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économie
Remade est une entreprise française en forte croissance qui revend des Iphone après les avoir remis à neuf. La clef du succès : le prix élevé des produits Apple, qui confère une valeur résiduelle suffisante aux appareils de seconde main ; et leur diffusion massive, qui permet une relative industrialisation du processus. Peut-être faudra-t-il bientôt compter avec le réveil de la concurrence. Mais en gardant l'avantage de la TVA sur marge : « seule la marge réalisée par l'entreprise est taxée et non pas le prix de vente intégral du produit ».
« Alors que la Commission européenne a proposé le maintien d'un droit de douane de 25 % sur les importations d'acier dans l'Union européenne, les constructeurs dénoncent cette mesure selon eux nuisible à l'industrie automobile. »
« Le made in France devient pour la première fois un véritable critère d’attribution de business pour plus de 50 % des entreprises »… mais pas forcément pour les raisons que l'on croit. En effet, cela s'expliquerait surtout par la volonté de sécuriser les approvisionnements. Parallèlement, « les fonctions achats deviennent […] de plus en plus importantes dans les entreprises ».
« Premier avantage, des délais d'approvisionnement raccourcis. Ainsi, produire en Europe prend quatre à cinq semaines, contre neuf à dix en Asie. […] L'après-vente constitue aussi un enjeu important. […] Dans le cas d'une production en Asie, le renvoi, le traitement et le retour du bijou, pour mise à taille, malfaçon ou nettoyage, peut durer trois mois. Un délai inacceptable. Avec une production en Europe, le délai est ramené à trois semaines. La stratégie de Mauboussin permet également de gérer au plus près les stocks, tout en amortissant les à-coups des ventes. »
En cause : la présence au capital du gouvernement du pays de Galles. Cela « fait passer le petit constructeur dans la catégorie des entreprises soumises à obligation d'effectuer des appels d'offre à l'échelon européen ». C'est pourquoi l'édification de son usine va prendre quelques mois de retard, le temps de boucler la procédure.
Cela rejoint notre partage précédent : « La principale avancée concernant l'ISF se situe au niveau des entreprises familiales qui n'auront plus à jongler avec l'exonération de biens professionnels ou le Pacte Dutreil . Avant, si une famille actionnaire devait passer en dessous de 25 % du capital pour permettre à son entreprise de se développer, elle ne le pouvait pas à cause de l'ISF. On voyait des sociétés qui imposaient un membre de la famille comme directeur général pour respecter les conditions du Pacte Dutreil. […] L'efficacité de la fin de l'ISF, vous ne pouvez pas la démontrer par de la macroéconomie mais par des études de cas. »
Ce serait calamiteux d'un point de vue symbolique, Mais pas seulement. « L'ISF engendrait un déséquilibre entre les actionnaires, car seuls ceux exerçant une fonction dirigeante dans l'entreprise en étaient exonérés au titre des biens professionnels. […] L'ISF a également pu avoir une incidence sur la cession-transmission des entreprises. Le dirigeant d'une entreprise dont le patrimoine est en majorité constitué des titres de sa société, pouvait repousser la cession de son entreprise pour ne pas avoir à payer l'ISF sur le produit de la vente. […] Avec un risque, in fine, de vieillissement des dirigeants d'entreprise. »
Des fabricants d'électroménager viennent d'être sanctionnés par l'Autorité de la concurrence. En cause : une entente sur les prix. En revanche, c'est l'occasion de le rappeler, aucun cas d'obsolescence programmée n'a jamais été identifié par la Justice, que ce soit en France ou ailleurs… Les faits sont têtus ! Chacun pourra en trier la conclusion qu'il convient.
Comme le remarquent Les Échos, « le magasin d'applications, qui a fêté ses dix ans cette année, est une formidable source de revenus pour la firme de Cupertino ». Dans ces conditions, la marque à la pomme aurait-elle vraiment intérêt à saboter ses produits, comme certains l'imaginent ? Cela n'a rien d'évident ! D'autant que l'entreprise « compte sur l'App-Store et les services en général pour soutenir sa croissance ».
Cela concerne les chocolats Suhard, les bonbons La Pie qui chante, etc. « Mondelèz s'est désintéressé des chocolats et bonbons trop liés à un marché national, selon leurs critères. Notre projet est inverse, nous concentrer sur ces marques très identifiées comme patrimoniales par la clientèle nationale et tenter de les développer à l'export en nous appuyant sur la bonne image du fabriqué en France. » Bonne chance !
« À l'usine Toyota de Burnaston, le stock de composants qu'alimentent une rotation quotidienne de cinquante camions en provenance d'Europe ne permet d'assurer que quatre heures d'activité. » C'est pareil chez BMW : « Le simple retour des contrôles aux frontières, avec un arrêt de cinq minutes seulement, pourrait suffire à désorganiser l'usine Mini d'Oxford. Laquelle accueille cent cinquante camions de composants chaque jour et renvoie cent dix-huit camions en retour. »
Le moteur de recherche devait y participer avec quatre véhicules de démonstration badgés du losange. L'annonce d'un accord passé entre Renault et Google a bouleversé ses plans. « Je viens d'annuler mon stand pour ne pas passer pour un abruti », a expliqué Éric Léandri. Critiquant le choix du constructeur français, il lui oppose la démarche de ses concurrents allemands, lesquels disposent de leur propre service de cartographie.
« Les constructeurs ont des budgets importants de R&D mais les trois quarts sont imposés par les normes », explique Rémi Cornubert. « La force de frappe des géants de la Tech vient de leurs niveaux de marge beaucoup plus élevés », poursuit-il. Par conséquent, « sur le véhicule connecté, les Tech réalisent 50 % des opérations et la part des constructeurs n'est que de 13 % alors que ce domaine est clé pour eux. »
« Pour originale qu'elle soit », prévient Bernard Jullien, « la stratégie très claire et sélective de Suzuki en matière de politique produit comme en matière de choix de développement à l'international pourrait inspirer d'autres constructeurs ».
C'est l'un des multiples volets de la loi Pacte. Comme expliqué dans cet article, il importe de mettre en œuvre tout cela dans une relative transparence.
Une expérimentation a été lancée en juillet dernier dans un magasin de Haute-Garonne. Des produits sont rachetés contre des cartes-cadeaux. Ils sont ensuite remis en vente avec le bénéfice d'une garantie d'un an. C'est vraisemblablement la traduction d'une tendance de fond.
En cause : les taxes imposées au papier en provenance du Canada. Dès lors que l'État prétend se substituer au marché, l'arbitrage s'avère toujours bien délicat : pourquoi privilégier telle activité aux dépens d'une autre ?
« Mediapart insinue une "fraude" de Renault et PSA sans la démontrer », selon le titre de l'article de notre consœur Florence Lagarde. Certaines questions sont légitimes, mais elles semblent effectivement mal posées.
L'Usine nouvelle s'interroge : « Des entreprises numériques fortes, un crédit sous contrôle, un virage environnemental et des compétences d'innovation, n'est-ce pas ce tout ce dont rêve l'Europe ? » La démocratie n'a plus la cote…
PSA a beau prétendre le contraire, le marché iranien était loin d'être négligeable pour lui. Ce renoncement apparaît d'autant plus remarquable qu'à l'inverse, il était inexistant aux États-Unis, sinon via des services.