4243 shaares
218 résultats
taggé
Union_européenne
À la faveur du Brexit et des velléités protectionnistes des États-Unis, l'Union européenne devrait « saisir l'opportunité d'une coopération stratégique plus rapprochée avec la Chine », selon Karine Lisbonne-de Vergeron.
Ali Laïdi l'affirme sans suffisamment étayer sa thèse – du moins dans cet entretien. L'articulation des politiques nationales et communautaires est elle-même à peine abordée. En contrepoint, peut-être devrait-on lie Zaki Laïdi.
Alain Chouet : « Les Européens […] ne sont même pas arrivés à se mettre d'accord sur une transcription commune de noms écrits en alphabet arabe ou cyrillique, ce qui rend illusoire la fiabilité du fameux "PNR". »
Jean-Louis Bourlanges à propos du "hard Brexit" : « Malgré les apparences, c’est moins la volonté d’en découdre que la force des choses qui fait ici loi. »
Pierre Vimont : « L'Union européenne a toujours préféré laisser la défense de ce qui est habituellement dénommé des "intérêts" à ses États membres pour se concentrer sur la promotion des "valeurs". »
En quittant l'Union européenne, « la Grande-Bretagne risque de voir encore réduite sa capacité à choisir son destin », analyse Richard Robert, directeur de Paris Tech Review.
Le point sur l'imbroglio juridique. Avec la mention de "l'hypothèse Groenland" que nous avions formulée dans un billet publié le 29 juin.
Bien que le traité négocié avec le Canada relève de sa compétence exclusive, l'Union européenne a décrété qu'il s'agissait d'un accord "mixte". Cela sous la pression de Paris et Berlin, qui seraient soucieux d'impliquer leur parlement.
Les souverainistes se réjouissent du Brexit. Mais peut-être l'UE est-elle plus fondamentalement menacée sur un autre front, comme le suggèrent les inquiétudes recueillies par notre confrère Richard Hiault.
L'analyse de Jean-Louis Bourlanges. Loin d'observer « un printemps des peuples dressés contre un empire abusif », il s'inquiète « d'un phénomène général de fragmentation du lien politique ».
Certains points nous laissent dubitatif, mais cela tranche avec la légèreté observée ici ou là, où la question n'est abordée que via le prisme étroit des petits calculs politiciens, plus encore que politiques.
Approche réaliste, sans catastrophisme ni annonce d'une punition, tout en dénonçant les inepties souverainistes : votre serviteur se retrouve tout à fait dans son analyse présentée sur France Culture.
C'est tout cas l'analyse de notre confrère Nicolas Gros-Verheyde, qui souligne l'initiative prise par la Slovaquie, qui préside le Conseil des ministres de l'Union européenne depuis ce 1er juillet 2016.
« Plusieurs arguments militent pour cette possibilité, aussi incongrue puisse-t-elle paraître aujourd'hui », écrit Daniel Vernet.
Quelques considérations juridiques. Une seule chose est sûre : c'est une sacrée pagaille.
Londres est-il condamné à choisir entre l'Europe et le grand large ? Bien au contraire, selon cet article tiré de la presse australienne.
Norvège, Suisse, Canada : Les Échos donnent un aperçu des relations entretenues par chacun de ces États avec l'Union européenne.
Dans la foulée d'un Brexit, certains rêvent d'un Franxit. Dans cette perspective, peut-être l'île de Saint-Barthélémy aurait-elle joué les éclaireurs. Comme le Groenland vis-à-vis du Danemark, trente ans pus tôt.
Rappel des précédents référendums : « dix-huit victoires pour onze défaites », résume Euractiv, dans un article mâtine d'un léger populisme.
Le Brexit pourrait conduire à l'éclatement de l'Europe, s'inquiète Alain Madelin (22 min) : non pas en provoquant directement son détricotage, mais en la privant d'un équilibre qui la préserve notamment des surenchères fédéralistes.