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« Le Collectif des Guides Rhône Saône, qui regroupe soixante-dix guides-conférenciers, alerte depuis deux ans sur les dangers que représente la traversée de la voie verte par les croisiéristes débarquant au quai Claude Bernard. Les seniors, souvent étrangers et peu familiers des lieux, doivent traverser une bande cyclable très fréquentée pour rejoindre ou quitter leurs autocars stationnés à proximité. Selon eux, cette voie est devenue "une véritable autoroute cyclable, où jamais un cycliste ne s'arrête pour laisser traverser les piétons, déplorent les guides dans leur dernier communiqué. »
« Malgré une amélioration de la signalisation au printemps 2024, avec des pictogrammes au sol et des panneaux supplémentaires entre les ponts de la Guillotière et de l’Université, la situation reste préoccupante pour ces derniers, "nous n’avons pas vu de changement dans l’attitude des cyclistes". Le 12 septembre dernier, un nouvel accident a impliqué une cycliste et un piéton, aboutissant à l’hospitalisation de la cycliste. Depuis octobre 2022, le collectif a interpellé la Ville et la Métropole de Lyon. Toutefois, leurs derniers courriers de juillet et septembre 2024 sont restés sans réponse. »
« Le collectif demande, par ailleurs, la création de passages piétons, l’installation de panneaux rappelant la priorité aux piétons et des dos d’âne. »
« Malgré une amélioration de la signalisation au printemps 2024, avec des pictogrammes au sol et des panneaux supplémentaires entre les ponts de la Guillotière et de l’Université, la situation reste préoccupante pour ces derniers, "nous n’avons pas vu de changement dans l’attitude des cyclistes". Le 12 septembre dernier, un nouvel accident a impliqué une cycliste et un piéton, aboutissant à l’hospitalisation de la cycliste. Depuis octobre 2022, le collectif a interpellé la Ville et la Métropole de Lyon. Toutefois, leurs derniers courriers de juillet et septembre 2024 sont restés sans réponse. »
« Le collectif demande, par ailleurs, la création de passages piétons, l’installation de panneaux rappelant la priorité aux piétons et des dos d’âne. »
« L'ancien chroniqueur de C-News avait été condamné en première instance à une amende de 4 000 euros pour avoir notamment déclaré, sur C-News, en octobre 2019 : "On a des caprices d’une petite minorité qui tient la main sur l’État et qui l’asservit à son profit et qui va d’abord désagréger la société, parce qu’on va avoir des enfants sans père et je viens de vous dire que c’est une catastrophe, et, deuxièmement, qui va faire payer ses caprices par tous les autres Français." » Mais en appel, dans un jugement rendu le 11 septembre 2024, « les magistrats considèrent que "les propos incriminés ne sont pas injurieux envers un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" ». Dans une autre affaire « la patron de Reconquête a néanmoins été condamné, le lendemain, à 10 000 euros d'amende pour "provocation à la haine raciale", suite à ses propos sur les mineurs isolés tenus en 2020 sur C-News ».
« La notion de transidentité ne renvoie pas à un groupe homogène qui se caractériserait par une conduite unique, de sorte que les attaques contre cette notion ne peuvent être considérées comme des attaques contre les personnes à raison de l’identité de genre." Cette décision de la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris en date du 6 septembre |2024] doit rassurer ceux qui s'inquiètent de la liberté de critiquer ce que beaucoup appellent, désormais, la grande « supercherie du genre". […] En l'espèce, trois associations LGBT (Mousse, Stop Homophobie et Adheos) portaient plainte contre le Syndicat de la famille (anciennement Manif pour tous). |…] Les magistrats ont tranché : « Les propos incriminés - "La transidentité n'est pas un fait mais une idéologie diffusée par des militants qui cherchent à convertir un maximum de personnes. À ce titre-là, elle n'a pas à entrer à l'école" - ne contiennent aucune exhortation même implicite à la haine, à la violence ou à la discrimination", écrivent-ils. La plainte est rejetée. BV ignore, à cette heure, si les associations interjetteront appel de cette décision. »
« Si une chaussée lisse émet moins de bruit, elle oppose aussi une résistance moindre au roulement des pneus. Bruitparif, l’Observatoire du Bruit pour la Région Île-de-France a ainsi calculé qu’un euro investi sur la route représente 17 à 20 euros économisés sur le coût social du bruit. Selon ses estimations, la réfection du périphérique parisien — la route la plus empruntée d’Europe — diviserait le niveau sonore par quatre environ et deviendrait une opération "blanche" en carbone après 3,5 années, du fait d’une économie annuelle de 1 600 tonnes de CO2. »
