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« Plusieurs moyens peuvent être utilisés par les "Sections de prévention du péril animalier (SPPA) pour éloigner les volatiles pouvant affecter la sécurité des vols : effarouchement (via des hauts parleurs), pyrotechnique (pétard, fusée) ou bien encore des "tirs de régulation". Mais le recours aux faucons constitue probablement la solution la plus efficace, les oiseaux ayant par exemple tendance à s'accoutumer aux moyens pyrotechniques. […) Deux grands types de rapaces sont utilisés : ceux dits de "haut vol" comme les faucons pèlerins, et ceux dits de "bas vol", comme les buses de Harris. »
« Il faut environ deux ans pour dresser un faucon pèlerin, dont les qualités en font un redoutable chasseur. Équipés d'émetteurs, ces rapaces peuvent voler jusqu'à 500 mètres d'altitude avant de fondre sur leur proie à la vitesse de 400 km/h. À conditions qu'ils ne soient ni trop maigres (ils n'auront pas la force de chasser…), ni trop gros (ils n'auront pas assez faim pour se mettre en quête d'une proie). »
« Quoi qu'il en soit, l'intervention de ces rapaces peut être déterminante. En décembre 2013, "Ortega", un faucon pèlerin femelle dressé par Thomas Garrido, a ainsi évité à un E-3F Awacs d'entrer un collision avec une bande de vanneaux et de pluviers dorés, alors qu'il s'apprêtait à atterrir sur la base aérienne d'Avord, dans des conditions météorologiques très dégradées. »
« "Alors que la brume et les chutes de neige réduisent très fortement la visibilité, Ortega manifeste le besoin de quitter le poing de son fauconnier sans que ce dernier sache ce qu'elle a repéré. Libérée, elle s'envole dans la brume à très grande vitesse et débusque les pluviers dorés et les vanneaux huppés venus furtivement se poser sur la piste pour se réchauffer. Fulgurante, son action permet d'éviter à l'aéronef d'atterrir et évite ainsi d'importants dégâts liés à une collision volatile inévitable", a ainsi relaté la Zone de défense et de sécurité Ouest (ZDSO), dans un article récemment publié sur les réseaux sociaux. »
« Désormais âgés de douze ans, Ortega a plus de cinq cents prises à son actif. Et ce qui lui a valu, en juillet dernier, d'être décoré à "titre exceptionnel" de la médaille de la Défense nationale échelon bronze par le colonel Olivier Kaladjian, le commandant de la base aérienne de Bourges-Avord. »
« La pratique consistant à donner des honneurs militaires à des animaux remonte au Premier Empire, avec le chien "Moustache". Et le premier volatile a avoir reçu de tels honneurs fut le pigeon voyageur "Vaillant", décoré de la Croix de guerre en 1916 pour avoir transmis un message capital durant la bataille de Verdun. »
« Il faut environ deux ans pour dresser un faucon pèlerin, dont les qualités en font un redoutable chasseur. Équipés d'émetteurs, ces rapaces peuvent voler jusqu'à 500 mètres d'altitude avant de fondre sur leur proie à la vitesse de 400 km/h. À conditions qu'ils ne soient ni trop maigres (ils n'auront pas la force de chasser…), ni trop gros (ils n'auront pas assez faim pour se mettre en quête d'une proie). »
« Quoi qu'il en soit, l'intervention de ces rapaces peut être déterminante. En décembre 2013, "Ortega", un faucon pèlerin femelle dressé par Thomas Garrido, a ainsi évité à un E-3F Awacs d'entrer un collision avec une bande de vanneaux et de pluviers dorés, alors qu'il s'apprêtait à atterrir sur la base aérienne d'Avord, dans des conditions météorologiques très dégradées. »
« "Alors que la brume et les chutes de neige réduisent très fortement la visibilité, Ortega manifeste le besoin de quitter le poing de son fauconnier sans que ce dernier sache ce qu'elle a repéré. Libérée, elle s'envole dans la brume à très grande vitesse et débusque les pluviers dorés et les vanneaux huppés venus furtivement se poser sur la piste pour se réchauffer. Fulgurante, son action permet d'éviter à l'aéronef d'atterrir et évite ainsi d'importants dégâts liés à une collision volatile inévitable", a ainsi relaté la Zone de défense et de sécurité Ouest (ZDSO), dans un article récemment publié sur les réseaux sociaux. »
