [sic]. »
« Lors de celui-ci, Éric Dupond-Moretti – qui défendait l'accusé – "a tenu des propos extrêmement dénigrants et violents" à l'encontre de Nathalie Tomasini et à celle de l’avocate Janine Bonaggiunta qui défendait avec elle les parties civiles. Il les aurait traitées d’"hystériques" et de "saloperies de putes", mais aussi de "hontes du barreau" ou de "commerçantes du malheur", "de manière suffisamment intelligible pour que ses propos soient entendus par des personnes présentes aux abords de la scène", peut-on lire dans la plainte. »
« Lors de celui-ci, Éric Dupond-Moretti – qui défendait l'accusé – "a tenu des propos extrêmement dénigrants et violents" à l'encontre de Nathalie Tomasini et à celle de l’avocate Janine Bonaggiunta qui défendait avec elle les parties civiles. Il les aurait traitées d’"hystériques" et de "saloperies de putes", mais aussi de "hontes du barreau" ou de "commerçantes du malheur", "de manière suffisamment intelligible pour que ses propos soient entendus par des personnes présentes aux abords de la scène", peut-on lire dans la plainte. »
« Ce jeudi, une publication sur Facebook a fait réagir de nombreux internautes. Le "post" épingle un mot laissé dans le carnet de liaison des élèves de moyenne section de l'école de Lamartine, à Villefranche-sur-Saône. »
« On peut y lire : "le protocole sanitaire ne nous permettant pas de nous rendre aux toilettes à la demande des enfants (nous ne pouvons pas croiser les autres classes), nous vous remercions de veiller à ce que vos enfants aillent aux toilettes à la maison avant de venir à l'école chaque matin et chaque début d'après-midi". »
« Au Progrès, la municipalité de Villefranche-sur-Saône a indiqué ne pas avoir été informée de cette décision. La commune aurait fait part de la situation aux autorités compétentes, notamment l'Éducation nationale et la préfecture du Rhône. Le Rectorat devait envoyer ce vendredi, toujours selon le quotidien régional, un correctif aux parents, en expliquant qu'il s'agissait d'une "interprétation erronée" du protocole sanitaire en vigueur. »
« On peut y lire : "le protocole sanitaire ne nous permettant pas de nous rendre aux toilettes à la demande des enfants (nous ne pouvons pas croiser les autres classes), nous vous remercions de veiller à ce que vos enfants aillent aux toilettes à la maison avant de venir à l'école chaque matin et chaque début d'après-midi". »
« Au Progrès, la municipalité de Villefranche-sur-Saône a indiqué ne pas avoir été informée de cette décision. La commune aurait fait part de la situation aux autorités compétentes, notamment l'Éducation nationale et la préfecture du Rhône. Le Rectorat devait envoyer ce vendredi, toujours selon le quotidien régional, un correctif aux parents, en expliquant qu'il s'agissait d'une "interprétation erronée" du protocole sanitaire en vigueur. »
« À Londres, une hausse de chutes parfois mortelles, a été constatée dans le métro. En effet de nombreux Londoniens rechignent à tenir la [rampe] des escalators des stations de métro, de peur d'attraper le virus. »
« D'avril à juin, douze personnes sont mortes ou ont été grièvement blessées dans le métro et vingt-trois dans des bus. C'est plus que lors des autres trimestres de l'année 2020-2021, souligne le quotidien The Telegraph. Un des "plus grands risques" pour la sécurité des usagers est de ne pas se tenir et de tomber en raison d'une "perception que la [rampe d'escalier] n'est pas propre à cause de la pandémie", a commenté Andy Lord, le directeur général du métro londonien, cité dans le quotidien. Les personnes âgées sont le plus à risque, leur chute intervenant souvent lorsqu'elles tentent de mettre un bagage sur l'escalator, selon lui. »
