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Royaume-Uni
« Suite à la plainte déposée par un certain Tony Finn, électricien anglais traité de "connard de chauve" par son employeur, un trio de magistrats a prononcé un verdict pour le moins surprenant : qualifier un homme de "chauve" sur son lieu de travail relève du harcèlement sexuel. Mieux encore, comme le rapporte The Guardian, la juridiction a considéré que commenter la calvitie d'un collègue équivalait à faire une remarque sur… la taille de la poitrine d'une femme. »
« Les quatre militants antiracistes poursuivis pour avoir déboulonné la statue d'un marchand britannique d'esclaves, en juin 2020, ont été reconnus non coupables d'actes de vandalisme par douze jurés. Le monument en hommage à Edward Colston, dont le rôle central dans la vente de 84 000 enfants, femmes et hommes entre 1672 et 1689 est établi par les historiens, avait été jeté dans le port lors d'une manifestation. »
« Les prévenus ont reconnu les faits mais nié toute action criminelle au cours des neuf jours de procès, "soutenant plutôt que la présence même de ce monument dans une ville multiculturelle constituait une insulte", relate The Times. De nombreuses demandes de retrait de la statue avaient été faites depuis les années 1990, précise le journal londonien. Sans succès. »
« Le parquet, de son côté, "a fait valoir que le sujet ne portait pas sur la moralité d'un marchand d'esclaves du XVIIe siècle mais sur le respect de l'État de droit". […] "Cette décision crée un dangereux précédent", déplore le tabloïd The Sun. "Que le jury ait pu penser que c'est une statue qui était jugée et non les prévenus serait risible si les conséquences n'étaient pas aussi graves, abonde The Daily Telegraph. Ce jugement compromet la sécurité des biens." Même son de cloche dans les rangs du Gouvernement : "Cela ne doit pas être considéré comme une carte blanche pour se permettre de détruire les monuments", a prévenu le ministre des Transports, Grant Shapps, sur les ondes de la BBC, jeudi matin. D'après lui, le très controversé projet de loi portant sur l'ordre public, actuellement examiné au Parlement, doit permettre de "durcir les sanctions pour des délits "mémoriels'". »
« Les prévenus ont reconnu les faits mais nié toute action criminelle au cours des neuf jours de procès, "soutenant plutôt que la présence même de ce monument dans une ville multiculturelle constituait une insulte", relate The Times. De nombreuses demandes de retrait de la statue avaient été faites depuis les années 1990, précise le journal londonien. Sans succès. »
« Le parquet, de son côté, "a fait valoir que le sujet ne portait pas sur la moralité d'un marchand d'esclaves du XVIIe siècle mais sur le respect de l'État de droit". […] "Cette décision crée un dangereux précédent", déplore le tabloïd The Sun. "Que le jury ait pu penser que c'est une statue qui était jugée et non les prévenus serait risible si les conséquences n'étaient pas aussi graves, abonde The Daily Telegraph. Ce jugement compromet la sécurité des biens." Même son de cloche dans les rangs du Gouvernement : "Cela ne doit pas être considéré comme une carte blanche pour se permettre de détruire les monuments", a prévenu le ministre des Transports, Grant Shapps, sur les ondes de la BBC, jeudi matin. D'après lui, le très controversé projet de loi portant sur l'ordre public, actuellement examiné au Parlement, doit permettre de "durcir les sanctions pour des délits "mémoriels'". »
« La plus importante chaîne de radiodiffusion britannique a annoncé le 10 novembre 2021 […] qu'elle mettait fin à sa participation au programme "Champions de la diversité" et à l'index "Égalité au travail" pilotés par la très influente association caritative LGBT Stonewall. »
« Dans le cadre de ces programmes, la BBC payait l'organisation pour conseiller et évaluer la mise en place de "lieux de travail inclusifs", notamment en édictant des guides pratiques pour "transformer un environnement de travail en un lieu où chaque employé s'épanouit". »
« Le directeur général du diffuseur national, Tim Davie, a déclaré qu'il était "incontestable" que la participation continue à ces programmes "a conduit certains à se demander si la BBC peut être impartiale lors de ses reportages sur les débats de politiques publiques où Stonewall jour un rôle actif". »
« Stonewall se gargarise sur son site du fait que plus de neuf cents organisations adhèrent au programme "Champions de la diversité" à travers le Royaume-Uni. Mais depuis quelques mois maintenant, le poids de l'association est remis en cause et son influence controversée. Certains, comme la journaliste Sonia Sodha, dénoncent le fait que "l'association a le pouvoir de faire taire les femmes critiques en matière de genre de peur d'être accusées à tort de discours de haine".
