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« Ces édifices de béton sont parfois impopulaires et certaines communautés ont refusé d'être coupées de la mer, quels que soient les risques. Le village de pêcheurs de Mone (département de Miyagi) – où le tsunami de 2011 a fait quatre morts et détruit quarante-deux des cinquante-cinq maisons "– a ainsi préféré déménager plus loin, à quarante mètres au-dessus du niveau de la mer. »
« "La seule manière de sauver nos vies quand un tsunami frappe est d'évacuer en hauteur. Qu'il y ait un mur ou non n'a pas d'importance", pense Makoto Hatakeyama, un ostréiculteur de Mone. Il y a dix ans, comme d'autres pêcheurs, il s'est précipité vers la mer pour tenter de sauver son bateau et a survécu en gagnant une île voisine à la nage. "On ne peut rien faire contre" les tsunamis et les séismes qui se produisent régulièrement, estime cet homme de quarante-deux ans. »
« Il n'est pas prêt en revanche à renoncer à son lien avec la mer. "Cette vue, cette brise, cette atmosphère… Il ne reste presque plus d'endroits comme ça au Japon." La mer : "C'est mon identité. Elle m'apaise. C'est chez moi." »
Cela rappelle, à certains égards, le dilemme auquel nous confronte le coronavirus.
« "La seule manière de sauver nos vies quand un tsunami frappe est d'évacuer en hauteur. Qu'il y ait un mur ou non n'a pas d'importance", pense Makoto Hatakeyama, un ostréiculteur de Mone. Il y a dix ans, comme d'autres pêcheurs, il s'est précipité vers la mer pour tenter de sauver son bateau et a survécu en gagnant une île voisine à la nage. "On ne peut rien faire contre" les tsunamis et les séismes qui se produisent régulièrement, estime cet homme de quarante-deux ans. »
« Il n'est pas prêt en revanche à renoncer à son lien avec la mer. "Cette vue, cette brise, cette atmosphère… Il ne reste presque plus d'endroits comme ça au Japon." La mer : "C'est mon identité. Elle m'apaise. C'est chez moi." »
Cela rappelle, à certains égards, le dilemme auquel nous confronte le coronavirus.