« Depuis le 7 juillet [2024] et le deuxième tour des législatives, les ministres en place étaient censés "expédier les affaires courantes et assurer le fonctionnement de l’Etat". La tâche est en principe plus facile pendant les vacances d’été. […] Sauf que, contrairement à ce que l’on aurait pu espérer, le gouvernement démissionnaire n’a pas chômé. […] Nous avons regardé sur Légifrance […] et avons constaté que, pratiquement tous les jours depuis le 7 juillet, des dizaines et des dizaines de décrets, d’arrêts et autres décisions et circulaires y ont été publiés. Comme si la machine était folle et ne pouvait s’arrêter. Par exemple le 10 juillet : pas moins de 161 textes ! Le 16 juillet : "seulement" 87 ; le 1er août, 91, le 14 août, 64… Au total, des milliers de lignes ont gonflé la masse déjà énorme de notre appareil législatif. »
« Frédéric Falcon, député du Rassemblement national de l’Aude, veut faire interdire l’université d’été du NPA, le Nouveau parti anticapitaliste de Philippe Poutou, qui doit se tenir dans la commune de Leucate, du 25 au 28 août [2024]. Le parlementaire a demandé au préfet du département d’interdire la manifestation en raison "de personnalités sulfureuses, entretenant des relations ambiguës avec l’organisation terroriste Hamas". »
« Comme nous, ceux qui s’intéressent de près au sport automobile, savent qu’au regard de l’organisation, la stratégie, le châssis, l’aérodynamisme et l’utilisation des pneus, le moteur n’est pas le seul responsable du déficit de performance globale. Ils se manifestent donc auprès de nous pour tenter de comprendre ce qui justifie de "tuer" cette entité d’élite qu’est le site de Viry-Châtillon et de trahir la légende – les racines – en greffant un cœur Mercedes sur notre F1 Alpine. »
« Que pouvons-nous leur répondre ? Que certes on ne peut imaginer Jean Rédélé se résoudre à opérer une telle transgression mais que les temps ont changé et qu’ils devront désormais s’habituer à voir les F1 Alpine badgées du slogan "powered by Mercedes" ? Que lors de la célébration des soixante-dix ans de la création de la marque en 2025, c’est une F1 Alpine à moteur Mercedes qui sillonnera les rues de Dieppe et qui les fera vibrer en exécutant des "donuts" sur le front de mer "d’Alpine City" comme ce fut le cas en 2022 ? »
« Alors Luca, s’il vous plaît … réveillez-nous, dites-nous que tout cela n’était qu’un mauvais rêve ! Et en ce jour anniversaire du décès de Jean Rédélé, confirmez-nous que comme lui, vous ne pouvez imaginer que la moitié d’une "Ferrari tricolore" puisse être germanique ! »
« Que pouvons-nous leur répondre ? Que certes on ne peut imaginer Jean Rédélé se résoudre à opérer une telle transgression mais que les temps ont changé et qu’ils devront désormais s’habituer à voir les F1 Alpine badgées du slogan "powered by Mercedes" ? Que lors de la célébration des soixante-dix ans de la création de la marque en 2025, c’est une F1 Alpine à moteur Mercedes qui sillonnera les rues de Dieppe et qui les fera vibrer en exécutant des "donuts" sur le front de mer "d’Alpine City" comme ce fut le cas en 2022 ? »
« Alors Luca, s’il vous plaît … réveillez-nous, dites-nous que tout cela n’était qu’un mauvais rêve ! Et en ce jour anniversaire du décès de Jean Rédélé, confirmez-nous que comme lui, vous ne pouvez imaginer que la moitié d’une "Ferrari tricolore" puisse être germanique ! »
« Virginie Duby-Muller, députée Les Républicains de Haute-Savoie, souhaite rendre inéligibles les personnes fichés S » ; « cette proposition de loi vient en réaction à l’élection du député LFI Raphaël Arnault, fiché S », comme le rapportent Les Surligneurs.
La “fiche S” ? « C’est un outil de renseignement qui permet de surveiller les individus et d’adapter la réponse des forces de l’ordre lorsqu’ils contrôlent une personne […] notamment dans des lieux sensibles comme des aéroports ». Peut-être est-il effectivement nécessaire de le rappeler : cela relève d’« une décision des services de police et de renseignements prise de façon discrétionnaire ». De fait, « pour inscrire une personne au fichier de surveillance, tout se passe en interne » ; « la personne visée n’est pas sollicitée et ne sait même pas qu’elle est inscrite ».
« Nul doute que la loi proposée par la députée Virginie Duby-Muller serait censurée par le Conseil constitutionnel », tranche Guillaume Baticle, doctorant en droit public. « On infligerait à un individu une peine sans qu’il soit condamné pour avoir commis une infraction » ; « cela bafouerait sa présomption d’innocence, garantie par l’article 9 de la DDHC », explique-t-il en conclusion. En outre, cela ne conférerait-il pas aux services de police un véritable pouvoir de veto sur la désignation des responsables politiques ?
La “fiche S” ? « C’est un outil de renseignement qui permet de surveiller les individus et d’adapter la réponse des forces de l’ordre lorsqu’ils contrôlent une personne […] notamment dans des lieux sensibles comme des aéroports ». Peut-être est-il effectivement nécessaire de le rappeler : cela relève d’« une décision des services de police et de renseignements prise de façon discrétionnaire ». De fait, « pour inscrire une personne au fichier de surveillance, tout se passe en interne » ; « la personne visée n’est pas sollicitée et ne sait même pas qu’elle est inscrite ».