« Des organismes tels l'Ofcom, la Commission pour l'égalité des droits de l'homme, le Bureau de l'égalité, le ministère de la Justice du gouvernement ou encore la chaîne de télévision Channel 4, ont également exprimé leur volonté de se retirer des programmes proposés par Stonewall. »
« L'affaire avait commencé à agiter l'actualité après la publication d'une enquête en podcast réalisée par la BBC d'Irlande du nord et publiée mi-octobre 2021. Cette investigation, menée par le journaliste Stephen Nolan, pointait notamment l'influence prépondérante de Stonewall et la pression que ses programmes auraient pu exercer sur le travail des organismes. Sur les questions de genre et de sexe, le podcast révèle notamment qu'un guide signé par BBC News, établit une norme de langage à adopter dans ses contenus, comme la définition que fait Stonewall de l'homosexualité . »
« Après un travail de dix-huit mois, le podcast a été mis en ligne sur Spotify et il dénonce les possibles conflits d'intérêts et la partialité des médias faisant appel aux programmes de Stonewall. »
« Selon le journal The Guardian, la question de la couverture des droits trans divise également la rédaction de la BBC depuis un certain temps. De nombreux membres du personnel, souvent plus jeunes, pensent que le débat sur le sujet n'a pas lieu d'être, alors que les plus âgés estiment que des opinions critiques en matière de genre doivent pouvoir être exprimées pour répondre aux exigences d'impartialité. »
« Dans le cadre de ces programmes, la BBC payait l'organisation pour conseiller et évaluer la mise en place de "lieux de travail inclusifs", notamment en édictant des guides pratiques pour "transformer un environnement de travail en un lieu où chaque employé s'épanouit". »
« Le directeur général du diffuseur national, Tim Davie, a déclaré qu'il était "incontestable" que la participation continue à ces programmes "a conduit certains à se demander si la BBC peut être impartiale lors de ses reportages sur les débats de politiques publiques où Stonewall jour un rôle actif". »
« Stonewall se gargarise sur son site du fait que plus de neuf cents organisations adhèrent au programme "Champions de la diversité" à travers le Royaume-Uni. Mais depuis quelques mois maintenant, le poids de l'association est remis en cause et son influence controversée. Certains, comme la journaliste Sonia Sodha, dénoncent le fait que "l'association a le pouvoir de faire taire les femmes critiques en matière de genre de peur d'être accusées à tort de discours de haine".
« Des organismes tels l'Ofcom, la Commission pour l'égalité des droits de l'homme, le Bureau de l'égalité, le ministère de la Justice du gouvernement ou encore la chaîne de télévision Channel 4, ont également exprimé leur volonté de se retirer des programmes proposés par Stonewall. »
« L'affaire avait commencé à agiter l'actualité après la publication d'une enquête en podcast réalisée par la BBC d'Irlande du nord et publiée mi-octobre 2021. Cette investigation, menée par le journaliste Stephen Nolan, pointait notamment l'influence prépondérante de Stonewall et la pression que ses programmes auraient pu exercer sur le travail des organismes. Sur les questions de genre et de sexe, le podcast révèle notamment qu'un guide signé par BBC News, établit une norme de langage à adopter dans ses contenus, comme la définition que fait Stonewall de l'homosexualité . »
« Après un travail de dix-huit mois, le podcast a été mis en ligne sur Spotify et il dénonce les possibles conflits d'intérêts et la partialité des médias faisant appel aux programmes de Stonewall. »
« Selon le journal The Guardian, la question de la couverture des droits trans divise également la rédaction de la BBC depuis un certain temps. De nombreux membres du personnel, souvent plus jeunes, pensent que le débat sur le sujet n'a pas lieu d'être, alors que les plus âgés estiment que des opinions critiques en matière de genre doivent pouvoir être exprimées pour répondre aux exigences d'impartialité. »
« La banque centrale du pays a annoncé, ce jeudi 9 avril, qu'elle allait directement financer certaines dépenses de l'État. […] Cette mesure extraordinaire, mais temporaire, doit permettre au gouvernement "de disposer suffisamment de liquidités pour relancer l'économie face au choc du coronavirus", ont indiqué dans un communiqué commun le Trésor et la Banque d'Angleterre (BOE). […] "Le découvert du gouvernement britannique à la Banque d'Angleterre, va donc progresser à un niveau non divulgué et sera remboursé au plus vite et d'ici la fin de l'année", ajoute le communiqué commun. Bien que surprenante […] cette disposition de création monétaire n'est pas inédite. Elle avait été utilisée pendant la crise financière de 2008, qui avait vu le niveau de ce découvert s'envoler brièvement à près de 20 milliards de livres. Elle reste toutefois taboue car elle va souvent de pair avec une augmentation incontrôlée des dépenses publiques et de l'hyperinflation. »
« Les tarifs extérieurs pratiqués par l'UE dans le cadre du système de l'OMC sont faibles sur la plupart des marchés, et ce serait également le cas de ceux que mettrait en place le Royaume-Uni. L'ordre de grandeur de ces tarifs est inférieur aux variations de change euro-sterling auxquelles sont confrontées les entreprises des deux côtés de la Manche. Cependant, ce cadre reste évidemment bien plus lourd en termes de procédures douanières et réglementaires que les échanges dans le cadre du marché unique. C'est ce qui fait craindre une situation chaotique sur le plan logistique, si près de l'échéance. »
« Le British Film Institute (BFI) a décidé de ne plus financer les films où les méchants auront des cicatrices sur le visage. L'idée est de lutter contre les discriminations qui touchent souvent les personnes avec des stigmates visibles. »
Les Français ayant hérité d'une nationalité américaine plus ou moins par accident en savent quelque chose : Washington tente de faire payer des impôts à ses ressortissants quel que soit l'État où ils résident. Désormais, suite à l'arrivée dans son giron de la princesse Meghan, c'est toute la famille royale britannique qui se retrouve sous la surveillance du fisc américain, visiblement très curieux.
