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« Vos appareils électroniques sont-ils obsolètes de plus en plus rapidement ? » La question est intéressante, mais, en dépit de son titre, cet article, publié sur le site The Conversation le 20 octobre 2021, n'y répond absolument pas.
Évoquant l'« obsolescence programmée », Delphine Billouard-Fuentes affirme que celle-ci « peut revêtir de multiples facettes ». À ce titre, ce qui est assez original et aussi très pertinent selon nous, elle mentionne « l'obsolescence écologique, qui a vu le jour ces dernières années » : « certaines entreprises incitent les consommateurs à changer un produit en état de fonctionnement par un nouveau produit qui serait plus économe en énergie ». Certaines entreprises, et surtout les pouvoirs publics, avec les restrictions de circulation imposées à de plus en plus d'automobiles !
« Officiellement », explique-t-elle, « l'obsolescence programmée est apparue suite à la crise économique de 1929 : Bernard London, un courtier new-yorkais, propose, alors de déterminer une durée de vie pour les produits afin d'en faciliter le renouvellement ». « Officiellement » ? On ignorait qu'une autorité était chargée d'établir cette histoire ! Toutefois, nuance-t-elle, « il ne s'agit pas précisément d'obsolescence programmée, mais plutôt d'"obsolescence planifiée" ». Effectivement.
« Bien que cette proposition n'ait pas été mise en œuvre », poursuit-elle, « elle a contribué à l'acceptation de l'obsolescence programmée, démontrant ses atouts économiques et sociaux ». Sur quoi s'appuie-t-elle pour l'affirmer ? Il semblerait, au contraire, que ce livre n'ait reçu aucun écho à l'époque de sa publication. Par ailleurs, en 1850, Frédéric Bastiat rétorquait déjà aux sophistes que « destruction n'est pas profit », signe que London avait très certainement de nombreux prédécesseurs.
Selon Delphine Billouard-Fuentes, « le premier exemple d'obsolescence programmée » remonterait à 1924, quand « les principaux fabricants d'ampoules mondiaux se sont réunis secrètement, créant le premier cartel mondial ». Si l'existence de ce cartel est bien documentée, il semblerait que la mise en œuvre d'une politique d'obsolescence programmée, sous son égide, n'ait, en revanche, jamais été prouvée. Par ailleurs, le fait qu'« une ampoule fonctionne depuis 1901 dans la caserne de pompiers de Livermore en Californie » est, une fois de plus, mal interprété. Aussi rappellerons-nous à nouveau que cette ampoule n'émet qu'une faible lueur au prix d'une consommation électrique très importante. Et que pour cette raison, il n'y aurait aucun intérêt à continuer à fabriquer des pdouits de ce type.
« Depuis cette époque », déplore encore l'auteur de cet article, « l'obsolescence programmée est omniprésente dans le monde économique ». Delphine Billouard-Fuente se montre toutefois incapable d'étayer sa conviction. Certes, souligne-t-elle, « la législation française considère l'obsolescence programmée comme un délit » ; « mais la preuve de ce délit est presque impossible à établir ». On aimerait bien savoir pourquoi ! Régulièrement, des cartels sont démantelés, des lanceurs d'alerte prennent la parole, des scandales éclatent… Pourquoi l'omerta régnerait-elle si particulièrement sur l'obsolescence programmée… dont Delphine Billouard-Fuentes nous assure pourtant qu'elle est « ominpéresente » ?
Évoquant l'« obsolescence programmée », Delphine Billouard-Fuentes affirme que celle-ci « peut revêtir de multiples facettes ». À ce titre, ce qui est assez original et aussi très pertinent selon nous, elle mentionne « l'obsolescence écologique, qui a vu le jour ces dernières années » : « certaines entreprises incitent les consommateurs à changer un produit en état de fonctionnement par un nouveau produit qui serait plus économe en énergie ». Certaines entreprises, et surtout les pouvoirs publics, avec les restrictions de circulation imposées à de plus en plus d'automobiles !
« Officiellement », explique-t-elle, « l'obsolescence programmée est apparue suite à la crise économique de 1929 : Bernard London, un courtier new-yorkais, propose, alors de déterminer une durée de vie pour les produits afin d'en faciliter le renouvellement ». « Officiellement » ? On ignorait qu'une autorité était chargée d'établir cette histoire ! Toutefois, nuance-t-elle, « il ne s'agit pas précisément d'obsolescence programmée, mais plutôt d'"obsolescence planifiée" ». Effectivement.
« Bien que cette proposition n'ait pas été mise en œuvre », poursuit-elle, « elle a contribué à l'acceptation de l'obsolescence programmée, démontrant ses atouts économiques et sociaux ». Sur quoi s'appuie-t-elle pour l'affirmer ? Il semblerait, au contraire, que ce livre n'ait reçu aucun écho à l'époque de sa publication. Par ailleurs, en 1850, Frédéric Bastiat rétorquait déjà aux sophistes que « destruction n'est pas profit », signe que London avait très certainement de nombreux prédécesseurs.
Selon Delphine Billouard-Fuentes, « le premier exemple d'obsolescence programmée » remonterait à 1924, quand « les principaux fabricants d'ampoules mondiaux se sont réunis secrètement, créant le premier cartel mondial ». Si l'existence de ce cartel est bien documentée, il semblerait que la mise en œuvre d'une politique d'obsolescence programmée, sous son égide, n'ait, en revanche, jamais été prouvée. Par ailleurs, le fait qu'« une ampoule fonctionne depuis 1901 dans la caserne de pompiers de Livermore en Californie » est, une fois de plus, mal interprété. Aussi rappellerons-nous à nouveau que cette ampoule n'émet qu'une faible lueur au prix d'une consommation électrique très importante. Et que pour cette raison, il n'y aurait aucun intérêt à continuer à fabriquer des pdouits de ce type.
« Depuis cette époque », déplore encore l'auteur de cet article, « l'obsolescence programmée est omniprésente dans le monde économique ». Delphine Billouard-Fuente se montre toutefois incapable d'étayer sa conviction. Certes, souligne-t-elle, « la législation française considère l'obsolescence programmée comme un délit » ; « mais la preuve de ce délit est presque impossible à établir ». On aimerait bien savoir pourquoi ! Régulièrement, des cartels sont démantelés, des lanceurs d'alerte prennent la parole, des scandales éclatent… Pourquoi l'omerta régnerait-elle si particulièrement sur l'obsolescence programmée… dont Delphine Billouard-Fuentes nous assure pourtant qu'elle est « ominpéresente » ?