« Désormais âgés de douze ans, Ortega a plus de cinq cents prises à son actif. Et ce qui lui a valu, en juillet dernier, d'être décoré à "titre exceptionnel" de la médaille de la Défense nationale échelon bronze par le colonel Olivier Kaladjian, le commandant de la base aérienne de Bourges-Avord. »
« La pratique consistant à donner des honneurs militaires à des animaux remonte au Premier Empire, avec le chien "Moustache". Et le premier volatile a avoir reçu de tels honneurs fut le pigeon voyageur "Vaillant", décoré de la Croix de guerre en 1916 pour avoir transmis un message capital durant la bataille de Verdun. »
« Le petit avion à hélice traînant une banderole de supermarché au-dessus des plages appartiendra sans doute bientôt au passé. L'Assemblée nationale a voté vendredi l'interdiction de cette forme de publicité à l'horizon 2022. La mort programmée de cette activité a été approuvée en première lecture par les députés qui examinent le projet de loi "climat et résilience". »
« Il est prêté à Berlin le souhait de mettre la main sur certaines technologies développées par les industriels français (à commencer par Dassault Aviation). Pas question d'avoir des "boîtes noires" technologiques sur lesquelles "on ne pourrait pas avoir accès", a même prévenu le général Ingo Gerhartz, le chef d'état-major de la Luftwaffe. Ainsi, après avoir accepté de financer la phase 1A du programme, les députés allemands ont la possibilité de bloquer toute nouvelle évolution s'ils estiment que le compte n'y est pas. C'est d'ailleurs le message qu'a fait passer Angela Merkel, la chancelière allemande, à l'issue d'un conseil de défense franco-allemand, le 5 février dernier. »
« Ce qui l'"inquiète, c'est l'enchaînement des phases et la rapidité de décision du Bundestag allemand. Cela me fait plus peur que le COVID", a-t-il expliqué aux sénateurs. C'est effectivement un vrai risque connu mais accepté par le ministère des Armées français. »
« Les parlementaires allemands, qui depuis le début craignent que les industriels français soient trop dominateurs dans le projet, ont posé des conditions. Ils veulent en particulier qu'un autre projet militaire franco-allemand d'envergure, le programme de char MGCS (Main Ground Combat System), dont les Allemands sont chefs de file, progresse au même rythme que celui de l'avion du futur. Les deux projets doivent avancer "en parallèle", indique une résolution également votée mercredi sur le sujet. »
« Le patron de Dassault est également inquiet sur les prochaines élections, qui doivent se tenir en Allemagne et en France. Les prochaines élections fédérales allemandes doivent se tenir en septembre 2021. Selon Éric Trappier, "un nouveau programme de coalition peut prendre beaucoup de temps. Si on est optimiste, cela ne prendra que trois mois, mais si cela dure plus longtemps, on arrive aux élections françaises, ce qui renvoie à post-2022 la phase 1". »
« Les parlementaires allemands, qui depuis le début craignent que les industriels français soient trop dominateurs dans le projet, ont posé des conditions. Ils veulent en particulier qu'un autre projet militaire franco-allemand d'envergure, le programme de char MGCS (Main Ground Combat System), dont les Allemands sont chefs de file, progresse au même rythme que celui de l'avion du futur. Les deux projets doivent avancer "en parallèle", indique une résolution également votée mercredi sur le sujet. »
« Le patron de Dassault est également inquiet sur les prochaines élections, qui doivent se tenir en Allemagne et en France. Les prochaines élections fédérales allemandes doivent se tenir en septembre 2021. Selon Éric Trappier, "un nouveau programme de coalition peut prendre beaucoup de temps. Si on est optimiste, cela ne prendra que trois mois, mais si cela dure plus longtemps, on arrive aux élections françaises, ce qui renvoie à post-2022 la phase 1". »
