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fact-checking
« Buster AI […], qui développe une solution logicielle de lutte contre la désinformation basée sur des méthodes de deep learning, annonce ce mercredi une levée de fonds de 2 millions d'euros. […] Il s'agit d'un tour de table d'amorçage, effectué auprès de One Ragtime, Takara Capital, et de business angels. […] Sa solution logicielle […] a pour but d'aider les médias, les modérateurs des réseaux sociaux, les plates-formes de diffusion de contenus ou encore le secteur de la finance à accélérer la vérification d'informations en la comparant aux connaissances existantes. […] L'outil est testé depuis 2019 par TF1 et l'AFP. » Dans son chapeau, L'Usine digitale parle d'« une solution basée sur le deep learning pour analyser de grandes quantités de données et déterminer celles qui s'écartent des sources officielles ». Dont acte.
« La commissaire tchèque a salué l'attitude de Twitter, en conflit ouvert avec le président américain, grand utilisateur du réseau social. Twitter a mis des avertissements "vérifiez les faits" sur plusieurs messages de Donald Trump et masqué un autre sur les affrontements de Minneapolis pour signaler une "apologie de la violence". Une attitude distincte de celle de Facebook qui a décidé de ne pas signaler ou censurer de quelque manière que ce soit les messages du président américain. "Je soutiens la réaction de Twitter aux tweets du président Trump", a déclaré Věra Jourová, soulignant que les messages en question n'avaient pas été supprimés. Le réseau social a "fourni une information vérifiée". "C'est ce que j'appelle le pluralisme", a-t-elle dit. »
« Corriger un seul mensonge en politique n'est pas possible. Si Twitter l'a fait et maintient sa position, on attendra du réseau social qu'il systématise démarche, sur chaque sujet et pour chaque prise de parole politique. Et même en faisant cela, il se confrontera à d'autres problèmes : quelle fausse vérité mérite une contextualisation ? Qui décide du poids social d'un débat et donc des mensonges qui lui sont liés ? Va-t-on contextualiser des informations sur le système démocratique, comme les élections, mais éviter des sujets moins fondamentaux, comme le débat sur une application mobile Et à quel degré considère-t-on que la désinformation politique est trompeuse ? À quel degré relève-t-elle de l'idéologie ? Bref, des questions que Twitter ne veut pas avoir à se poser, car aucune réponse n'est bonne. »
« C'est ce qui oppose le réseau social à la position de Mark Zuckerberg sur Facebook : "je pense que Facebook ne doit pas être l'arbitre de la vérité sur ce que les gens disent en ligne. En général, je ne pense pas qu'une entreprise privée, surtout si elle est une plateforme, doit dire ce qui est vrai ou pas", affirme-t-il, avant d'ajouter dans cette interview à Fox News que le réseau social ne " touche pas" au discours politique. Un parti-pris qui n'est pas dénué de critique non plus. […] Mais en tenant cette ligne, Zuckerberg reste dans une position confortable et plus socialement acceptable : ce n'est pas son entreprise qui doit trier dans la parole politique. Aux médias, experts et autres fact-checkers, très largement amplifiés par Facebook désormais, de faire ce travail de contextualisation. »
« C'est ce qui oppose le réseau social à la position de Mark Zuckerberg sur Facebook : "je pense que Facebook ne doit pas être l'arbitre de la vérité sur ce que les gens disent en ligne. En général, je ne pense pas qu'une entreprise privée, surtout si elle est une plateforme, doit dire ce qui est vrai ou pas", affirme-t-il, avant d'ajouter dans cette interview à Fox News que le réseau social ne " touche pas" au discours politique. Un parti-pris qui n'est pas dénué de critique non plus. […] Mais en tenant cette ligne, Zuckerberg reste dans une position confortable et plus socialement acceptable : ce n'est pas son entreprise qui doit trier dans la parole politique. Aux médias, experts et autres fact-checkers, très largement amplifiés par Facebook désormais, de faire ce travail de contextualisation. »
Un article publié sur Boulevard Voltaire en janvier dernier, relativisant la responsabilité du réchauffement climatique dans les incendies en Australie, a été censuré sur Facebook, après avoir été jugé « partiellement faux » par les Décodeurs du Monde. Rappelons que le même sort a été réserve à une photographie prise à Venise en plein confinement, par crainte, sans doute, que la vision d'une eau claire rende les discours catastrophistes moins convaincants. Avec le risque, d'ailleurs, de produire l'effet inverse…
