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agriculture
« Le Sri Lanka a en effet interdit l'usage des produits phytosanitaires et des engrais dans les champs de ses agriculteurs mi-2021 afin de devenir le premier producteur mondial d'aliments 100 % biologiques. Cette décision, combinée à une crise économique sans précédent causée à la fois par le Covid-19 et de très mauvais choix politiques, a mis le pays en état d'urgence alimentaire et économique. Si quelques mois plus tard le secrétaire du ministère de l'Agriculture, Udith Jayasinghe, a annoncé […] que les intrants chimiques seraient à nouveau autorisés, le mal était déjà fait. Et en avril 2022, le peuple […] manifeste, violemment, pour sa survie. »
« Au milieu de grues et de porte-conteneurs dans le port de Rotterdam apparaît une scène surréaliste: un troupeau de vaches rumine paisiblement à quelques mètres au-dessus des eaux à bord d'une ferme flottante. […] La ferme est construite en trois étages : le plancher des vaches en haut, l'étage où le lait est transformé en fromage, yaourt et beurre au milieu, et juste au-dessus de l'eau, la partie où les fromages sont affinés. […] L'étable et les quarante vaches forment un contraste saisissant avec les énormes navires et la fumée des cheminées dans le plus grand port européen. […] Avec leur ferme flottante, opérationnelle depuis 2019, Peter et Minke ont voulu "amener la campagne dans la ville"
« Avec environ un tiers du territoire sous le niveau de la mer, le pays est particulièrement vulnérable au réchauffement climatique. Mais Minke van Wingerden pense pouvoir garder les pieds au sec. "Nous sommes sur l'eau, donc la ferme bouge en fonction des marées, nous montons et descendons de deux mètres. Donc en cas d'inondation, nous pouvons continuer à produire", observe-t-elle. »
« Ses vaches rouge et blanche […] mangent notamment des restes donnés à la ferme, tels que des raisins de la banque alimentaire, des résidus de céréales d'une brasserie voisine et de l'herbe de terrains de golf et du club de foot local. »
« Le couple de "pionniers" veut construire une ferme flottante de maraîchage à côté de la première et prévoit aussi de s'exporter à l'étranger : un projet est déjà en cours à Singapour. »
« Leur plancher dandine légèrement sur le mouvement des vagues mais les vaches n'ont pas le mal de mer, assure Minke van Wingerden. "C'est comme si vous étiez sur un bateau de croisière", dit-elle. »
« Avec environ un tiers du territoire sous le niveau de la mer, le pays est particulièrement vulnérable au réchauffement climatique. Mais Minke van Wingerden pense pouvoir garder les pieds au sec. "Nous sommes sur l'eau, donc la ferme bouge en fonction des marées, nous montons et descendons de deux mètres. Donc en cas d'inondation, nous pouvons continuer à produire", observe-t-elle. »
« Ses vaches rouge et blanche […] mangent notamment des restes donnés à la ferme, tels que des raisins de la banque alimentaire, des résidus de céréales d'une brasserie voisine et de l'herbe de terrains de golf et du club de foot local. »
« Le couple de "pionniers" veut construire une ferme flottante de maraîchage à côté de la première et prévoit aussi de s'exporter à l'étranger : un projet est déjà en cours à Singapour. »
« Leur plancher dandine légèrement sur le mouvement des vagues mais les vaches n'ont pas le mal de mer, assure Minke van Wingerden. "C'est comme si vous étiez sur un bateau de croisière", dit-elle. »
« La première autorisation de mise sur le marché d'insectes destinés à la consommation humaine dans l'UE a été accordée lundi 3 mai par le comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux (SCOPAFF), qui réunit des représentants des États membres et est présidé par un représentant de la Commission. »
« Cette évaluation scientifique du ver de farine jaune, soit sous forme d'insecte entier séché, soit sous forme de poudre, était requise après la demande soumise par la société française EAP Group Agronutris en 2018. »
« L'avis de l'EFSA a conclu que l'insecte était sûr dans les conditions d'utilisation proposées, mais a mis en évidence certaines préoccupations allergènes, en particulier chez les personnes ayant une allergie connue aux crustacés et aux acariens. »
« Si les aliments à base d'insectes ont jusqu'à présent été un produit de niche, ils sont considérés comme une solution prometteuse aux défis de durabilité auxquels l'industrie alimentaire est confrontée, offrant une source durable de protéines qui peut être cultivée avec des ressources minimales. »
« Selon la Commission européenne, cette utilisation des insectes comme source alternative de protéines n'est pas nouvelle et les insectes sont régulièrement consommés dans de nombreuses régions du monde. »
« "C'est aux consommateurs de décider s'ils veulent manger des insectes ou non", indique une note sur la page web de l'exécutif européen. »
« Cette évaluation scientifique du ver de farine jaune, soit sous forme d'insecte entier séché, soit sous forme de poudre, était requise après la demande soumise par la société française EAP Group Agronutris en 2018. »