« Nul doute que la loi proposée par la députée Virginie Duby-Muller serait censurée par le Conseil constitutionnel », tranche Guillaume Baticle, doctorant en droit public. « On infligerait à un individu une peine sans qu’il soit condamné pour avoir commis une infraction » ; « cela bafouerait sa présomption d’innocence, garantie par l’article 9 de la DDHC », explique-t-il en conclusion. En outre, cela ne conférerait-il pas aux services de police un véritable pouvoir de veto sur la désignation des responsables politiques ?
« Après les petites surfaces, la prochaine révision du diagnostic de performance énergétique (DPE) concernera-t-elle le bâti patrimonial d'avant 1948 ? Parmi les logements existants, environ un tiers (soit plus de 10 millions) relève de ce bâti ancien, qui, aujourd'hui, se retrouve souvent affublé d'une étiquette E, F ou G. »
« Or, selon la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fédération nationale de l'immobilier (CDI-Fnaim) et le réseau des Sites et cités remarquables de France, ces biens ne sont pas forcément plus énergivores. Selon eux, l'explication viendrait de la méthode de calcul 3CL du DPE, réformé en juillet 2021, qui ne restituerait pas correctement les qualités intrinsèques de la construction ancienne. Son système constructif est souvent composé de matériaux traditionnels tels que la pierre et la terre crue, ou de matériaux semi-industriels tels que la brique et la chaux. Des matériaux dont les propriétés hygrothermiques présentent notamment des qualités d'isolation. Pour Yannick Ainouche, président de la CDI-Fnaim, des aménagements au DPE seraient possibles "pour une meilleure prise en compte des espaces tampons, de la réalité des ponts thermiques, du confort d'été ainsi que pour des isolants bio-sourcés et géo-sourcés, comme le torchis des murs ou les toitures de chaume, les enduits isolants…", recommandait-il en juin 2023. »
« Un récent rapport du ministère de la Culture , sur les patrimoines et l'architecture dans la transition écologique, plaide aussi pour adapter la méthode 3CL du DPE aux particularités du bâti patrimonial, en ajustant les critères de confort d'été ou d'inertie thermique. Cette solution est présentée par les auteurs comme "la plus facile à mettre en œuvre, avec un faible effort de développement assuré par des mises à jour régulières, comme c'est le cas actuellement pour la [réglementation environnementale] RE 2020 dans le neuf". À l'initiative de ce rapport, publié le 18 juillet 2024, le Comité de la prospective et de l'innovation (CPI) du ministère de la Culture préconise cette solution qui pourrait répondre au souci du DPE dans l'ancien, sans déstabiliser davantage le diagnostic. »
« En revanche, le CPI évoque plusieurs difficultés qui compromettraient l'élaboration d'une nouvelle méthode ex-nihilo du DPE pour le bâti ancien ou le retour à l'ancien DPE sur factures (avant 2021). À savoir : l'absence d'égalité de traitement entre tous les logements, qui est promue par la directive européenne sur la performance énergétique, l'absence de comparaison possible si deux méthodes différentes étaient utilisées, mais aussi "la nécessité d'un effort de développement informatique important et l'introduction d'une jurisprudence pour d'autres typologies de bâtiments", explique le rapport. »
« Or, selon la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fédération nationale de l'immobilier (CDI-Fnaim) et le réseau des Sites et cités remarquables de France, ces biens ne sont pas forcément plus énergivores. Selon eux, l'explication viendrait de la méthode de calcul 3CL du DPE, réformé en juillet 2021, qui ne restituerait pas correctement les qualités intrinsèques de la construction ancienne. Son système constructif est souvent composé de matériaux traditionnels tels que la pierre et la terre crue, ou de matériaux semi-industriels tels que la brique et la chaux. Des matériaux dont les propriétés hygrothermiques présentent notamment des qualités d'isolation. Pour Yannick Ainouche, président de la CDI-Fnaim, des aménagements au DPE seraient possibles "pour une meilleure prise en compte des espaces tampons, de la réalité des ponts thermiques, du confort d'été ainsi que pour des isolants bio-sourcés et géo-sourcés, comme le torchis des murs ou les toitures de chaume, les enduits isolants…", recommandait-il en juin 2023. »
« Un récent rapport du ministère de la Culture , sur les patrimoines et l'architecture dans la transition écologique, plaide aussi pour adapter la méthode 3CL du DPE aux particularités du bâti patrimonial, en ajustant les critères de confort d'été ou d'inertie thermique. Cette solution est présentée par les auteurs comme "la plus facile à mettre en œuvre, avec un faible effort de développement assuré par des mises à jour régulières, comme c'est le cas actuellement pour la [réglementation environnementale] RE 2020 dans le neuf". À l'initiative de ce rapport, publié le 18 juillet 2024, le Comité de la prospective et de l'innovation (CPI) du ministère de la Culture préconise cette solution qui pourrait répondre au souci du DPE dans l'ancien, sans déstabiliser davantage le diagnostic. »