« Le Covid-19 n'est toutefois pas la seule raison. Un autre facteur de chute a été identifié : l'ébriété de certains usagers, a poursuivi le directeur général du métro londonien, avec une hausse des sorties nocturnes à mesure que le confinement était levé. »
« D'avril à juin, douze personnes sont mortes ou ont été grièvement blessées dans le métro et vingt-trois dans des bus. C'est plus que lors des autres trimestres de l'année 2020-2021, souligne le quotidien The Telegraph. Un des "plus grands risques" pour la sécurité des usagers est de ne pas se tenir et de tomber en raison d'une "perception que la [rampe d'escalier] n'est pas propre à cause de la pandémie", a commenté Andy Lord, le directeur général du métro londonien, cité dans le quotidien. Les personnes âgées sont le plus à risque, leur chute intervenant souvent lorsqu'elles tentent de mettre un bagage sur l'escalator, selon lui. »
« Le Covid-19 n'est toutefois pas la seule raison. Un autre facteur de chute a été identifié : l'ébriété de certains usagers, a poursuivi le directeur général du métro londonien, avec une hausse des sorties nocturnes à mesure que le confinement était levé. »
« Depuis la mise en place du pass sanitaire, le 9 août dernier, un pharmacien de Rambouillet (Yvelines) constate que ses conditions de travail se sont fortement dégradées. Au Parisien, Alexandre Bonnuit explique que, le mercredi 18 août dernier, une de ses collaboratrices a été victime d'une agression. Un homme qui est venu se faire vacciner contre le Covid-19 sans rendez-vous s'en est pris à l'employée au comptoir en déclarant "vaccine-moi, sinon t'es mort". Durant quinze minutes, l'individu "a proféré des menaces tout en gardant sa main dans la poche de son pantalon, j'avais peur qu'il ait un couteau", se souvient le patron qui a appelé la police. »
« Depuis le début du mois, le pharmacien constate que ses conditions de travail ont changé. "Jusqu'à présent les gens venaient se faire vacciner de leur plein gré, là ils le font sous la contrainte et ça génère beaucoup de frustration", confie-t-il. Et d'ajouter : "Depuis dix ans que je travaille à Rambouillet, je n'avais jamais vu un tel niveau de violence au quotidien, même s'il s'agit d'une minorité de personnes". »
« Face à cette situation, Alexandre Bonnuit a décidé de ne plus délivrer de vaccin contre le Covid-19 dans son officine. Le ministre de la Santé Olivier Véran a appelé le professionnel pour lui assurer de son soutien. »
Lequel ministre a pourtant lui-même répandu un terreau fertile à la multiplication des tensions sociales… Merci à lui.
« Depuis le début du mois, le pharmacien constate que ses conditions de travail ont changé. "Jusqu'à présent les gens venaient se faire vacciner de leur plein gré, là ils le font sous la contrainte et ça génère beaucoup de frustration", confie-t-il. Et d'ajouter : "Depuis dix ans que je travaille à Rambouillet, je n'avais jamais vu un tel niveau de violence au quotidien, même s'il s'agit d'une minorité de personnes". »
« Face à cette situation, Alexandre Bonnuit a décidé de ne plus délivrer de vaccin contre le Covid-19 dans son officine. Le ministre de la Santé Olivier Véran a appelé le professionnel pour lui assurer de son soutien. »
Lequel ministre a pourtant lui-même répandu un terreau fertile à la multiplication des tensions sociales… Merci à lui.