« La France s'est faite pas à pas. […] Elle peut aussi se défaire, se déchirer, notre histoire est emplie de guerres civiles ouvertes ou feutrées. Le Frexit dégagé par la loi stupide du Nombre pourrait aboutir au partage du pays si des territoires refusaient le suicide national. Ne l'oublions pas et redevenons sérieux. […] Optimisons nos dépendances pour le bien-être de notre peuple et la perpétuation de nos valeurs spécifiques et oublions la grandeur que nous n'avons jamais atteinte depuis la chute du Second Empire. »
« À l'usine Toyota de Burnaston, le stock de composants qu'alimentent une rotation quotidienne de cinquante camions en provenance d'Europe ne permet d'assurer que quatre heures d'activité. » C'est pareil chez BMW : « Le simple retour des contrôles aux frontières, avec un arrêt de cinq minutes seulement, pourrait suffire à désorganiser l'usine Mini d'Oxford. Laquelle accueille cent cinquante camions de composants chaque jour et renvoie cent dix-huit camions en retour. »
Marc Roche : « À court terme, le Royaume-Uni va voir son économie souffrir du Brexit, et ce quelle que soit l'issue des négociations avec Bruxelles. Mais dans cinq ou dix ans […] ? Ma thèse est qu'il rebondira grâce à ses atouts traditionnels, qu'il va pouvoir pousser à leur maximum car il n'aura plus à respecter les limites que lui impose aujourd'hui Bruxelles. » Dans cette perspective, le Royaume-Uni pourrait tirer profit de… « son absence de patriotisme économique ».
« Si l'effort de pêche pour la coquille Saint-Jacques […] est régi par l'Union européenne, sa gestion ne l'est pas, à commencer par la question des dates de pêche. » Des règles communes seraient pourtant les bienvenues… « Ironie de l'histoire, c'est aux Français que les Anglais vendent l'essentiel de leurs coquilles. »
Commentaire ironique dans la presse britannique : « Theresa May a enfin assuré la signature de son premier accord commercial – qui reprend les conditions actuelles de l'accord de l'Union européenne. » Tout ça pour ça ?
Les Britanniques devront dépenser 10 livres pour obtenir le sésame censé leur ouvrir l'accès aux sites pornographique. À cet effet, même les plus timides seront priés d'affronter le regard d'un buraliste.
Deux jours de vacances par an. À quatre-vingt-onze ans. La couronne reçue en héritage, en Angleterre comme ailleurs, c'est un cadeau lourd à porter.
C'est le navire le plus imposant d'Europe ! Mais à la différence du Charles de Gaulle, il ne disposes pas de catapultes. C'est pourquoi il n'embarquera que des avions à décollage court et atterrissage vertical (STOVL).
D'ici 2022, Londres voudrait réduire à 50 % la proportion de composants importés nécessaires à la production des automobiles. Cela, paradoxalement, afin de faciliter la négociation d'accords de libre-échange dans la perspective du Brexit.
On s'envoie en l'air à bord du HMS Vigilant ! Il semblerait qu'on y consomme aussi de la drogue. Mais la Royal Navy reprend les choses en main, rapporte notre confrère Laurent Lagneau.
La mise à jour des voitures Diesel ne doit pas être réservée à celles circulant outre-Rhin, clame le maire de Londres. Peut-être faudrait-il en discuter avec les constructeurs… Pas seulement allemands d'ailleurs !
Faire chauffer le thé ou bien recharger sa voiture : il faudra choisir ! En effet, les infrastructures énergétiques britanniques ne pourraient pas supporter, en l'état, une sollicitation trop accrue.