« En revanche, le CPI évoque plusieurs difficultés qui compromettraient l'élaboration d'une nouvelle méthode ex-nihilo du DPE pour le bâti ancien ou le retour à l'ancien DPE sur factures (avant 2021). À savoir : l'absence d'égalité de traitement entre tous les logements, qui est promue par la directive européenne sur la performance énergétique, l'absence de comparaison possible si deux méthodes différentes étaient utilisées, mais aussi "la nécessité d'un effort de développement informatique important et l'introduction d'une jurisprudence pour d'autres typologies de bâtiments", explique le rapport. »
« Peu d'informations circulent concernant les raisons d'un tel incident. La vidéo […] montre deux personnes en grande difficulté tentant de manière peu méthodique de reprendre le contrôle de la supercar anglaise. […] Des séquences similaires ont déjà été vues par le passé avec d'autres véhicules. Dans la plupart des cas, il s'agit d'un automobiliste un peu distrait qui descend de sa voiture alors que la boîte de vitesses automatique est encore enclenchée en position D. La porte est claquée, la voiture avance puis le système de fermeture centralisée verrouille l'habitacle lorsque le véhicule atteint une certaine vitesse. Coincé dehors, l'automobiliste n'a plus qu'à courir derrière sa voiture sans conducteur en espérant qu'elle ne provoque pas de drame sur son chemin. »
« C’est la première entreprise au monde à adopter un tel dispositif. Aeon, l’une des principales chaînes de supermarchés du Japon, a annoncé déployer un système d’évaluation du comportement de ses salariés dans 240 magasins à travers le pays. Officiellement lancé le 1er juillet, ce dispositif baptisé "Mr. Smile" se sert de l’intelligence artificielle (IA) pour analyser les interactions des employés avec leurs clients et s’assurer qu’ils affichent leur plus beau sourire. L’objectif ? "Améliorer (…) la qualité du service", stipule l’enseigne japonaise dans un communiqué de presse. »
« Ce système de surveillance, développé en collaboration avec la société de réalité virtuelle Insta VR, évalue à longueur de journée divers aspects du comportement et de la posture des employés. Au total, 450 facteurs différents sont analysés, dont les expressions faciales, le ton de la voix et la façon de saluer les clients. »
« Afin de s’assurer de l’efficacité de "Mr. Smile", Aeon a mené un essai auprès de 3 400 employés dans huit de ses magasins. Résultat : la qualité du service a été multiplié par 1,6 en l’espace de trois mois, selon l’enseigne japonaise qui s’est bien gardée de partager sa méthode de calcul. Convaincu, le géant des supermarchés a décidé d’introduire ce dispositif boosté à l’IA dans ses magasins où sont affectés de nouveaux employés, "afin d’uniformiser les normes de sourire et d’élocution dans l’ensemble de l’entreprise". »
« Pour faciliter l’implémentation de ce système de notation aux airs orwelliens, le développeur Insta VR y a intégré des éléments supposément ludiques, permettant aux employés de gagner des points en fonction de leurs performances. De quoi s’"entraîner sans (se) fatiguer", vante Aeon. Mais rien ne dit que les points obtenus par les salariés pourront être convertis en primes, congés et autres profits. "Le système est utilisé pour améliorer les compétences de chaque employé, par exemple en félicitant et en récompensant ceux qui sont au sommet de leur niveau, afin d’accroître leur motivation", précise seulement le communiqué de presse de la société qui exploite près de 18 000 magasins dans le monde. »
« Ce système de surveillance, développé en collaboration avec la société de réalité virtuelle Insta VR, évalue à longueur de journée divers aspects du comportement et de la posture des employés. Au total, 450 facteurs différents sont analysés, dont les expressions faciales, le ton de la voix et la façon de saluer les clients. »
« Afin de s’assurer de l’efficacité de "Mr. Smile", Aeon a mené un essai auprès de 3 400 employés dans huit de ses magasins. Résultat : la qualité du service a été multiplié par 1,6 en l’espace de trois mois, selon l’enseigne japonaise qui s’est bien gardée de partager sa méthode de calcul. Convaincu, le géant des supermarchés a décidé d’introduire ce dispositif boosté à l’IA dans ses magasins où sont affectés de nouveaux employés, "afin d’uniformiser les normes de sourire et d’élocution dans l’ensemble de l’entreprise". »
« Pour faciliter l’implémentation de ce système de notation aux airs orwelliens, le développeur Insta VR y a intégré des éléments supposément ludiques, permettant aux employés de gagner des points en fonction de leurs performances. De quoi s’"entraîner sans (se) fatiguer", vante Aeon. Mais rien ne dit que les points obtenus par les salariés pourront être convertis en primes, congés et autres profits. "Le système est utilisé pour améliorer les compétences de chaque employé, par exemple en félicitant et en récompensant ceux qui sont au sommet de leur niveau, afin d’accroître leur motivation", précise seulement le communiqué de presse de la société qui exploite près de 18 000 magasins dans le monde. »
« Tout a commencé le 19 juillet [2024] lorsqu'un bogue dans une mise à jour destinée au logiciel Falcon de Crowdstrike sur les systèmes Windows ne s'est pas chargé correctement. Ce logiciel fonctionnant comme un pilote de périphérique dans le noyau du système d'exploitation Windows, également connu sous le nom de Ring 0, sa défaillance a provoqué une panique du noyau et un blocage du système d'exploitation. En conséquence, quelque 8,5 millions de systèmes Windows sont tombés en panne dans le monde entier, paralysant les aéroports et les transports publics et perturbant les services de santé et les services financiers. »