« L'avis de l'EFSA a conclu que l'insecte était sûr dans les conditions d'utilisation proposées, mais a mis en évidence certaines préoccupations allergènes, en particulier chez les personnes ayant une allergie connue aux crustacés et aux acariens. »
« Si les aliments à base d'insectes ont jusqu'à présent été un produit de niche, ils sont considérés comme une solution prometteuse aux défis de durabilité auxquels l'industrie alimentaire est confrontée, offrant une source durable de protéines qui peut être cultivée avec des ressources minimales. »
« Selon la Commission européenne, cette utilisation des insectes comme source alternative de protéines n'est pas nouvelle et les insectes sont régulièrement consommés dans de nombreuses régions du monde. »
« "C'est aux consommateurs de décider s'ils veulent manger des insectes ou non", indique une note sur la page web de l'exécutif européen. »
« C'est qui le patron va changer d'échelle. L'initiative […] va s'ouvrir aux industriels qui le souhaitent. […] Pour résumer les débats interne (parce que CQLP est une coopérative) en une “accroche”, l'idée est de proposer beaucoup plus de produits pour engager beaucoup plus de consommateurs à soutenir beaucoup plus d'agriculteurs. Comment ? Pour comprendre le principe : “Intel Inside”. OK, c'est ambitieux, mais c'est l'idée. Des brioches pourront être élaborées avec des œufs respectant le cahier des charges CQLP (à commencer évidemment par la rémunération de l'aviculteur), des desserts avec le lait, des plats cuisinés avec le bœuf, etc. L'industriel pourrait alors le revendiquer on-pack et donner ainsi une valeur supplémentaire à son produit et donc à l'ingrédient équitable. »
« La Chine est un des premiers pays à avoir utilisé CRISPR-Cas9 pour modifier des céréales, le riz notamment résistant au mildiou pour lequel la Chine a été pionnière. La Chine a le leadership, elle investit stratégiquement et massivement de l'argent dans ce nouveau domaine biotechnologique de l'édition du génome en utilisant CRISPR-Cas et dépose le plus grand nombre total de brevets par an et a pris l'avantage sur les États-Unis dans les secteurs industriel et agricole (végétal et animal : produisent des plantes alimentaires ou des porcs pour des greffes d'organes humanisés pour l'homme). Les laboratoires américains étant en tête en matière d'améliorations techniques et dans le domaine médical. […] J'ai dénombré dans l'Union européenne cinq essais actuellement au champ de plantes modifiées (éditées) sur le tabac, la cameline, le mais, le colza par CRISPR-Cas en Belgique, en Espagne et au Royaume-Uni : la France brille par son absence.
« Les porteurs de l'idéologie d'écologisme politique n'en veulent pas sans connaître les applications réelles ou potentielles et exercent des pressions pour que ces produits soient classés comme des OGM fermant la porte aux start-up, aux laboratoires publics et privés par crainte du vandalisme des essais au champ et du harcèlement moral des équipes de recherches. Si une start-up veut développer une innovation et que celle-ci fait appel à la transgenèse ou CRISPR-Cas, elle ne le fera pas, car le mentionner comme OGM lui fera fermer toutes les portes pour lever des fonds ou gagner des prix. »
« Les porteurs de l'idéologie d'écologisme politique n'en veulent pas sans connaître les applications réelles ou potentielles et exercent des pressions pour que ces produits soient classés comme des OGM fermant la porte aux start-up, aux laboratoires publics et privés par crainte du vandalisme des essais au champ et du harcèlement moral des équipes de recherches. Si une start-up veut développer une innovation et que celle-ci fait appel à la transgenèse ou CRISPR-Cas, elle ne le fera pas, car le mentionner comme OGM lui fera fermer toutes les portes pour lever des fonds ou gagner des prix. »
« Les députés ont définitivement adopté, le 27 mai, la proposition de loi du groupe LReM et du Modem qui autorise ces ventes. La loi, qui porte sur la transparence de l'information sur les produits agricoles et alimentaires, a été publiée au Journal officiel du 11 juin. »
« Jusque-là, les semences non inscrites au catalogue officiel ne pouvaient être cédées qu'à titre gratuit, et encore avec un certain nombre de contraintes sanitaires. La disposition votée permet désormais de vendre ces semences. "C'est-à-dire les semences traditionnelles ou nouvellement élaborées, relevant du domaine public, plus rares et garantes de la biodiversité", explique Barbara Bessot Ballot, rapporteure LREM de la proposition de loi. »
« Cette possibilité de vente avait été votée dans la loi pour la reconquête de la biodiversité de 2016 mais avait été censurée par le Conseil constitutionnel du fait qu'elle n'autorisait que les seules associations à y procéder. »
« La vente est désormais possible, par tous types d'opérateurs, aux "utilisateurs finaux non professionnels ne visant pas une exploitation commerciale de la variété". C'est-à-dire essentiellement les jardiniers amateurs et les collectivités publiques, selon la rapporteure. La prochaine bataille à mener selon Barbara Pompili ? Autoriser au plan européen la commercialisation des semences paysannes en agriculture conventionnelle. »