Selon Denis MacShane, « toute la classe politique britannique attend, en fait, que l'opinion publique, qui bouge très lentement contre le Brexit, commence à se montrer hostile à la sortie ». Wait and see.
On n'entendra plus « ladies and gentlemen » en introduction des annonces diffusées dans le métro londonien. Ses responsables entendent privilégier un langage « totalement inclusif » – « diversité » oblige.
L'attractivité du Royaume-Uni diminue, aux yeux des migrants, avec la valeur de sa monnaie. On comrpend mieux pourquoi le Front national veut sortir de l'euro !
La Vie des idées : « Londres a très souvent exercé une influence considérable sur l'organisation du continent, loin de l'image de partenaire maladroit et isolé qu'une vision franco-française tendrait à faire prévaloir. »
Avec la M760Li, de l'aveu même de ses promoteurs, « le luxe perd ses bonnes manières ». Les autorités britanniques de la publicité les rappellent à l'ordre. Il en faut peu pour les indisposer…
Jérôme Perrier : « Au risque de heurter quelques bonnes consciences républicaines, nous dirons qu'une monarchie parlementaire offre l'avantage d'avoir un chef de l'État placé par nature au-dessus de la mêlée. »
Maxime Lefebvre sur Telos : « Le Brexit aura un coût, mais ce coût peut être limité. » Affaire à suivre !
Jean-Louis Bourlanges à propos du "hard Brexit" : « Malgré les apparences, c’est moins la volonté d’en découdre que la force des choses qui fait ici loi. »
« L'armée britannique lèvera cette année l'interdiction pour les femmes de combattre en première ligne », comme l'annonce notre confrère Philippe Chapleau.
Le point sur l'imbroglio juridique. Avec la mention de "l'hypothèse Groenland" que nous avions formulée dans un billet publié le 29 juin.
Certains points nous laissent dubitatif, mais cela tranche avec la légèreté observée ici ou là, où la question n'est abordée que via le prisme étroit des petits calculs politiciens, plus encore que politiques.
« Plusieurs arguments militent pour cette possibilité, aussi incongrue puisse-t-elle paraître aujourd'hui », écrit Daniel Vernet.
Quelques considérations juridiques. Une seule chose est sûre : c'est une sacrée pagaille.
Londres est-il condamné à choisir entre l'Europe et le grand large ? Bien au contraire, selon cet article tiré de la presse australienne.
« La Hongrie est très fière d'être un membre de l'UE avec vous », clame le Premier ministre hongrois, à l'intention des Britanniques. L'extrême droite souverainiste va déchanter.
Ceux résidant au Royaume-Uni sont appelés à voter le 23 juin. Les souverainistes ont beau opposer à la Francophonie à l'UE, sans doute préféreraient-ils ne pas s'inspirer de ce modèle...
Considérations sur l'industrie sidérurgique britannique. L'analyse d'Élie Cohen publiée par Telos.
La présidente du FN n'est pas la bienvenue outre-Manche. Une réaction injuste ? Pas vraiment, car son horizon politique est aux antipodes de celui des "sécessionnistes" britanniques. Cela nous fait bien rire !
Notre confrère Romaric Godin souligne l'obstination des républicains à l'œuvre outre-Manche, sans cacher toutefois la popularité de la vénérable monarchie britannique.
La question doit être abordée « sans idéalisme ni catastrophisme », explique Laurent Warlouzet. Selon lui, il ne faudrait pas sous-estimer « la résilience institutionnelle » de l'UE. Cependant, le statut du Royaume-Uni reste singulier.
Nous n'en revenons pas : déjà proscrites des DVD pornos vendus outre-Manche, fessées et autres pratiques SM devraient l'être aussi bientôt des films diffusés par Internet. De quoi le gouvernement de Sa Majesté se mêle-t-il donc ?
Les eurosceptiques se déchainent outre-manche. Entres autres griefs formulées à l'encontre de l'UE : un encadrement des activités financières jugé excessif. Qu'en disent les souverainistes ?
En signant un accord avec la Suisse, sous prétexte de lutter contre l'évasion fiscale, le Royaume-Uni pourrait avoir saboté un projet européen qui menaçait ses paradis fiscaux.
« On est assez loin des émeutes françaises de 2005 qui avaient frappé des espaces géographiques où se concentraient toutes sortes de ségrégations », observe Olivier Kempf.
Les souverainsites s'attendaient peut-être à voir les conservateurs britanniques semer la zizanie en Europe. Il n'en est rien, et cela ne surprendra pas les esprits sensés : le pouvoir ramène au réel.
Pas la peine de vous excuser, Madame le ministre ! ;-)