« S'il n'est pas possible de contester le caractère de soutien du plan présenté ce matin par trois ministres, il est par contre plus étonnant de ne pas y trouver des informations basiques, comme les dates de livraison des matériels évoqués. Éventuellement, même, de savoir si certains des matériels acquis ne sont en fait pas déjà fabriqués. […] Dans ce genre de cas, évidemment, on ne peut plus parler de soutien à l'activité, mais bel et bien de soutien à la trésorerie des industriels concernés. Ce qui peut aussi se défendre, mais concerne des éléments de langage bien différents. Car le fondement du plan, c'est de dire que les matériels vont être livrés en anticipation, et pourtant, pas la moindre date ne figure dans le document livré ce matin par les trois ministres. […] On ne connaît pas non plus la part de cette facture qui fuira à l'étranger. »
« "Il y avait de trop nombreux contributeurs autour de la table au démarrage du programme. En fonction des besoins de son armée, chacun y est allé de ses exigences. Cela a probablement compliqué le cahier des charges et la tâche de l'avionneur, qui s'est retrouvé à gérer des injonctions contradictoires", rappelle Matthieu Lemasson, spécialiste aéronautique et défense au cabinet de conseil PwC. Résultat ? L'appareil sait tout faire ou presque. » Mais cela n'aura pas été facile !
« Le 7 mai 2019, un F-35B de l'US Marine Corps (USMC) avait été sérieusement endommagé au niveau de son train d'atterrissage, à la suite d'une collision avec un faucon alors qu'il s'apprêtait à décoller. […] Exactement un an plus tard, l'un des sept avions de transport A400M « Atlas » de la 31e escadre de l'Ejercito del Aire (force aérienne espagnole) a connu un incident similaire alors qu'il venait de décoller de la base aérienne de Saragosse pour un vol d'entraînement. »
« Si cet A400M a pu se poser sans problème, les dégâts causés par cette rencontre fortuite avec un volatile paraissent assez importants. Selon des images publiés sur les réseaux sociaux, on peut voir un trou béant (avec des plumes et des traces de sang) d'environ un mètre de long dans le fuselage de l'avion, au niveau de son train arrière droit. »
« Pour rappel, les matériaux composites (à base de fibres de carbone) – sensibles aux chocs avec des oiseaux – représentent 30% du fuselage d'un A400M. »
« Quant à l'oiseau impliqué dans cette collision, il pourrait s'agir d'une cigogne ou d'un vautour, dans la masse peut atteindre les 6,5 kilos. Ce qui, avec la vitesse de l'impact, est cohérent avec les dégâts observés. »
« Si cet A400M a pu se poser sans problème, les dégâts causés par cette rencontre fortuite avec un volatile paraissent assez importants. Selon des images publiés sur les réseaux sociaux, on peut voir un trou béant (avec des plumes et des traces de sang) d'environ un mètre de long dans le fuselage de l'avion, au niveau de son train arrière droit. »
« Pour rappel, les matériaux composites (à base de fibres de carbone) – sensibles aux chocs avec des oiseaux – représentent 30% du fuselage d'un A400M. »
« Quant à l'oiseau impliqué dans cette collision, il pourrait s'agir d'une cigogne ou d'un vautour, dans la masse peut atteindre les 6,5 kilos. Ce qui, avec la vitesse de l'impact, est cohérent avec les dégâts observés. »
« Le patron de Dassault Aviation Éric Trappier a été très clair sur la décision de l'Allemagne d'acheter quatre-vingt-treize avions de combat Eurofighter (BAE Systems, Airbus et Leonardo) et quarante-cinq F-18 américains (Boeing) pour renouveler sa flotte de Tornado. "C'est paradoxalement plutôt une bonne chose pour la France. Au moins, l'Allemagne écarte le F35", a expliqué jeudi le président du GIFAS lors d'une audition par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Clairement, ce choix, s'il est confirmé par un vote du Bundestag, permettra de poursuivre les travaux sur le futur Système de combat aérien du futur (SCAF), lancés par l'Allemagne et la France, et rejoints par l'Espagne. Ce qui n'aurait pas été le cas si Berlin avait choisi le F-35. »