« Jusque-là, les semences non inscrites au catalogue officiel ne pouvaient être cédées qu'à titre gratuit, et encore avec un certain nombre de contraintes sanitaires. La disposition votée permet désormais de vendre ces semences. "C'est-à-dire les semences traditionnelles ou nouvellement élaborées, relevant du domaine public, plus rares et garantes de la biodiversité", explique Barbara Bessot Ballot, rapporteure LREM de la proposition de loi. »
« Cette possibilité de vente avait été votée dans la loi pour la reconquête de la biodiversité de 2016 mais avait été censurée par le Conseil constitutionnel du fait qu'elle n'autorisait que les seules associations à y procéder. »
« La vente est désormais possible, par tous types d'opérateurs, aux "utilisateurs finaux non professionnels ne visant pas une exploitation commerciale de la variété". C'est-à-dire essentiellement les jardiniers amateurs et les collectivités publiques, selon la rapporteure. La prochaine bataille à mener selon Barbara Pompili ? Autoriser au plan européen la commercialisation des semences paysannes en agriculture conventionnelle. »
« La commission agriculture doit quant à elle plancher sur l'épineuse réforme de la Politique agricole commune (PAC), une des plus importantes politiques de l'UE qui mobilise près d'un tiers du budget communautaire. Et donc la France est le principal bénéficiaire. Un dossier qu'aucun ne souhaite laisser au RN, qui réclame l'abandon de cette politique et la renationalisation des aides aux agriculteurs. » Un dossier que personne ne souhaite abandonner au RN en France, sans doute. Mais ailleurs ? La renationalisation partielle de la PAC est précisément défendue par la Commission européenne ! Et son démantèlement satisferait vraisemblablement nos voisins européens…
« Pendant des millénaires, le chanvre a essentiellement servi à fabriquer des textiles et des cordes. Aujourd'hui, on l'utilise principalement pour la construction, sous forme par exemple d'un béton de chanvre. Ce produit, inventé en France en 1986 utilise les déchets de défibrages de la plante. On innove encore en ajoutant du chanvre à des plastiques (ce qui l'allège et permet d'avoir moins recours au pétrole), dans des matériaux composites utilisés par exemple dans l'automobile. »
« Actuellement, deux zones sont particulièrement friandes d'hydroponie : l'Europe du Nord et de l'Est, pour compenser l'absence de soleil, et des pays asiatiques où les structures urbaines sont très denses, comme à Singapour. L'Inra distingue deux types d'hydroponie : high-tech lorsque l'éclairage, la température et les intrants sont régulés, comme c'est le cas du potager de Metro, et low-tech lorsque les plantes cultivées n'ont pas besoin de lumière artificielle. Une dizaine de projets de ce genre existent en France, dont la culture à Paris de champignons et d'endives en sous-sol par la société Cycloponics. »
Fleury Michon a été interpellé à ce sujet au cours de l'été. L'obtention de ce label suppose une production majoritairement française, mais pas exclusivement. En pratique, jusqu'à 16 % des produits à base de porc ainsi étiquetés proviendraient d'animaux élevés en Espagne.
L'agriculture hors-sol n'en est qu'à ses débuts, mais cela s'annonce prometteur. Une expérience pilote va être menée en Seine-Saint-Denis, dans une tour de vingt mètres de haut plantée au milieu des logements sociaux. Affaire à suivre.
Magie des OGM : « Transportées et laissées à l'air libre, les morceaux de pommes ne changent pas d'aspect et gardent leur côté croquant. » Seuls les États-Unis semblent concernés pour le moment.
Sur le toit d'un de ses immeubles est installée une ferme hydroponique. Les clients seraient encore peu nombreux, mais peut-être cette intitiave est-elle annonciatrice d'une vraie tendance.
Les ressources sont limitées, nous dit-on. Mais les océans pourraient accueillir des millions de kilomètres carrés d'aquaculture. Par exemple.
Cette ferme fait, paraît-il, le bonheur de quelques restaurateurs. Rien à voir avec les projets des industriels japonais notamment : ici, il y a bassins en extérieur et les chenilles menacent.
En aparté : « La fonction de président de la République […] suppose un cérémonial, une distance, une verticalité. Il faut l'assumer. Parce qu'on est dépositaire d'une fonction qui est immémoriale et qu'on habite quelques années. »
De meilleurs rendements sans aucun pesticide : cela s'avère toujours aussi prometteur. Aux commandes : des salariés qui travaillaient auparavant sur les téléphones mobiles.
Culture aéroponique : « comme Apple, nous sommes propriétaires du hardware, c'est-à-dire le design et l'architecture de la ferme, et du software, ici les algorithmes de croissance des végétaux ».
L'auteur porte un jugement sans concession ! Perplexité du béotien... Disons que c'est une entrée en matière.
« La technique d'aéroponie consiste à nourrir les plantes en vaporisant eau et nutriments sur les racines et les feuilles » – avec « le double avantage d'économiser de l'espace agricole et de produire à proximité des consommateurs ».