« À la suite de cet incident, certains experts en sécurité opérationnelle se sont demandés pourquoi Microsoft permettait à des partenaires tels que Crowdstrike d'avoir un accès direct au noyau. À l'inverse, une précédente mise à jour de Crowdstrike, qui provoquait une panique du noyau sur les systèmes Linux mais fonctionnait […] en dehors du noyau, a été corrigée par Red Hat au début de l'année sans avoir d'effets aussi paralysants. »
« Microsoft a d'abord invoqué une décision antitrust de l'Union européenne datant de 2009, qui l'oblige à accorder à des tiers le même accès à son système d'exploitation qu'à lui-même. Mais à la fin de la semaine dernière, l'éditeur a indiqué qu'il allait revoir sa position. "Cet incident montre clairement que Windows doit donner la priorité au changement et à l'innovation dans le domaine de la résilience de bout en bout", a écrit John Cable, vice-président de la gestion des programmes pour Windows servicing and delivery chez Microsoft, dans un billet de blog, le 25 juillet. "Parmi les exemples d'innovation, citons les enclaves VBS [sécurité basée sur la virtualisation] récemment annoncées, qui fournissent un environnement informatique isolé ne nécessitant pas de pilotes en mode noyau pour résister aux manipulations, et le service d'attestation Microsoft Azure, qui peut aider à déterminer la posture de sécurité du chemin d'accès au démarrage". »
« Le débat sur la nécessité de l'accès au noyau pour les outils de cybersécurité n'est pas nouveau, mais il a été mis en lumière par l'incident Crowdstrike. Les partisans de l'accès au noyau affirment qu'il est nécessaire pour fournir une visibilité complète du système avec des performances élevées, appliquer les mesures de sécurité au démarrage du système et détecter les menaces telles que les bootkits et les rootkits. […] De l'autre côté du spectre, certains ingénieurs logiciels pensent qu'il est grand temps pour Microsoft de fournir des alternatives à l'accès direct au noyau. "Il n'est tout simplement pas nécessaire que tout cela fonctionne comme des modules dangereux du noyau", estime ainsi David Strauss, cofondateur et directeur technique du fournisseur de services Webops Pantheon. Pour lui, "depuis 2009, Microsoft a dû faire plus que se conformer dangereusement à l'ordonnance de l'UE. Ce qu'il aurait dû introduire, c'est un mécanisme de bac à sable dans le noyau ou dans le domaine utilisateur". Les enclaves VBS et le service Azure Attestation sont des alternatives prometteuses à la manière dont les fournisseurs de logiciels tels que Crowdstrike fonctionnent actuellement, estime-t-il. »
« Toutefois, certains professionnels de la sécurité doutent que l'abandon de l'accès au noyau dans les nouveaux produits permette d'éviter les pannes à l'avenir. "L'idée de créer des enclaves n'est pas nouvelle", rappelle Keith Townsend, président de The CTO Advisor, une société du Futurum Group. "Bien qu'elle puisse fonctionner en théorie, il faut que l'ensemble de l'écosystème Windows, des éditeurs de logiciels indépendants aux clients, adopte la nouvelle approche. Demandez à n'importe quel responsable informatique, et il vous dira qu'il lui manque toujours une poignée d'applications pour pouvoir désactiver une méthode d'accès non sécurisée". »
« À la suite de cet incident, certains experts en sécurité opérationnelle se sont demandés pourquoi Microsoft permettait à des partenaires tels que Crowdstrike d'avoir un accès direct au noyau. À l'inverse, une précédente mise à jour de Crowdstrike, qui provoquait une panique du noyau sur les systèmes Linux mais fonctionnait […] en dehors du noyau, a été corrigée par Red Hat au début de l'année sans avoir d'effets aussi paralysants. »
« Microsoft a d'abord invoqué une décision antitrust de l'Union européenne datant de 2009, qui l'oblige à accorder à des tiers le même accès à son système d'exploitation qu'à lui-même. Mais à la fin de la semaine dernière, l'éditeur a indiqué qu'il allait revoir sa position. "Cet incident montre clairement que Windows doit donner la priorité au changement et à l'innovation dans le domaine de la résilience de bout en bout", a écrit John Cable, vice-président de la gestion des programmes pour Windows servicing and delivery chez Microsoft, dans un billet de blog, le 25 juillet. "Parmi les exemples d'innovation, citons les enclaves VBS [sécurité basée sur la virtualisation] récemment annoncées, qui fournissent un environnement informatique isolé ne nécessitant pas de pilotes en mode noyau pour résister aux manipulations, et le service d'attestation Microsoft Azure, qui peut aider à déterminer la posture de sécurité du chemin d'accès au démarrage". »