« Les forces de l'ordre ont été appelées dans le centre-ville de Vannes (Morbihan). Selon Ouest-France, une discussion entre deux colocataires a dégénéré. L'origine : une divergence d'opinions sur la question de la vaccination contre le coronavirus. L'un des colocataires a frappé son interlocuteur avec une casserole. La personne agressée a répliqué avec des morsures à un bras, à la jambe et des griffures. "Au final, l’un des deux protagonistes a dû trouver refuge chez les voisins qui ont alerté les forces de l’ordre", ajoutent nos confrères. »
Entendons-nous bien : on n'a pas entendu la crise sanitaire et l'instauration du pass sanitaire pour trouver matière à se disputer et même à s’entre-tuer. Il n'empêche : la politique mise en œuvre contribue à diviser la société, à créer des tensions, et cela vraisemblablement à dessin. Quand le président de la République raille ses détracteurs, proclamant, par exemple, qu'il est vain de manifester contre un virus, il nourrit délibérément leur colère, sans doute dans l'espoir de flatter son propre électorat. Comment expliquer autrement son obstination à exprimer si ouvertement un tel mépris, alors qu'il pourrait feindre un minimum de compréhension ? En pareille circonstance, cette façon de jeter de l'huile sur le feu à des fins politiciennes est profondément indigne. C'est lamentable !
Entendons-nous bien : on n'a pas entendu la crise sanitaire et l'instauration du pass sanitaire pour trouver matière à se disputer et même à s’entre-tuer. Il n'empêche : la politique mise en œuvre contribue à diviser la société, à créer des tensions, et cela vraisemblablement à dessin. Quand le président de la République raille ses détracteurs, proclamant, par exemple, qu'il est vain de manifester contre un virus, il nourrit délibérément leur colère, sans doute dans l'espoir de flatter son propre électorat. Comment expliquer autrement son obstination à exprimer si ouvertement un tel mépris, alors qu'il pourrait feindre un minimum de compréhension ? En pareille circonstance, cette façon de jeter de l'huile sur le feu à des fins politiciennes est profondément indigne. C'est lamentable !
« Le gouvernement écossais a frappé fort dans sa promotion de l'idéologie du genre avec la publication de nouvelles recommandations éducatives. Le Daily Mail nous informe que les enfants âgés de seulement quatre ans pourront décider, seuls et sans l'accord de leurs parents, de changer de genre, de prénom, de pronom, de tenue vestimentaire. Il ne sera pas nécessaire de modifier les registres officiels de l'école, cette "transition" restant informelle. Leur choix devrait ne pas être questionné ou discuté par les enseignants. »
« En outre, les écoles sont incitées à faire étudier des livres où des personnes transgenres sont présentes, à laisser les enfants choisir dans quels vestiaires ou toilettes ils iront et à choisir un uniforme neutre en matière de genre. »
« Bien sûr, il n'est pas question, ici, de prétendre que la dysphorie de genre n'existe pas. […] Écouter la parole de l'enfant est bien sûr essentiel, mais la sacraliser relève du délire, de l'abdication en rase campagne, du refus de toute ambition éducative. Et, in fine, de la maltraitance. Ne pas dire à un petit garçon "Non, tu n'es pas une fille, tu as un zizi et les filles n'en ont pas, alors ne va pas dans les toilettes des filles", c'est lui refuser d'accéder à la perception du réel, c'est le conforter dans l'illusion d'un monde où le désir serait souverain, où toute vérité serait changeante, fluctuante, relative. [...] Le réveil sera brutal. »
« En outre, les écoles sont incitées à faire étudier des livres où des personnes transgenres sont présentes, à laisser les enfants choisir dans quels vestiaires ou toilettes ils iront et à choisir un uniforme neutre en matière de genre. »
« Bien sûr, il n'est pas question, ici, de prétendre que la dysphorie de genre n'existe pas. […] Écouter la parole de l'enfant est bien sûr essentiel, mais la sacraliser relève du délire, de l'abdication en rase campagne, du refus de toute ambition éducative. Et, in fine, de la maltraitance. Ne pas dire à un petit garçon "Non, tu n'es pas une fille, tu as un zizi et les filles n'en ont pas, alors ne va pas dans les toilettes des filles", c'est lui refuser d'accéder à la perception du réel, c'est le conforter dans l'illusion d'un monde où le désir serait souverain, où toute vérité serait changeante, fluctuante, relative. [...] Le réveil sera brutal. »