« L'Allemagne faisant partie des plans nucléaires de l'Otan et, à ce titre, abritant sur son sol […] des bombes nucléaires tactiques B-61 mises à la disposition de l'Alliance par les États-Unis, il lui fallait des avions capables de les mettre en œuvre, comme c'est actuellement le cas de certains Tornado. Or, ces derniers étant à bout de souffle, Berlin n'avait pas le choix. En effet, pour que l'Eurofighter EF-2000 puisse emporter une B-61, une certification de la part des autorités américaines est nécessaire. Et, évidemment, Washington ayant la main dans cette affaire, le F-35 et le F/A-18 Super Hornet sont prioritaires par rapport à l'avion de combat européen. »
« Pendant un temps, l'option du F-35 fut envisagée à Berlin. Et l'état-major de la Luftwaffe y était très favorable… Mais pas l'industrie aéronautique allemande qui, emmenée par Airbus Defence & Space et son P-DG, Dirk Hoke, prit son bâton de pèlerin pour convaincre les autorités allemandes de renoncer à l'appareil développé par Lockheed-Martin. Ainsi, fit valoir M. Hoke, un choix en faveur du F-35 porterait un coup fatal à l'industrie européenne et empêcherait "toute coopération avec la France sur les questions d'avions de combat". »
« La décision d'écarter l'avion de Lockheed-Martin fut donc prise. Ce qui fut néanmoins critiqué outre-Rhin. "Nous avons été victimes de chantage de la part des Français. […] Nos partenaires de l'Otan qui abritent des bombes nucléaires américaines sur leur territoire, comme l'Italie, la Belgique et les Pays-Bas, ont choisi cet avion [le F-35]. […] Ils ont un bus moderne tandis que nous, nous avons une diligence", s'était emporté un député du Parti chrétien-démocrate [CDU] auprès de la radio publique Deutsche Welle. »
« Pendant un temps, l'option du F-35 fut envisagée à Berlin. Et l'état-major de la Luftwaffe y était très favorable… Mais pas l'industrie aéronautique allemande qui, emmenée par Airbus Defence & Space et son P-DG, Dirk Hoke, prit son bâton de pèlerin pour convaincre les autorités allemandes de renoncer à l'appareil développé par Lockheed-Martin. Ainsi, fit valoir M. Hoke, un choix en faveur du F-35 porterait un coup fatal à l'industrie européenne et empêcherait "toute coopération avec la France sur les questions d'avions de combat". »
« La décision d'écarter l'avion de Lockheed-Martin fut donc prise. Ce qui fut néanmoins critiqué outre-Rhin. "Nous avons été victimes de chantage de la part des Français. […] Nos partenaires de l'Otan qui abritent des bombes nucléaires américaines sur leur territoire, comme l'Italie, la Belgique et les Pays-Bas, ont choisi cet avion [le F-35]. […] Ils ont un bus moderne tandis que nous, nous avons une diligence", s'était emporté un député du Parti chrétien-démocrate [CDU] auprès de la radio publique Deutsche Welle. »
Étonnant : « Les chasseurs ont réalisé une activité cinq fois plus intense que d'habitude depuis la période actuelle de Covid-19. Cela peut sembler assez décalé avec la réalité du transport aérien qui s'est effondrée, des 15 000 survols quotidiens habituels, pour atteindre un niveau résiduel. Mais cela illustre le souci d'identification de ce qui continue à voler dans une période de ce type. »
C'est un récit édifiant : un VIP a pris place à bord d'une Rafale quasiment sans aucune préparation ; on voulait, paraît-il, lui faire une surprise… Résultat : il s'est éjecté par mégarde, à l'occasion d'une manœuvre violente. Au moins cela aura-t-il permis d'identifier un important dysfonctionnement, sans lequel le pilote aurait été éjecté lui aussi… et l'avion perdu.