« Le débat sur la nécessité de l'accès au noyau pour les outils de cybersécurité n'est pas nouveau, mais il a été mis en lumière par l'incident Crowdstrike. Les partisans de l'accès au noyau affirment qu'il est nécessaire pour fournir une visibilité complète du système avec des performances élevées, appliquer les mesures de sécurité au démarrage du système et détecter les menaces telles que les bootkits et les rootkits. […] De l'autre côté du spectre, certains ingénieurs logiciels pensent qu'il est grand temps pour Microsoft de fournir des alternatives à l'accès direct au noyau. "Il n'est tout simplement pas nécessaire que tout cela fonctionne comme des modules dangereux du noyau", estime ainsi David Strauss, cofondateur et directeur technique du fournisseur de services Webops Pantheon. Pour lui, "depuis 2009, Microsoft a dû faire plus que se conformer dangereusement à l'ordonnance de l'UE. Ce qu'il aurait dû introduire, c'est un mécanisme de bac à sable dans le noyau ou dans le domaine utilisateur". Les enclaves VBS et le service Azure Attestation sont des alternatives prometteuses à la manière dont les fournisseurs de logiciels tels que Crowdstrike fonctionnent actuellement, estime-t-il. »
« Toutefois, certains professionnels de la sécurité doutent que l'abandon de l'accès au noyau dans les nouveaux produits permette d'éviter les pannes à l'avenir. "L'idée de créer des enclaves n'est pas nouvelle", rappelle Keith Townsend, président de The CTO Advisor, une société du Futurum Group. "Bien qu'elle puisse fonctionner en théorie, il faut que l'ensemble de l'écosystème Windows, des éditeurs de logiciels indépendants aux clients, adopte la nouvelle approche. Demandez à n'importe quel responsable informatique, et il vous dira qu'il lui manque toujours une poignée d'applications pour pouvoir désactiver une méthode d'accès non sécurisée". »
« La presse s’est fait l’écho de la "guerre des cabanes à huîtres" qui oppose dans différents départements des conchyliculteurs à des restaurateurs. […] A cet égard, l’arrêté préfectoral n° 24/23 du 11 juillet 2024 vaut le détour. Son titre est déjà tout un programme : "réglementant l’activité de dégustation de coquillages sur le domaine public maritime, portuaire et privé du département de la Charente-Maritime". Ledit arrêté vise la bagatelle de : trois règlements communautaires, sept codes, un décret, trois arrêtés ministériels, un arrêté, deux arrêtés préfectoraux, une charte et deux délibérations du Comité national de la conchyliculture. »
« L’arrêté autorise en 15 articles et 2 annexes les exploitations à pratiquer l’activité de dégustation des huîtres, mais sous de strictes conditions. L’annexe 2 donne la "liste des produits accessoires autorisés". Parmi ces derniers, trois desserts au maximum à proposer au sein de trois catégories. Quant aux frites, elles "ne pourront accompagner exclusivement que les moules", selon une phrase au demeurant fort mal libellée… »
« L’arrêté précise encore que les produits des activités accessoires relevant des bénéfices industriels et commerciaux pourront être pris en compte pour la détermination du bénéfice agricole, sous réserve notamment que le chiffre d’affaires issu de la vente des produits accessoires autorisés "n’excède pas 49 % de l’ensemble du chiffre d’affaires des trois derniers exercices comptables clos, en excluant les périodes de perte de cheptel reconnues par arrêté de l’autorité compétente". Cela nous promet de beaux contrôles de la part de l’administration et une activité soutenue au profit des experts-comptables. »
« L’arrêté autorise en 15 articles et 2 annexes les exploitations à pratiquer l’activité de dégustation des huîtres, mais sous de strictes conditions. L’annexe 2 donne la "liste des produits accessoires autorisés". Parmi ces derniers, trois desserts au maximum à proposer au sein de trois catégories. Quant aux frites, elles "ne pourront accompagner exclusivement que les moules", selon une phrase au demeurant fort mal libellée… »
« L’arrêté précise encore que les produits des activités accessoires relevant des bénéfices industriels et commerciaux pourront être pris en compte pour la détermination du bénéfice agricole, sous réserve notamment que le chiffre d’affaires issu de la vente des produits accessoires autorisés "n’excède pas 49 % de l’ensemble du chiffre d’affaires des trois derniers exercices comptables clos, en excluant les périodes de perte de cheptel reconnues par arrêté de l’autorité compétente". Cela nous promet de beaux contrôles de la part de l’administration et une activité soutenue au profit des experts-comptables. »
« Le fait que les athlètes soient imposés sur leurs gains n’a rien de choquant en soi. Ils ont beaucoup travaillé et beaucoup mérité comme beaucoup de gens qui travaillent dur, prennent des risques et sont imposés sur leurs revenus. Ce qui est choquant c’est que la loi change tout le temps et que les athlètes s’y perdent volontiers. Ce qui est scandaleux, c’est qu’un ancien ministre des Sports réclame des privilèges pour les sportifs, surtout quand on sait que nombre d’entre eux sont déjà fonctionnaires et payés par l’État pour concourir. Ça n’enlève rien au mérite de nos athlètes et au plaisir qu’ils font partager aux Français. Mais nous nous désolons quand ils tombent dans le travers des politiques qui ne pensent qu’à accorder des avantages aux uns ou aux autres, sans jamais s’oublier eux-mêmes d’ailleurs. Gardons la même loi pour tous et évitons de multiplier des niches fiscales toujours critiquables. Le montant des primes n’a-t-il pas d’ailleurs déjà été rehaussé pour tenir compte de cette imposition ? »