« À partir de ce jeudi, les utilisateurs de Facebook qui ont "liké", réagi ou commenté depuis mars les innombrables "fake new" liées au coronavirus recevront sur leur "fil d'actualités" un message d'alerte renvoyant vers le site de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). […] Les utilisateurs de Facebook ne sauront pas précisément à quelle fausse information ils ont été exposés, ni quand. L'interaction devra avoir eu lieu au cours des deux dernières semaines. Autre bémol, les alertes ne concernent que les "fake news" supprimées par Facebook en raison des risques pour la santé des personnes. […] Pour les "fake news" dont la visibilité a été réduite mais qui n'ont pas été supprimées, le réseau social continuera comme d'habitude à les labelliser, après vérification par ses soixante "fact-checkers", dont l'AFP. Quarante millions de posts Facebook ont été signalés de cette façon en mars, selon les chiffres publiés ce jeudi. "Dans 95 % des cas, après avoir vu ces labels, les gens ne cliquent pas sur le contenu", assure Mark Zuckerberg. »
Le 9 mars, Olivier Véran, ministre de la Santé, s'était demandé pourquoi est-ce que « la grippe s'arrête au printemps ». « Ce n'est pas la chaleur » qui l'explique, avait-il répondu ; « c'est qu'en fait, au printemps, […] on ouvre les fenêtres, on ouvre les portes, on n'est plus confiné dans des lieux, on va dehors » ; « et donc », avait il poursuivi, « c'est le confinement qui provoque la circulation du virus ».
Ces propos sont extraits d'un long entretien, où le ministre cherchait visiblement à esquiver la question de savoir si, oui ou non, la France allait ordonner un confinement à grande échelle, comme en Chine puis en Italie. Ils n'en sont aps représentatifs, et sans doute ne faut-il pas en exagérer la portée.
Soucieux d'étouffer la polémique que pourrait susciter leur redécouverte, les Décodeurs du Monde en proposent toutefois une interprétation tout à fait fantaisiste. Selon eux, en effet, « Olivier Véran ne parlait […] pas du confinement, tel qu'il est appliqué aujourd'hui » ; « il évoquait le confinement de plusieurs individus rassemblés dans des lieux publics (stades, salles de concert, festival, etc.) susceptible de propager le virus ». Mais depuis quand parle-t-on d'ouvrir des « portes » et des « fenêtres » dans des « stades », des « salles de concert », un « festival », etc. »?
Ces propos sont extraits d'un long entretien, où le ministre cherchait visiblement à esquiver la question de savoir si, oui ou non, la France allait ordonner un confinement à grande échelle, comme en Chine puis en Italie. Ils n'en sont aps représentatifs, et sans doute ne faut-il pas en exagérer la portée.
Soucieux d'étouffer la polémique que pourrait susciter leur redécouverte, les Décodeurs du Monde en proposent toutefois une interprétation tout à fait fantaisiste. Selon eux, en effet, « Olivier Véran ne parlait […] pas du confinement, tel qu'il est appliqué aujourd'hui » ; « il évoquait le confinement de plusieurs individus rassemblés dans des lieux publics (stades, salles de concert, festival, etc.) susceptible de propager le virus ». Mais depuis quand parle-t-on d'ouvrir des « portes » et des « fenêtres » dans des « stades », des « salles de concert », un « festival », etc. »?
Combien Le Monde a-t-il touché pour avoir catalogué comme fake-news une vidéo du professeur Raoult ? Quelle somme USA Today a-t-il empochée après avoir décrétée que la photographie des eaux claires de Venise était trompeuse, étant donné que « la crise Covid-19 n'a pas entraîné une diminution de l'impact environnemental humain à long terme » ? Pas loin d'un millier de dollars, si les informations données par Libération en janvier 2019 sont toujours valables.
La suffisance des "Décodeurs" se décline sur tous les sujets. Samuel Laurent s'attaque ici à Aurore Bergé, député LREM, coupable, selon lui, d'avoir défendu la transformation de l'ISF en IFI. Le quotidien du soir n'a pas tort quand il souligne la difficulté à identifier les causes de l'évasion fiscale. Mais il passe complètement sous silence les effets délétères de feu l'ISF sur la gouvernance des PME – tout particulièrement pour les entreprises familiales.