Sens des priorités, utilisation à bon escient des deniers publics, mobilisation des fonctionnaires sur des missions essentielles… Un exemple de plus : « La municipalité a pris des mesures "pour que les Lyonnais se rafraîchissent alors que le Rhône est placé en vigilance orange canicule". Entre autres mesures, les bénéficiaires des minimas sociaux se verront octroyer 5.690 places de cinéma remises par les mairies des arrondissements. »
« Elle se vend très mal : 3 137 exemplaires dans le monde sur l’année 2021, 2 737 en 2022 et 1 137 en 2023 d’après Chinamobil. L’expert Car Industry Analysis, lui, comptabilise au total 1 360 exemplaires de la Ds 9 vendus dans le monde en 2023. Avec des chiffres assez ridicules en Chine. D’après Car Industry Analysis, seulement 329 DS 9 auraient trouvé preneur en Chine l’année dernière. Une chiffre incroyablement bas sachant que la voiture est construite dans le pays et qu’elle se destinait en priorité à ce marché. Ce n’est que trois exemplaires de plus qu’en France sur la même année d’après cette source ! Avec de tels niveaux, elle risque de ne pas faire long feu. »
Extrait d’une publication de Florent Varet et Marie Pelé, respectivement chargé de recherche en psychologie sociale et hargée de recherche en éthologie à l’Institut catholique de Lille (ICL) :
« L’étude des facteurs favorisant le respect des règles (notamment légales) est classiquement appréhendée sous l’angle de deux grandes approches. La première est fondée sur la dissuasion. […] La seconde approche, qui repose sur la légitimité perçue, fait appel à des motivations de nature plus intrinsèques : l’envie des conducteurs de respecter les règles routières lorsqu’ils les perçoivent, ainsi que les autorités qui les édictent et les font appliquer, comme étant justes, efficaces, morales et cohérentes avec leurs valeurs et leurs représentations des besoins en matière de sécurité routière.
« Comment favoriser cette perception de légitimité envers les règles routières ? Y répondre implique de pouvoir définir et modéliser scientifiquement ce "sentiment" de légitimité. Cela implique également de pouvoir mesurer ce sentiment pour juger de l’efficacité (ou de l’inefficacité) des actions visant à le favoriser. C’est dans cette voie que notre équipe, composée des chercheurs de l’Université Catholique de Lille et de l’Université Gustave Eiffel, s’est engagée, réalisant une série de trois études complémentaires. »
« Il apparaît que le sentiment de légitimité éprouvé envers les règles routières peut se décomposer en quatre paramètres psychologiques. On y retrouve l’efficacité ("Je suis cette règle car elle a un véritable impact sur la sécurité routière"), l’efficience ("Je suis cette règle car elle est bien adaptée, contraignante sans l’être trop"), l’équité ("Je suis cette règle car c’est la même pour tous") et enfin l’alignement moral ("Je suis cette règle car elle est compatible avec mes valeurs").
« Il est […] apparu que parmi les quatre paramètres qui composent la perception de légitimité des règles routières, l’efficacité perçue semble être le meilleur prédicteur du respect des règles. En outre, qu’une règle routière soit perçue comme légitime apparaît plus déterminant pour son respect que la perception du risque d’accident ou la perception de la sévérité des sanctions encourues en cas de non-respect des règles. »
« La littérature scientifique et les études présentées ici nous enseignent que le sentiment de légitimité représente un levier intéressant pour favoriser la sécurité routière. Si cette approche continuait à être développée, elle permettrait peut-être de réduire le recours au maniement du bâton dans la lutte contre l’insécurité routière. »
« L’étude des facteurs favorisant le respect des règles (notamment légales) est classiquement appréhendée sous l’angle de deux grandes approches. La première est fondée sur la dissuasion. […] La seconde approche, qui repose sur la légitimité perçue, fait appel à des motivations de nature plus intrinsèques : l’envie des conducteurs de respecter les règles routières lorsqu’ils les perçoivent, ainsi que les autorités qui les édictent et les font appliquer, comme étant justes, efficaces, morales et cohérentes avec leurs valeurs et leurs représentations des besoins en matière de sécurité routière.
« Comment favoriser cette perception de légitimité envers les règles routières ? Y répondre implique de pouvoir définir et modéliser scientifiquement ce "sentiment" de légitimité. Cela implique également de pouvoir mesurer ce sentiment pour juger de l’efficacité (ou de l’inefficacité) des actions visant à le favoriser. C’est dans cette voie que notre équipe, composée des chercheurs de l’Université Catholique de Lille et de l’Université Gustave Eiffel, s’est engagée, réalisant une série de trois études complémentaires. »
« Il apparaît que le sentiment de légitimité éprouvé envers les règles routières peut se décomposer en quatre paramètres psychologiques. On y retrouve l’efficacité ("Je suis cette règle car elle a un véritable impact sur la sécurité routière"), l’efficience ("Je suis cette règle car elle est bien adaptée, contraignante sans l’être trop"), l’équité ("Je suis cette règle car c’est la même pour tous") et enfin l’alignement moral ("Je suis cette règle car elle est compatible avec mes valeurs").
« Il est […] apparu que parmi les quatre paramètres qui composent la perception de légitimité des règles routières, l’efficacité perçue semble être le meilleur prédicteur du respect des règles. En outre, qu’une règle routière soit perçue comme légitime apparaît plus déterminant pour son respect que la perception du risque d’accident ou la perception de la sévérité des sanctions encourues en cas de non-respect des règles. »
« La littérature scientifique et les études présentées ici nous enseignent que le sentiment de légitimité représente un levier intéressant pour favoriser la sécurité routière. Si cette approche continuait à être développée, elle permettrait peut-être de réduire le recours au maniement du bâton dans la lutte contre l’insécurité routière. »
« Je ne crois pas qu’une voiture internationale puisse exister », assure Gilles Vidal, directeur du de Renault. On n’en saura pas plus sans s’abonner à Auto Actu (article mis en ligne le 31 octobre 2023) , mais la citation peut aider à cerner les contours de la mondialisation.
« A partir du 7 juillet une rafale d’équipements et d’aides à la conduite seront obligatoires sur tous les véhicules. En coulisse, les constructeurs doivent réhomologuer l’ensemble de leur gamme pour chaque équipement et pour certains la parution tardive des règlementations empêche une préparation sereine en amont. Un défi de plus pour les constructeurs s’ils ne veulent pas subir d’interruption de leur production. »
Un rapprochement proposé par Ludovic Bellanger pour Auto Infos (3 avril 2024) :
« "C’est un véritable empilement de normes et de règles qui se prépare sur le Vieux Continent", dénonçait dans son plaidoyer, cet hiver, Luca de Meo, président de l’ACEA (association des constructeurs européens d'automobiles) et directeur général de Renault. En moyenne, huit à dix nouvelles réglementations seront mises en place chaque année par les différentes directions de la Commission européenne d’ici à 2030. »
« L’observation du dirigeant n’est pas sans rappeler la simplification administrative souvent demandée par les agriculteurs. Car la situation se révèle "très pénalisante" pour les entreprises qui se retrouvent "prises à la gorge" pour s’adapter aux calendriers "très serrés" d’application de ces nouvelles règles. "Elles doivent mobiliser des ressources en ingénierie, jusqu’à 25 % d’un département de R&D pour étudier leur application", poursuit le dirigeant. »
« Les similitudes avec la politique agricole commune ne se limitent pas aux contraintes technocratiques. Elles prennent parfois des accents kafkaïens, en témoigne les vicissitudes entourant l’avenir de l’eCall. Un système imposé par l’Europe, sans prendre en compte l’évolution des réseaux 2G et 3G ! »
« Quant aux subventions, les chiffres parlent d’eux-mêmes à l’heure de la transition énergétique. L’Allemagne a dépensé 9,5 milliards d’euros depuis 2016 pour accélérer l’électrification de son parc. La France en serait à 1,7 milliard d’euros d’aides à l’achat d’un véhicule électrique sur la période 2013-2020, selon la Fédération nationale des usagers de transports en commun (FNAUT).
Le leasing social a représenté à lui seul, 650 millions d’euros pour l’État. »
« "C’est un véritable empilement de normes et de règles qui se prépare sur le Vieux Continent", dénonçait dans son plaidoyer, cet hiver, Luca de Meo, président de l’ACEA (association des constructeurs européens d'automobiles) et directeur général de Renault. En moyenne, huit à dix nouvelles réglementations seront mises en place chaque année par les différentes directions de la Commission européenne d’ici à 2030. »
« L’observation du dirigeant n’est pas sans rappeler la simplification administrative souvent demandée par les agriculteurs. Car la situation se révèle "très pénalisante" pour les entreprises qui se retrouvent "prises à la gorge" pour s’adapter aux calendriers "très serrés" d’application de ces nouvelles règles. "Elles doivent mobiliser des ressources en ingénierie, jusqu’à 25 % d’un département de R&D pour étudier leur application", poursuit le dirigeant. »
« Les similitudes avec la politique agricole commune ne se limitent pas aux contraintes technocratiques. Elles prennent parfois des accents kafkaïens, en témoigne les vicissitudes entourant l’avenir de l’eCall. Un système imposé par l’Europe, sans prendre en compte l’évolution des réseaux 2G et 3G ! »
« Quant aux subventions, les chiffres parlent d’eux-mêmes à l’heure de la transition énergétique. L’Allemagne a dépensé 9,5 milliards d’euros depuis 2016 pour accélérer l’électrification de son parc. La France en serait à 1,7 milliard d’euros d’aides à l’achat d’un véhicule électrique sur la période 2013-2020, selon la Fédération nationale des usagers de transports en commun (FNAUT).
Le leasing social a représenté à lui seul, 650 millions d’euros pour l’État. »